Dracula de Coppola Francis Ford
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Dracula Bram StokerÕs Dracula FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
Critique
La question importante, cÕest, le profe seur Van Helsing (Anthony Hopkins) qui la pose. Avant dÕavaler un grand verr de vin-rouge, bien s˚r ! - , il contemple Jonathan (Keanu Reeves), qui a rÈussi ‡ sÕÈchapper du ch‚teau de Dracula, aprË avoir ÈtÈ retenu par trois sorciËres sha-kespeariennes et vicieuses. ÒDurant tou ce temps, demande Van Elsing, avez-vous jamais bu le sang de ces crÈatures ? - NonÒ, rÈpond le jeune homme. ÒBien, fait alors le professeur, votr sang est vierge. Vous ne risquez rien. (...). Un peu plus tard, Mina (Winona Ryder) est sur le point de cÈder ‡ la passion quÕelle Èprouve pour cet homme qui l abordÈe dans les rues de Londres et dont elle mesure bien toute la malignitÈ. La voil‡ prÍte, Mina, ‡ trahir son pauvre Jonathan aux globules intacts. Que fait alors Dracula ? Enfonce-t-il ses canines dans cette gorge qui sÕoffre ? Pas d tout ! Il sÕentaille la poitrine et demand ‡ Mina de poser ses lËvres sur la plaie. CÕest son sang impur - son sang cont minÈ, en quelque sorte qui permet ‡ Mina de le rejoindre, enfin. Cette scËne entre Winona Ryder et Gary Oldman (excellent et inattendu dans le rÙle de Dracula) est la plus belle du film, sans doute parce que Coppola introduit soudain le sentiment amoureux dans une histoire qui, dans ses multiples ava-tars, privilÈgiait la fascination de la mort et du sexe. Tandis quÕici dans cette scËne, Mina n dÈsire pas Dracula. Elle lÕaime, exact ment comme Belle aimait la BÍte dans le film de Cocteau. Ou, plus prËs de nous, comme Laura aime Jean dansLes nuits fauves. Et cÕest tout juste si on n sÕattend pas ‡ lÕentendre dire, com Romane Bohringer, dans le film de Cyril Collard : ÒJÕai lÕimpression quÕil ne arrivera rien parce quÕon va sÕaimer. Ò CÕÈtait Áa, IÕidÈe : faire du vampire 19 un buveur de sang romantique qui
peut aimer sans donner la mort. Une time dÕaujourdÕhui. Et, constamme sent Coppola tentÈ par son vrai dÕartiste : ne pas illustrer lÕÈtrange lÕinventer. TÈmoin cette scËne bi Ñ et magnifique Ñ o˘, en plein cÏ de Londres, ‡ la fin du XlXe siË Dracula entraÓne Mina ‡ une sÈanc cet art nouveau - le cinÈmatograp qui va tant lÕhonorer par la suit loup blanc surgit alors, que Dracula caresser ‡ la femme quÕil aime... Seulement, sÕil est un artiste, Co est aussi un businessman. Et un b nessman avisÈ. Il sait que lÕamour f les loups blancs sur lesquels se joig les mains des amants, cÕest joli, m nÕattire par forcÈment les foules (a caines, en tout cas ?). Alors, le voil‡ sacrifie ‡ lÕimagerie ‡ la mode. U de ´goreª par ci, quelques dÈcapitat par l‡, puisque le public apprÈcie. loups-garous qui hurlent ‡ la l puisque cÕest ce quÕon attend dÕ toire de vampire traditionnelle. Et, Èpater la galerie, une camÈra subje et putassiËre pour saisir la cours vampire vers sa proie... Le scÈnariste, James V. Hart, raco ÒFrancis mÕavait demandÈ sÕil Èta sible de transformer Dracula en cha souris. Je lui ai dit : ÒJe suis s˚r lorsque le public va voir cette petite tiole sÕenvoler par la fenÍtre, il va ter de rire...Ó Il mÕa rÈpondu : Alors, transforme-le en une Èno chauve-souris !Ó La faille de Coppola, elle est l‡ : vo enfler ce que lÕÈpure pourrait lui mettre dÕexprimer sans doute m Repousser lÕidÈe mÍme dÕÈpure au dÕeffets spÈciaux spectaculaires font de son Dracula un fourre-magnifique et dÈcevant. Magnifique, le prologue, par exem Les combats que livre Dracula contr Turcs sont filmÈs en ombres chino qui se dÈtachent sur des cieux emp prÈs. Devant pareille stylisation, o prend ‡ Èvoquer KurosawaÑq
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
DÈcevante, en revanche, la possession par Dracula de Lucy (Sadie Frost), la meilleure amie de Mina. Aucune convul-sion de la malheureuse ne nous est ÈpargnÈe. Ses canines poussent, elle vomit du sang (pas trËs frais !) au visage de ceux qui tentent de la sauver. Aucune stylisation dans ces moments-l‡, mais un rÈalisme opini‚tre qui freine lÕhistoire et ralentit le rythme. Comme Coppola est habile homme, il clÙt son film sur lÕamour de Mina et du comte - la seule nouveautÈ de cette adaptation - , ce qui lui permet de retrouver une dÈmesure et un Iyrisme que lÕÈpisode Lucy avait dangereuse-ment freinÈs. Tout de mÍme, il reste bien en deÁ‡ de Murnau. Car la plus belle variation du mythe de Dracula reste tout de mÍme Nosferatu. TournÈ il y a tout juste soixante ans... Pierre Murat TÈlÈrama n∞2244 - 13 Janvier 1992
Dracula s'ouvre par un chapitre absent du roman situÈ en Roumanie en 1462. Ce n'est pas un paradoxe, au contraire, c'est la meilleure faÁon de rappeler les sources de Stoker, dont le ÒcomteÓ (voÔ-vode) Dracula s'inspire du trËs histo-rique Vlad l'Empaleur, dÈfenseur (sadique), de la chrÈtientÈ contre les Turcs. Ce prologue fabuleux, au sens propre, sert de lien, gr‚ce ‡ son style ÒnaÔfÓ (les ombres chinoises), entre l'Histoire rÈelle et le mythe : c'est la lÈgende qui naÓt sous nos yeux. L'apport de James V. Hart, scÈnariste inspirÈ de Coppola, consiste en l'invention du ´chaÓnon manquantª entre rÈalitÈ et fic-tion : la scËne o˘ le sanguinaire Vlad abjure sa foi, renie Dieu et choisit le camp du Mal, ‡ l'instar de Lucifer, I'Ange dÈchu. (...) Dracula n'a pas choisi le dark side par unique volontÈ de puissance, mais par '
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maÓtre de James V. Hart : il introdui dans ce conte macabre l'amour fou, l mythe de l'Èternel retour. En Mina Dracula reconnaÓtra son Èpouse suicidÈ Elizabeta - jouÈe symboliquement par l mÍme actrice, Winona Ryder. (...) l sexualitÈ est Èvidemment la clÈ d mythe vampirique. Mais cette fois, l Transylvanien gagne une dimension qui lui Ètait inconnue : la sincÈritÈ. D'emblÈe, le personnage en reÁoit un force nouvelle. Non que son traitemen soit complËtement inÈdit, comme vou draient le faire croire certaines dÈclara tions d'intention, par exemple : ´la soli tude liÈe ‡ l'immortalitÈ, le dÈsir d'u amour infini, le combat entre le mal et l bien, I'attrait du pouvoir, la sensualit fÈminine, la peur de la mort et ce qu'il a aprËs elle. ¿ ce jour, aucun des film ayant mis en scËne Dracula n'a ten compte de ces ÈlÈmentsª. L'assertio est outrecuidante, mais passons. Quelques minutes suffisent ‡ s'assure que Coppola, gr‚ce ‡ James V. Hart et Winona Ryder, dÈcouvreuse du scÈnari a mis dans le mille. Pourtant, on pouvait lÈgitimement nour rir quelque inquiÈtude, au vu de son iti nÈraire dans les annÈes 80 : ‡ part dan Tucker(Èpisodiquement) etLe Parrai III, il s'est ÈgarÈ sur des chemins de tra verse. Aujourd'hui, il retourne enfin ‡ l thÈmatique explorÈe parApocalyps now, lesParrainetConversatio secrËte: les zones obscures de la vio lence et du pouvoir. Ce que nous savion du tournage incitait ‡ l'apprÈhension. L'Èventuel abus de la Louma, voire de effets spÈciaux trop annoncÈs, faisai craindre un sacrifice du sens aux fiori tures dÈcoratives, substitut coutumie du manque d'inspiration. Or, c'est tout l contraire : la richesse de la productio (dÈcors, costumes) est toujours au servi ce du propos. Les choix esthÈtiques d Coppola se situent forcÈment dans un perspective romantique, mais qui n'es pas celle de Terence Fisher (1958) contenue par le folklore ´naÔfª des chro mos, ni celle de John Badham (197
illustrÈe de tableaux symphoniquemen ÈchevelÈs. Ils font appel ‡ une trËs noire magie qui est ‡ la croisÈe des temps : son Dracula est aussi le chaÓnon man-quant entre la sorcellerie mÈdiÈvale (le sang jaillissant des statues o˘ il plante son ÈpÈe) et les merveilles technolo giques -le cinÈmatographe naissant, objet d'une trËs belle sÈquence prolon geant les ombres chinoises du prologue. En ouvrant le film (hors le prÈgÈnÈrique sur Renfield dans sa cellule, scËne ÒincomprÈhensibleÓ pour les non-initiÈ Coppola annonce d'emblÈe qu'il ser rÈfÈrentiel, tout simplement parce qu'il est impossible de ne pas l'Ítre : il serait inconsÈquent de le lui reprocher car l'histoire de Dracula, faute d'Ítre ´la plus grandeª, fut s˚rement une des plu souvent contÈes. D'o˘ les citations fishÈriennes duCauchemar d Dracula, ÈgrenÈes sans ambages : l rouleau enregistreur, le gigot dÈcoup juste aprËs la dÈcapitation, la cicatrice s'effaÁant toute seule... Ces clins d'Ïil n'empÍchent pas Coppola d'Ítre person nel, d'enrichir son film de trouvailles : le ch‚teau de Vlad, construction insensÈ accrochÈe au roc, ou la calËche traver sant les cercles de gaz enflammÈs qui visualisent les ´fantÙmesª de Nosferatu. La tonalitÈ de l'ensemble atteste s cohÈrence. Rien de gratuit ici, et cette rÈussite tient en la conjonction parfait comme les deux images d'un stÈrÈosco pe, du mouvement Èpique et de l'atmo sphËre onirique. Bram Stoker's Draculanous apparaÓ comme une somme dont le titre original est parfaitement justifiÈ : c'est l'adapta-tion la plus complËte du roman (la scËn du bÈbÈ jetÈ par Dracula ‡ ses femmes vampires, la ´communionª de Mina a sang du comte, etc.) Les mÈtamorphose continuelles de Gary Oldman suffisent pÈrimer les vieilles alternatives (Dracula est-il jeune ou vieux? beau ou laid? repoussant ou sÈduisant ?), entre le sai sissant visage parcheminÈ du vieillard (‡ la David Bowie dansLes prÈdateurs '
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assure une performance trËs signifiante. Au Dracula fishÈrien, ce Don Juan noc-turne incarnÈ par Christopher Lee, suc-cËde un Dracula amoureux fou, c'est-‡-dire passionnÈment et d'une femme unique, d'o˘ un conflit intÈrieur entre son amour et la malÈdiction qu'il a appelÈe sur lui en abjurant son Dieu. Le coup de gÈnie du scÈnario est la coexistence, en Angleterre, de deux visages de Dracula : le mythe croise ainsi celui de Jekyll et Hyde. Loup rugis-sant pour Lucy, dandy raffinÈ pour Mina, il est ÈcartÈ entre Áa et surmoi, conflit qui n'est pas sans rappeler celui de la Iycanthropie. Et, ‡ la limite, son appa-rence dÈpend de qui le regarde (voir sa transformation immÈdiate en chauve-souris gÈante lors de l'intrusion de Van Helsing dans la chambre). L'originalitÈ du Van Helsing campÈ par Anthony Hopkins (de plus en plus nichol-sonien) complËte admirablement ce pro-tÈÔforme prince des TÈnËbres. Loin du docte et sinistre Edward Van Sloan (1931) comme de l'ironique et victorien Peter Cushing (1958), c'est un homme d'action qui n'a pas seulement tout vu, tout lu, mais tout vÈcu. Comme un psy analysÈ, il est passÈ par la Òface obscu-reÓ : voir sa brillante dÈmonstration d'illusionniste et son Èloge du mesmÈ-risme. Chez ce chasseur de vampires, c'est le mot chasseur qui compte, il a ce cÙtÈ soudard, amateur de calembours (la ´syphilisationª), qui se permet avec les jeunes filles du monde des privautÈs qui eussent fait rougir ses prÈdÈcesseurs. Bref, il est ÒbestialÓ, pour reprendre un mot rÈcurrent du dialogue (adressÈ en particulier par la flirteuse Lucy ‡ un de ses soupirants). Et pourtant, pour la pre-miËre fois, il nÕaura pas raison de Dracula. Nous touchons alors au cÏur du scÈnario et du film. Si ´fortª qu'il soit, Van Helsing est supplantÈ par Mina, ou plutÙt, devrait-on dire, Mina-Elizabeta. Pourquoi Dracula vient-il ‡ Londres ? D'abord pour se mesurer ‡ une civilisation qui le fascine, Ètendre
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sur la carte de la ville) au centre d monde. Mais aussi pour Mina. Leur relation est une nouveautÈ, e mÍme une rÈvolution dans la lÈgende Pour la premiËre fois, Dracula renonce mordre la gorge qu'on lui tend. So amour pour Mina, rÈincarnatio d'Elizabeta, est partagÈ : il le sauvera e le dÈlivrant de la malÈdiction. Ainsi ´modernisÈeª sans artifice, la fiancÈ de Jonathan Harker prend une envergu re sans prÈcÈdent (et on comprend qu Winona Ryder ait tant insistÈ auprËs d Coppola...) PremiËre femme de la sag draculÈenne qui ne succombe pas ‡ l sÈduction du vampire mais se donne lui sur un pied d'ÈgalitÈ, premiËre Ègale ment ‡ dÈtruire Dracula en enfonÁan elle-mÍme le pieu, puis en tranchant s tÍte, le tout par amour. Totalement moderne, encore : la forc de cette passion ne sÕexerce pas a dÈtriment de Jonathan, que Mina n cesse pas d'aimer. Elle n'est ni Ècarte lÈe, ni partagÈe. Ce qu'elle vit avec Vlad son ´doux princeª, est simplement d'un autre nature. Et il n'est pas indiffÈren que le film de Coppola s'achËve e symÈtrique duCauchemarfishÈrien effondrÈ sur le carrelage, le comte vam pire agonise mais, en lui donnant l coup de gr‚ce (‡ la place de Va Helsing), Mina le sauve. Au lieu de s dÈcomposer et de tomber en poussiËre son visage retrouve sa puretÈ, sa jeu nesse perdue. Le fait que cette apothÈose se dÈroul dans la chapelle du ch‚teau rappell l'origine religieuse de la mythologie Soudain, nous comprenons le sens d pieu qui transperce rituellement le vam pire, ultime lien entre le Dracula d Stoker et Vlad lÕEmpaleur puisque, po paraphraser l'…vangile, ÒCelui qui a tu par le pal pÈrira par le palÓ. GÈrard Lenn Le Mensuel du cinÈma n∞2 - Janvier 9
Le rÈalisateur
Un cinÈma ‡ lÕÈchelle des Etats-Unis. Fils d chef dÕorchestre et compositeur Carmin Coppola, passionnÈ de cinÈma dËs 1948, a point de tourner lui-mÍme des films dÕam teur en 16mm, il a appris les mÈthodes d travail moderne avec Roger Corman qui Ètai tout ‡ la fois producteur et rÈalisateur, e sÕattachait ‡ regrouper autour de lui de Èquipes de jeunes cinÈastes. RapiditÈ et effi cacitÈ Ètaient les mots dÕordre de Corma dont Coppola tourna plusieurs films e deuxiËme Èquipe ainsi queDementia 13.(... Son premier succËs,Le parrain, renouvell le thËme du film de gangsters. (...)Coppol donna ‡ sonParrainune suite qui paraÓt plu incisive et plus maÓtrisÈe. Dans lÕintervalle, a tournÈ un film trËs moderne quant ‡ so sujet et ‡ son traitement :Conversatio secrËte. Le go˚t de Coppola pour la dÈmesu re Èclate avecApocalypse now(...). Celui ci continue ‡ travailler dans le sens dÕun amÈlioration des techniques et ‡ prÈparer l cinÈma de demain cÕest-‡-dire le cinÈm Èlectronique. Il dÈcouvre, en 1980, Abel Gance et fait projeter aux Etats-Unis so immortel et toujours jeuneNapolÈon, ave un orchestre de 60 musiciens pour lÕaccomp gner, sur une musique de Coppola pËre. Deu Pionniers, ne connaisant pas le sens de l mesure se sont ainsi rencontrÈs. Quittant l dÈmesure, Coppola donne deux films sur l jeunesse dÈlinquante,OutsidersetRumbl fish, dÕun ton plus proche des Ïuvres d Borzage et qui sont autant de rÈussites Retour au gigantesque avecCotton club chronique des annÈes 30, lÕun des films l plus chers de lÕhistoire du cinÈma.Garden of stonedonne lÕenvers de la guerre d Vietnam : le retour des dÈpouilles et la cÈrÈ monie funËbre. Un film admirable que lÕo redÈcouvrira, comme ailleurs la biographi exemplaire dÕun constructeur automobile Tucker. Ses difficultÈs financiËres lÕoblige ‡ tourner une troisiËme version duParrain Et cÕest peut-Ítre la meilleure avec une fi Èblouissante ‡lÕopÈra. Preuve quÕil nÕa perdu de son mÈtier.
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Filmographie
Tonight for sure1962 Dementia 131963 Big boy (youÕre a big boy now)1966 FinianÕs rainbow1967 La vallÈe du bonheur The rain people1968 Les gens de la pluie The godfather1972 Le parrain The godfather part 2 Le parrain 2 The conversation1973 Conversation secrËte Apocalypse now1979 The outsiders1982 Outsiders Rusty James1983 Rumble fish The cotton club1984 Cotton club Peggy Sue got married1985 Peggy Sue sÕest mariÈe Gardens of stone1986 Jardins de pierre Tucker : the man and his dream1987 Trucker New York stories1988 Episode :life without Zoe(La vie sans Zoe) The godfather part III1990 Le parrain III Bram StokerÕs Dracula1992 Dracula Jack1996 The rainmaker1997
Documents disponibles au France
Positif n∞383 - Janvier 1993 ∞ -
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