Campanadas a medianoche / Chimes at Midnight de Welles Orson
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Campanadas a medianoche / Chimes at Midnight de Orson Welles FICHE FILM Fiche technique
Espagne / Suisse - 1965 -1h55
RÈalisateur : Orson Welles
ScÈnario : Raphael Holinshed d'aprËs plusieurs piËces de William Shakespeare
Photo : Edmond Richard
Musique : Angelo Francesco RÈsumÈ Anecdote Lavagnino Le fils du roi Henry IV d'Angleterre, leFalstaffÈtait un vieux rÍve d'Orson InterprËtes :jeune Prince Harry, mËne une vie deWelles. AprËsMacbeth(1948) etOthello dÈbauche en compagnie devauriens dont(1952), c'est son troisiËme film adaptÈ de Orson Welles le dÈja vieux et obËse Jack Falstaff (OrsonWilliam Shakespeare. Mais il a ceci de (Jack Falstaff) Welles), l'homme de tous les excËs. Tandisparticulier qu'il n'est pas, ‡ l'origine, une Jeanne Moreauque le roi se dÈsole de la conduite de sonpiËce de Shakespeare ; Orson Welles l'a fils, une nouvelle guerre civile se prÈpare.composÈ ‡ partir d'ÈlÈments empruntÈs ‡ (Doll Tearsheet) Elle sera l'occasion pour Harry de se refairetrois tragÈdies et une comÈdie de l'auteur Margaret Rutherford une conduite. A l'issue victorieuse du com-Èlisabethain :"Henry IV", "Richard II", (HÙtesse Quickly)"bat, le roi Henry IV meurt et laisse la cou-Henry VÓetÒLes joyeuses commËres de ronne entre les mains du jeune Prince deWindsor". Dans toutes ces piËces apparaÓt John Gielgud Galles. Falstaff et ses amis se rÈjouissentle personnage secondaire de Falstaff: un (Henry IV, Bolinbroke) et se voient dÈja bÈnÈficiant de toutes lescomparse qui fait parfois office de ressort Marina Vladyfaveurs du nouveau souverain. Mais celui-dramatique, de faire-valoir, ou ‡ d'autres ci va renier son amitiÈ pour Jack Falstaff,instants n'est qu'une simple silhouette. (Kate) l'accusant de l'avoir souillÈ et corrompu. IlPour lÈgitimer son choix d'axer son Ïuvre Keith Baxter le bannit. BrisÈ, Falstaff meurtÉsur lui, Welles a avancÈ cet argument dÈci-(Henry V, Hal)sif: " Falstaff c'est moi!". Les extraits des quatre piËces ont ÈtÈ liÈs par des textes "off" empruntÈs auxChroniques
L EF R A N C E www.abc-lefrance.com
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d'Holinshed(1577) qui servirent ‡ Shakespeare lui-mÍme pour b‚tir quelques-unes de ses tragÈdies. Falstaffa obtenu le Grand Prix du 20e anniversaire au Festival de Cannes 1966, ainsi que le Prix de la FIPRESCI (Prix de la Critique Internationale), et le grand prix de la meilleure photo noir et blanc dÈcernÈ par la Commission SupÈrieure Technique. (É) Cette fiche est issue de la sÈrie n∞150 de la collection des fiches de monsieur CinÈma (150/06) www.mcinema.fr
Critique
Avec le temps et le recul, la trilogie sha-kespearienne de Welles acquiert une Èvidente patine autobiographique allant bien au-del‡ du permanent ´Bigger than lifeª dont il trouvait volontiers l'Ècho chez le grand Will. AprËsMacbeth (pÈriode post-hollywoodienne : I'ascension et la chute d'un mÈgalomane ambitieux),Othello(annÈes d'errances et de ´bricolagesª qui voient culminer son gÈnie du montage),Falstaffconsti-tue un fascinant testament. Pour ce der-nier ´vrai filmª, il dÈveloppe avec humour la parabole du gÈant foudroyÈ, du mystificateur trahi, du bouffon qui meurt de l'ingratitude de son roi. Bref : c'est bien ici l'homme de spec-tacle qui se met en scËne sous les traits d'une irrÈsistible caricature. Falstaffest l'Ïuvre gaie d'un homme qui n'aborda jamais la comÈdie et l'ex-posÈ de l'amertume profonde d'un crÈa-teur qui vit s'effriter l'ancien monde et surgir les technocrates.Falstaff tÈmoigne de cette cassure, de ce passa-ge de la poÈsie ‡ la raison d'…tat ; comme Kane ou Quinlan, le hÈros est un conteur brisÈ par les appareils. Il rÍva d'un film qui f˚t ´tout en gros plansª mais rÈalisa un monument
baroque o˘ culmine la fameuse sÈquen-ce de la bataille. RÈalisÈ avec des moyens dÈrisoires puis dynamisÈ par un Èpoustouflant montage, ce moment est unique que tous ceux qui rÍvent de rÈali-ser devraient se projeter en boucle. Et indÈfiniment. Jacques Zimmer Revue du CinÈma n∞461
(É) On comprend qu'un pareiltypeait hantÈ Welles depuis longtemps : il reprÈsente dans la phase encore Òhisto-ricisteÓ de la carriËre de Shakespeare, I'amorce de cette rÈfraction perpÈtuelle du thÈ‚tre en lui-mÍme, qui le rend si fascinant et tellement cinÈmatogra-phique avant la lettre. Il Èbauche ce que seront les intermËdes burlesques des grandes fÈÈries, et mieux encore, cette Ènigme vivante jouÈe par de piËtres baladins devant Hamlet et que lui seul interprËte correctement : ‡ la limite, il y a dans Falstaff un Ariel dÈfinitivement enseveli sous l'Èpaisse carcasse de Caliban, mais cependant capable de s'envoler. Sa fantaisie est ÈlÈphan-tesque, son go˚t de l'emphase n'aboutit qu'au burlesque, son Iyrisme verbal retombe dans l'ordure, ce en quoi il est moins irrÈel que les AthÈniens soi-disant ÒrÈalistesÓ quÕAristophane entraÓ-nait vers NÈphÈlococcygie. Pourtant, il y a aussi en lui l'humanitÈ la plus profon-de, c'est-‡-dire la plus sommaire (Shakespeare, comme tous les grands poËtes, n'est humaniste qu'‡ part entiË-re ou pas du tout) : c'est prÈcisÈment lorsqu'il vient de se dÈpeindre comme vertueux devant le Prince qui, retournant ensuite le rÙle, le traite de Satan ‡ barbe blanche, qu'il rÈplique : ÒJe connais l'homme, mais dire que je lui connais plus de dÈfauts qu'‡ moi-mÍme (le Roi), ce serait dire plus que je ne sais.Ó Dans cette scËne, Falstaff, une fausse couronne en tÍte, comme les
ignobles sires du Mardi-Gras complai-samment portraiturÈs par Rubens ou Jordaens, s'avËre le pivot autour duquel s'ordonnent les rapports du Prince Hal avec son propre pËre. Celui-ci (superbe-ment interprÈtÈ par John Gielgud) traÓne le boulet du crime qui l'a hissÈ au pou-voir, sans parvenir ‡ dominer son remords par le cynisme : et c'est prÈci-sÈment le cynisme qu'apprendra le Prince au contact de Falstaff, - sa nature de futur hÈros national,vainqueur d'Azincourt, etc., ne retiendra du bon gÈant que le mÈpris de la morale, non la simplicitÈ, j'allais dire l'innocence. Le Roi apparaÓt ainsi symÈtrique de Falstaff, qui n'a commis aucun crime, mais dont le moindre pÈchÈ vÈniel est portÈ ‡ l'incandescence par un cynisme qui est consubstantiel ‡ son humour. Ici comme ailleurs, Orson Welles commen-te librement les intuitions gÈniales de Shakespeare : le jeune prince se trouve rÈellement situÈ entre deux pËres, et il ne peut assumer totalement l'hÈritage de l'un qu'en renonÁant totalement ‡ l'autre. Assumer totalement, jusqu'‡ provoquer l'angoisse du propriÈtaire douteux de la couronne ‡ son lit de mort : il la dÈrobe commeau dÈbut du film, il dÈrobait la bourse de Falstaff endormi : couronne encore chancelante, bourse vide (mais les ÒformesÓ, impossibles ‡ respecter dans l'auberge pleine de femmes folles, le seront ‡ la cour sÈvËre, d'o˘ les femmes sont curieusement exclues). Renoncer totalement, f˚t-ce ‡ titre de symbole et pour vingt-quatre heures : dans Shakespeare, I'ordre d'exil n'est pas rapportÈ, et Falstaff meurt au dÈbut deÒHenry VÓ, en coulisse : le Hal de Welles est un peu plus humain, mais pas assez pour comprendre que Falstaff Òne joue plusÓ quand il arrive ‡ la cour : sa propre rhÈtorique cesse en mÍme temps que celle de son protogÈ s'ac-complit. Parce qu'il a ÈtÈ trËs longtemps le bouf-fon complaisant du Prince, Falstaff est incapable de prÈvoir son retournement,
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d'une terrifiante logique. Dans une trËs belle scËne muette, qui est presque entiËrement de l'invention de Welles, il s'est encore efforcÈ, sur le champ de bataille, de rendre service ‡ Hal tout en travaillant ‡ son propre avancement : il vient jeter le cadavre d'Hotspur aux pieds du Roi,-dont les sentiments vrais, ‡ cet instant, demeurent impÈnÈtrables. En vÈritÈ, dans cet Èchange de regards qui atteint au sublime, Falstaff se condamne : il excuse la mort d'un adver-saire ÓchevaleresqueÓ, et ‡ ce titre long-temps admirÈ (?) par le Roi, et il veut faire croire que, dans sa propre envelop-pe de fer-blanc, titube autre chose qu'un couard ÈmÈchÈ : c'est un double crime de lËse-majestÈ, symÈtrique de l'Èpiso-de o˘ il est censÈ accuser le Prince de vouloir Èpouser la sÏur de Poins -sans doute quelque ribaude. (Le caractËre Ètrange des liens entre Hal et Poins, simple faire-valoir dans Shakespeare, est ici susceptible de dÈveloppements freudiens : jusque dans la ressemblance des deux acteurs, il est suggÈrÈ que Poins est le double de Hal, entendons, la partie de Hal que Falstaff dÈteste et jalouseÑalors qu'elle lui ÒconvientÓ le plus.) DÈj‡ personne n'Ècoute plus Falstaff : il ne sera dÈsormais qu'un cabotin minus-cule, ÈcrasÈ par les combles de l'auber-ge (scËne du page, filmÈe sous un immense plafond) et par la masse du ch‚teau royal (ÈclairÈ, aprËs son Èchec, comme le plus noir des praticables de thÈatre : la beautÈ veloutÈe des gris et des blancs le cËde l‡ ‡ une ombre tout aussi coruscante). Alors transparaÓt le ÒsecretÓ wellesien, qui pourrait bien Ítre celui durefus de vieillir. L'ouverture, o˘ Falstaff et les clowns avec lesquels il compte faire Òdes affairesÓ, se chauffent en Èvoquant des souvenirs cacochymes, rappelle le seul personnage poÈtique du film que Welles dÈteste entre tous,The Magnificent Ambersons: le colonel, devant le feu, dans la mÍme posture, se demandant si les morts ne vont pas
dans le soleilÉ Mais ce thËme ne prÈ-existait-il pas ‡Citizen Kane, et au plan final deLady from Shanghai, o˘ Michael dÈclare vouloir Òapprendre ‡ vieillirÓ ? (Propos d'autant plus ambigu que tous les autres personnages du film sont liÈs entre eux par la peur d'Ítre en retard.) Il court en filigrane deTouch of EvilÑo˘ Quinlan, le policier corrompu, amateur de maisons closes,est le contrairede Falstaff, pas seulement parce qu'Orson a jouÈ les deux rÙles ; enfin, bien que lui-mÍme soit un homme sans secret, il y a de l'Arkadin en Falstaff : la Òvieillesse!ÉÓ du despote devant Akim Tamiroff est repris par le Prince Èpiant Falstaff aux bras de Jeanne Moreau ; la foule ‡ l'aÈrodrome fÍtant NoÎl annonce les hallebardiers qui sÈparent Falstaff de HalÑencore que la mise en scËne soit soigneuse-ment diffÈrente, et queDossier Secret, par sa hantise d'un inceste encore plus mal famÈ que l'Îdipe, soit d'abord l'un des films symboliquesde notre temps. Dans Shakespeare, le vieillissement pro-gressif de Falstaff Ètait suggÈrÈ par l'ac-croissement du nombre des imbÈciles autour de lui : chez Welles, d'entrÈe de jeu, par l'effet d'un dÈcoupage et d'un montage ‡ la griffe de lion, il s'agit d'un ‚ge irrÈmÈdiable. Falstaff ne cesse de se survivre en Èvoquant les Òcarillons de minuitÓ (et les Òjoyeuses commËresÓ, ‡ peine entrevues, qui le bernaientÉ). Le deuil dans la neige, clÙture de cette his-toire, dont, comme de maint autre, le bruit et la fureur nesignifientrien, sera superbement menÈ par une Margaret Rutherford qui a enfin trouvÈ son maÓtre : le texte se dÈploie, sans clins d'Ïil dÈplacÈs dÈsormais, sur une mise en scËne d'un archaÔsme aigu, prÈcis et bouleversant. A-t-on dÈj‡ remarquÈ que les propos de Shakespeare sur Falstaff, dont la vieille touche les pieds, puis les genoux, puis le ventre froids tour ‡ tour, sont ceux-l‡ mÍme que Platon prÍte ‡ PhÈdon narrant la mort de Socrate et les gestes du gÈÙlier ? En dÈpit ou non des
apparences, Falstaff meurt comme un sage, au sens Òpurement pickwickienÓ du terme si l'on veut (mais on sait que Welles rÍva de diriger W.C. Fields dans le stupÈfiant personnage de Dickens). C'est d'ailleurs ‡ cet instant final. sur la sourdine de l'Èloge emphatique du batailleur Henry V, mis au monde par Falstaff autant que par son pËre, que le film acquiert son maximum de beautÈ plastique : le petit chariot d'enfant emportant un Falstaff invisible vers des montagnes qui semblent en carton-p‚te, Ègale l'hirondelle qui passait sur la toile peinte deMacbethÑ et que la com-prÈhension poÈtique de Welles suffisait ‡ rendre pour toujours augurale et vivan-te. GÈrard Legrand
Positif n∞82
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Le rÈalisateur
Welles, Orson : acteur et rÈalisateur amÈricain, 1915-1985. En 1941 parutCitizen Kane. Le cinÈma ne devait pas sÕen remettre. Son auteur, Orson Welles, sÕÈtait fait connaÓtre en montant ‡ New York unMacbethnoir puis leFaustde Marlowe, en crÈant le Mercury Theatre, surtout spÈcialisÈ dans Shakespeare, puis en terrorisant lÕAmÈrique par une Èmission de radio inspirÈe deLa guerre des mondesde son presque homonyme, H.G. Wells. (...) CÕest AndrÈ Bazin et Alexandre Astruc qui, en France, soulignËrent les premiers lÕimportance deCitizen Kanequi nÕallait plus cesser, lors des diffÈrents rÈfÈrendums, dÕÍtre classÈ parmi Ies meilleurs films du monde. Aux Etats-Unis pourtant le film nÕobtient pas le succËs escomptÈ. La RKO reconsidËre le contrat dÕOrson Welles : celui-ci nÕaura plus la mÍme libertÈ pour lÕÏuvre sui-vante,La splendeur des Amberson. Le film, bien qu'affublÈ dÕune fin pos-tiche, nÕen est pas moins remarquable sur le plan technique : plan-sÈquence et profondeur du champ donneront lieu ‡ de nombreuses analyses des thÈoriciens du cinÈma. Welles conÁoit un projet gigantesque, ItÕs all true, dont Flaherty Ècrit un Èpi-sode. Plus de 600 000 dollars sont alors dÈpensÈs en pure perte. Le film ne verra pas le jour. (...) Cette fois, Welles est br˚lÈ ‡ Hollywood. Il parvient encore ‡ tourner pour la Columbia un film poli-cier, gr‚ce ‡ la prÈsence au gÈnÈrique de Rita Hayworth. (...) Nouvel Èchec. Welles nÕen tourna pas moinsMacbethquÕil plongea dans des brumes trËs Ècossaises pour cacher lÕindigence des dÈcors. Comme aupara-vant Stroheim, Welles, devenu suspect aux producteurs, se lanÁa dans une car-riËre dÕacteur, jouant tout et nÕimporte quoi pour accumuler lÕargent nÈcessaire au tournage de nouveaux films. Acteur si gÈnial quÕon lui attribue la paternitÈ
dÕun film commeLe troisiËme homme o˘ il ne fait quÕune apparition. Il parvient ainsi tant bien que mal ‡ tourner un splendideOthelloqui est couronnÈ ‡ Cannes, puis un film policier dans la lignÈe deCitizen Kane:Mr. Arkadin. Nouveau chef-dÕÏuvre:La soif du mal. CÕest ‡ Charlton Heston, qui convainc lÕUniversal, que Welles doit de pouvoir tourner cette adaptation dÕun roman qui oppose deux policiers aux mÈthodes radicalement diffÈrentes (...). Dans quel-le mesureF for fake(F pour fumiste-rie) est-il un film dÕOrson Welles ? En dÈpit dÕune belle mÈditation sur lÕart, Welles semble Ítre restÈ Ètranger ‡ cette Èvocation du monde des faus-saires, mise en scËne principalement, dit-on, par FranÁois Reichenbach. Film-somme pourtant aux yeux de certains, o˘ Welles nie la notion dÕauteur au pro-fit de la fonction de lÕÏuvre. Mais son vÈritable testament serait plutÙt dans Filming Othello, retour nostalgique sur le passÈ, comme si Welles considÈrait quÕil ne tournerait plus jamais de film. Le roi Learresta ‡ lÕÈtat de projet, Welles mourut sans lÕavoir rÈalisÈ. Jean Tulard Dictionnaire des films
Filmographie
Hearts of age1934 (film non commercial) Citizen Kane1941 The magnificient Ambersons1942 La splendeur des Ambersons ItÕs all true (inachavÈ) The stranger1946 Le criminel Macbeth1948 The lady from Shanghai La dame de ShanghaÔ Othello1952 Confidential report/Mr. Ardakin1955 M. Ardakin Touch of evil1958 La soif du mal Don Quixote1959 (inachevÈ) The trial1963 Le procËs Chimes at midnight1966 Falstaff The immortal story1967 Une histoire immortelle F for fake1974 VÈritÈ et mensonges Filming Othello1979 (documentaire tÈlÈvisÈ)
Documents disponibles au France
Revue de presse importante RRevue du CinÈma n∞199 Positif n∞79, 82, 167, 378 Shakespeare au CinÈma par Philippe Pilard
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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