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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Extrait
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rmCOLLECTIONMcKEW PARR
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MAGELLAN
DISCOVERYAGE ofand the
TOPRESENTED
•UNIVERSITY 1961BRANDEISVIEHISTOIRE DE LA
ET DES DÉCOUVERTES
DE
COLOMBCHRISTOPHEV. A.UREAU. — IMPRIMERIE DE LA.GNYHISTOIRE VIEDE LA
ET DES DÉCOUVERTES
DE
CHRISTOPHE COLOMB
PAR,
FERNAND COLOMB
SON FILS
TRADUITE SUR LE TEXTE PRIMITIF ET ANNOTÉE
PAR EUGÈNE MULLER
BIBLIOTHÈQUE DEDE LA l'aRSENAL
PARIS
MAURICE DREYFOUS, ÉDITEUR
-MONTMARTRE, 1313, RUE DU FAUBOURGINTRODUCTION
Quand il mourut en 1506, au retour de son qua-
trième voyage de découvertes dans les Indes Occi-
dentales^ Christophe Colomb laissa deux fils : Don-
Diègue, alors homme fait, qui lui succéda dans ses-
charges et dignités, et Don Fernand beaucoup(1),
plus jeune, qui fut essentiellementhomme d'études.
Fernand qui avait hérité grandesDon des apti-
tudes de son père pour les sciences exactes, devint
cosmographe principal de l'empereur Charles-Quint,
présida à la confection des nouvelles cartes marines,
étabht des écoles de sciences mathématiques et, à
plusieurs reprises, fut choisi pour arbitre par les sa-
les souverains dansvants et de l'époque, des ques-
cosmographie législation maritime,tions de et de oii
il avait acquis une grande autorité. Amateur pas-
sionné de Uvres, il avait, dit-on,formé, en voyageant
beaucoup, la plus riche bibliothèque de son temps,.
car elle comprenait près de vingt mille volumes,,
qu'il légua en mourant à Seville, où se voit encore'
— né^(1) Don Diègue, né en 1474, mort en 1526. Dop Fernand,
en 1488, mort en 1539.
1
>s.?>2 INTRODUCTION
son tombeau. Auteur de plusieurs ouvrages qui se
sont perdus, il ne songea qu'assez tard à écrire le
livre dont nous publions aujourd'hui la traduc-
tion.
a II semblait tout naturel, dit-il, dans sa préface,
que parmi mes écrits, se trouvât l'histoire de la vie
et des découvertes de l'amiral Christophe Colomb,
mon père, puisque la fatigue et les infirmités ne lui
permirent pas de la rédiger lui-même. Longtemps je
m'était refusé à entreprendre ce travail, convaincu
qu'assez d'autres se trouveraient pour le tenter. Ils
se sont trouvés en effet mais en leurs; hsant écrits,
et en les contrôlant par les papiers de mon père, qui
sont entre mes mains, j'ai vu que tantôt ils exagé-
raient et tantôt amoindrissaient l'importance de cer-
tains faits, et plus souvent encore laissaient dans
Tombre ce qui eût lumière.mérité d'être mis en
« Je résolus donc histoire, ende composer cette
me disant que quelques critiques que pût encourir la
valeur propre de mon travail, il m'appartenait de
m'y exposer, connuepour que l'entière vérité fût
sur un personnage aussi digne mémoire. »de
Fernand Colomb, né en Espagne, habitant l'Es-
pagne, avait écrit son livre en espagnol. Lorsqu'il
mourut, peu detemps sans doute après l'avoirachevé,
le manuscrit passa aux mains du petit-fils de son
frère, Don Luis Colomb, qui avait rang d'amiral du
royaume catholique. Don Luis le confia ou le donna
à Baliano di Fornari, grand seigneur génois, qui se