Jazz 34 de Altman Robert
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Jazz 34 Jazz 34. Remembrances of Kansas City Swing de Robert Altman FICHE FILM Fiche technique
USA - 1996 - 1h12 Couleur
RÈalisateur : Robert Altman
Montage : Brent Carpenter Dylan Tichenor
Musiques : Tickle Toe (Lester Young) Indiana (Ballard McDonald, James F. Hanley) Moten Swing (Bennie & Buster Moten) Solitude (Eddie De Lange, Duke Ellington, Irving Mills) Blues in the dark (Count Basie, James Rushing) Harvard Blues (Count Basie, Tab Smith, George Frezier) Lafayette (Count Basie, Ed Durham) É
L E
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des annÈes trente), les monta en vidÈo pou constituer le documentaire destinÈ ‡ l tÈlÈvision,Jazz 34,ÕRemembrances o Kansas City Swing. AujourdÕhui, ‡ l demande de distributeurs de cinÈma, l documentaire a ÈtÈ transfÈrÈ sur suppor film, dans un Ètrange retour dÈcalÈ a matÈriel original, pour pouvoir Ítre exploit dans les salles de cinÈma, notamment e France, o˘ le film sort un an aprËs celui d fiction, matrice de cette version unique ment musicale, ‡ lÕexception de quelque phrases de commentaires sur lÕÈpoqu IÕatmosphËre, les raisons de ces rÈunion permanentes de musiciens dans cette ville qui, trËs vite, accueillit des musiciens d tous les …tats. Dans lÕunivers clos, enfum peu ÈclairÈ du cabaret, le transfert film vidÈo-film a apportÈ une Ètrange qualitÈ. L lumiËre plus douce, la palette chromatiqu plus rÈduite renforcent le caractËre nostal gique dÕun monde isolÈ qui ne vit quÕ‡ t vers ses relations musicales. Confrontations et rÈvÈlations de musicien sont quelques-uns des caractËres de l pÈriode Kansas City Jazz. Charlie Parker fait ses premiËres armes, les cuivres s livrent ‡ des joutes qui enthousiasment le spectateurs et qui sont souvent, pour le leaders des grands orchestres qui dominen la ville, un moyen de sÕaffirmer, de procl mer leur supÈrioritÈ musicale gr‚ce ‡ leur solistes. Walter Page, Bennie Mote (jusquÕ‡ sa mort en 1935, o˘ Count Basi un des musiciens, prend le relais), And Kirk, Mary Lou Williams sont ceux que lÕo va Ècouter en spectateur ou pour Èventuel lement sÕaffronter ‡ eux. Les puristes de jazz vont sans doute crier a scandale en France, parce queJazzÕ3 nÕest pas une reconstitution prÈcise, impossible, de cette Èpoque. Les musicien ne sont Èvidemment plus l‡, IÕenregistr ment sonore a changÈ, et le spectateur auditeur des annÈes 90 aurait sans dout du mal ‡ accepter lÕexacte reconstitutio musÈographique de ce qui se veut Ítre u spectacle. Ce sont des musiciens de jaz parmi les meilleurs actuellement qui on ÈtÈ rÈunis pour lÕoccasion par le producte de jazz Hal Willner, dont certains, com
James Carter, Joshua Redman, sont de vedettes des annÈes 90. Soixante ans les sÈparent de cette musique quÕils joue avec respect. Robert Altman et Hal Willner ont grandi ‡ lÕÈcoute de cette musique, pa eux. Et si dÕautres, comme Ron Carter, so dÕune gÈnÈration diffÈrente, leur traj musical sÕest depuis longtemps radical ment diffÈrenciÈ de la musique de Kansa City des annÈes 30. James Carter, Joshu Redman, David Murray, Nicholas Payton, Don Byron prennent les grilles des mÈlo dies de ceux quÕils nÕont pas connus, dans quelques morceaux sÕen Ècartent trË vite, pour apporter un son beaucoup plu moderne, qui serait ‡ mi-chemin d lÕÈpoque Kansas City et de leurs prÈoccup tions de jazzmen dÕaujourdÕhui. Cette libe dans la relecture dÕune Èpoque passÈ cÕest aussi la dÈmarche de Robert Altma qui a toujours aimÈ donner des guides, des indications dÕencadrement, des impulsion de dÈpart, pour quÕensuite, dans ses film de fiction, les acteurs dÈveloppent la per-sonnalitÈ de leurs personnages tout e exprimant la leur propre. Robert Altman, maÓtre de lÕimprovisation contrÙlÈe, ne pe que savoir filmer le jazz qui dans ses meilleurs moments nÕa jamais fait autr chose. Ce qui fait lÕoriginalitÈ du jazz s toutes les autres musiques (et, disons-le, sa supÈrioritÈ pour les passionnÈs), cÔe quÔ‡ partir dÕun matÈriel prÈexistant (l fameuses grilles et les mÈlodies) les musi ciens se mettent dans une situation de risque pour exprimer leur personnalitÈ, afin dÕenrichir, parfois transformer radical ment, le matÈriel de dÈpart, ou bien le retrouver quelques secondes pour mieu sÕÈchapper vers dÕautres lignes crÈatric Les vrais musiciens de jazz nÕont de cess de sÕapproprier ce quÕon leur confie, quÕils ont choisi. Il nÕy a pas dÕapprÈcia du jazz sÕil nÕy a pas reconnaissance leurs libertÈs ‡ inventer. Alors quelle impor-tance que, dans celui qui fut jadis le mor-ceau dÕempoignade des trompettistes d Bennie Moten et Count Basie, la version ´Altmanª soit celle dÕun duel entre - ‡ pe prËs - Coleman Hawkins et Lester Young,
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
nous reste, cÕest lÕaffrontement James Carter, Joshua Redman ou David Murray, pour une Ènergie qui bouscule les lignes prÈÈtablies dans le but de nous communi-quer le plaisir du jeu. Le plaisir, cÕest ce que Robert Altman sait nous transmettre par cette disposition libre des musiques et des musiciens, par la sou-plesse ou la rigueur de leurs Èchanges. Ses trois camÈras savent se placer l‡ o˘ il faut, sans jamais trahir les interprËtes, elles savent se dÈplacer ou Èchanger leurs points de vue pour nous communiquer la complicitÈ de musiciens et de spectateurs rÈunis l‡ pour cÈlÈbrer la musique quÕils aiment. Altman filme pour son plaisir et le nÙtre. Et quelle importance que le sublime Solitude(dans le film de fictionKansas City), ouBack Home Again in Indiana(dans le documentaire), viennent clore lÕenregis-trement cinÈmatographique et soit jouÈ par Ron Carter, qui nÕa pas grand-chose ‡ voir avec Kansas City. Les mÈlodies dÕEddie De Lange, Duke Ellington, Irving Mills pour le premier, ou Ballard McDonald et James Hanley sont magnifiques, et sont le reflet de lÕÈpoque qui les a produites. Le jeu sublime de Ron Carter est le sien. CÕest sa lecture moderne de lÕÈpoque, accentuÈe par lÕemploi dÕun instrument, la petite contrebasse, quÕ il est un des rares ‡ utili-ser, inconnu ‡ Kansas City. Dans ces deux morceaux jouÈs en quartet, qui chacun viennent clÙturer fiction et documentaire, la beautÈ vient des choix, des interprËtes, de lÕespace de libertÈ qui leur est confiÈ, et de celui qui filme simplement, efficacement, pour notre plaisir. Hubert Niogret Positif n∞448 - Juin 1998
Aimablement pÈdagogique, la voix de Harry Belafonte explique le dispositif : sou-haitant donner un coup de borsalino au jazz tel quÕil sÕÈpanouit en la bonne ville de Kansas City dans les annÈes 30, Robert Altman eut lÕidÈe de reconstituer le dÈcor dÕun club de lÕÈpoque, et ded´emander ‡ des musiciens dÕaujourdÕhui de jouer dans ª
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Dans le cadre du Hey-hey club, celui-l mÍme o˘ sÕaffrontËrent, saxo en mai Lester Young et Coleman Hawkins, un forte troupe de souffleurs, tappeurs et grat teurs se rassemble pour une succession d morceaux entrecoupÈs dÕassez superfl intermËdes en voixoffrevenant dire quÕ‡ c moment-l‡, il sÕest dÈcidÈment pass quelque chose dans lÕhistoire du jazz Kansas City. Lajam sessionbattait so plein lorsque, cessant un instant de marque le rythme sur son accoudoir de fauteuil, o eut lÕidÈe de consulter la Cour suprÍme d go˚t jazzistique, le tribunal des ÈlÈgance du swing. Le jugement tomba comme en place d grËve : Òle Puy-du-Fou ‡ Kansas CityÓ. Pri en flagrant dÈlit de gogoterie touristique pa une incontestable et incontestÈe autoritÈ on cessa de tapoter lÕaccoudoir. LÕaffa Ètait dÕimportance : foin de laÔus sur la su jectivitÈ et la faillibilitÈ de la critique, il fal lait comprendre les voies retorses de sem blables malentendus. Plaidoyer en trois points : pas une once d vÈritÈ dans cette Èvocation du passÈ DÕaccord, mais tant pis. On sÕen passe. rythmique tient chaud aux oreilles inex pertes (si elle Èchauffe les autres), IÕencha nement des mÈlodies ravit et le dialogue affrontement des sonoritÈs met de trË excellente humeur. Cette instinctive rÈaction se double dÕu franc soulagement quant ‡ lÕÈtat du sie Altman Robert, bon cinÈaste des annÈes 7 (au temps deJohn McCabe,Le PrivÈ Buffalo Bill et les Indiens,Un mariage quÕon a vu peu ‡ peu atteint dÕune Ètran paralysie de la narration comme de la mis en scËne - dans les laborieux exercices d virtuositÈ du genreShort Cutsou le piËtres expÈrimentations de rÈalisation ‡ l PrÍt-‡-porter. Il nÕest que de comparer c film ‡ lÕindigesteKansas City, fiction lour de du mÍme Altman sur le mÍme ´sujetª pour voir quÕen renonÁant aux histoires, a explications et aux personnages pour s contenter dÕenregistrer aussi discrËteme que possible (les rares effets de mise e scËne sont encore de trop) des musiciens e train de jouer, Altman rÈalise son meilleu
film depuis bien longtemps. TroisiËme point : des petits bouts de rien. L cigare Ènorme du guitariste Russell Malon prËs de son voisin ‡ la cigarette narquoise la maniËre de faire se dÈrouler le gÈnÈriqu durant tout le film, ‡ mesure que lÕun(e) o lÕautre prend un chorus, la progressiv construction de la sensation du nombre jusquÕ‡ lÕinstant indÈfinissable o˘ lÕaddi des joueurs fÈdËre une communautÈ. LÕa de rien, Altman parvient alors ‡ ce bo vieuxclimaxphilosophique o˘ le quantitati se transforme en qualitatif et o˘ la musiqu se fait foule. Jean-Michel Frodo Le Monde - 23 Avril 199
Entretien avec le rÈalisateur
TÈlÈrama :Votre premiËre Èmotion de Jazz ? Robert Altman : CÕÈtait en 1933 ou 193 jÕavais 8 ans. Un jour, la gouvernante noir qui mÕa ÈlevÈ, Glendora Majors, mÕa insta devant le poste de radio en me disant ´Ecoute, il nÕy a pas de plus belle musiqu au monde.ª CÕÈtaitSolitude, de Duk Ellington, le premier morceau de jazz dont j me souvienne vraiment. Je suis restÈ clou sur ma chaise. Le morceau revient souven dansKansas City, et il clÙt le film.
Jazz 34est nÈ de ce film,Kansas City Comment ? JÕavais besoin de morceaux de Jazz po lier tout le film. Alors, jÕai organisÈ un vr concert que jÕai tournÈ, en direct, au H Hey Club de Kansas City. Ce ´concertª durÈ une grosse semaine. Et jÕai enregistr une vingtaine de morceaux avec un group de musiciens tout ‡ fait extraordinaire. Jaz 34 est un album visuel que nous mettons e Òmusique de fondÓ quand nous recevons la maisonÉ
La musique a souvent jouÈ un rÙle dÈtermi nant dans vos films... Je me laisse investir par la musique e conduire par elle. Elle peut conditionner m mise en scËne. Dans ce que jÕappelle m
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Kansas City, cÕest une Èvidence, car la musique est intrinsËquement liÈe ‡ lÕhistoi-re. Mais Áa nÕa jamais ÈtÈ aussi loin que sur ce dernier film. Pour moi, les acteurs Ètaient des instrumentistes improvisant librement autour dÕun thËme. Harry Belafonte Ètait, disons, un instrument ‡ vent - une trompet-te, peut-Ítre-, Miranda Richardson et Jennifer Jason Leigh, deux saxophones tÈnor. Sur le tournage, je les dirigeais comme un arrangeur. Mes indications Ètaient celles dÕun chef dÕorchestre plus que dÕun rÈalisateur : ´On joue quelques mesures de ceci, puis la trompette entre pour tant de mesures. Vous, vous revenez, et nous allons terminer sur un lÈger duoɪ Propos recueillis par Henri BÈhar TÈlÈrama n∞2519 - 22 Avril 1998
Le rÈalisateur
De tous les cinÈastes amÈricains de lÕaprËs-Hollywood, Altman est celui qui fait figure dÕopposant le plus agressif. DÕabord parce que sa position dÕadversaire avouÈ nÕa pas pour autant baillonnÈ son Ïuvre en la ran-geant parmi les productions spÈcialisÈes, et donc plus ou moins silencieuses, dÕune cer-taine contre-culture. Les films de Robert Altman ont reÁu des audiences extrÍme-ment variables - de lÕÈnorme succËs com-mercial (M.A.S.HpresquÕinaperÁu) au (Thieves like usa eu 7000 spectateurs en exclusivitÈ ‡ Paris) - mais lÕensemble de ce quÕil a produit marque de faÁon irrÈversible le nouveau cinÈma amÈricain. De plus, chaque fois quÕAltman a pris la parole, il nÕa jamais manquÈ dÕaffirmer et de rÈaffirmer son aversion pour Hollywood : pour Hollywood en tant que lieu o˘ la vulgaritÈ est reine ; pourHollywood en tant que sys-tËme de production minÈ par un ensemble de conventions absurdes, quÕil sÕagisse de conformismes techniquesou moraux. En dÈcidant trËs tÙt de se passer des bien-faits de ce systËme fructueux, en fondant la LionÕs Gate, sa propre sociÈtÈ de produc-tion, Altman a enfin dÈfini, et avec arrogan-ce, son image de rebelle. Il a consolidÈ sa -
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refus a pour le moins eu des consÈquence heureuses sur son travail ; en se dÈmar quant, Altman a d˚ fortifier son credo consolider son univers, IÕarmer dÕune co rence fondamentale qui sÕest transmuÈe e style. Il ne tourne pas en studio, il ne respec te pas les conventions temporelles et matÈ rielles du tournage, le scÈnario est ajustabl ‡ souhait, IÕimprovisation est favorisÈe, l choix techniques sans restrictions. Altma nÕutilise quedes acteurs qui pour la plupa nÕont souvent rien ‡ voir avec le box offic et rÈapparaissent de film en film (comm cÕest unpeu le cas avec Truffaut), devena avant tout les acteurs dÕAltman : Shelle Duvall, Keith Carradine, Elliott Gould, Nin Van Pallandt et dÕune certaine faÁo Geraldine Chaplin... Altman a mis au poin des techniques qui lui permettent de bafoue les standards hollywoodiens, par exempl pour Nashville le "LionÕsGate eight-track sound system" qui permet dÕenregistrer s huit pistes des dialogues et des sons simul tanÈs, cela afin dÕexploiter la vitalitÈ d brouillage, de lÕubiquitÈ, de la pluralitÈ p opposition ‡ la clartÈ et ‡ la linÈaritÈ artifi cielles et fortement codÈes qui rÈgentaien le cinÈma amÈricain. LÕanti-hollywoodisme dÕAltman nÕest soudain ou simplement d˚ au souffle dÕun mode en fermentation, il est originel. A 2 ans il Ècrit fougueusement scÈnario sur scÈ nario, frappe ‡toutes les portes pendant u an, en vain; il part sÕinstaller ‡ New York plus tard revient ‡ Los Angeles battre au portes. DÈmarches infructueuses. AprËs avoir rÈali sÈ quelques travaux publicitaires, en 1955, il Ècrit, produit et dirige avec un petit budge son premier long mÈtrage,The delin quents, du typeLes anges aux figure sales(Michael Curtiz, 1938), le film traite d dÈlinquance juvÈnile ; on parle beaucoup d ce sujet dÈlicat auxEtats-Unis, mais l maniËre dÕAltman trop crue comparÈe a approches officielles, ne plaÓt guËre. Le fil reste sans rÈsonance. Plus tard, aprËs quelques courts-mÈtrage dontThe dirty rock boogie-, on propos Altman de rÈaliser un documentaire James Dean qui a ÈtÈ beaucoup remar
dansRebel without a cause(Nichola Ray, 1955). Curieusement, Altman nÕaima pas du tout James Dean, IÕÈtoile montante il accepte pourtant ce tournage et, tout e explorant le mythe prÈcoce, met en Èvidenc le maniÈrisme du personnage, le caricatur en quelque sorte.The James Dean stor ne plaira pas. AprËs la diffusion tÈlÈvisÈe d film, Altman va se trouver en prise direct avec les absurditÈs dusystËme au milie duquel il se meut ; avec quelques milliers d dollarsThe James Dean storyramËner seulement des fans de Dean en quÍte d boutons de chemises ou de mouchoir souillÈs ayant appartenus ‡ la jeune idole Par contre, quelque temps plus tard Hitchcock convoque Altman et lÕengage po rÈaliser plusieurs films de sa sÈrieAlfre Hitchcock presents; Èvidemment la pro ductrice de lÕÈmission dÈteste immÈdiat ment les deux premiers Èpisodes :Th youngeretThe tear. MalgrÈ cela Altma va encore beaucoup travailler pour la tÈlÈvi sion avant de sÕen retirer brusquement. En 1968, la Warner demande ‡ Altman d rÈaliserCountdowndÕaprËsThe pilgri projectde Hank Searle mais, au lieu d sÕintÈresser aux effets clinquants de l science-fiction, Altman sÕattache surtout faire parler ses personnages, il sÕintÈresse des dÈtails humanitaires qui nÕont vraime pas grand-chose ‡voir avec la philosophi spectaculaire de Jack Warner. Altman e Warner se sÈparent avant la fin du tournage LÕhistoire succincte des dÈbuts de Robe Altman est doncÈmaillÈe dÕÈvÈnements q indiquent dÈj‡ une nette incompatibilit avec les Èminences hollywoodiennes. DË lors, cÕest seulementen 1969, avecTha cold day in the park, quÕAltman comme ce sa vÈritable carriËre. Une revue rapide d sa filmographie montrera IÕavËnement dÕu tendance dÈj‡ bien affirmÈe : tous le genres qui ont fait la fortune du cinÈm amÈricain vont Ítre impitoyablemenr subver tis. Le Òlong goodbyeÓ dÕAltman ‡ Hollyw va mÍme se gÈnÈraliser en anti-amÈricanis
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Filmographie
The delinquents1957 The James Dean story LÕhistoire de James Dean Countdown1968 That cold day in the park1969 M.A.S.H.1970 Brewster McCloud McCabe and Mrs. Miller1971 John McCabe California split Images1972 The long goodbye1973 Le privÈ Thieves like us1974 Nous sommes tous des voleurs Nashville1975 Buffalo Bill and the Indians1976 Buffalo Bill et les Indiens Three women1977 Trois femmes A wedding1978 Un mariage Quintet A perfect couple1979 Un couple parfait Health Popeye1980 Come back to the five and dime, Jimmy Dean,Jimmy Dean1982 Reviens, Jimmy Dean, reviens Streamers1983 Secret honor1984 The utterly monstrous mind roasting summer of O.C. and Stiggs Fool for love1986 Beyond Therapy1987 Aria Un sketch Vincent et Theo1990 Vincent et ThÈo The Player1992 Short cuts1993 PrÍt ‡ porter 1994 Kansas City1996
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