La Ferme des 7 péchés de Devaivre Jean
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

La ferme des 7 péchés
F de Jean Devaivre
FICHE FILM
fiche technique
France 1949 1h40
Réalisateur :
Jean Devaivre
Scénario :
René Méjean
Janine Grégoire
Jean Devaivre
Musique :
Joseph Kosma
Interprètes :
Jacques Dumesnil
(Paul-Louis Courier)
Résumé Critique
Claude Génia
Le cadavre du pamphlétaire républicain(Herminie) Oeuvre très personnelle, unique dans le
Paul-Louis Courier (1772-1825) est retrouvé
cinéma français de l’après-guerre tant par
dans la forêt, près de son domaine. UnePierre Renoir son sujet (I’enquête sur l’assassinat du
enquête est menée par la police royale. A
pamphlétaire politique Paul-Louis Courier
travers les témoignages des proches, la vie(Le procureur du roi) en 1825) qui anticipe sur Rashomon, que
de la victime apparaît dans ses contradic-
par sa réalisation âpre, puissante, où abon-
tions et zones d’ombre. Le meurtre de
dent les moments nocturnes et de fulgu-
Courier eut-il des mobiles privés ou poli-
rants plans de nature qui dénotent des
tiques ?
ambitions cosmiques. Magistrale scène
d’ouverture non réaliste qui se clôt sur un
magnifique travelling-avant sur Jacques
Dumesnil, lequel prend les spectateurs à
L E F R A N C E
1D O C U M E N T S
témoin de son destin. Ajoutons que le Suivant que Courier est décrit par ses Le réalisateur
propos du film - montrer dans un même employés ou par les nobles des envi-
mouvement l’égoïsme, la noirceur de rons, selon le degré d’amitié ou de haine Décorateur puis assistant de Colombier,
Courier dans sa vie privée et sa généro- qu’on lui porte, le personnage apparaît Tourneur et Billon, il a tourné de nom-
sité sociale et politique - reste étonnam- arrogant, pingre ou humaniste, épris breux courts métrages puis des bandes
ment moderne. Splendide musique de d’un sentiment de justice ou ignoble. Là commerciales d’où émergent "La ferme
Joseph Kosma et débuts remarquables encore, I’interprétation est grandiose. des sept péchés", intéressant
de Jacques Dufilho très à l’aise dans Jacques Dumesnil imprègne fortement film-enquète sur l’assassinat de
une excellente distribution. la personnalité de Courier : "Même si Paul-Louis Courier, et La dame d’onze
Bertrand Tavernier vous ne lui ressembliez pas physique- heures où les clichés du film policier
ment, vous étiez Paul-Louis Courier", lui sont tournés en dérision, sans parler
Le deuxième film de Jean Devaivre se dira Jean Devaivre à l’issue de la projec- d’un étonnant flash-back. Ses Caroline
révèle aussi original dans son sujet que tion. chérie ne présentent en revanche qu’un
dans sa forme. Le goût de l’auteur pour Jean-Charles Lemeunier médiocre intérêt.
les récits discontinus, disloqués, Positif n°389-390 Dictionnaire des réalisateurs
baroques - enchevêtrements de diffé- Jean Tulard
rents points de vue - y est encore plus
évident que dans "La Dame d'onze
heures". Il s’exprime d’emblée à travers
Filmographie
la construction de l’histoire. Si le film
s’intègre dans la tradition de la biogra-
Le roi des resquilleursphie, chère au cinéma français des
(1945) années 40, son ambiguïté insolite et
inquiétante, le côté énigmatique de son
La dame d’onze heuressujet sont restés sans équivalent à
(1947)l’époque. L’interprétation, les dialogues,
I’habileté avec laquelle l’auteur rend
La ferme des sept péchessensibles au public les vertus et les
(1949)aspérités du caractère du héros, la
sombre poésie qui parfois s’en dégage,
Vendetta en Camargueméritent des éloges. (La musique de
(1949)Kosma, trop appuyée, est malheureuse-
ment loin de valoir celle de "La Dame
L’inconnue de Montréald' onze heures"). Après ces deux films,
(1950)Jean Devaivre ne devait plus jamais
manifester la même ambition ni le
Ma femme, ma vache et moimême talent.
(1951)Jacques Lourcelles
Un caprice de CarolineDictionnaire du Cinéma
(1952)
Alerte au SudPour La Ferme des sept péchés, il
(1953)brosse dès les premières minutes le por-
trait des principaux intervenants, chacun
Le fils de Caroline chériey allant de sa petite phrase pour ou
(1954)contre l’homme dont on vient
d’apprendre la mort. A travers l’enquête
L’inspecteur aime la bagarremenée par un juge royaliste (Pierre
(1956)Renoir) et un autre sympathisant des
républicains (Palau), Jean Devaivre
signe un Rashomon avant la lettre.
L E F R A N C E
SALLE D'ART ET D'ESSAI
CLASSÉE RECHERCHE
8, RUE DE LA VALSE
42100 SAINT-ETIENNE
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2
77.32.76.96
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