Dis-moi que je rêve de Mourieras Claude
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Dis-moi que je rÍve de Claude M FICHE FILM Fiche technique
France - 1997 - 1h37 Couleur
RÈalisation, scÈnario et dia-logue : Claude MouriÈras
Montage : Monique Dartonne
Musique : Bertrand Lenclos
InterprËtes : Muriel Mayette (Jeanne) FrÈdÈric Pierrot (Luc) Vincent DÈnÈriaz (Julien) CÈdric Vieira (Jules) Julien Charpy (Yannick) StÈphane Frey (Marion) Suzanne Gradel (la grand-mËre)
L E
Vincent DÈnÈriaz (Julien) et sa vache
-
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rÈs par la danse. DËsMonta lÕenfan,ten 1989, des glissemen la chorÈgraphie ‡ une base r DansSale gosse(Positif n∞4 1996), lÕenfermement dÕune cit lieue compose avec les fantas Martin, le sale gosse fugueur et sÕinvente un pËre, prince, To fabuleux. La persistance du cin pratiquer le mÈlange des genres univers, des acteurs et des non-sionnels, est le fait premier dÈmarche artistique. Au dÈbut deDis-moi que je rÍ se demande si lÕon est au cin dans un maelstrom : il y a une qui parle un grand garÁon bizarr une tribu cacophonique quÕun dÈpassÈ et une femme dÈtermin tent de calmer. LÕarrivÈe de J complice de la vache, nous a enfin quÕon est en famille, et qu fils ‡ problËme quÕon essaie avec lÕintervention dÕun thÈrap dÕune camÈra. La sÈance tourn on croit sÕinstaller dans une co milieu opportunÈment atypique. Chez ces gens-l‡, les incongruitÈ dent. Le pËre, soviÈtophile, se pa pour la station Mir dont il ca ondes la nuit. Le fils Yannick, ÈlË lycÈe professionnel, clame sa rÈ envers son frËre dÈbile, mais le ‡ lÕoccasion. La sÏur, la grand-des tempÈraments rugueux. Le tique exige de la musique tropica lÕÈtable et la mËre circule par par vaux au volant du camion-cit la coopÈrative laitiËre. Leur agita celle dÕun ballet dÕÈlectrons, al appartiennent ‡ un monde ordon les reprÈsentants, les gendar font les ambassadeurs : Julien p inquiËte, il faut le placer en inst MalgrÈ ses dissensions inter famille fait bloc pour le protÈg garder. Le ton doux-dingue du fi mine avec une scËne ‡ finalitÈ tique, la simulation collective Èclipse astrale ‡ lÕintention d dÕesprit qui nÕest pas un innoce
En tout cas, il nÕest pas inoffensif. peut Ítre violent. Son envie dÕembrass lÕamie de Yannick frÙle la tentative d viol. Son handicap ne met pas seule ment en difficultÈ lÕattachement de ´normauxª au confort de la normalitÈ, il comporte un potentiel agressif indÈ niable et imprÈvisible. En montrant cett violence latente, le film se donne so meilleur atout. ¿ la violence de lÕidiot d la famille rÈpond celle qui Èmane de l famille mÍme. Claude MouriÈras tient lÈgitimer le droit au rejet manifestÈ pa Yannick. Les documents de travail d psy, qui ponctuent lÕaction, sont de gros plans vidÈo et fixes o˘ chacu donne sa lecture de la situation. Muet Yannick y affiche un visage de refus o˘ se devine une fureur ‡ la limite d lÕexplosion. Ses bagarres avec son frËr sa chasse ‡ lÕhomme en ´Ramboª av arme ‡ feu ne sont pas des gesticula tions anodines. ¿ la base de lÕÈnergi stupÈfiante produite par la tribu, Ènergi destinÈe ‡ prÈserver Julien, il y a la vio lence que reprÈsente son existenc mÍme. Tout ‡ fait antinomique des discour consensuels dÕacceptation de la diff rence, le propos rebondit et sÕÈlarg avec, au dernier tiers du film, lÕappar tion de Jules. NÈ avant Julien, handica pÈ moteur cÈrÈbral, cachÈ dans une ins titution, il est ignorÈ de Yannick et s sÏur. Seule la grand-mËre lui a rendu visite. ExcÈdÈe par les turbulences pro voquÈes dans le groupe par le psy, ell l‚che le morceau. Mieux encore, ell entraÓne Julien ‡ la dÈcouverte de Jules. Le cours des ÈvÈnements se prÈcipite Julien enlËve Jules, le balade dans l charrette attachÈe ‡ sa moto durant un improbable virÈe nocturne, initiatiqu pour lui comme pour nous, spectateurs Julien passe par des humeurs succes sives que nous partageons trop bie pour nÕen pas tirer ‡ notre usage perso nel quelques rÈflexions Èlucidantes Trop de gentillesse, puis lÕimpatience, l dÈgo˚t et la tentation de la fuite quan
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
de Jules. Claude MouriÈras met cartes sur table : la vue et la proximitÈ du handicap extrÍ-me mettent en danger notre confiance, notre adhÈsion ‡ la vie. LÕÈtat de diffÈ-rence de Jules est insupportable parce quÕil conduit ‡ penser le contenu et les formes de ce que nous attendons ou exi-geons dÕelle. ¿ dÈcouvrir quÕil nous arri-ve de soupirer : ´Mieux vaudrait quÕil f˚t mortª, donc de faire le choix (pas si Èloi-gnÈ de lÕeuthanasie) de la mËre qui jamais ne ment, mais dont cet enfant est le refoulÈ absolu. JusquÕo˘ aller ? JusquÕo˘ approcher, admettre ou exclure la diffÈrence sont les questions soulevÈes par le film. Questions terribles qui justifient les dÈtours narratifs diplomatiques dont use le cinÈaste. Il convoque un insolite felli-nien avec une serveuse de bar dans le rÙle de la bonne fÈe, un rÈseau routier labyrinthique supervisÈ par le dieu des hasards heureux, pour aboutir ‡ la scËne rÈgÈnÈratrice dans un lavoir baptismal. Tout cela est incroyable, surdosÈ en gags burlesques dans un supermarchÈ, mais cela prÈpare le retour de Jules dans le groupe. MÍme ainsi, cette rÈintÈgration (pro-bable seulement car, au dernier plan, abandonnant Jules, tous lui prÈfËrent la vache increvable) est difficile ‡ assumer sereinement par le spectateur, tentÈ de protester : ´Dans une famille, deux han-dicapÈs valent donc mieux quÕun seul !ª Mais nÕest-ce pas parce quÕil y a dans la fiction imaginÈe par MouriÈras tant de surcharge provocatrice que lÕon est dans lÕobligation de sÕinterroger ? Revenons ‡ lÕautre ligne de son propos, la relation entre les deux handicapÈs. Seul Julien, amenÈ ‡ devenir respon-sable de son frËre, en tire un avantage mental manifeste. Jules demeure physi-quement dÈcalÈ et dÈpendant. SÕil se fait mieux comprendre, cÕest que Julien lÕentend mieux. Quant ‡ nous, admettant que la famille en cause nÕa dÕexemplaire que sa formidable capacitÈ ‡ rÈagir sans
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mieux tout en faisant avec, nous en res tons ‡ la problÈmatique de fond. ProblÈmatique cruelle et dÕordre ontol gique : jusquÕo˘ peut-on aller dan lÕacceptation de la diffÈrence, quan lÕÈcart entre nous et lÕautre dÈstabili notre certitude dÕÍtre ? Quand elle m en cause lÕEtre. Et met-elle vraiment e cause lÕEtre ? Dis-moi que je rÍveest un br˚lot anti compassion et anti-bonne conscience. ¿ la diffÈrence de films rÈcents (ceux d Bruno Dumont ou Xavier Durringer pa exemple), il nÕexploite pas le filon chr tien de lÕexpiation-rÈdemption. Il ne vis pas ‡ discrÈditer lÕinstitution ou ‡ fair lÕÈloge attendrissant de la famille. L rire quÕil cultive nÕest ni conciliateur consolateur. Comme le mÈlange de genres entre comÈdie joviale et tragÈdi existentielle, il est perturbant. Seulement perturbant. FranÁoise Aud Positif n∞449/450 - Juillet/Ao˚t 199
Dans la famille paysanne deDis-moi que je rÍve, le fils aÓnÈ est fou. ModÈrÈment, ÒpoÈtiquementÓ, mais fo quand mÍme. Cela pose moult pro blËmes, et tout va de mal en pi jusquÕau moment o˘ - miracle des petit secrets de famille, magie du lapi ÈchappÈ du chapeau du scÈnario - es rÈvÈlÈe lÕexistence dÕun frËre cachÈ q lui, nÕest pas la moitiÈ dÕun fou ou d dÈbile, mais un super-dÈbile, un dÈbil estampillÈ (hÙpital, chaise roulante e grimaces). On ne devrait pas sÕe rÈjouir, et pourtant si : ce fou-l‡, rÈintÈ grant joyeusement la famille, va, san sÕen rendre compte, tout sauver. Inutil ‡ prÈsent de se demander o˘ commenc la ÒvraieÓ folie, au-del‡ de quel poi elle devient dangereuse (entende pathologique), inutile Ègalement de dir quÕelle est partout, et que ´cÕest la vi puisque gr‚ce au fou surnumÈraire s reconstitue le circuit fermÈ et idylliq
de la famille, o˘ chacun est soutenu pa plus fou ou plus dÈbile que soi, sauf le frËre cachÈ qui nÕest soutenu par pe sonne, attendu quÕil est la limite sup rieure infinie de la dÈbilitÈ (pour Ítre complet, cÕest une vache qui en est l limite infÈrieure). CommencÈ dans le chaos familial (engueulades, confusion, circulations en tous genres),Dis-moi que je rÍvesÕachËve au paradis san tache de la mathÈmatique, o˘ la folie nÕest rien dÕautre quÕune simple Èq tion linÈaire. (PS : le film vient de rece-voir le Prix Jean Vigo). Emmanuel Burdea Cahiers du CinÈma n∞525 - Juin 199
Entretien avec le rÈalisateur
(É) Pouvez-vous expliquer votre intÈrÍt pour la relation mËre-fils prÈsente dan vos deux derniers films ? On touche l‡ ‡ des choses sans doute personnelles, mais qui mÕÈchappen Des choses chargÈes en termes dÕenfa ce, en termes dÕamour maternel (m mËre est dÈcÈdÈe) ; des choses qui sÕinscrivent dans un rapport de sensual tÈ, de sentiments forts non exprimÈs, d choses non dites qui nÕont jamais Èt avouÈes, des choses importantes et tou jours passÈes par une grande discrÈtion. Elle et moi Ètions timides et ces choses Ètaient ÈvitÈes. SÕil y a quelque chos de personnel dans mes films, cela vient de mes expÈriences enfantines.
Vos personnages de fils demandent, exi-gent beaucoup de leur mËre. Je crois quÕune mËre peut aussi y inv ter. Une question mÕimporte : jusquÕ aller trop loin ? JusquÕo˘ peut-o demander ‡ quelquÕun de faire le ch min ensemble mÍme si le chemin dÈpas se les limites, que les bornes soien morales, affectives ou autres ? Il y a
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
nages sur ce qui,a priori, nÕest pas pos-sible, et donc de tendre lÕÈlastique pour voir quelle va Ítre lÕÈnergie qui va se dÈgager. DÕo˘ la conversation au-dessus du vide dansSale gosse? Oui, mais aussi il y a la nÈcessitÈ dÕun moment dÕabandon. Le rÙle dÕadulte par rapport ‡ lÕenfant, surtout dansSale gosse, est parfois entiËrement tenu par lÕenfant. LÕenfant est lÕadulte de la situa-don et cÕest la force du couple mËre-fils. DansDis-moi que je rÍve, le pËre a une dimension onirique de crÈdulitÈ, dÕenthousiasme, dÕinnocence qui lui donne une grande Èpaisseur de tendres-se, mais il est un peu enfantin. Et pour-tant, alors quÕau dÈbut la mËre paraÓt la plus stricte, la plus dÈterminÈe, ‡ la fin les choses sÕinversent.
DansSale gosse, le choix dÕAnouk Grinberg est important, elle apporte avec sa voix Ètrange, comme pas finie, quelque chose dÕenfantin. DÕenfantin, et de quelquÕun qui a une grande Ènergie. Elle est capable dÕaller au bout des choses avec son caractËre impÈtueux de fonceuse qui nÕhÈsite pas ‡ dire merde aux autres. ¿ lÕÈpoque, on avait fait un gros travail sur sa voix pour quÕelle ne soit pas dans la continuitÈ de ses films ou du thÈ‚tre, o˘ elle avait adoptÈ une voix de tÍte haut perchÈe, situÈe dans la fragilitÈ ou dans lÕexcËs. On a voulu donner au personnage des racines, quelque chose de grave, de lourd.
Pourquoi joue-t-elle ‡ mettre des per-ruques variÈes ? Souvent on entend les gens dire ´JÕaimerais bien changer de tÍte.ª CÕest assez fÈminin, et elle se dit quÕen fonc-tion de la tÍte quÕelle a, le monde sera diffÈrent. CÕest assez gÈnÈral que le matin on se voie diffÈremment et quÕon se dise : ´AujourdÕhui est un jour avec, ou une journÈe sans, ouɪ Le person-nage est dans cette transparence-l‡. s
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sautes dÕhumeurÉ
CÕest la transition rÍvÈe pour vou demander, dans le titre :Dis-moi qu je rÍve, qui parle ‡ lÕimpÈratif ? Q rÍve ? Pour moi, ce nÕest pas un impÈratif, cÕ lÕÈquivalent de ´cÕest pas vrai, ils peuvent pas faire Áa !ª. Dans cett famille qui a la gÈnÈrositÈ dÕinvent des solutions qui ne sont pas celles d lÕinstitution, celles de la rÈpression, o tout le monde, la grand-mËre et le autres, passent une soirÈe ‡ explique lÕÈclipse, eh bien ´cÕest pas vraiª ! En sens, jÕespËre que mes films o quelque chose qui nÕa rien ‡ voir avec l rÈalisme. Les personnages sont entr les deux. Ils sont situÈs dans un contex te social prÈcis et ils en rÈchappent.
DansDis-moi que je rÍve, mÍme si l pËre est prÈsent, il est dans la lune e cÕest la figure maternelle qui est a cÏur du film. Je dirai que la famille est au centre d film plus que lÕimage de la mËre, mÍm si cÕÈtait lÕidÈe originelle du scÈnar JÕai essayÈ que ce soit lÕensemble d personnages et de leurs relations qui soient traitÈs dans le film. LÕexistenc de la table, occupÈe ou parfois complË tement vide, est un centre avec l dimension sociale du repas, mais aussi avec celle du partage. Dans ce contexte-l‡, lÕimage de mËre va beaucoup plu loin que dansSale gosse. JÕai voul parler de gens qui ont des rapports trË forts entre eux, qui vont violemment le uns vers les autres ou, au contraire, s repoussent. Le cÏur du film, cÕes lÕÈnergie qui est entre eux.
Certes, mais le personnage de la mËr se dÈdouble ; la grand-mËre, la mËre d la mËre, intervient et est le dÈtonateu de lÕhistoire. Ce personnage est assez rond et tout d mÍme dur, implacable. Elle me don lÕoccasion de dire que les personna nÕont pas ‡ Ítre jugÈs. Il nÕy a pas d
son ou de tort. Chaque personnage a s propre vÈritÈ ; ayant sa propre vÈritÈ, il peut Ítre constructif, aller dans la ten dresse, ou parfois vouloir arrÍter l cours des choses, le faire exploser.
La grand-mËre a bien ÈtÈ complice d tout le monde, au dÈbut ? CÕest un jugement ! Pour moi la gran mËre nÕest pas complice, elle est l seule ‡ assurer le lien. Le groupe n pourrait pas survivre sÕil nÕy avait p quelquÕun, en lui, qui assure le lien. …v demment il y a du non-dit, mais pas d notion de complicitÈ. Elle assure le rap port ‡ lÕautre, ‡ lÕoubliÈ, ‡ la mÈmoi Elle est allÈe ‡ lÕinstitution puisquÕell connaÓt tout le monde.
Mais alors, dans le couple, Jules es bien un formidable refoulÈ, en particu lier pour la mËre ? Tout ‡ fait et donc le pËre est moin enfantin quÕil ne semble dans son Èv sion vers Mir. La mËre a niÈ lÕexistenc de Jules, un enfant quÕelle nÕa pas alors que lui essaie dÕÈviter lÕexplosi du groupe. Il a un vrai rÙle de chef d famille, de groupe.
Cette thÈrapie, ce psy qui vient dans l famille, cÕest plausible ? Je pense que oui. Je ne suis pas s˚ quÕils viennent ainsi chez les gens, mai je crois quÕils se servent de vidÈo po travailler. Ce serait de la thÈrapie systÈ mique. Julien serait le symptÙme d refoulÈ de la famille. Mais, si les spec tateurs se posent cette question, cÕe que lÕembarquement avec les perso nages est ratÈ. (É) Entretien rÈalisÈ par FranÁoise Aud et Jean-Pierre Jeancola Positif n∞449/450 - Juillet/Ao˚t 199
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Le rÈalisateur
AprËs une enfance heureuse et lyonnai-se, il travaille comme directeur de la photographie sur des moyens-mÈtrages. Puis il rÈalise des documentaires et des fictions. Dossier Distributeur
Filmographie
Moyens mÈtrages Jacques Monory : peintures, fic-tions1986 Un chant presque Èteint Conversations Nuit de Chine LÕÈcrivain, le peintre et le funambu-le1989 Vivre lÕinterprÈtation avec Jeffrey Tate
Longs mÈtrages Montalvo et lÕenfant Sale gosse -
1989 1995
Documents disponibles au France
TÈlÈrama n∞2525 - 3 Juin 1998 -
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