Pas de lettre pour le colonel de Ripstein Arturo
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Pas de lettre pour le colonel El coronel no tiene quien le escriba de Arturo Ri FICHE FILM Fiche technique
Mexique/Espagne/France - 1999 - 1h58 Couleur
RÈalisateur : Arturo Ripstein
ScÈnario : Paz Alicia Garciadiego, dÕaprËs le roman homonyme de Gabriel Garcia Marquez
Montage : Fernando Pardo
Musique : David Mansfield
InterprËtes : Marisa Paredes (Lola) Fernando Lujan (le colonel) Salma Hayek (Julia) Ernesto YaÒez (don Sabas) Rafael Inclan (le pËre Angel)
L E
Marisa Paredes (Lola)
D O C U M E N T
dÕexhiber les traces de la respectabilitÈ du ‡ un officier en retraite. Ce vieux couple repliÈ sur lui vit dans le sou-venir dÕun fils assassinÈ au cours dÕune ri lors dÕun combat de coqs. LÕÈvocation d meurtre dont on cherche ‡ comprendre les motivations, un acte du passÈ dont il est impossible de faire le deuil et qui reste comme une scËne fatale dans la mÈmoire du couple, mais aussi dans celle des habitants du village qui ont assistÈ ‡ la mort du jeune homme, constitue lÕarriËre-plan du rÈci Dans cette structure de mise en Ècho dÕu fait du passÈ dont on ne peut effacer le sou-venir, on pourra reconnaÓtre certaines des donnÈes qui trouveront leur accomplisse-ment dansChronique dÕune mort annoncÈ.e La souffrance liÈe ‡ la mort du fils est entre-tenue par lÕomniprÈsence dÕun coq au fo du vieux couple. LÕanimal nourrit lÕespÈran illusoire du colonel, qui en espËre beaucoup dÕargent soit en le vendant, soit en le faisa concourir lors des prochains affrontements ‡ la fin de la saison des pluies. En fait, il sÕag dÕune pauvre bÍte, lÕhomme y est attac comme ‡ un animal domestique sur lequel on dÈverse un trop-plein dÕaffectivitÈ. Po le nourrir, le colonel se prive en rÈservant les graines dont il pourrait lui-mÍme sÕal menter. AinsiPas de lettre pour le colo-neldÈcrit la dÈchÈance digne dÕun coupl arrivÈ aux limites de la rÈsistance ; l‡, comme dans une fin de partie beckettienne, dans une attente vaine dÕun Godot dÈsesp rÈment absent, il ne reste, ultime dÈfi ‡ la mort, quÕ‡ manger des excrÈments - rÈpliqu dÈcisive du colonel en conclusion du rÈcit. FidËle au court roman dont il sÕinspir Ripstein dÈcrit des personnages de vaincus auxquels il donne lÕÈlÈgance digne de ceu qui ne se rendent jamais. Son film joue sur plusieurs niveaux, la description de lÕattent vaine, inutile, et en mÍme temps lÕattent comme seule raison de vivre ‡ laquelle on sÕaccroche pour donner du sens ‡ ce q nÕen a plus. Le monde extÈrieur est mue indiffÈrent, lointain, comme peut lÕÍtre p exemple le pouvoir qui aurait autoritÈ pour instruire le dossier et dÈbloquer la pension. Le film est aussi la reprÈsentation dÕune vi de couple o˘ les disputes quotidien
cachent un profond amour, un soin attenti lÕun envers lÕautre, le souci de la santÈ, conservation dÕune certaine prestance po les sorties dans le village. Enfin,Pas d lettre pour le colonelmet en scËne u Ítre dÈcalÈ par rapport ‡ une sociÈtÈ dont il ne reconnaÓt pas les valeurs et ‡ laquelle, d maniËre utopique, il tente vainement d rÈadhÈrer en retrouvant sa dignitÈ gr‚ce lÕargent que devrait lui rapporter un coq vi torieux. Il y a du don Quichotte chez le colo nel, un personnage qui affronte le mond extÈrieur en le ramenant aux lois de so imagination. Par la fantaisie, le vieil homm sÕÈvade et survit. Ripstein enferme son rÈcit dans les espace clos de maisons aux murs luisant dÕhumid tÈ, ses ÈchappÈes en plein air sont rares tout juste destinÈes ‡ donner le sens dÕu dehors misÈrable de b‚tisses dÈlabrÈes, d rues boueuses, dÕarcades irrÈguliËres. Da ces intÈrieurs parcourus par une camÈr dÕune grande fluiditÈ sÕagite une human dÕarchÈtypes, de prÈsences indiffÈrentes o faussement concernÈes par le malheu dÕautrui : le prÍtre, le mÈdecin, la prostituÈ le facteur, lÕusurier, les jeunes gens qui fr quentent les bals et les tripots, le cinÈma e plein air qui passe toujours le mÍme film e o˘ la vieille femme se rend en essayant d resquiller. Ripstein, fidËle aux sources littÈ raires qui nourrissent son inspiration, trac avecPas de lettre pour le colonelle por trait dÕun hÈros que rien ne peut abattre. L colonel nÕest un perdant quÕen apparenc sa victoire est ailleurs, dans son indÈfectibl capacitÈ ‡ nier le mauvais sort, ‡ nÕy vo quÕun avatar mÈprisable. Jean A. Gili Positif n∞460 - Juin 199
Une fois de plus, un film dÕArturo Ripstei commence au petit matin. Comme dansC lieu sans limiteetLÕEmpire de la fort ne, le premier plan est celui dÕun couple a rÈveil, dont, se dit-on, le lien rÈel va forcÈ ment se rÈvÈler Ètrange, hors-norme, Èven tuellement choquant ou, en tout cas, se vou
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
lËve, ce pourrait Ítre un vieux beau sÕil en avait les moyens - mais il est une belle ruine, ce qui nÕest dÈj‡ pas rien. Une femme ‚gÈe (Marisa Paredes, presque mÈconnais-sable), terriblement maigre, reste couchÈe. LÕhomme se dirige vers la cuisine, plonge une cuiller dans le pot de cafÈ, constate quÕil nÕen reste que pour un bol, fait chauffÈ de lÕeau, apporte la boisson ‡ la vieille femme. ÒJÕen ai dÈj‡ buÓ, ment-il. Rien que de trËs normal : cÕest un vieux couple, si ancien quÕil paraÓt presque incestueux, banalement tendre. LÕÈtrangetÈ sera ailleurs, dans un lÈger dÈcalage, dans une trop grande insistance ‡ accomplir les gestes de tous les jours - il faudra la cher-cher, ‡ moins quÕelle ne finisse par nous exploser ‡ la figure. Dans cette adaptation dÕun roman de Gabriel Garcia Marquez - qui, il y aura bien-tÙt trente-cinq ans, Ècrivait avec Carlos FuentesLe temps de mourir, le premier film de Ripstein, largement reniÈ depuis par ce dernier -, lÕunivers sÕest effondrÈ, lÕespa-ce sÕemplit de meubles dÈcatis, de linge pas trËs net, les rues sont boueuses et les corps lourds ou tordus, Èvidemment trËs fatiguÈs. Depuis longtemps, ces gens sont presque morts, mais pas tout ‡ fait, mÍme si leur fonctionnement rÈpÈtitif les apparente ‡ de piteux automates dÈglinguÈs dont on craint ‡ chaque instant quÕils ne tombent en mor-ceaux. Leur vie est figÈe, datÈe, mais les autres, autour dÕeux, ne se sont pas arrÍtÈs. LÕhomme -aliasle colonel, mÍme si presque tout le monde semble avoir oubliÈ quelle Ètait prÈcisÈment sa guerre - reproduit sans cesse le mÍme parcours circulaire : la chambre ‡ coucher, la visite au coq quÕil garde dans sa salle de bain, les brËves dis-cussions avec sa femme, lÕattente, chaque vendredi, sur le ponton, du bateau qui doit lui apporter la lettre lui attribuant enfin -aprËs vingt-six ans et huit mois, dit-il - la pension ‡ laquelle il a droit, et puis toujours la mÍme rÈponse - ´pas de lettre pour le colonelª -, un passage au cafÈ pour boire un verre dÕeau (pas moyen de dÈpenser plus que rien), une visite ‡ son vieux ÒcompËreÓ bedonnant (qui, lui, a visiblement su aller de .
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Toujours la mÍme chose, un disque rayÈ, u vestige en marche, un anachronisme pitto resque dans un monde qui change, regard entre attendrissement moqueur, respect sur jouÈ et agacement sans pitiÈ. A cet Ègard, l mise en scËne de Ripstein, fameux adept de lÕaccumulation maniaque et du dÈlabr ment sans retour, nÕest pas exempte dÕam guÔtÈs, aux portes du dÈcoratif complaisan et de lÕexaltation molle dÕun certain ren cement. Le film sÕenlise, pourrait sÕarrÍ dÕemblÈe ou se poursuivre jusquÕ‡ ce q mort (des personnages, du spectateur sÕensuive. Une fois le dispositif installÈ, un fois constatÈ quÕil ne peut que reproduir sans cesse le mÍme mouvement, lÕenjeu e de trouver une porte de sortie, quelqu chose qui puisse ouvrir le rÈcit, qui permett que naisse la fiction. La solution que choisi Ripstein est des plus surprenantes, car cÕe ici la tendresse qui sauve du nÈant. Une ten dresse entre les vieux Èpoux, mais surtou une attention se posant sur des dÈtails qui soudain, semblent concentrer tous le enjeux du film, et, en mÍme temps, se dÈta cher de ces plans qui paraissaient avoir Èt composÈs une bonne fois pour toutes. CÕe un mÈdecin forcÈ dÕattendre derriËre le caf son amant serveur ; cÕest la vieille femm qui resquille dans un cinÈma de fortune pou aller voir, aux cÙtÈs du prÍtre, les films qu dÈsapprouve lÕEglise -, cÕest aussi le vi homme qui, gr‚ce ‡ un renflouement inespÈ rÈ (il a vendu son coq), peut enfin sÕoffrir un paire de chaussures neuves mais prÈfËre le porter sous le bras afin dÕÈcarter tout risqu de les souiller. Toujours des petites choses des enthousiasmes modÈrÈs, des plaisir diffÈrÈs, une humilitÈ ordinaire qui donn envie de serrer dans ses bras ces person nages si vulnÈrables ‡ qui Ripstein permet pour un temps, dÕoublier les entraves nÈe des rËgles asphyxiantes qui rÈgissent leu existence. L‡ rÈside sans doute la vÈritabl nouveautÈ dePas de lettre pour le colo-nelau sein de lÕÏuvre du cinÈaste mexi cain, dans cette sorte de retournement d lÕexcËs habituel (thÈorique, festif, hÈdonist cruel, puritain, la liste est longue) qui ne sur vit ici que sous forme dÕidÈes fixes. Car, d ´tout, tout de suiteª (La Reine de la n
Carmin profond), on est passÈ sans cou fÈrir au ´un jour, peut-Ítreª. Le colonel est celui qui refuse les petits arrangements avec le rÈel (social, Ècono-mique) pour sÕaccrocher aux souvenirs, au traces du passÈ qui, seules, peuvent donne lÕillusion de le rÈintÈgrer dans le prÈsent. C sont les journaux militants quÕil stocke -gauche toute, et mort aux curÈs, sauf ‡ celui du village qui se contentera dÕun mÈpris d longue date -, le droit revendiquÈ ‡ sa pen sion et, surtout, le coq, souvenir de son fils tuÈ en marge dÕun combat de ces glorieu volatiles. Il faut les conserver co˚te que co˚te car ils sont tout ce quÕil lui reste. E Ítre dÈpossÈdÈ (comme lorsquÕil se rÈsout se sÈparer du coq) serait la fin de tout. DÕo les obsessions et la rÈpÈtition, la persÈvÈ-rance sans Èclat du colonel, mÍme sÕil y bien s˚r un piËge dans ce donquichottism dÈpassionnÈ, cette mÈdiocritÈ revendiquÈ comme forme ultime de rÈsistance, le film Ètant, pour le meilleur comme pour le pire, ‡ lÕimage de son personnage principal. CÕ la gÈnÈrositÈ, mais aussi la grande limite de ce mÈlodrame branlant. Pas de lettre pour le colonelest ‡ so meilleur lorsquÕil se concentre sur le vieu couple, et sur ce coq ‡ travers lequel ils ne voient pas la mÍme chose. Ou, plus exacte-ment, ils ne la voient pas de la mÍme faÁon. Pour la femme, il faudrait sÕen dÈbarrass car ce trophÈe remuant lui rappelle la mor de son fils. Du point de vue de lÕhomm mieux vaut le protÈger et lÕentraÓner au co bat, prolonger le travail du fils. Car, sans leur fils, le pËre et la mËre nÕen sont plu tout ‡ fait, et cÕest au pËre de devenir le fil du fils en prenant sa relËve. Racheter le coq, cÕest donc rappeler le fils ‡ soi et, ce fa sant, se racheter soi-mÍme, quitte, ruinÈ, pour survivre jusquÕ‡ la fin de ses jours, devoir ´bouffer de la merdeª : ce sont le derniers mots prononcÈs dans le film, alors que la camÈra sÕabÓme dans la contempl tion du mur uniformÈment noir puis remont jusquÕ‡ la fenÍtre dÕo˘ parvient la lumiËr un peu insistant, mais on ne peut plus clair. CÕest cet apprentissage dÈviant qui sauve l film, qui fait quÕArturo Ripstein Èchappe i
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Ivory de la boue, alors que tout paraissait dÈfinitivement fixÈ, ‡ commencer par le rÙle de chaque personnage. Il faut apprendre ‡ Ítre un pËre et un mari malgrÈ tout, faire les choix qui sÕimposent et, une fois lÕÈnergie retrouvÈe, peut-Ítre la vie aura-t-elle gagnÈ un sens, aussi apparemment absurde celui-ci soit-il, et lÕon pourra oublier lÕattente pour se sentir enfin ‡ sa place. Mais, comme Ripstein sera toujours Ripstein, cÕest bien s˚r dÕune place en enfer quÕil sÕagit. Erwan Higuinen Cahiers du CinÈma n∞535 - Mai 1999
Comme toujours, chez Ripstein, on est ´en familleª, au sein dÕune cellule rÈduite, Ètouf-fante, creuset des nÈvroses et de la souf-france. Mais, ‡ la diffÈrence dePrincipio y fin, deLa Reine de la nuitou deCarmin profond, qui nous entraÓnaient sur le terrain des passions tumultueuses et tragiques, Pas de lettre pour le colonel, tirÈ dÕune nouvelle de Garcia Marquez, ausculte avec une modestie attentionnÈe et gÈnÈreuse les ´terribles et minuscules misËres quoti-diennes de lÕhomme ordinairªe. LÕhomme ordinaire en question est un vieux colonel, autant dire, dans ce Mexique qui les a toujours fabriquÈs ‡ la chaÓne, un pas grand-chose et mÍme encore moins que Áa, un crËve-la-faim puisquÕil attend ´depuis vingt-six ans et huit moisª une hypothÈtique pension que lui vaudraient ses bons, loyaux et lointains services rÈvolutionnaires. A ses cÙtÈs, Lola, son Èpouse castillane (Marisa Paredes, vieillie en beautÈ !), partage sa grande dÈtresse matÈrielle, et suscite ses Èmerveillements - ´ton charme ibÈrique qui rÈsiste au temps...ª - et ses agacements -´cet entÍtement ibÈrique qui reprend...ª. Pas de lettre pour le colonel pourrait nÕÍtre que le patient et mÈticuleux recensement des gestes, paroles et non-dit dÕun amour de vieux qui a rÈsistÈ au temps et ‡ tout. Chacun veille sur lÕautre, de sorte quÕaucun ne sombre. Mais sur cette histoire infime, et sans quÕon y prenne garde, le monde, par cercles concentriques, vient se greffer. Le
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sÕinterpose un coq de combat. enjeu mat riel - sa vente les ferait manger quelqu temps - et affectif - le colonel lui prodigu toutes ses attentions. Et ce coq lui-mÍm est bien plus quÕun coq : il est la mÈmoir du fils, victime autrefois dÕune rixe passio nelle en marge dÕun combat du volatile. ce fils lui-mÍme est ce passÈ qui les hante et ce futur quÕils nÕauront pas. Ainsi Ripstein a-t-il composÈ une ode Ètran gement funËbre, un film qui se tient au bor de la mort, aux portes du renoncement, qui veille mais ne sombre pas. Le colonel et s femme sont des survivants, dans un mond qui nÕa plus besoin dÕeux, comme lÕest son pays Arturo Ripstein, dont chacun de films entretient le mythe dÕune cinÈmatogr phie mexicaine, morte il y a longtemps LÕextrÍme ÈlÈgance de sa mise en scËn sÕaccorde au rituel de ses personnage MÈlodrame dÈlabrÈ, ce film-l‡, bizarremen masochiste, comble nos attentes, mais nou laisse aussi dÕamËres frustrations. Vincent Rem TÈlÈrama n∞2577 - 5 Juin 199
Le rÈalisateur
NÈ ‡ Mexico le 13 DÈcembre 1943, il est l fils dÕAlfredo Ripstein Jr., cÈlËbre produ teur de films. Il Ètudie le droit ‡ lÕUniversit de Mexico (UNAM), lÕhistoire de lÕart ‡ lÕ versitÈ ibÈro-amÈricaine, et lÕhistoire a CollËge de Mexico. De 1962 ‡ 1965, il es lÕassistant de Luis BuÒuel surLÕange exte minateuretSimon du dÈsert. Il est Ègale ment comÈdien, notamment dansLoss o Rosesde William Inge. En 1965, il rÈalis son premier film,Tiempo de morir, dÕapr un scÈnario de Gabriel Garcia Marquez, qui lui vaut immÈdiatement lÕintÈrÍt de la cr tique. AprËs lÕinsuccËs desSouvenirs d lÕaveni,rsÕoriente vers un cinÈma pl il expÈrimental, formant avec Felipe Cazals e Rafael Castanedo le groupe Cine indepen diente de Mexico. Avec les sorties en France en 1994 des troi filmsLe ch‚teau de la puretÈ,Ce li sans limitesetLÕempire de la fort
suivies ensuite deLa compÈtition ‡ Cannes l Principio y fin, le pub dÈcouvrir le plus gran contemporain.
Filmographie
Documentaires
El naufrago de la calle d Le naufragÈ de la rue d co-rÈalisÈ avec R. Cast Los otros ninos Tiempo de correr Lecumberri, El palac El borracho La causa
Courts-mÈtrages Exorcismo Exorcisme
Longs mÈtrages Tiempo de morir Ho Episode de Juego pe Jeux dangereux co-rÈalisÈ avec Luis Al Los recuerdos del po Les souvenirs de lÕave La hora de los ninos LÕheure des enfants Salon independiente co-rÈalisÈ avec R. Cast Crimen Crime La belleza La beautÈ Autobiografia El castillo de la pure
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El Santo Oficio1973 LÕinquisition Foxtrit1975 El lugar sin limites1977 Ce lieu sans limites La viuda negra La veuve noire Cadena perpetua1978 Prison ‡ vie La tia Alejandra La tante Alexandra La ilegal1979 LÕillÈgale La seduccion La sÈduction Rastro de muerte1981 Trace de mort El otro1984 LÕautre El imperio de la fortuna1985 LÕempire de la fortune Mentiras piadosas1988 Mensonges pieux La mujer del puerto1991 La femme du port Principio y fin1993 DÈbut et fin La reina de la noche1994 La reine de la nuit Profundo carmesi1996 Carmin profond El coronel no tiene quien le escriba1999
Documents disponibles au France
Positif n∞460 - Juin 1999
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