La lettre de de Oliveira Manoel
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La lettre
de Manoel de Oliveira FICHE FILM Fiche technique
France/Portugal/Espagne - 1999 - 1h47 - Couleur
RÈalisation et scÈnario : Manoel de Oliveira
Image : Emmanuel Machuel
Montage : ValÈrie Loiseleux
Musique : Pedro Abrunhosa Schubert
InterprËtes : Chiara Mastroianni (Mme de ClËves) Pedro Abrunhosa (Pedro Abrunhosa) Antoine Chappey (M. de ClËves) FranÁoise Fabian (Mme de Chartres) Anny Romand (Mme da Silva) Leonor Silveira (la religieuse)
Chiara Mastroianni (Mme de ClËves) et Antoine Chappey (M. de ClËves) RÈsumÈ Critique Mademoiselle de Chartres a eu un premierLorsquÕun monument du cinÈma moderne chagrin dÕamour : elle sÕest vue abandon-comme Manoel de Oliveira porte ‡ lÕÈcran nÈe dÕun jeune homme qui entendait entre-un monument du roman classique comme tenir avec elle une relation assez libre. UnLa Princesse de ClËves, on est en droit de soir, une amie de sa mËre, Mme da Silva,sÕinquiÈter. LÕinquiÈtude se termine l‡ o˘ Èpouse du directeur de la Fondationcommence la projection, pour Ítre rempla-Gulbenkian, la prÈsente ‡ un mÈdecin decÈe par une certaine perplexitÈ : quÕest-ce grande rÈputation, Jacques de ClËves.quÕon fait dans un concert de rock portu-Celui-ci Ètait tombÈ amoureux de la jeunegais, avec en soliste une sorte de Zorro aux fille en la voyant choisir un collier avec sachaussures colorÈes ? Patience... Voici, mËre chez un cÈlËbre bijoutier de la placechez un grand joaillier parisien, FranÁoise VendÙme. La jeune fille accepte de lÕÈpou-Fabian et Chiara Mastroianni, dont on nous ser sans pour autant Èprouver de passiondit quÕelles sont Madame et Mademoiselle pour lui. Cette passion, elle vala dÈcouvrirde Chartres, et Antoine Chappey, quÕon bien malgrÈ elle, sous les traits dÕun chan-prÈsente comme Monsieur de ClËves. Et teur ‡ la mode, Pedro AbrunhosaÉpuis quoi encore ? Rien. CÕest comme Áa, cÕest un film dÕaujourdÕhui
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racontant une histoire Ècrite il y a des siËcles, on peut refuser toute adapta-tion, bientÙt toute fiction, et finalement le cinÈma lui-mÍme. Sinon, le rideau (celui du cinÈma, pas celui du thÈ‚tre) sÕouvre sur de simples splendeurs, et voil‡ quÕon est parti pour une course rectiligne, ‡ la trajectoire ÈpurÈe, boule-versante. CÕestLa lettre, chef-dÕÏuvre de Manoel de Oliveira, bien trop occupÈ ‡ la mise au monde dÕune crÈation vivante, vivace, pour se soucier dÕÍtre quelque monument que ce soit.Exit inquiÈtude et perplexitÈ.
LÕinvention dÕune langue On peut, avec un souvenir mÍme vague du roman de Madame de La Fayette, repÈrer les variantes introduites par Oliveira : le prince de Nemours dont lÕhÈroÔne tombe amoureuse aussitÙt aprËs avoir ÈpousÈ Monsieur de ClËves est devenu Pedro Abrunhosa, (vÈritable) vedette de la chanson, Guise est un jeune homme vif et meurtri qui se fera bientÙt Ècraser boulevard de Port-Royal, la Princesse a une confidente, une reli-gieuse jansÈniste ‡ laquelle elle confie les tourments de son cÏur depuis quÕelle a avouÈ ‡ son mari la passion qui la br˚le, et quÕelle ne combat pas plus quÕelle nÕy succombe, mÍme aprËs que cette infidÈlitÈ toute spirituelle a tuÈ Monsieur de ClËves. A travers le rÈcit dÕorigine, Oliveira marche ‡ grands pas, remplace des passages entiers par un intertitre, comme emportÈ par une fiËvre qui embrase, dÕabord, les mots. Pour ce film, Oliveira a tout bonnement inventÈ une langue. Cette langue nÕest ni dÕÈpoque ni contemporaine, mais un franÁais dÕaujourdÕhui ÈpurÈ par les rÈserves et les exigences dÕune aristocratie intem-porelle. On doit ‡ la qualitÈ radicale de cette langue la splendeur des duos qui jalonnent le film, succession de face-‡-face merveilleux que surpassent encore ceux entre Chiara Mastroianni et son amie religieuse, interprÈtÈe par Leonor Silveira. Les spectateurs deVal
Abrahamou duCouventse rappellent la gr‚ce et le talent souverains de celle-ci, personne ne peut se souvenir de la beautÈ surnatutelle que possËde Chiara Mastroianni dans ce film, pour la simple raison quÕon ne lÕavait jamais vue ainsi. Au centre de ce film, pourtant, se trouve non un duo, mais un trio : la scËne o˘, derriËre une haie du jardin du Luxembourg, Pedro surprend la confi-dence de Madame de ClËves ‡ son mari. Cette scËne est dÈj‡ au cÏur du livre, et ce genre de situation est, par nature, thÈ‚tral. La maniËre dont Oliveira en donne ici la singularitÈ cinÈmatogra-phique, construite sur un hors-champ qui nÕappartient ni ‡ la littÈrature ni ‡ la scËne (et o˘ loge le rÈel, dont surgit un mendiant venu rappeler que cette histoi-re est en prise avec le monde actuel), est exemplaire du film tout entier. La scËne sÕest passÈe sous la statue dÕun faune tenant une lettre ‡ la main, elle justifie le sens profond du film en mÍme temps que son titre : de jadis ‡ aujourdÕhui, dÕici aux confins du monde, de lÕÈthique ‡ la politique et de la littÈ-rature au cinÈma, cÕest la relation entre chacun et chacun, par le truchement de lÕespace public qui est en cause, et que symbolise la lettre. CÕest la dÈmocratie et lÕesprit de rÈsis-tance aux conformismes des sens comme ‡ ceux des mÏurs qui forment lÕenjeu de cette histoire apparemment grande bourgeoise et sentimentale. DÕo˘, au terme de ce parcours enchantÈ, la force concentrÈe de cette lettre envoyÈe par ´Chiara de ClËvesª, ajoutÈe par Oliveira, lue par ´SÏur Leonorª. En mots simples et droits, elle dit la fureur contre lÕÈtat du monde actuel et la pos-sibilitÈ de sÕy affronter. Jean-Michel Frodon Le Monde - 23/24 Mai 1999
Une jeune femme (Chiara Mastroianni), en compagnie de sa mËre (FranÁoise Fabian), essaie un collier, sous le regard dÕun homme (Antoine Chappey), sÈduit par ce portrait ovale impromptu. Cet immÈdiat devenir tableau de son visage, de toute beautÈ, basculera lorsquÕelle sera ‡ son tour confrontÈe ‡ un vÈritable tableau, celui de la sÏur du couvent de Port-Royal, rencontre qui transformera sa vie. Plus quÕune histoire de renonce-ment, dans la lignÈe des ´amours frus-trÈesª chËres ‡ Oliveira,La Lettre raconte cette oscillation subtile entre un visage partagÈ par le dÈsir de se donner ‡ lÕautre et lÕenvie soudaine de se rÈtracter. Un visage qui hÈsite, avant de faire un choix irrÈversible. A la fin, le visage a disparu derriËre la ÒlettreÓ, ne sÕexprime que par des mots. La jeune femme est devenue le tableau contem-plÈ (la religieuse), elle sÕest fondue entiËrement dans la toile. Elle a quittÈ notre monde, celui de la circulation du dÈsir (dons de visage et jeux de regards, soit une affaire de plans et de montage) pour un autre, invisible, lointain, mystÈ-rieux et jugÈ par Oliveira infilmable. Cette palpitation de la chair qui sÕoffre et se retire, sublimation plastique dÕun pur mouvement Èrotique, culmine dans la scËne centrale, dÕune beautÈ ‡ couper le souffle, o˘ la jeune femme sait que lÕhomme qui la dÈsire, la harcËle et la presse de lÕaimer, sÕest installÈ en face de chez elle. Elle sÕavance dans le cadre de la fenÍtre, se donne ‡ lui sans rÈser-ve, afin quÕil puisse jouir de sa prÈsence, quand, par la gr‚ce dÕun courant dÕair, le rideau blanc masque son visage (la prise de voile, dÈj‡), lÕestompe ‡ mesure quÕil sÕoffre et le rend ainsi encore plus beau. A la cruditÈ obscËne du don ‡ autrui, sans artifice, Oliveira prÈfËre, sur un mode sternbergien, la beautÈ fantasmÈe dÕun visage derriËre le voile, expression de la force souveraine dÕun plan de cinÈ-ma. CÕest ‡ ce moment prÈcis, celui dÕune rencontre furtive entre un visage et un rideau, quÕon comprend pourquoi Oliveira a choisi Chiara Mastroianni :
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pour attendre et pour atteindre ce plan.elles. On entend les informations (guer-Vieil homme alerte, attentif au charmere, mesures sociales, Martine Aubry), fÈminin, il a ÈtÈ visiblement sÈduit parÈcoutÈes sans broncher, quand la prin-la vertigineuse beautÈ marmorÈenne ducesse apprend que lÕhomme, un cÈlËbre visage de lÕactrice. LorsquÕelle est souschanteur, qui Èprouve pour elle une le choc du tableau qui reprÈsente la reli-ardente passion, vient dÕÍtre victime gieuse (une figure du destin, liÈ ‡ la doc-dÕun accident. Le petit cri quÕelle l‚che, trine du jansÈnisme : la gr‚ce efficace,qui trahit son sentiment, dit en mÍme la prÈdestination ‡ accomplir le bien),temps de maniËre indÈcente le peu de son visage est moins fascinÈ par celuicas quÕelle fait de ce qui agite le monde. de lÕautre quÕil nÕest contaminÈ par laAvant que le tableau rencontrÈ Ètouffe blancheur de son vÍtement. Cette ren-son cri, lui impose le silence, et lÕinvite ‡ contre dÕun visage et dÕun tissu, que lale formuler autrement, par Ècrit. En fiction matÈrialise par le tableau,conclusion, on apprend par la lettre que Oliveira le rÈalise par lÕintermÈdiaire dela princesse de ClËves est en Afrique. ce voilage qui renforce la proximitÈ duCe qui fait dÕelle une anti-Queen Kelly corps quÕil dÈrobe ‡ notre vue.fin de siËcle. Quand lÕune Èchoue dans La lettreest une adaptation deLaun bordel africain (le mal, ici comme Princesse de ClËvesde Madame deailleurs), lÕautre, aprËs avoir renoncÈ ‡ Lafayette ou, plus exactement, un mon-la passion amoureuse, trouve dans cet tage dÕextraits. De nombreux intertitres,exil, signe de son abnÈgation, une pro-de plus en plus longs ‡ mesure quÕilspension ‡ accomplir le bien. Le film arrivent, sÈparent les sÈquences. Plus lepourrait dÕailleurs sÕappeler, ‡ la lueur texte compte de lignes et plus le tempsde la trajectoire du personnage,Non ou ÈcoulÈ entre deux Èpisodes est impor-la vaine gloire dÕaime.r tant. Oliveira a transposÈ le rÈcit dans leCharles Tesson Paris actuel, ‡ la fois reconnaissable (unCahiers du CinÈma n∞536 - Juin 1999 porche dÕimmeuble, rue Pierre 1er de Serbie) et lÈgËrement dÈcalÈ. Les per-sonnages ont gardÈ les noms du roman, ce qui les rend ‡ leur tour dÈcalÈs dans le monde dÕaujourdÕhui, et souligne leur mode de vie, coupÈ des prÈoccupations matÈrielles de ce bas monde. Car le renoncement ‡ lÕamour dont parle le film ‡ travers lÕitinÈraire de la princesse de ClËves (Chiara Mastroianni), dÈbouche sur une acceptation du monde, objet dÕun amour Èperdu. La premiËre ren-contre entre lÕamour et le monde se fait par lÕintermÈdiaire de la tÈlÈvision. La faÁon superbe quÕa Oliveira de scÈno-graphier lÕirruption incongrue de la tÈlÈ-vision dans un intÈrieur bourgeois (le tableau familial, devant le poste en amorce) rappelle comment Sacha Guitry a mis en scËne ce nouveau rituel domes-tique dansLa vie dÕun honnÍte homme. Les trois femmes sont assises (la princesse, sa mËre, son amie), tandis que le mari se tient debout derriËre
Entretien avec le rÈalisa-teur
QuÕest-ce qui vous a attirÈ dans lÕadap-tation du roman de Madame de La Fayette ? Au-del‡ de sa beautÈ littÈraire, jÕai eu envie de le porter ‡ lÕÈcran ‡ cause de deux de ses caractÈristiques. DÕune part, le contraste qui dÈfinit la princesse entre lÕextrÍme facilitÈ -tout lui est accessible, tous les choix lui sont ouverts - et lÕextrÍme rÈsistance - elle dÈcidera de ne jamais aller dans le sens de la plus grande pente. Elle marche sans cesse le long dÕun abÓme, cÕest ce risque que jÕai eu envie de filmer. DÕautre part, le livre mÕintÈresse pour sa maniËre de plonger dans lÕintimitÈ des personnages, avec une finesse et une audace peu communes. JÕai ajoutÈ la confidente afin dÕexpliciter ces mouve-ments intÈrieurs.
Etiez-vous dÈcidÈ dÕemblÈe ‡ transposer lÕhistoire aujourdÕhui ? Une reconstitution dÕÈpoque aurait ÈtÈ hors de prix. Mais surtout je trouve intÈ-ressant de situer le rÈcit aujourdÕhui, justement parce que notre Èpoque nie cette intimitÈ qui est au centre de lÕhis-toire, et la possibilitÈ de sÕy rÈfÈrer comme une motivation avouable. Le rap-port ‡ lÕintime existe tout autant quÕautrefois, mais il est devenu plus secret, cÕest encore plus intÈressant.
Pourquoi avoir fait de Nemours une star du rock ? Le problËme dÕune transposition contemporaine tenait ‡ la disparition de la hiÈrarchie sociale du temps deLa Princesse de ClËves. Il mÕa semblÈ quÕune vedette de la chanson Ètait lÕÈquivalent le plus appropriÈ au statut social mais aussi ‡ la sÈduction dÕun prince comme Nemours.
Vous avez considÈrablement rÈduit la
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matiËre romanesque du livre.sport. Champion de saut ‡ la perche, laParsi, ‡ mon invitation, assura la traduc-JÕai ÈliminÈ tout ce qui concernait lation des monologues et dialogues, et,voiture de course le passionne aussi. Il cour et les intrigues annexes, pour meplus tard du livre, qui fut publiÈ avecremporte de nombreux prix au Portugal, concentrer sur lÕhistoire principale. DesuccËs en France.en Espagne et ‡ Rio de Janeiro. Il mÍme pour le vocabulaire, en ÈcrivantIl mÕest restÈ, depuis lors, lÕidÈe denÕabandonnera la compÈtition quÕen les dialogues en portugais, ensuite tra-transposer au cinÈma cette belle histoi-1940. duits par Jacques Parsi : jÕai employÈre, o˘ le contraste des attitudes amou-Manoel de Oliveira a encore une autre une langue actuelle mais dÈpourvue dereuses se heurte ‡ une Èthique qui lespassion : le cinÈma. Il sÕinscrit ‡ lÕÈcole tout idiotisme contemporain. Le scÈnariorend violentes. Le producteur Paulode formation dÕacteur de cinÈma ‡ Porto. et la mise en scËne visent ‡ ne garderBranco connaissait mon dÈsir et il jugeaIl est ‡ lÕÈpoque un jeune homme ‡ la que lÕessentiel, en Èliminant les actions,que le moment opportun Ètait venu demode et un sportif connu. CÕest bien les mouvements et les mots superflus.passer ‡ la rÈalisation. Je sentis aussi-plus ‡ cette rÈputation quÕ‡ ses talents CÕest le contraire dÕun cinÈma commer-tÙt les difficultÈs de replacer cette his-dÕacteur quÕil devra son seul rÙle dans cial amÈricain.toire ‡ lÕÈpoque o˘ Madame de LaLa chanson de Lisbonne, en 1933. Fayette lÕavait situÈe. Dans le mÍme Alors que vous venez de fÍter vostemps, je pensai que, puisquÕil sÕagissait quatre-vingt-dix ans, vous enchaÓnezdÕun drame aux contrastes si forts, en Filmographie film sur film. Allez-vous vous reposerrecrÈant ce conflit et en le faisant aprËs celui-l‡ ?revivre dans lÕactualitÈ, les situations JÕai dÈj‡ commencÈ les repÈrages dudramatiques prendraient un relief plus Aniki-bobo1942 prochain, qui embrassera toute la viemarquÈ encore dans une sociÈtÈ aussi Acte du printemps1963 e dÕun prÍtre portugais du XVIIsiËcle, permissivepour les amours que celle Le passÈ et le prÈsent1971 Antonio Vieira, grand prÍcheur quedÕaujourdÕhui. Et lÕÈthique, qui contrÙle Benilde ou la vierge-mËre1975 Pessoa a surnommÈ ÒlÕempereur de laet contrarie ces amours, Ètant anachro-Amour et perdition1978 langue portugaiseÓ, et qui fut un activis-nique, il mÕa paru intÈressant de lÕaccen-Francisca1981 te pro-indien, anti-esclavagiste Ègale-tuer, en donnant pour objet ‡ la passion La visite ment persÈcutÈ par lÕInquisition pourde madame de ClËves un chanteur pop ou mÈmoires et confessions1982 avoir pris la dÈfense des juifs. Le filmet en faisant dÕune religieuse, amie Le soulier de satin1985 sÕintituleraParole et utopie. dÕenfance,sa confidente. Mon cas1986 Propos recueillis par Jean-MichelPar la suite, jÕai ressenti Ègalement Les cannibales1988 Frodon lÕirrÈsistibleimpulsion dÕaccompagner Non ou la vaine gloire de comman-Le Monde - 23/24 Mai 1999cette histoire passionnelle et intime, der1990 avec des fragments dÕune vision sociale La divine comÈdie1991 qui nous montreraient le dÈrËglement Le jour du dÈsespoir1992 qui Èbranle aujourdÕhui, avec la mÍme Le val Abraham1993 Propos du rÈalisateur force que les cruautÈs du passÈ, ce Le couvent1995 monde incorrigible qui est le nÙtre. Le passÈ et le prÈsent1996 Dossier distributeur Le filmLa lettreest une transposition Voyage au dÈbut du monde1997 inspirÈe du roman du XVIIËme siËcle,La InquiÈtude1998 Princesse de ClËvesde Madame de La La lettre1999 Le rÈalisateurParole et utopie2001 Fayette, situÈe de nos jours, en conser-vant le point dÕhonneur du personnage principal qui, dansLa lettreest simple-ment madame de ClËves, puisque Manoel de Oliveira est nÈ en 1908 ‡ lÕaction ne se dÈroule plus ‡ la cour de Porto. Il frÈquente lÕÈcole primaire, puis France mais dans la haute sociÈtÈ poursuit sa scolaritÈ dans un collËge Documents disponibles au France dÕaujourdÕhui. JÕavais lu le roman, ‡ la tenu par des jÈsuites. Il ne pousse pas suggestion de Jacques Parsi, au trËs loin ses Ètudes et semble suivre la Dossier distributeur moment o˘ je tournais le deuxiËme volet voie toute tracÈe par sa famille en tra-Cahiers du CinÈma n∞538 de ma tÈtralogie des amours frustrÈes, vaillant aux cÙtÈs de son pËre. Amour de perdition, dont Jacques A vingt ans, il se passionne pour le
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