Suzanne, quinze ans, répète On ne badine pas avec l’amour dans une colonie de vacances. Elle aime Luc, mais ne veut pas coucher avec lui alors qu’elle ne cesse de le faire avec des inconnus. Dans sa famille, Suzanne n’est pas à l’aise entre un père, Roger, fourreur juif d’origine polonaise, qu’elle aime beaucoup mais qui la traite parfois durement, une mère, Betty, agressive, névrosée et jalouse de sa jeunesse, et un frère, Robert, aux grandes ambitions littéraires et qui éprouve à l’égard de sa soeur comme de sa mère des sentiments possessifs et plutôt troubles. Lorsque le père quitte la famille, les disputes deviennent constantes et violentes entre Suzanne, sa mère et son frère, qui ne supportent pas sa « liberté ». La situation est intolérable pour Suzanne, qui décide de partir en pension. Roger reparaît un soir au beau milieu d’un repas de famille. Suzanne a épousé Jean-Pierre, mais s’intéresse déjà à Michel, tandis que Robert, devenu auteur à succès, a épousé Marie-France, la soeur de Jacques, célèbre critique littéraire. Roger règle ses comptes et reproche surtout à son fils d’avoir trahi sa vocation littéraire pour l’argent et le succès, trouve tous ces gens « tristes », se demande quelle est la position de Suzanne… Betty le chasse, au grand soulagement de chacun. Plus tard, Roger accompagne Suzanne à l’aéroport. Elle part pour San Diego avec Michel. Une grande tendresse et une grande complicité unissent le père et la fille. Dans le bus qui le ramène à Paris, Roger est songeur, tandis que dans l’avion, Suzanne semble elle aussi pleine d’incertitude.
C8 C2EA2A8 6U 9ICD Les outils de la grammaire cinématographique
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et le concours des salles de cinma participant à l’opration
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France, 1983
nAuteur du dossierJoël Magny
RéalisationMaurice Pialat ScénarioArlette Langmann et Maurice Pialat
ImageJacques Loiseleux, Pierre Novion, Patrice Guillou, Christian Fournier DécorsJean-Paul Camail, Arlette LangmannCostumesValérie Schlumberger, Martha de Villalonga MontageDedet, Sophie Coussein, Valérie Condroyer, Corinne Lazare, Jean Gargonne, NathalieYann Letrosne, Catherine LegaultSonJean Umansky, François de Morant, Julien Cloquet, Thierry JeandrozMixageDominique HennequinScriptesMarie-Florence Roncatolo, Martine Rapin Assistants réalisateursFlorence Quentin, Cyril Collard, Christian ArgentinoMusiqueHenry Purcell, What power art thou, extrait deKing Arthur, interprété par Klaus Nomi
Interprétation SuzanneSandrine Bonnaire, Robert, le frèreDominique Besnehard, Roger, le pèreMaurice Pialat, Betty, la mèreEvelyne Kerr, AnneAnne-Sophie Maillé, Michel, “ celui qui a un grand nez ” Christophe Odent, LucCyr Boitard, MartineMaïté Maillé, BernardPierre-Loup Rajot, Jean-Pierre, le mari de SuzanneCyril Collard, NathalieNathalie Gureghian, le moniteurGuénolé Pascal, CharlineCaroline Cibot, Jacques, le beau-frère de RobertJacques Fieschi, Marie-France, l’épouse de RobertValérie Schlumberger, l’AméricainTom Stevens, FannyTsilka Theodorou, ClaudeVanghel Theodorou, SolangeIsabelle Prades, FreddyHervé Austen, AlexAlexandre de Dardel, Richard Alexis Quentin, AdrienPierre Novion, HenriEric Viellard, la mère de Jean-PierreAnne-Marie Nivelle, AngeloJean-Paul Camail, GéraldineCaroline Legendre, le premier matelotLoïc Ermel, le second matelotClaude Bachowiak, le directeurPaul Lugagne
Les dossiers pédagogiques et les fiches-élèves de l'opérationlycéens au cinémaont été édités par la Bibliothèque du film (BIFI) avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Centre national de la cinématographie). Rédacteur en chefFrédéric Strauss.
Productionles Films du Livradois, Gaumont Producteur exécutifMicheline Pialat DistributionGaumont Durée1h42 Sortie à Paris16 novembre 1983
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Suzanne, quinze ans, répèteOn ne badine pas avec l’amourdans une colonie de vacances. Elle aime Luc, mais ne veut pas coucher avec lui alors qu’elle ne cesse de le faire avec des inconnus. Dans sa famille, Suzanne n’est pas à l’aise entre un père, Roger, fourreur juif d’origine polonaise, qu’elle aime beaucoup mais qui la traite parfois durement, une mère, Betty, agressive, névrosée et jalouse de sa jeunesse, et un frère, Robert, aux grandes ambitions littéraires et qui éprouve à l’égard de sa sœur comme de sa mère des sentiments possessifs et plutôt troubles. Lorsque le père quitte la famille, les disputes deviennent constantes et violentes entre Suzanne, sa mère et son frère, qui ne supportent pas sa « liberté ». La situation est intolérable pour Suzanne, qui décide de par-tir en pension. Roger reparaît un soir au beau milieu d’un repas de famille. Suzanne a épousé Jean-Pierre, mais s’intéres-se déjà à Michel, tandis que Robert, devenu auteur à succès, a épousé Marie-France, la sœur de Jacques, célèbre critique littéraire. Roger règle ses comptes et reproche surtout à son fils d’avoir trahi sa vocation littéraire pour l’argent et le succès, trouve tous ces gens « tristes », se demande quelle est la position de Suzanne… Betty le chasse, au grand soulagement de chacun. Plus tard, Roger accompagne Suzanne à l’aéroport. Elle part pour San Diego avec Michel. Une grande tendresse et une grande complicité unissent le père et la fille. Dans le bus qui le ramène à Paris, Roger est songeur, tandis que dans l’avion, Suzanne semble elle aussi pleine d’incertitude.
Bibliothèque du film (BIFI) 100, rue du Faubourg Saint-Antoine - 75012 PARIS Tél : 01 53 02 22 30 - Fax : 01 53 02 22 39 Site Internet : www.bifi.fr
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e des œuvres les plus passionnantes du cinéma français, une des
re de Maurice Pialat. Metteur en scène des tensions, des crises, otions qui rendent la vie intense, et parfois invivable, Maurice sun film lumineux, même dans la dureté et la folie de la famille mpe lui-même le père, personnage ombrageux, fuyant, qui se a fille, Suzanne, enjôleuse mais farouche, insaisissable elle aussi. ueA nos amourstrace le portrait sensible, contrasté : sensuelle ans l'élan charnel, le don de son corps, une perspective de vie, érobent à elle. De ces émois cahotants, Pialat n'a pas fait une ge tendre, mais une forme de rapport romanesque sur une exis-is, par la grâce et par le sentiment du tragique, de l'irréparable. ité de la mise en scène s'accompagne en effet toujours ici d'une egard sur les personnages qui transcendent la notion de réalis-«méthode»Pialat, les acteurs ont une place de choix entre réa-andrine Bonnaire, qui fut la révélation deA nos amours, éblouis-ne, où se reflète un peu de son tempérament, de sa jeunesse. aussi secret qu'il est à vif, le film de Maurice Pialat nous invite ne grande idée du cinéma.
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août 1925 à Cunlhat, dans le Puy-de-Dôme. Son père, commerçant en « tout », fait faillite alors que le petit Maurice a deux ans. Il sera élevé dans un milieu e d’or attribuée sous les sifflets à Maurice Pialat, populaire à Courbevoie et à Montreuil. Comme tous les enfants, il aime le ciné-ismoleeipladsenSoantapnlu,se!ttceedseraphe»«:eCse’naptssoustVloeussingenme’adie-ma de l’époque, qu’il découvre surtout au patronage (Chaplin, Laurel et Hardy, de la métaphysique que Pialat place alors son Carné,La Bête humaine, Les Trois Lanciers du Bengale…), mais son intérêt pour la ffectif. La vie, l’amour, la mort, comme chez pratique du cinéma sera tardif. Il s’oriente d’abord vers d’autres arts. Après les Arts Décoratifs et les Beaux-Arts, où il est l’élève de Brianchon, Oudot et Pialat rappelle que le cinéma n’a pas été inventé Desnoyer,il envisage un temps l’architecture, qu’il trouve trop technique, avant cher les oreilles, adoucir la vie ou anesthésier les t ne se peuvent regarder fixement», lit le Roi Soleil de se tourner vers la peinture. Il expose en 1945, 46 et 47 au Salon des moins de àlafindumerveilleuxfilmdeRobertotBrreenteans.Cdeetsintéreêstcipnoéuarstleaspdeoinnttuirler,eqcuoinlneairsaspeplr’ioncfhlueedn’cuen,dheommemureeteelssqeune-Rossellini,La Prise de pouvoir par Louis XIV,nussnorra,eténsaeciredœuvsonitlepourcomprendre1. Parallèlement, Pialat fait du citant La Rochefoucauld (maxime n°26). théâtreen amateur, écrit et monte des pièces et des spectacles burlesques. Pialat en fait la matière même de son cinéma : regarder en face – et fixement, longuement– ce que, d’habitude, le cinéma nous permetlcvl>ÕGVUYfvgcX d’éluder. C’estPierre Braunberger, producteur de nombreux courts métrages de la Si cette exigence peut expliquer en partie la Nouvelle Vague, qui lui permet de réaliser en 1960L’Amour existe, un docu-carrière difficile et chaotique de Maurice mentaire remarqué qui reçoit le Prix Louis Lumière et le Lion du court métra-Pialat – dix longs métrages pour le cinéma en ge au festival de Venise, et qu’on peut considérer comme la matrice de toute trente ans –, il faut ajouter que son parcours l’œuvre de Pialat. Apparaît déjà la veine autobiographique, puisque le film est nourri de visions et de souvenirs d’enfance et de jeunesse, Courbevoie, même ne ressemble à aucun autre dans le cinéma français. Maurice Pialat est né le 21 Montreuil… Ce documentaire est d’abord le constat douloureux de ce que le
philosophe Clément Rosset appelle le «caractèresonne4. De ce film naît la légende de « Pialat insignifiant et éphémère de toute chose au monde»2 », l’homme des coups de gueule et, l’emmerdeur Pialat y évoquant la guerre, la spéculation immo- des plateaux orageux. Pialat déclare le film raté, bilière, «le temps des casernes civiles», le sort des Yanne se gausse de son Prix d’interprétation à vieux travailleurs, les bidonvilles… Mais le film Cannes, affirmant que Pialat ne l’a jamais « diri-tire sa force d’une douleur sourde et lancinante, gé » ! qui constate une dégradation irrémédiable dans le Aulieu de profiter des avantages acquis, Pialat se même temps où elle fait sentir la beauté de ce qui lance dans le projet le plus risqué de sa carrière, a été. C’est lorsqu’il disparaît que l’on sent le plusLa Gueule ouverte(1973) : un film sur la mort que «l’amour existe mère. Non seulement il s’agit de montrer». d’une Pialat doit attendre près de dix ans – peuplés de l’irreprésentable, mais de montrer dans le même travaux de commande – pour passer au long temps à quel point cette mort, la douleur de métrage de fiction. Il en gardera une certaine l’autre, gêne.La Gueule ouverteparaît illustrer amertume contre la Nouvelle Vague qui s’installe. cette autre remarque de Clément Rosset : C’est pourtant avec l’aide de François Truffaut et «L’homme est la seule créature connue à avoir de Claude Berri, entre autres, qu’il peut tournerconscience de sa propre mort (comme la mort promise à L’Enfance nue, histoire d’un enfant recueilli tem-toute chose), mais aussi la seule à rejeter sans appel porairement dans des familles d’accueil auprèsl’idée de la mort. Il sait qu’il vit, mais ne sait pas com-desquelles il ne cesse de se rendre odieux. Leil fait pour vivre ; il sait qu’il doit mourir, maisment parallèle avecLes Quatre Cents Coupsde Truffautne sait pas comment il fera pour mouriril ». Le film s’impose au spectateur, mais il ne faut pas long- – sans doute son plus beau – est radicalement reje-temps pour saisir une différence radicale : les dif- té par le public. ficultés familiales du jeune Doinel, posées dès le départ, serviront toujours à justifier en arrière> AUclY oh WchvgU jijofUclY plan l’engrenage de la délinquance. Rien, aut moWWwm))) contraire, ne vient expliquer, « excuser », le com-portement opaque de François, le jeune héros de Une autr nd che alors à Pialat, Pialat. Comme rien ne viendra cautériser une e lége e s’atta e » cicatriceintérieureinvisible.Dèsledébutdufilm,qceuleledpuoucrirnaéiatsteco«nfniartmurearlistPeas»s,evotiorne«bascorddi’adbor,d «le mal est fait», écrit Jean Narboni3. (1979), décrivant le désenchantement d’adoles-cents lensois et réalisé avec un très faible budget, > 9iojm XY aoYofYmais bien accueilli par le public. Pourtant Pialat Yn jlcmY XY lcmkoY-ulaireetausucarviciaménpoprepilupttôunàilasté,uvreapaedltseniaéinc,teisalréinutevesen Après le succès d’estime deL’Enfance nue Dans la période qui suit, il obtient des, cès. Pialat va obtenir un des ses plus grands succès moyens importants (même s’il les juge toujours publics avecNous ne vieillirons pas ensemble(1972), insuffisants), en particulier grâce aux acteurs de où le couple formé par Jean Yanne et Marlène premier plan auxquels il n’avait plus recours Jobert se déchire et se détruit. Pialat reconnaît la depuisNous ne vieillirons pas ensemble. Les part très largement autobiographique de ce film, méthodesde travail de Pialat n’en demeurent pas qui apparaît plus nette encore dans le roman moins identiques à elles-mêmes (avec difficultés et publié en même temps, rédigé à la première per- rumeurs) et son propos tout aussi net, qu’il s’agis-
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x Rile ch jlialYmm y Ecrit par Arlette Langmann,A nos amou ne dans un autre scénario de cette collabor Filles du faubourg. Arlette Langmann, qui es une famille de Juifs polonais, s’y inspirait propre adolescence, dans les années 60 : « biographique dans le personnage de Suzanne : la tures mais qui n’arrive pas à s’attacher ; mar père ; qui n’aime que son père, surtout lorsqu’il e ports avec sa mère (pitié - répulsion). La fille q chagrin de sa mère, et se fait dure pour ne pas succomber elle-même au chagrin…». Ce scénario, écrit sous la forme d’une longue nou-velle qui tresse le destin de six filles, permet à Pialat d’obtenir, en 1976, l’Avance sur recettes1et un accord de coproduction
du retour fut donc entièrement ajoutée par le réalisateur, et improvisée au tournage. Le cheminement chaotique du scénario imprime déjà au film une forme particulière. C’est dans la méthode de travail de Pialat que sa formation et son passé de peintre sont présents,
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6 u périlleux et éprouvant. ende, Pialat n’improvise père fait donc exception, ls quelques techniciens, ient été avertis par Pialat oute de chacun amènent on par le père et sommés vant un vide et un malai-les grands moments du int où les comédiens ne ent avec la fiction. m WbimYm ’étant éternisé, l’argent mmencés en été, et un rdant difficilement avec tés n’étaient pas encore rès Sophie Coussein, qui nes, nous repassions tous les ons à chaque fois un ordre des scènes disparaissaient, même voulu ramener le ement, la décision de tout . Le retour du père, c’est la ais il a fallu neuf mois de use». Le montage, après tructure générale du scé-de monter selon les cri-ut ultime de Pialat reste, à, qu’elles soient évidentes, hasard. L’idée serait de se ait eu une caméra à ce
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