L’Empire contre-attaque de Kershner Irvin
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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lÕEmpire contre-attaque The Empire strikes back FICHE FILM Fiche technique
U.S.A. - 1980 - 2h04 Couleur
RÈalisateur : Irvin Kershner
ScÈnario : Leigh Brackett Lawrence Kasdan
Musique : John Williams
InterprËtes : Mark Hamill (Luke Skywalker) Harisson Ford (Han Solo) Carrie Fisher (Princesse Leia Organa) Pater Mayhew (Chewbacca) David Prowse (Darth Vader) Billy Dee Williams (Lando Calrissian) Frank Oz (Yoda) Jeremy Bulloch (Boba Fett)
L E
Mark Hamill, Carrie Fisher et Harisson Ford
D O C U M E N T
Critique
La toute premiËre qualitÈ deLÕEmpir contre-attaqueest de se situer, autant quÕun film expÈrimental, hors des cadre traditionnels de la critique. Sa forme est neuve et aboutie, elle sÕimpose don globalement sur un terrain qui est le sien. Bien que dÈroutÈ par cette forme, le critique se sentira plus familier que quiconque des archÈtypes cinÈphiles sur lesquels se fonde la dramaturgie du film. Il est donc ‡ craindre que, faute de saisir les vertus proprement rÈvolution-naires de la technique, il sÕarrÍte le plu souvent ‡ ce miroir aux alouettes que constitue un systËme de rÈfÈrences, dÕÈlÈments symboliques transparent Car le syncrÈtisme qui anime la thÈma-tique de la saga deStar Wars, puisant dans les vieux fonds mythologiques aussi bien occidentaux quÕorientau renvoie toujours ‡ ce quÕil y a de plu traditionnel dans la fiction. CÕest c archaÔsme qui tout ‡ coup sÕimpose lor quÕil sÕagit de dÈvelopper une analy Comme si George Lucas avait retrouvÈ une formule perdue depuis des temps reculÈs et que Propp et Bettelheim ‡ lÕappui, on reconnaissait enLÕEmpir contre-attaqueun authentique rÈcit dÕaventures. (É) Le succËs de ce second Èpisode deStar Warsouvre toutes grandes les portes aux sept autres Èpisodes de la Saga de George Lucas, dont les personnages sont sur le point dÕentrer au panthÈo mythologique de notre Èpoque aux cÙtÈs de James Bond, de Vito Corleone et de lÕinspecteur Harry. Ont-ils en rÈalitÈ l poids nÈcessaire ? IndÈniablement Lucas a ÈtÈ plus inspirÈ par les figures paternelles telles que Darth Vader ou Ben Kenobi dont la puissante aura nÕ elle, aucune peine ‡ sÕimprimer dan lÕimaginaire du spectateur. Mais cÕ malheureusement au dÈtriment des hÈros du rÈcit qui ont, eux, de la peine ‡ avoir de la consistance. Le plus convain-cant, Han Solo, nÕest jamais qu
sorte de cow-boy dÕopÈrette, charme mais sans grand relief. Luke Skywalker, auquel pourtant le script rÈserve la part du lion, souffre de handicaps autrement profonds, terriblement desservi par un comÈdien au physique fade et au jeu insipide, il se cantonne ‡ Ítre la doublu-re de ce quÕil aurait d˚ Ítre. La princess Leia que, par un choix inexplicable (ou trop explicable), Lucas fait ressembler ‡ une vendeuse de bonbons du middle-west, parvient par une conviction totale et en jouant adroitement de sa petite taille ‡ former un personnage qui, sans Ítre rÈellement attachant, pourrait le devenir. MÍme si les intentions des auteurs sont ‡ cet Ègard plus que voyantes, ni la nature de ces personnages ni lÕaventur quÕils vivent nÕest du bois dont on f les lÈgendes. CÕest queStar Warsest une parodie de lÈgende, comme ces per-sonnages sont des parodies de hÈros -des apparences de hÈros - destinÈs ‡ demeurer les images qui dissimulent une technique visuelle ou narrative omnipotente. CenÕest pas un hasard s aux dires de George Lucas, les Èpisodes ‡ venir montreront que toute lÕhistoir est centrÈe sur les robots.Star Wars cÕest la technique soudain possÈdÈe p le gÈnie. CÕest un sens trËs s˚r du spe tacle rarement pris en dÈfaut et un adroit mÈlange dÕhumour, dÕaventures de bandes dessinÈes. A cet Ègard LÕEmpire contre-attaquedonne tout ce quÕil promet et mÍme bien plu Pourtant Lucas ne parvient pas ‡ aller suffisamment profond, faute dÕoser all suffisamment loin. LÕensemble pÍche e effet souvent par inclinaison ‡ un infan-tilisme trËs nord-amÈricain dont sont toujours dÈnuÈs les mythes enfantins. De l‡ aussi lÕaspect totalement asexu de lÕensemble qui est, mÍme dans l cadre dÕun calcul commercial, une grav limitation. Quant ‡ lÕempreinte deStar Wars, on peut prÈdire sans trop de risque quÕell demeurera forte jusquÕ‡ ce quÕun out
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
concurrence sur le terrain de Lucasfilm, donnant du point de vue du rÈcit au spectateur la rÈalitÈ de ce dontStar Warsest lÕapparence. Olivier Assayas
Cahiers du
CinÈma n∞316 - Octobre 1980
Il faudrait sans doute Ècrire une ´Histoire des suites et des remakesª, qui doublerait sans peine lÕHistoire du CinÈma, telle quÕon lÕa apprise, livres-quement ou ´Ècraniquementª...LÕempi-re contre-attaque(aliasStar wars II) y figurerait en bonne place entre cette rÈussite exceptionnelle quÕÈtaitLe par-rain II, qui restera un modËle du genre, surpassant lÕoriginal par sa qualitÈ et sa conception, et, entre autres,Jaws II, qui restera le modËle de ce quÕil ne faut pas faire pour tuer un succËs commer-cial. Bref, en toute logique capitaliste, il fallait quÕil y eut une sÈquelle ‡Star wars, afin que les foules innombrables qui dÈsertent habituellement les salles y reviennent, attirÈes par le doux parfum du succËs.(É) DËs lors, et sans nous laisser guËre de rÈpit, le film va nous prouver une fois de plus, contre vents et marÈes idÈolo-giques, la supÈrioritÈ incontestable (si fort contestÈe...) du cinÈma hollywoo-dien dans ce genre de fantaisie gigan-tesque, par un matraquage visuel parti-culiËrement bien assÈnÈ. CarLÕempire contre-attaque, cÕest aussi la contre-attaque de lÕempire hollywoodien, tou-jours assiÈgÈ, jamais rÈellement dÈfait, et le ´ nec plus ultra ª dÕune conception du cinÈma qui, sÕappuyant sur lÕargent et ´IÕimpÈrialisme Èconomiqueª, certes, mais aussi sur une formidable audace de lÕimagination et un recours incessant ‡ certaines donnÈes du bon vieux langa-ge cinÈmatographique sÕest affirmÈe au-del‡ de toute polÈmique ´idÈologiqueª, le dira-t-on jamais assez.(É) Que nous apporte donc, substantielle-ment, cette seconde partie par rapport ‡
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par les guerres interstellaires, a voulu cette fois se tenir ‡ distance lumiËre ? Sans aucun doute un scÈnario mieux structurÈ (de Leigh Brackett et Law-rence Kasdan), qui tire le film plutÙt vers le cinÈma dÕaventure, de ´cape et laser dirons-nous pour reprendre certaine astuce de cinÈphile - que vers le vÈri-table cinÈma de science-fiction, dont le prototype reste lÕinimitable2001de Kubrick ? Il y a en effet ici un inflÈchis-sement trËs net vers des aventures certes extra-terrestres, mais dont la structure globale nous rappelle des schÈmas maintes fois repris dans le cinÈma amÈricain romanesque et dÕaventure. Les spectateurs un peu abr tis par les combats sidÈraux et dont la tÍte se baisse ‡ chaque entrÈe dans le champ du vaisseau impÈrial de Darth Vader, apprÈcieront sans doute mieux les Èpisodes ´nongalactiquesª du film, et en particulier la trËs jolie sÈquence de la rencontre entre Luke et le gnome Yoda dans les marais peu accueillants de la planËte Dogabah, plus proche de LÕÓle du docteur Moreauque des Survivants de lÕinfini(film dont on attend toujours une rÈÈdition hypothÈ-tique), dans son esthÈtique comme dans son Èthique. CÕest dÕailleurs la sÈquen pivot du film, o˘ Luke se rÈvËle ne plus Ítre le ´All-American Heroª dont les Èmules envahissent les Ècrans ces temps derniers dans des relents de nationalisme pas toujours naÔf (le der-nier en date de ces supermen au rabais Ètant peut-Ítre Ronald Reagan ?...), mais au contraire un avatar imprÈvu du bon vieux mythe de´Dr Jekyll et Mr.Hydeª- mais, chut, ne vendons pas la mËche... Ainsi, comme dansJaws, se dessine en filigrane non seulement la peur de lÕinconnu, de ´IÕautreª, mais encore filiation possible du hÈros avec cet ´autreª, cÕest-‡-dire avec le Mal contr lequel il doit galvaniser la ´forceª - son reflet dans la face sombre du miroir. Toutes ces considÈrations morales nÕintÈresseront sans doute guËr
vaste public qui va sÕen faire mettr ´plein la vueª et se laisser fasciner par le luxe ostentatoire des moyens dÈployÈs pour parvenir ‡ cette fin. NÕe dÈplaise aux tenants inconditionnels de la ´politique des auteursª dÕailleurs bie battue en brËche par les auteurs eux-mÍmes depuis quelque temps, le travail dÕIrvin Kershner, extrÍmement profes sionnel, et cÕest bien le moins, est auss totalement impersonnel, et manque mÍme le plus souvent de lÕhumour sem parodique qui imprÈgnait le film de George Lucas (il faut aller voirDark staren sortant pour prendre un bain de rire distanciÈ). Et mieux vaut peut-Ítre quÕil en soit ainsi, dans ce produit d luxe o˘ le concept mÍme ´dÕauteurª es vÈritablement absurde et niÈ par lÕap pareil de production, et o˘ le ´regardª de Kershner nÕaurait sans doute pas e les mÍmes effets que celui des ´yeux de Laura Marsª sur dÕautres planËtes moin accessibles. Quant aux personnages du film, entrÈs dans la lÈgende des siËcles ‡ venir, il semble que, plus que Luke, la Princesse Leia, ou R2-D2 et C3-PO, ce soient encore Darth Vader - qui perd pourtant un peu de son mystËre ‡ la Masque de ferlorsquÕune camÈr indiscrËte nous rÈvËle (furtivement) un visage peu avenant... et surtout Yoda, le gnome malicieux aux yeux tristes, sorte de ´go-betweenª (messager) et Ben Kenobi, qui gardent ici la vedette dÕu film gÈnÈreusement peuplÈ de crÈatures Ètranges venues dÕailleurs. En attendan la suite, on peut encore apprÈcier ‡ sa juste valeur - spÈculative - les gravures toujours recommencÈes de ce divertis-sement typique de nos sociÈtÈs repues, o˘ la crise de civilisation vole en Èclats dans les champs des mÈtÈorites, ou sÕenfonce in-extremis dans des cratËre dont les entonnoirs rÈservent parfois de bien inquiÈtantes surprises... Max Tessier La revue du cinÈma n∞353 - sept.1980
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
RÈaliser la suite deStar Warssoulevait une difficultÈ redoutable : le deuxiËme Èpisode se devait, tout en plantant des jalons pour le troisiËme, de renouveler la sÈduction du premier sans le rÈpÈter et de surclasser les imitations tournÈes depuis 1977 ; celles-ci ne sÕÈtaient pas fait faute de reprendre, de plagier situa-tions, objets et mÍme les plus originaux des personnages : les robots et androÔdes (1).The Empire Strikes BackrÈussit parfaitement ‡ triompher de lÕobstacle ; cette victoire, il lÕobtient en Ètoffant les caractËres et en les humanisant, dÈveloppement moins sur-prenant quÕil nÕy paraÓt, et auquel Irvin Kershner apporte plus que ses soins : un peu de sa personnalitÈ, peut-on affirmer sans divaguer, ‡ propos dÕune Ïuvre rÈsultant, comme toute super-produc-tion, de la fusion des talents. Cet Ètoffement est gÈnÈral ; on le constate tout de suite chez les person-nages secondaires. Chacun paraÓt dotÈ de sensibilitÈ, en fonction de sa nature et de son rÙle. A Chewbacca, que son mufle et son langage ne permettent pas de comprendre, Èchoient les grandes dÈmonstrations : il sanglote ‡ lÕabsence de Luke, lÕÈtreint au moment de leur sÈparation. LÕassurance de C3PO, pro-duite par son omniscience, le transforme en un pÈdant de comÈdie, et cause ses ennuis. Le moins humain par son aspect, le robot R2D2, Èprouve le plus humain des sentiments : la peur.(É) La transmutation dÕarchÈtypes unidi-mensionnels en Ítres riches de facettes se mesure diffÈremment chez les per-sonnages principaux car elle structure le film. LÕindividualitÈ de leur psychologie permet de leur crÈer des destins diffÈ-rents, donc de varier les pÈripÈties ; rÈciproquement, les pÈripÈties accusent la variÈtÈ.(É) Deux lieux sont conÁus en opposition sur un mode symbolique teintÈ dÕironie. Dagobah, monde de lÕidÈal et de la natu-re, empruntÈ ‡ Rackham et Boecklin: cÕest un vaste marÈcage baignant dans
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alvÈole inconfortable. Lando, planËte rosie par le soleil couchant, offre une civilisation raffinÈe, de belles construc-tions aux couloirs dÕun blanc immacul Celle-ci recËle un piËge, la perte de soi, celui-l‡ permet de descendre en soi et de se connaÓtre. Le style renforce cette conception de lÕunivers. LÕespace se remplit dÕa roÔdes ou de vaisseaux; parfois de maniËre trËs chargÈe : trois vaisseaux impÈriaux se croisent au centre dÕu mÍme plan tandis que des navettes cir-culent dans les angles. Dans lÕensembl Kershner remplit le plus possible le cadre (arrivÈe dÕun tauntaun dans l base dont les membres sont tous occu-pÈs par des activitÈs diffÈrentes), recou-rant souvent ‡ une composition symÈ-trique. Deux tendances particuliËres crÈent les aspects recensÈs : le ´rÈalismeª et lÕhumour. Le premier terme peut sembl inadÈquat. Comment dÈsigner cepen-dant la mise en relief, ou la persistance de dÈtails matÈriels (entrailles du taun-taun, rouille de R2D2 et C3PO, chute des morceaux du ´cheval de guerreª, texture de la ´cachetteª du Falcon allusions nombreuses au rejet) ? Gr‚ce ‡ eux, lÕunivers imaginÈ multiplie les points d contact avec le nÙtre. LÕhumour introdu lÕirrespect envers la science (les semp ternels pronostics de C3PO) et envers la spiritualitÈ (la chute de Yoda au cours dÕune sÈance initiatique). Il maintient l mÍme distance avec tous les domaines, tous les aspects : IÕhumain contrebala ce lÕidÈal, la science la spiritualitÈ. LÕhumour aide ‡ dÈfinir la nature deThe Empire Strikes Back. LÕhumour d Lucas provient dÕun recul envers le fil entier, ÈtayÈ par des rÈfÈrences. Celui de Kershner se manifeste dans la textu-re du film. De mÍme, tous les compo-sants du premier sont subordonnÈs ‡ leur fonction dans lÕensemble ; chacu est traitÈ pour lui-mÍme dans le second. Les pÈripÈties deStar Warsservent ‡ acheminer vers une conclusion donnÈe ‡ lÕavance ; les dÈveloppements de
Empire Strikes Back, pris ment, pourraient servir d autant dÕautres films. Il del‡ de la bande dessinÈe e leur fondement commun : gies universelles. Par l‡, il de la bande dessinÈe et de de science-fiction pour s des fondements de ce dern de lÕun de ses courants retour ‡ la mythologie. Ainsi le deuxiËme Èpisod prolonge et enrichit le pre fond solide formÈ parStar Empire Strikes BacknÕa dÕessor. MaisStar Warsest un a autant quÕun point de esquisse et une Èpure.T Strikes backa la plÈnitud A Positif n∞234 - Sep
Le rÈalisateur
Travail surtout pour la tÈl deux succËs sur le grand Eyes of Laura Marset Strikes Back, doivent tou ‡ John Carpenter qui en Ècr rio, le second ‡ George Luc duisit. Quant ‡Jamais pl qui marquait le retour de S dans le rÙle de James Bo plus tributaire du mythe du que du talent du rÈalisateur.
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Filmographie
Stakeout on dope street1958 The young captive1959 The hoodlum priest1961 Le mal de vivre
A Face in the Rain 1963
The Luck of Ginger Coffey1964 A fine madness1966 LÕhomme ‡ la tÍte fÍlÈe The Flim-Flamman1967 Une sacrÈe fripouille Loving1970 Up the Standbox1972 Les ´Sª pions (S.P.Y.S.)1974 The returnof aman called Horse 1976 La revanche dÕun homme nommÈ cheval
Raid on Entebbe Raid sur Entebbe The eyes of Laura Mars1978 Les yeux de Laura Mars The Empire strikes back1980 LÕempire contre-attaque Never say never again1983 Jamais plus jamais
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Cahiers du CinÈma n∞316 La Revue du CinÈman∞ 353
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