Blissfully Yours de Weerasethakul Apichatpong
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Blissfully yours
de Apichatpong Weerasethakul FICHE FILM Fiche technique
ThaÔlande - 2002 - 2h05
RÈalisation et scÈnario : Apichatpong Weerasethakul
Image : Sayombhu Mukdeeprom
Son : Teekadet Vucharadhanin Lee Chatametikool
Musique : Nadia
InterprËtes : Kanokporn Tongaram (Roong) Min Oo (Min) Jenjira Jansuda (Orn)
RÈsumÈ Critique Roong attend impatiemment le jour o˘ elle(É) TrËs loin des images toutes faites pourra se retrouver dans les bras de sonqu'on peut entretenir en Occident au sujet amant birman, Min, un immigrÈ clandestin.de la ThaÔlande Ð depuis Yul Brynner en Elle paie Orn, une vieille femme, pourgrotesque monarque siamois dansLe Roi prendre soin de Min, pendant quÕelleet moi(1956) de Walter Lang jusqu'‡ la cherche un endroit o˘ ils pourront vivresombre rÈputation de plate-forme du tou-ensemble. Un aprËs-midi, Min emmËnerisme sexuel du Sud-Est asiatique, Roong pique-niquer dans la jungle o˘ ilsBlissfully YoursÐ qui par ce trËs beau seront libres dÕexprimer leur amour. Maistitre se proclame nÙtre dans la bÈatitude Ð ils ne sont pas seuls ‡ avoir eu cette idÈe.incite ‡ tout oublier pour, ‡ notre tour, nous Orn, de son cÙtÈ, est Ègalement allÈe dansabandonner ‡ lui. L'itinÈraire qu'il propose la jungle avec Tommy, lÕhomme qui tra-Ð pour poser d'emblÈe quelques bÈquilles vaille avec son mariÉorthopÈdiques ‡ ce film qui fait vaciller tous les repËres Ð semble mener d'une variation thaÔ sur le Tsai Ming-liang deLa RiviËre‡ une rÈÈcriture bouddhiste d'Une partie de campagne, de Jean Renoir. Une Ètrange consultation mÈdicale y tient lieu de lever de rideau, ‡ la croisÈe du drame et du burlesque, au cours de laquel-le deux femmes tentent de persuader le mÈdecin de prescrire des mÈdicaments ‡ un jeune homme totalement mutique,
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affectÈ d'une inexplicable maladie de peau. Cette auscultation surrÈaliste, qui voit trois femmes tourner autour du corps d'un beau garÁon prostrÈ et muet et qui se termine ‡ la maniËre d'un dia-logue de sourds, ne saurait mieux inau-gurer un film qui se rÈvËle une investi-gation sensuelle et politique sur la duplicitÈ du dÈsir, dont le double visage emprunte tour ‡ tour les traits de l'af-franchissement et de l'asservissement. Il faudra un minimum de patience pour comprendre que Min, ce vague cousin du hÈros deLa RiviËreÐ lequel Ètait quant ‡ lui coincÈ durant tout le film par un torticolis Ð est en fait un ÈmigrÈ bir-man rÈsidant clandestinement en ThaÔlande (d'o˘ la fausse mutitÈ), o˘ il est "protÈgÈ" par ces deux femmes. Roong, la plus jeune d'entre elles, amou-reuse de Min, est ouvriËre ‡ l'usine, et paie son aÓnÈe, Orn, pour qu'elle prenne soin de son amant durant ses heures de travail. Cette derniËre, malheureuse dans son mariage et sentant la vieilles-se approcher, n'est pas non plus insen-sible aux charmes de Min, qui Èvoque pour elle l'enfant qu'elle a perdu. Servi par des acteurs non professionnels et mis en scËne avec une finesse de touche qui ferait d'ores et dÈj‡ de Blissfully Yoursun film d'une suprÍme ÈlÈgance, le rÈcit, sublimÈ par d'envo˚-tants plans-sÈquences, n'en va pas moins radicalement bifurquer ‡ mi-che-min, au cours d'une fluide ÈquipÈe qui mËne Roong et Min, par cette mÍme aprËs-midi, au cÏur de la jungle pour un pique-nique amoureux. Apparaissant sur la route qui file, le gÈnÈrique, sans doute le plus tardif et incongru de l'his-toire du cinÈma, semble alors nous invi-ter ‡ considÈrer ce qui a prÈcÈdÈ comme une concession nÈcessaire au dÈroule-ment de l'intrigue, dont le vÈritable cÏur ne serait atteint qu'‡ condition de sortir de la route. Et ce cÏur, une fois l'infrastructure sociale et routiËre abandonnÈe, n'est autre que le dÈsir qui le fait battre et la chair qui l'enveloppe, dont Apichatpong
Weerasethakul filme l'exultation et l'ex-tÈnuation dans les clairs-obscurs de la jungle tropicale. RÈgression ÈdÈnique vers un monde o˘ il n'y aurait d'autre loi que celle du dÈsir, cette escapade char-nelle vers les origines est ‡ l'unisson de la nature qui lui sert de cadre, gorgÈe de fruits dÈfendus, saturÈe par l'enivrement des sens, mais aussi secrËtement tra-vaillÈe par la suffocation atmosphÈ-rique, l'humiditÈ suintante et la corrup-tion de la matiËre, depuis les fourmis qui envahissent le repas jusqu'‡ la peau morte de Min qui se dÈtache par lam-beaux. En parallËle, ‡ quelques pas de l‡ dans les herbes, Orn fornique avec un col-lËgue de son mari parmi le chuintement des serpents, puis, aprËs que son com-pagnon l'a laissÈe en plan pour courir aprËs le voleur de sa moto, s'en va sur-prendre le jeune couple dans les sous-bois. Ici, la touffeur et la proximitÈ d'une riviËre engagent les trois protagonistes ‡ poursuivre au fil de l'eau cette dÈrive insensiblement excentrique, les deux femmes se livrant sur le corps flottant du garÁon qu'elles ont prÈalablement enduit de crËme ‡ une exfoliation qui fait de cette scËne non seulement une des plus Ètranges et magnifiques cÈrÈ-monies lustrales jamais imaginÈes, mais encore une assez belle mÈtaphore de la puissance abrasive du cinÈma. AbandonnÈ aux mains caressantes des deux rivales qui le nettoient, Min semble vivre l'expÈrience bouddhiste suprÍme, qui consiste ‡ se purger de toute passion pour atteindre le Nirvana. Mais cette Èvocation se double d'un regard critique qui la replace dans une perspective politique. La lecture en voix off, ‡ ce moment prÈcis, d'une lettre adressÈe ‡ la femme qui l'attend en Birmanie peut laisser supposer que Min, ÈmigrÈ privÈ de droit sur une terre Ètran-gËre, ne vaut lui-mÍme pas davantage qu'une pelure soumise au bon vouloir des femmes qui l'Èpluchent et au grÈ du courant qui l'entraÓne. En mÍme temps qu'une rÈflexion dialectique sur le dÈsir
et sur l'extatique faiblesse des hommes, Blissfully Yoursserait ‡ ce titre, ‡ tra-vers le sensuel asservissement de son hÈros, une pierre jetÈe dans le jardin de la Terre des hommes libres, autrement dit de la ThaÔlande, nom par lequel le royaume de Siam fut rebaptisÈ en 1939. Autant de qualitÈs qui, en alliant la cru-ditÈ ‡ la gr‚ce, l'acuitÈ ‡ la beautÈ, suf-fisent ‡ placer ce film parmi les rÈvÈla-tions cinÈmatographiques de ces der-niËres annÈes.
Jacques Mandelbaum Le Monde 9 Octobre 2002
VirÈe sensuelle et libÈratrice dans la jungle. Un film ‡ la beautÈ bizarre, qui rÈvËle un talent thaÔlandais. Il faut s'entraÓner pendant une semaine pour prononcer sans ‚nonner le nom du rÈalisateur. Il faut martyriser ses mÈninges pour trouver une traduction acceptable au titre ("Bienheureusement vÙtreEn revanche, il suffit de se" ?). laisser faire par le film, chaud et dÈlicat, venu de ThaÔlande nous parler de dÈsir et d'abandon. Ce n'est pas ce que vous croyez, ce n'est rien qu'on puisse devi-ner d'avance, ni au fur et ‡ mesure. Apichatpong Weerasethakul, 32 ans, a commencÈ par la vidÈo expÈrimentale, ‡ Chicago. Aujourd'hui, sur la route des forÍts de sa jeunesse, il garde le go˚t des virages en Èpingle ‡ cheveux, des nids de poule, des haltes non program-mÈes. La premiËre demi-heure ne laisse pas augurer de la suite, quand bien mÍme tout se passe en une seule journÈe. (É) [Des] deux protectrices thaÔlandaises de Min, Orn est la plus ‚gÈe. Elle a perdu un enfant naguËre et voudrait en avoir un autre. Roong, elle, a encore les traits d'une fillette. Elle travaille dans une grosse fabrique de jouets, o˘ elle peint des Titi et des Gros Minet au kilomËtre. En plans fixes, suit un aperÁu vachard et solidaire de la vie quotidienne ‡ Bangkok :chaleur suffocante, flicages, petits arrangements avec la loi et la dif-
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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ficultÈ d'Ítre. On prend des pilules anti-stress. On prend soin d'un beau clandes-tin sans ressources. On ne se laisse pas dÈmonter, mÍme quand le mÈdecin refu-se de lui dÈlivrer un certificat pour qu'il puisse travailler. Entre la fabrication d'une pommade sauvage ‡ base de lÈgumes, de crËme fraÓche et de cosmÈ-tiques pour la peau de Min, les manÏuvres d'Orn pour se retrouver enceinte et les ruses de Roong pour s'absenter de son travail, le systËme D semble avoir de beaux jours devant lui. Apichatpong Weerasethakul en connaÓt un rayon sur le sujet. Il a forgÈ son film pendant deux ans avec des moyens dÈri-soires et des acteurs non profession-nels, sans aucune perspective de recon-naissance en ThaÔlande, o˘ ce type de cinÈma n'existe pas. Le bonheur, il faut le voler ‡ la sociÈtÈ, ‡ la routine productiviste et aux rËgle-ments. AprËs quelques pÈripÈties, Roong, la femme-enfant, et Min, l'hom-me-lÈzard, se retrouvent sur la route, en amoureux, en fuyards. Cap sur la jungle, vers la frontiËre birmane. Le trajet paraÓt filmÈ en temps rÈel. C'est long, mais priËre de ne pas quitter la salle, ce n'est pas le moment. Il suffit de surveiller les yeux et les doigts ‡ bord du vÈhicule pour savoir que tout peut arriver. D'ailleurs, voici le gÈnÈrique de dÈbut (aprËs un tiers de film!), pirouette juvÈ-nile, mais pas seulement, puisque, de fait, "Áa" commence. Il y aura des minutes de marche silen-cieuse sous les arbres, les vÍtements qui tombent comme des peaux mortes et de vraies peaux mortes qu'on arrache religieusement. Il y aura un pique-nique aux fourmis rouges et toutes sortes de surprises, contre la logique, jusqu'‡ l'in-candescence. On retrouve par exemple Orn, la dame du dÈbut, occupÈe ‡ baiser avec un collËgue de son mari dans une clairiËre voisine, avant que sa moto puis son amant s'Èvaporent, au son d'un mys-tÈrieux coup de feu. Le trio de dÈpart se reforme ainsi: Min au milieu, Orn et Roong de part et d'autre, de plus en plus
ouvertement rivales dans leur appÈtit sexuel. Roong ‡ propos de son aÓnÈe: "C'est une salope dÈbile." Orn: "J'ai envie de taper sur quelqu'un." C'est Áa, la jungle. Mais, sous le regard patient, obstinÈ d'Apichatpong Weerasethakul, la jungle peut aussi devenir le thÈ‚tre sublime de toutes les consolations, de toutes les rÈconciliations. Le jeune cinÈaste est Ègalement douÈ pour filmer la beautÈ environnante et l'effet vaudou qu'elle exerce sur les corps des personnages ou des acteurs - c'est ici presque la mÍme chose. Toutes les impressions communi-quÈes au dÈbut du film - dÈfiance, hosti-litÈ, frustration - se mÈlangent ‡ ce bliss (bÈatitude) ÈphÈmËre, illusoire, qui, un temps, libËre les caresses et les larmes. Imaginez laPartie de campagnede Renoir en version tropicale, un Satyajit Ray libidinal et spontanÈ. En tout cas, un talent neuf, capable de transmettre l'in-fini contenu dans un point minuscule de la vie: un aprËs-midi de plaisir, d'in-quiÈtude et de libertÈ sur la Terre. Louis Guichard TÈlÈrama n∞ 2752 - 12 octobre 2002
A Cannes, en mai [2002],Blissfully yoursfut un des premiers films projetÈs de la sÈlection Un certain regard. Ce fut toute une affaire, il n'Ètait plus question que de ce miracle thaÔlandais o˘ l'on voyait, entre autres merveilles contem-platives, une Èrection en temps rÈel - ce qu'‡ une Èpoque de furie thÈorique, on
n'aurait probablement pas hÈsitÈ ‡ qua-lifier de ´pur bloc de durÈeª. Chez le Jean Genet deQuerelle, quand les marins bandent, ils disent : ´Je marque midi !ª Ce film aussi, donc, marquait midi, tant et plus que, zÈnith sexuel et esthÈtique, il a rapportÈ ‡ son auteur, un jeune vidÈaste, Apichatpong Weerasethakul, le prix Un certain regard. Blissfully Yoursappartient ‡ cette catÈgorie de films dont il est difficile de parler parce qu'il repose en grande par-tie sur un plaisir de la dÈcouverte, l'hy-pothËse d'un Ïil vierge s'avanÁant degrÈ par degrÈ dans un corridor d'images et de sensations. Comme rÈcemment pour leTende Kiarostami, l'importance du dispositif, la tÈnuitÈ apparente des pÈripÈties rÈvËlent en creux la richesse des ÈvÈnements narra-tifs ainsi que l'Ètoffe documentaire du moindre plan. (É) Dynamique du rÈcit et pertinence percutante des informations,Blissfully yoursparticipe du tract politique (le sort des immigrÈs birmans en ThaÔlande), du porno soft (corps rendu ‡ l'Eden d'une forÍt tropicale), du thriller dermatolo-gique (la peau du hÈros part en loques), de l'art naÔf (des dessins ponctuent cer-tains plans), du dÈpliant touristique (une rÈgion magnifique, inviolÈe)É Ces mul-tiples appartenances gÈnÈriques contri-buent ‡ rendre troubles les intentions du cinÈaste. Le film se construit au grÈ des hasards de la lumiËre, des tracÈs d'une route, de la disponibilitÈ Èrotique des acteurs. Il dÈpend aussi de l'appÈtit d'une colonie de fourmis prenant d'as-saut les reliefs du pique-nique et de la coquetterie d'une feuille d'arbre traver-sant l'onde sous le spot d'un rayon de soleil. A un moment donnÈ, chaque chose est ‡ sa place ; c'est un art de la non-Èpiphanie, rien n'est cachÈ, donc rien n'est rÈvÈlÈ, ce qui est visible est perÁu, senti et aimÈ comme tel. Tout se tient. Didier PÈron LibÈration - 9 octobre 2002
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«a ne me gÍne pas du tout, au contraire, Le rÈalisateurFilmographie je vois Áa comme une expÈrience. «a m'intÈresse beaucoup de voir quelles (É) FormÈ au cinÈma expÈrimental, scËnes seront changÈes, quels mouve-Apichatpong s'est fait un nom sur la pla-Courts mÈtrages ments de camÈra seront rajoutÈs", nËte du cinÈma d'auteur en tout juste01166432250591994 raconte Apichatpong Weerasethakul. deux films (Mysterious Object atKitchen and bedroom Nouvelle exploration autour du bonheur, Noon, son premier long mÈtrage, avaitLike the relentless fury of the poun-Tropical MaladydÈcrit le duel amou-dÈj‡ ÈtÈ remarquÈ dans plusieurs festi-ding waves1995 reux d'un jeune soldat et de son amant. vals). Mais en ThaÔlande il fait figure de Le film commence dans la ville et se pionnier. Contre toute attente, poursuit dans la forÍt, l'anarchie de la Blissfully Yourssera montrÈ ‡Longs mÈtrages jungle prenant possession des person-Bangkok mi-novembre : "C'est la premiË-Mysterious Object at Noon2000 nages et de la structure du film. Comme re fois qu'un film thaÔ est primÈ dans unBlissfully Yours2002 pourBlissfully Yours, Apichatpong grand festival international. Le film d'au-Tropical Malady compte utiliser des acteurs amateurs et teur est dans son enfance ici, c'est trËsen prÈparation procÈder par la mÈthode du workshop, difficile d'en montrer, mais je crois qu'il en les faisant travailler pendant plu-commence ‡ y avoir un public", explique sieurs semaines : "Il faut forcer les Gilbert Lim, de Mongkol Cinema, l'une acteurs ‡ faire ce travail, car il n'y a pas des deux majors thaÔes. du tout ici, mÍme chez les profession-Reste le problËme de la censure : on ne nels, cette culture qui existe aux Etats-badine pas avec la nuditÈ en ThaÔlande, Unis ou en Europe de s'investir totale-o˘ des films commeShow Girls, de ment dans un rÙle. C'est un peu comme Paul Verhoeven, deviennent mÈconnais-des sÈances de psychanalyse de grou-sables une fois soumis aux interdits en pe", dit-il. vigueur. "On voit au cinÈma des scËnes Brice Pedroletti extrÍmement violentes qui ne prÈoccu-Le Monde 10 Octobre 2002 pent personne, alors que je ne montre que des choses extrÍmement simples", dÈplore Apichatpong, dont le film com-porte plusieurs scËnes d'amour essen-tielles ‡ sa cohÈrence. Le rÈalisateur se dit prÍt ‡ accepter un cache noir sur ses images, tout en gar-dant le son, maniËre pour lui de signifier sa protestation. Mais pas question de couper les scËnes. Mongkol, dont l'une des derniËres productions,Khang Paed (Zone 8), un film sur une prison de femmes, a rÈcemment dÈfrayÈ la chro-nique en raison de quelques scËnes osÈes, espËre convaincre les censeurs Documents disponibles au France du caractËre particulier deBlissfully Yours. Revue de presse importante A la surprise du rÈalisateur, la major Cahiers du cinÈma n∞569 et 572 s'est aussi engagÈe ‡ produire son pro-Positif n∞501 chain film,Tropical Malady, qui met CinÈlive n∞61 en scËne une relation homosexuelle. Mais il devra faire des concessions : Pour plus de renseignements : "Nous sommes d'accord pour que je tÈl : 04 77 32 61 26 fasse deux versions. L'une pour la g.castellino@abc-lefrance.com ThaÔlande et l'une pour moi et l'Ètranger.
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