Biographie universelle ancienne et moderne/SAX (Christophe)
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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843Tome 38 page 154 à 155SAX (Christophe)SAX (Christophe), en latin Saxius, érudit allemand, né le 13 janvier 1714 à Eppendorf, en Saxe, fit ses études à Meissen, et, à l’âgede vingt et un ans, se rendit à Leipsick, avec des lettres de recommandation pour F.-O. Mencke (voy. ce nom), D’après les conseilsde ce savant, il prit des leçons de J.-Fr.-Chr. et J.-A. Ernesti ; et, sous la présidence du premier des deux, publia, en 1737, une thèseacadémique sur l’Enéide de Virgile. Ce fut en 1738 qu’il prit ses degrés à l’université de Leipsick ; et, depuis cette année jusqu’en1746, il publia un grand nombre d’articles dans les Nova acta eruditorum et dans la Gazette littéraire (allemande) de Leipsick.Appelé à la Haye, en 1746, par le stathouder, à qui J, de Bock en avait donné l’idée, Saxius fut nommé, en 1753, professeurd’histoire, d’antiquité et d’éloquence à l’université d’Utrecht. Il en était recteur en 1797, et quitta cette place en 1798. Il mourut dans lamême ville le 3 mai 1806. Sax a donné lui-même l’indication de ses ouvrages ou opuscules, au nombre de quarante-six dans lesupplément ou tome 8 de son Onomasticon, le plus connu, le plus étendu et le meilleur de ses ouvrages. Les Vindiciae secundumlibertatem pro Maronis Aeneïde cui manum J. Harduinus, nuperas assertor, injecerat, 1737, in-4°, sont citées par Ernesti, dans sonédition de la Bibliotheca latina de Fabricius, comme étant, avec les écrits de M. ...

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Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 Tome 38 page 154 à 155
SAX (Christophe)
SAX (Christophe), en latinSaxius, érudit allemand, né le 13 janvier 1714 à Eppendorf, en Saxe, fit ses études à Meissen, et, à l’âge de vingt et un ans, se rendit à Leipsick, avec des lettres de recommandation pour F.-O. Mencke (voy. ce nom), D’après les conseils de ce savant, il prit des leçons de J.-Fr.-Chr. et J.-A. Ernesti ; et, sous la présidence du premier des deux, publia, en 1737, une thèse académique sur l’Enéide de Virgile. Ce fut en 1738 qu’il prit ses degrés à l’université de Leipsick ; et, depuis cette année jusqu’en 1746, il publia un grand nombre d’articles dans lesNova acta eruditorum etdans laGazette littérairede Leipsick. (allemande) Appelé à la Haye, en 1746, par le stathouder, à qui J, de Bock en avait donné l’idée, Saxius fut nommé, en 1753, professeur d’histoire, d’antiquité et d’éloquence à l’université d’Utrecht. Il en était recteur en 1797, et quitta cette place en 1798. Il mourut dans la même ville le 3 mai 1806. Sax a donné lui-même l’indication de ses ouvrages ou opuscules, au nombre de quarante-six dans le supplément ou tome 8 de son Onomasticon, le plus connu, le plus étendu et le meilleur de ses ouvrages. LesVindiciae secundum libertatem pro Maronis Aeneïde cui manum J. Harduinus, nuperas assertor, injecerat, 1737, in-4°, sont citées par Ernesti, dans son édition de la Bibliotheca latina de Fabricius, comme étant, avec les écrits de M. V. de Lacroze (voy. ce nom), les meilleures réfutations des paradoxes de Hardouin (voy. HARDOIN) ; mais, par une faute typographique qu’il est important de relever, Sax est, dans Ernesti, t. t, p. :387, appelé Sapius au lieu de Saxius. Sa dissertation sur Eppendorf a été citée dans l’article de ce personnage. Sax donna, en 1778, une édition avec préface des Dionysii Catonis disticha melius digesta, etc. Il n’est pas le seul auteur du Museum numarium Milano-Viscontianum, hoc est, quod vir illustris Gisbertus Franco de Milano-Visconti apparatum serravit et locupletavit, Utrecht, 1783, grand in-8°. Saxius déclare avoir fait la préface et la première partie, comprenant les anciennes médailles grecques et romaines ; le reste est de Bondam. Ce livre n’a pas été mentionné dans la Bibliotheca numaria de I.-G. Lipsius. Leipsick, 1801, 2 vol. in-8° ; et, par une omission plus inconcevable, Saxius lui-même n’en parle pas dans l’article Bondam dusupplément de son Onomasticon. CetOnomasticonparut en 1759, en 1 volume in-8°, où l’on s’attachait principalement aux auteurs grecs et latins. Le succès de ce livre engagea l’auteur à étendre son travail ; et, en 1775, parut le premier volume d’une nouvelle édition intitulée Onomasticon litterarium, sive nomenclator historico-criticus prœstantissimorum omnis aetatis, populi, artiumque formulae scriptorum, item monumentorum maxime illustrium ab orbe condito usque ad sœculi, quod vivimus, tempora digestus, et verisimilibus, quantum fievi potuit, annorum notis accommodatus. D’autres volumes parurent successivement. Le septième, orné du portrait de l’auteur, est de 1790. Un supplément (Mantissa), formant le huitième volume, parut en 1803. C’est un répertoire immense, rangé par ordre chronologique, et donnant l’indication très-précise des auteurs à consulter sur les personnages ou sujets intéressants de l’histoire littéraire. Le premier article est celui d’Adam ; le dernier est celui de M.-G. Hermann, né en 1772. Plusieurs personnages vivant alors y ont place, ainsi que l’invention des lettres, celle de l’imprimerie (qu’il porte à 1440 sans prononcer entre Coster, Guttenberg et Mentel [voy. ces noms]), les fondations d’académie, etc., etc. Les ouvrages qu’il cite le plus fréquemment, et sans lesquels l’Onomasticonperdrait beaucoup de son utilité, sont ceux de J.-A. Fabricius, Vossius, Emberger (voy. ces noms), et le Catalogue de la bibliothèque Bunau (voy. FRANCK). Les tables alphabétiques, imprimées à la fin des tomes 2 et 4, ont été refondues dans la table générale qui est à la fin du septième, et qui contient près de neuf mille articles (compris les renvois). Le tome huitième a sa table particulière. L’Onomasticonest un dictionnaire des sources. Si ce livre est d’un grand secours sur les auteurs anciens, il faut convenir que ce qui concerne les auteurs français laisse beaucoup à désirer. Saxius a publié lui-même un abrégé des deux premiers volumes de sonOnomasticon, qui viennent jusqu’en 1500, sous le titre de :Onomastici litterarii epitome, Utrecht, 1792, in-8°. A. B-T.
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