Chu de Fort de France!!!
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Contributions Orales PED1 TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EPENDYMOMES DE L’ENFANT. EXPERIENCE A PROPOS D’UNE SERIE OPEREE ENTRE 2000 ET 2010. Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi, Carmine Mottolese Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer- theimer», Lyon, France Objectif Nous évaluons une nouvelle série d’épendymomes avec l’analyse des résultats selon localisa- tion. Matériel et méthodes Parmi les 29 enfants opérés, 20 cas (69%) sont localisés dans la fosse cérébrale postérieure (EpFp), 6 cas (21%) en supratentorielle (EpSt) et 3 cas (10%) en spinal (EpSp). L’âge de la série varie entre 2 mois et 16 ans. Pour les EpFp, 14 ont présentés des signes d’hypertension intra- crânienne non-spécifque (HIC), 5 un torticolis et 4 des troubles d’équilibre. Pour les EpSt, 3 cas on présente des céphalées et 2 des troubles visuels. 2 cas des EpSp ont présente des douleurs rachidiennes. 4 cas des EpFp ont été opérés admis dans notre centre pour un second-look (2 cas) ou pour une récidive (2 cas) après avoir été opérés dans un autre centre. La classifcation histologique selon OMS montre la prédominance du grade 2 pour les EpFp et le grade 3 pour les EpSt. Les EpSp sont uniquement de grade 2 ou 1. 8cas des EpFp ont eu une ventriculocister- nostomie endoscopique préopératoire. L’exérèse a été complète sauf 2 cas (1 EpSt et 1 EpFp). 6 patients ont eu une chimiothérapie et 13 enfants une radiothérapie.

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Publié le 03 avril 2013
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Langue Français

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Contributions Orales
PED1
TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EPENDYMOMES DE L ENFANT. EXPERIENCE A PROPOS D UNE SERIE OPEREE ENTRE 2000 ET 2010. Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi, Carmine Mottolese Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-theimer», Lyon, France Objectif Nous évaluons une nouvelle série d’épendymomes avec l’analyse des résultats selon localisa-tion. Matériel et méthodes Parmi les 29 enfants opérés, 20 cas (69%) sont localisés dans la fosse cérébrale postérieure (EpFp), 6 cas (21%) en supratentorielle (EpSt) et 3 cas (10%) en spinal (EpSp). L’âge de la série varie entre 2 mois et 16 ans. Pour les EpFp, 14 ont présentés des signes d’hypertension intra-crânienne non-spécifique (HIC), 5 un torticolis et 4 des troubles d’équilibre. Pour les EpSt, 3 cas on présente des céphalées et 2 des troubles visuels. 2 cas des EpSp ont présente des douleurs rachidiennes. 4 cas des EpFp ont été opérés admis dans notre centre pour un second-look (2 cas) ou pour une récidive (2 cas) après avoir été opérés dans un autre centre. La classification histologique selon OMS montre la prédominance du grade 2 pour les EpFp et le grade 3 pour les EpSt. Les EpSp sont uniquement de grade 2 ou 1. 8cas des EpFp ont eu une ventriculocister-nostomie endoscopique préopératoire. L’exérèse a été complète sauf 2 cas (1 EpSt et 1 EpFp). 6 patients ont eu une chimiothérapie et 13 enfants une radiothérapie. Résultats 23 patients sont vivants avec une survie moyenne de 3,5 ans (6m à 10 ans). Trois patients sont décédés (2 EpFp et 1 EpSt). 4 enfants présentent une parésie de la VIIème paire des nerfs crâ-niens, 3 présentent troubles de la déglutition et 4 un syndrome cérébelleux. 15 enfants sont en âge scolaire, deux avec une assistance spécialise. Conclusion Cette série confirme que l’EpFp reste une maladie sévère. Le seul facteur pronostic important est l’exérèse complète mais avec risques des séquelles. La radiothérapie semble être plus effi-cace que la chimiothérapie. Les études génétiques ne permet pas encore d’améliorer la survie des EpFp qui représente une maladie à part. Les EpSt et EpSp semblent avoir une évolution plus favorable.
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MALIGNANT BRAIN TUMORS IN CHILDREN: A 19 YEARS EXPERIENCE OF A MO-ROCCAN CENTER Fadwa Fliyou, Mounir Rghioui, Mohammed Haissam, Zineb Erradey, Abdelwahed Bertal, Said Hilmani, Abdenbi El Kamar, Abdessamad El Azhari Service De Neurochirurgie Chu Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Introduction: Malignant brain tumors represent 20% of all malignant diseases in childhood. They are the first cause of overall solid cancers and the second cause of malignant disease after leukemia in chil-dren. Methods: Our study in Neurosurgery department (Pr A. El Azhari) of U.H.C. IBN ROCHD Casablanca Mo-rocco is a retrospective study showing our experience in the last 19 years (1990 – 2010), in the management of malignant brain tumors in children. Results: In this period, 3641 cases of overall brain tumors were operated, 456 were under 15 years old and 138 of them were malignant ( 30,3%). The sex ratio was 1, 06 with an average age of 8, 16. The main localisation was in the posterior fossa (62, 12%). All our cases were operated with histological confirmation. Medulloblastoma represent the main histological finding, with 47, 7%, followed by anaplasic ependymoma 16,6% and glioblastoma 10,6%. Some rare tumors were confirmed, as pinealo-blastoma (1 case) and germinoma (1 case). The treatment used was surgery, chemotherapy and radiotherapy in 51, 5%, surgery with adju-vant chemotherapy in 25,7% of cases, and surgery with radiotherapy in 22,7%. 42, 4% of our cases have no post-operative complications, 12, 1% have .Kept neurological com-plications, and 9,8% have kept an epilepsy. Until today, 20 cases are still under chemotherapy and 17 under radiotherapy. Conclusions: Early diagnosis and prompt neurosurgical consultation are the mainstay of the optimum manage-ment of malignant brain tumors in children. Surgery provides biopsy and decompression of the tumor. Adjuvant therapy is required in the majority of cases. Actually, advances in molecular genetics have assumed a role in treatment of malignant brain tumors in children Learning Objectives: 1)neurosurgery center in a developing Country: Moroccoexposing the experience of a 2)Sharing experience, difficulties with other centers around the world 3) Discuss treatment protocols for malignant brain tumor in children
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LES TUMEURS DE LA FOSSE CEREBRALE DE L ENFANT A CASABLANCA. A PROPOS DE 160 CAS Compaore Pascal, Rghioui Mounir, Bertal Abderrazak, Chellaoui Abdelmajid, Ibahioin Khadija, Hilmani Said, Lakhdar Abdelkrim, Naja Abdessamad, Achouri Mohamed, Ouboukhlik Ali, El Ka-mar Abdenbi, El Azhari Abdessamad Service de Neurochirurgie CHU IBN ROCHD Casablanca, MAROC Introduction Les tumeurs cérébrales représentent la 2e cause d’affections malignes de l’enfant après les leu-cémies. La localisation dans la fosse cérébrale postérieure représente plus de 50%. Elles se ma-nifestent par un syndrome d’hypertension intracrânienne par blocage de la circulation du LCR.
Matériel et Méthodes C’est une étude rétrospective basée sur l’étude des dossiers des malades et le suivi en consul-tation. Entre 1996 et 2010 (14 ans), 160 enfants ont été opérés au CHU IBN ROCHD de Casablanca pour une tumeur de la fosse cérébrale postérieure. Résultats
Parmi 278 tumeurs cérébrales de l’enfants traités sur 14 ans, 160 étaient localisées dans fosse cérébrale postérieure. La fréquence est estimée à 57,5 %. L’age moyen est de 7,32 ans pour des extrêmes allant de 2 mois à 15 ans. 54% était des gar-çons. Les types histologiques les plus rencontrés sont les astrocytomes (40%), les médulloblastomes (34%), les épendymomes (11%) et les gliomes (9%). Le traitement était basée sur l’exérèse chirurgicale avec une dérivation première du LCR dans les formes associées à une hydrocéphalie. Le traitement complémentaire (radiothérapie et/ou chimiothérapie) a été instauré dans les cas ou l’exérèse chirurgicale était incomplète et dans les tumeurs malignes. Une méningite post-opératoire a été observée dans 18% de nos patients. La mortalité globale est de 4% dans notre série. Conclusion Les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure de l’enfant posent encore d’importants problèmes de morbidité et de mortalité. Elles doivent être diagnostiquées et pris en charge précocement. Le pronostic est favorable dans les formes bénignes avec une exérèse chirurgicale totale mais la survie reste inférieure à 1 an dans les gliomes infiltrants du tronc cérébrale.
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LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CAVERNOMES. NOTRE EXPERIENCE SUR UNE SERIE PEDIATRIQUE ENTRE 2001 ET 2009 Carmine Mottolese, Alexandru Szathmari, Anne-Claire Ricci-Franchi Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wer-theimer», Lyon, France Objectif Nous présentons notre expérience dans le traitement neurochirurgical des cavernomes chez 31 enfants. Matériel et méthodes 31 enfants on été opérés entre 2001 et 2009. La distribution par sexe est de 13 filles (42%) et 18 garçons (58%). L’intervalle d’âge est situe entre 8 mois et 17 ans avec une moyenne à 11,9 ans. Le tableau clinique est dominé par l’hémorragie présente dans 18 cas (58%) puis par la comitia-lité comme manifestation initiale dans 12 cas (39%). Dans 8 cas il s’agit d’une cavernomatose cérébrale et dans 4 cas d’une forme familiale. Dans un cas de cavernome de la protubérance, le tableau clinique et radiologique initial suggérait une lésion tumorale du tronc. La localisation su-pratentorielle est dominante avec 25 cas (81%) dans cette série. Dans les localisation au niveau de la FCP, moitie sont localisées au niveau du tronc cérébral (pont, n=4). Tous ces patients on bénéficié d’un IRM initiale et d’un traitement chirurgical avec l’exérèse de la lésion symptoma-tique. Dans 23 cas (74%), des méthodes de guidance stéréotaxique sans cadre (neuronaviga-tion) ont été utilisée lors de la chirurgie.
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Résultats Dans tous les cas l’exérèse a été possible, même pour les localisations rolandiques ou au ni-veau du tronc cérébral. Pour la localisation supratentorielle l’évolution a été favorable dans tous les cas. 3 cas avec une localisation pontique ont présentés des déficits persistants : deux cas de parésie du VII (un avec parésie complète) et un cas avec un syndrome cérébelleux. Le contrôle de l’épilepsie a été observe dans tous les cas. Conclusion La chirurgie des cavernomes chez l’enfant est une option sure et, à part la localisation pontique, elle est peux iatrogène.
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KYSTE COLOBOMATEUX DUNERF OPTIQUE A PROPOS D UN CAS Becherki Yacoubi Faculté Médecine Alger, Algérie Introduction : Le kyste colobomateux du nerf optique est une anomalie très rare, non héréditaire, générale-ment uni latérale. Si la fente optique ne se ferme pas correctement, un colobome apparaît. Le développement d’un colobome peut être le résultat d’une agression externe du fœtus pendant la grossesse, ou dû à la mutation autosomique dominante (gène Pax). Matériels et méthodes : Nous rapportons une observation d’un colobome du nerf optique cher un Nourrisson de 04 mois ayant présenté depuis la naissance une exophtalmie axile associée à une cécité droite. L’imagerie par résonance magnétique a mis en évidence, une cavité kystique intra orbitaire intra conique remplaçant le nerf optique dans sa totalité. Le traitement chirurgical a permis l’ablation totale de la lésion, à travers un abord latéral de Kron-lein. Le kyste était volumineux, donnant une exophtalmie inesthétique raison pour laquelle une excision chirurgicale a été réalisée. L’examen anatomopathologique a montré une paroi formée de tissu neurorétinien entouré de tissu glial. Le résultat était satisfaisant sur le plan esthétique, la perte de la vue est définitive. Conclusion : En cas de kyste colobomateux volumineux intra orbitaire, l’excision chirurgicale est indiquée, par contre un kyste colobomateux de petite taille peu expressif doit être respecté. Une surveillance clinique et radiologique s’impose.
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LES KYSTES ARACHNOIDIENS SYLVIENS. MICROCHIRURGIE OU NEURO-EN-DOSCOPIE ? EXPERIENCE DANS UNE SERIES DE 70 CAS CINQ ANS APRES UNE COMMUNICATION PRECEDENTE Flavio Giordano, Barbara Spacca, Federico Mussa, Mirko Scagnet, Lorenzo Genitori Hôpital Pédiatrique «Anna Meyer» Firenze, Italie
Introduction et objectifs La dérivation kysto-péritoneale (DKP) et la membranectomie microchirurgicale (MMC) sont les techniques classiques pour le traitement des kystes arachnoïdiens sylviens (KTS). La fenestra-tion neuro-endoscopique (FNE) est une nouvelle méthode avec moindre agressivité. Le but est d’analyser les résultats des techniques de MMC et FNE dans 70 patients cinq ans après une
précédente observation. Matériel et Méthode Dans la période 1994-2011, 70 malades avec KTS symptomatique ont été opérés: 21 males, 19 females; âge moyen 7,2 ans. Les KTS sans parenchyme cérébrale attraversée et sans sai-gnament ont été opérés par FNE. 36 patients ont été traités par MMC (groupe A), 34 par FNE (groupe B). L’âge moyen a été de 8,4 ans dans le groupe A, de 6,2 ans dans le groupe B. Résultats Group A-MMC (suivi moyen: 2,2 ans) : 33 cas (91%) ont été améliorés, 3 ne sont pas variés. Les complications ont intéressé 3/36 malades (8,3%) atteints d’hygrome subdural (HSD) ou pseudo-méningocèle. Ces enfants ont eu besoin d’une DKP (1) et d’une dérivation subduro-peritoneale (DSDP) temporaire (2) pour une période moyenne de 8,2 mois. Au dernier contrôle, 22 patients avaient un KTS réduit, 7 stable et 4 disparu. Le patient avec DKP est encore dérivé. Group B-FNE (suivi moyen: 2,6 ans) : 28 patients (82.3%) ont bénéficié d’une amélioration cli-nique, et 5 sont immodifiés. Morbidité opératoire 8/34 cas (23,5%) pour HSD traitée par DSDP (5 cas) temporaire mantenue pour une période moyenne de 11,5 mois. Trois cas ont eu besoin d’une DKP. Au dernier contrôle, 18 patients avaient un KTS réduit, 9 stable, 7 disparu. Les ma-lades avec DKP sont encore dérivés. Conclusion Les résultats cliniques et radiologiques sont presque les mêmes avec les deux techniques. L’avantage de la FNE est une moindre agressivité chirurgicale, comme démontré par l’absence de pseudoméningocèle. Les trois DKP secondaire dans le groupe B peut être en rapport avec l’âge plus basse. Ces résultats confirment l’expérience précédente.
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SPINA BIFIDA APERTA : NOTRE EXPERIENCE A PROPOS DE 72 CAS Mohamed Lmejjati1,2, Khalid Aniba1,2, Mehdi Laghmari1,2, Houssine Ghannane1,2, Said Ait Benali1,2 1Université Cadi Ayyad, faculté de médecine et de pharmacie, Marrakech;2Service de Neurochi-rurgie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc. Objective Le terme de Spina bifida désigne plusieurs anomalies vertébro- médullaires ayant en commun une anomalie embryologique concernant le développement du tube neural. Les auteurs rapportent une série de 72 cas de Spina bifida aperta (SBA) dont le but est de souli-gner leur expérience sur la prise en charge thérapeutique de cette affection. Matériels et Méthodes Sur une période de 7ans allant de février 2002 à novembre 2009, nous avons colligé 72 cas de SBA. Ces patients ont été hospitalisés et traités au service de Neurochi-rurgie, CHU Mohammed VI de Marrakech, Maroc. Résultats Le patient est sélectionné comme porteur de SBA lorsqu’il présente une tuméfaction postérieure en regard du rachis ayant un aspect en cocarde avec ou sans troubles neurologiques, neuro-or-thopédiques ou urologiques. Parmi les 72 patients, il y avait 41 garçons et 31 filles soit un sexe ratio de 1,3. 35 enfants sont premier ou second dans la famille soit 46% des cas. L’âge des pa-tients varie entre 1 mois et 6 ans mais 80 % des malades sont âgés de moins de 3 mois; 4 cas négligés ont consulté à l’âge de 4 et 6 ans. La fréquence de recrutement était en moyenne de 11 cas par an. La malformation a été bien épidermisée dans 39 cas soit 54% des cas. 15 malades présentaient une fistule du LCR avec signes de surinfection locale dans 10 cas. Un déficit sensitivomoteur a été noté dans 48 cas à type de paraplégie flasque dans 28 cas, para-parésie dans 20 cas. 5 cas présentaient une anesthésie thermo-algique. 14 patients avaient une béance anale. La macrocranie a été retrouvée dans 60 cas de SBA. 4 patients présentaient un retard de développement psychomoteur dont 3 avaient une myoloméningocèle de siège lombo-
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sacré et l’autre de localisation lombaire. Le tableau malformatif associe en plus 3 cas d’hernie inguinale, 1 cas d’hernie ombilicale, 1 cas d’hernie inguino-scrotale bilatérale, 2 cas de prolapsus rectal et 4 cas d’hypospadias. Les malformations des pieds étaient les plus fréquentes, trouvées dans 30 % des cas. 9 patients dans notre série présentaient un pied bot varus équin bilatéral. Un seul malade avait en plus du pied bot une déformation thoracique. 2 patients présentaient une association de luxation congé-nitale de la hanche et pied bot. La tomodensitométrie cérébrale a été réalisée dans tous les cas montrant une hydrocéphalie chez 90 % des malades. L’imagerie par résonance magnétique de la malformation, faute de moyenne, n’a été pratiquée que six fois. 68 patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical de la malformation et d’une dérivation ventri-culopéritonéale dans le même temps opératoire avec des suites simples. Un bilan malformatif a toujours été fait. L’évolution a été favorable dans 48 cas soit 70 %. Emaillée de complications; avec 4 cas de mé-ningite traitée avec bonne évolution et cinq cas de dysfonctionnement du shunt révisé. 2 cas de dysfonctionnement de la ventriculocisternostomie dérivé. 3 cas de fistule du liquide céphalorachi-dien opéré. L’évolution est stationnaire dans 35 cas soit 72%, alors qu’une discrète amélioration motrice est notée dans 9 cas soit 28%. Un décès a été noté chez un nourrisson où la malformation était de localisation cervicale. Conclusion L’amélioration du pronostic lointain nécessite une collaboration multidisciplinaire et des parents ; ce qui facilitera l’autonomie et donc l’insertion sociale du patient.
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SPONDYLOLISTHESIS DE GRADE 1 PAR ISTHMOLYSE : INTERET DU TRAITE-MENT PAR CORSET Maxime Ros, Emmanuel Moyse, Marion Reddy, Franck Accadbled, Sergio Boetto, Jérôme Sales de Gauzy CHU Toulouse, France Introduction La prise en charge du spondylolisthésis de grade 1 par lyse isthmique (Spl1) est controversée, dans la littérature la majorité des études ne montre pas d’évolution clinique différente entre les patients traités par corset et sans corset. Notre étude a pour but d’évaluer l’effet du corset dans le Spl1 chez l’enfant. Patients Nous présentons une série rétrospective de 155 enfants présentant un Spl1. Age moyen 12 ans (3 – 17), 82 garçons, 73 filles. Ils ont été classés en 3 groupes (G) à partir de la classification de Steiner et Micheli : G1 (Pas de douleur, sport sans restriction) 32 cas (20.5%), G2 (Gêne occasionnelle mais sport sans restriction ou douleur en cas d’activité importante, mais vie quotidienne normale) 69 cas (44.5%), G3 (Douleur dans la vie quotidienne) 55 cas (35%), Les G1 et G2 n’ont pas eu de traitement ou un traitement par rééducation. Le G3 a été traité par corset. Résultats A court terme,144 patients ont pu reprendre ou poursuivre une vie normale. 11 patients du
groupe 3 (20%) présentant des douleurs persistantes à l’arrêt du corset ont été opérés. A moyen termeavec un recul moyen de 7 ans (2-16).45 patients (non opérés) ont été réévalués 12 G1 initiaux : 6 G1, 6 G2 à distance, 16 G2 initiaux : 7 G1, 9 G2 à distance,
17 G3 initiaux : 3 G1, 14 G2 à distance. Au recul, l’équilibre Sagittal a été évalué chez 22 patients. 9 G1, 13 G2 : Respectivement incidence pelvienne 75.5°/66.3°, version pelvienne 16°/11.7°, pente sacrée 58.3°/54.6°, lordose lombaire 37.1°/41°. Il n’existe pas de différence significative entre les 2 groupes Discussion et conclusion En accord avec la littérature. Le corset présente un intérêt en phase aiguë avec des douleurs in-validantes dans la vie courante. Par contre à moyen terme, il ne se dégage pas d’influence entre abstention thérapeutique, rééducation ou corset. On remarque que la majorité des patients ayant présenté initialement des douleurs invalidantes ont pu reprendre une vie normale, mais présen-tent des douleurs épisodiques.
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DERIVATION VENTRICULO-VESICULAIRE : A PROPOS DE TROIS CAS Philippe Coubes, Mathieu Vassal, Jerome Cochereau, Syril James, Hossein Allal CHU MONTPELLIER, France
Nous rapportons l’expérience initiale de la dérivation ventriculo-vésiculaire chez trois enfants en échec grave des sites de dérivation classique. Nous décrirons le matériel et la technique coelioscopique utilisée. Il s’agit d’un cathéter dont l’extrémité a été modifié pour permettre sa suture au péritoine vésicu-laire afin de le stabiliser définitivement. L’implantation coelioscopique permet l’évaluation de la cavité péritonéale et l’implantation sécurisée dans la vésicule sans abord direct. Au plan physiologique, ce site de drainage a de nombreux avantages et a permis de contrôler une situation de mauvais pronostic chez les enfants opérés. Nous ne déplorons pas dans l’im-médiat de nouvelle complication. Les durées de suivi sont douze ans (prématurité post-hémorragique), deux ans (post infectieuse) et six mois (post-hémorragique) .
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EVALUATION DE L INTERET DE LA FLUOROSCOPIE 3D INTRA-OPERATOIRE DANS LA MISE EN PLACE DE VIS PEDICULAIRES LOMBAIRES PAR VOIE PERCU-TANEE François Waterkeyn, Thierry Duprez, Edward Fomekong, Christian Raftopoulos Cliniques universitaires Saint-Luc, Belgique
Introduction La précision du vissage pédiculaire lombaire par voie percutanée est rendue difficile par le manque de repères anatomiques. Nous rapportons notre expérience en utilisant une fluorosco-pie 3D intra-opératoire (F3Di).
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Matériel et méthode Entre juin 2010 et février 2011, 24 patients consécutifs âgés de 21 à 84 ans (âge moyen = 59 ans) et souffrant de douleurs lombaires chroniques réfractaires au traitement médical, ont béné-ficié d’une ostéosynthèse percutanée avec ou sans arthrodèse en utilisant le système Viper 2 (DePuy Spine) et une fluoroscopie de type Artis zeego (Siemens). Une première F3Di a été réa-lisée après mise en place des broches de Kirschner, et celles placées en dehors du pédicule ont été repositionnées. Une seconde F3Di a été effectuée après insertion des vis pédiculaires percu-tanées (VPP), et chacune d’entre elles a été gradée en fonction du degré d’effraction pédiculaire (0, pas d’effraction; I, <2mm; II, 2 - 4mm; III, >4mm). Toutes les VPP grade III et les grades II trop médiales ont été repositionnées. Les VPP grade I et 0 ont été acceptées. Au total, 11 Kirschner ou VPP ont été repositionnées. Un scanner postopératoire a été réalisé chez tous les patients et chacune des VPP a été gradée par un radiologue indépendant. Résultats Sur un total de 106 VPP, le scanner a montré 101 (95.3%) grade 0, 2 (1.9%) grade I, 1 (0.9%) grade 2 et 2 (1.9%) grade 3. En absence de correction intra-opératoire, on aurait eu 91 (85.8%) grade 0, 2 (1.9%) grade I, 3 (2.8%) grade 2 et 10 (9.4%) grade 3. L’analyse statistique de la F3Di comme outil d’imagerie intra-opératoire a montré une valeur de sensibilité et de spécificité de respectivement 95% et 80% pour la reconnaissance des grades 0, et de 50% et 95.2% pour celle des grades I. Elles sont de 100% pour la reconnaissance des grades II et III. Aucune com-plication n’a été reportée dans cette série. Conclusion La F3Di permet de détecter durant l’intervention les broches de Kirschner et les VPP mal posi-tionnées, et ainsi améliorer le taux de VPP grade 0 et I de 85.8 à 97.2%.
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LA FIXATION OCCIPITOCERVICALE POUR LE TRAITEMENT DES INSTABILITES CRANIOCERVICALES Ihab Zidan, Wael Foad Alexandria University, Egypte
Introduction: The occipitocervical junction presents a unique, complex, biomechanical interface between the cranium and the upper cervical spine. Occipitocervical fixation has undergone significant evolu-tion due to advances in operative techniques and instrumentation techniques. Objective: The purpose of this study was to evaluate clinical and radiographic results of occipitocervical fu-sion in patients with craniocervical instabilities and to compare these results with others reported in the literature. Methods: This retrospective study reviewed 10 patients who underwent occipitocervical fixation for cra-niocervical instabilities between June 2007 and June 2010 in Alexandria hospitals. There were 7 males and 3 females and their ages ranged from 16 to 63 years with mean age of 42.1 years. As regard the clinical presentation, all patients had presented with neck pain before surgery, 8 patients (80%) with myelopathy, and 7 patients (70%) had presented with a neurological deficit either motor or sensory or both. The etiologies of occipitocervical instability in our study were trauma in three patients, rheumatoid arthritis in three patients, tumor in two patients and Down syndrome in two patients. All patients had preoperative craniocervical plain X-ray, CT and MRI examination. All patients underwent occipitocervical fixation surgery with various fixation systems and autologous bone grafts for fusion. Fusion was assessed by plain cervical X-ray films and CT scan, and the neurological outcome by Frankel grade. The mean follow-up period was 14.7 months (range, 4–24 months) including both clinical and radiological examination.
Results: There were no operative mortalities or vascular injuries in our series. Two of our patients showed transient neurological deterioration postoperatively that had resolved within three months. We had two cases with superficial wound infection and one case with cerebrospinal fluid fistula. The mean operation time was 207 min (range 130–320 min) and the mean volume of blood loss was 354 ml (range 120–750 ml). Neck pain improved in all patients and no new instability developed at adjacent levels. Regarding the Frankel grade, five patients had shown improvement (Three patients improved from Frankel grade C to grade D, one patient from Frankel grade A to grade B and one patient from Frankel grade D to grade E), while five patients remained at the same Fran-kel grade. A solid fusion was achieved in nine patients out of ten (90%). Conclusion: Occiptocervical fixation is indicated in the management of cranicervical instabilities resulting from trauma, rheumatoid arthritis, tumors and congenital anomalies of the craniocervical junction. Ac-curate imaging studies and proper patient selection are the keys to a successful outcome. Occi-pitocervical fusion procedures can be performed with low morbidity. A comprehensive knowledge of the anatomy of the occipital-cervical junction is imperative. A wide variety of stabilization tech-niques and instrumentation systems are currently available, each of which has its own advan-tages and disadvantages.
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OSTEOSYNTHESE DU RACHIS DORSAL: 82 CAS Said Hilmani1, Abderrazak Bertal1, Khadija Ibahioin1, Abdessamad El Azhari3, Abdenbi El Kamar2 1Faculté de médecine Casablanca, Maroc;2CHU Ibn Rochd;3Société marocaine de la chirurgie du rachis
Introduction: Le traumatisme du rachis dorsal est moins fréquent que celui du rachis lombaire, mais de pro-nostic plus grave. Pour analyser les résultats cliniques de la chirurgie du rachis dorsal nous rap-portons une sérié de 82 cas. Matériel et méthode: C’est une étude rétrospective de 82 traumatismes du rachis dorsal opérés au CHU Ibn Rochd de Casablanca durant la période entre 2000 et 164 traumatisés du rachis dorsal. Il s’agit de 57 hommes et 25 femmes, avec un âge moyen de 36 ans. Résultats: Un trouble neurologique est noté dans 45.12% qui était complet dans un tiers. Les fractures tassements prédominaient par 82.8%. La D12 est la plus touchées avec 57%. Tous les patients étaient opérés par voie postérieure avec une ostéosynthèse et une laminectomie dans 43 cas dont . L’évolution globale est marquée par 5 cas de récupération neurologique (14.3%). Elle est analysée en classant les patients d’abord en fonction du déficit neurologique, puis en 3 groupes en fonction du degré du recul du mûr postérieur du corps de la vertèbre atteinte et l’apport de la laminectomie. Ceux qui n’avaient pas de déficit, tous ont bien évolué dont 2 avaient un déficit partiel avec récupération. Parmi 35 patients déficitaires qui ont tous bénéficié de la laminecto-mie, 5 ont récupéré le déficit dont 4 avaient un déficit partiel. Un des patients qui n’avaient pas de recul deux qui avaient un recul inférieur à un tiers avaient présente une complication neuro-logique transitoire, les autres ont bien évolué. Trois des patients qui avaient un recul supérieur à un tiers ont récupéré le déficit. Discussion et conclusion: La laminectomie, en de hors d’un déficit moteur ou d’un recul supérieur d’un tier, ne doit pas être systématique.
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RAC14
DECOMPRESSION LOMBAIRE VIA OSTEOTOMIE DE L APOPHYSE EPINEUSE POUR LE TRAITEMENT DE SPONDYLOLISTHESIS DEGENERATIVE Mohammed Al Jumaily, Joseph Tang, Martin Wilby The Walton Centre, Royaume-Uni Objectif: Observer l’innocuité et l’efficacité d’une technique mini destructive de décompression sans fu-sion chez les patients présentant une sténose lombaire secondaire à spondylolisthésis dégéné-rative. Méthodes: 30 patients présentant un spondylolisthésis dégénérative (SD) ont été consécutivement traité par un seul rachidien. Tous les patients présentaient une claudication neurogène secondaire à la SD. Tous les patients ont été opéré avec décompression lombaire en utilisant une technique d’ostéotomie de l’apophyse épineuse (1). En bref, cette approche ne requiert qu’une approche musculaire unilatérale avec la préservation du ligament inter épineux. Une décompression stan-dard centrolateral est ensuite réalisée. Données, composées de la score visuel analogique et douleurs dans les jambes et ODI ont été recueillies avant et après l’opération. Résultats: La majorité des patients étaient des femmes (23) avec un âge médian de 66 ans. 29 patients avaient grade 1 et 1 patient de grade 2. Le niveau de l’indice a été principalement L4 / 5 (25 pts, 83%) et L3 / 4 dans le reste (5 pts, 17%). 5 patients ont été notés pour avoir une déformation plan frontal ainsi que SD. 3 patients ont subi 2 niveaux de décompression. La durée moyenne de séjour est de 2 jours (extrêmes: 1 à 13 jours). 2 patients a subi une brèche durale lors de la chirurgie (les deux avec une scoliose). Parmi eux, un avait besoin d’une deuxième opération pour réparer une pseudoméningocèle. Tous les patients se sont améliorés après l’opération (de 3 à 26 mois; moyenne sur 8 mois). ODI nettement améliorée après l’opération (p <0,05). Un patient, cependant, ont développé une réci-dive des symptômes à 3-6 mois. Répétant l’imagerie a confirmé un feuillet accrue et une sténose récurrente. Ce patient a subi une re-décompression complétée par la fusion instrumentée. Conclusion: La technique décrite ci-dessus facilite une méthode sûre de décompression seul, sans fusion chez les patients avec SD, même chez les patients atteints de scoliose. La procédure est sans danger, efficace et facile à apprendre. Récupération postopératoire est rapide avec une hospita-lisation de courte durée. En dépit de préserver le ligament inter épineux, 2 / 30 patients (6%) a progressé à un glissement plus exigeant sagittal fusion.
RAC15
TRAITEMENT PAR VERTEBROPLASTIE ET KYPHOPLASTIE. EXPERIENCE DU SERVICE DE NEUROCHIRURGIE DU CHU AVICENNE (2006-2010) Mustapha HEMAMA, Yassaad Oudrhiri, Nizar El Fatemi, Rachid Gana, Moulay Rachid El Maa-quili, Fouad Bellakhdar CHU Avicenne, Maroc
Objectifs. Rapporter l’expérience du Service de Neurochirurgie au CHU Avicenne de Rabat dans le traite-ment des fractures-tassements vertébraux ostéoporotiques et métastatiques par la vertébroplas-tie et la kyphoplastie percutanées et évaluer les effets de ces deux techniques à court et à long terme sur la douleur et sur la stabilité rachidienne. Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les sujets ayant été traité par vertébroplastie ou par kyphoplastie entre 2006 et 2010 dans notre service. 26 patients au total (8 femmes et 18
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