Petits frères de Doillon Jacques
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 62
Langue Français

Extrait

Petits frËres de Jacques FICHE FILM Fiche technique
France - 1998 - 1h32 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Jacques Doillon
Photo : Manuel Teran
Montage : Camille Cotte
Musique : Oxmo Puccino
InterprËtes : StÈphanie Touly (Talia) IliËs Sefraoui (IliËs) Mustapha Goumane (Mous) Nassim Izem (Nassim) Rachid Mansouri (Rachid) Dembo Goumane (Dembo) et le chienKim
L E
StÈphanie Touly (Talia)
D O C U M E N T
dÕun Ètat-chrysalide qui les oblige ‡ s propulser dans des expÈriences fortes, parfois risquÈes mais o˘, toujours, la sensation delÕachevÈpeut, mÍme briË-vement, Ítre ÈprouvÈe. Selon Doillon, les ados ´rÍvent du moment o˘ ils seront ÒfinisÓ, o˘ ils deviendront de papillons avec des grandes ailes, comme si les adultes, cÕÈtait Áa, de grandes ailesª (Jacques Doillon, les mots, lÕÈmotiondÕAnne Brochet FranÁoise Dumas, documentaire diffusÈ rÈcemment sur Arte). Les Òpetits frËres du titre incarnent cette tranche dÕ‚g tendue vers lÕimminence de lÕenvol. prennent sur eux avec aplomb le pÈnible devoir de rendre des comptes aux plus grands sans jamais rien recevoir en Èchange, sinon des insultes, des rÈpri-mandes, des marques brutales de dÈconsidÈration, surtout pas une Ècoute. Aux yeux des aÓnÈs, ils ne sont que des larbins insignifiants, des Òpetites tÍtes ‡ mater. Pris entre deux ‚ges, ils sont aussi pris entre deux types dÕautorit sous les traits de parents dÕemprun avec dÕun cÙtÈ les beaux-pËres veule de lÕautre les grands frangins, frimeur et l‚ches, qui contrÙlent lebusiness local. Peu de place au dialogue avec ceux qui les toisent. Alors, les petits frËres discutent ensemble, sÕÈcouten sÕengueulent, se tapent dessus, dan une forme de solidaritÈ malicieuse qui nÕappartient quÕ‡ eux. Leur pass temps : faire littÈralement des pieds et des mains pour ruser avec la loi du plus fort et imposer leur pesant dÕexistenc fiËre. Ils sÕappellent IliËs, Mous, Rachid Nassim. Ils habitent Pantin, ‡ deux pas de Paris o˘ vit Talia, treize ans, qui fuit rÈguliËrement son infect beau-pËre pour rejoindre lÕun des leurs, en compagni de Kim, son pitbull domestique. La citÈ, cÕest leur territoire, avec ses rËgles, se frontiËres, ses horaires (on ne traÓne pas nÕimporte o˘ et ‡ nÕimporte quel heure, il y a des zones ÒgardÈesÓ). Il sÕennuient, sont toujours ‡ lÕaff˚t dÕ connerie ‡ faire, histoire de tuer
temps. Ils sont surtout contents dÕÍtr ensemble, unis pour le meilleur et pou le pire. En un mot, ils ont le profil e lÕallure de la jeunesse des banlieue tels que les mÈdias sÕemploient ‡ no les montrer ‡ longueur de reportages Ce qui les Èloigne dÕemblÈe du clich statistique tient ‡ ce que Doillon cinÈaste et peintre des passion humaines, insuffle comme Ènergie fic tionnelle dans ces petits prÈsupposÈ physiques, socia-lement dÈfinis. CarPetits frËresnÕe ni un film dÕintervention opportunist qui viendrait prendre au bond la balle d Òfilm-banlieueÓ, symptomatique o˘ l typage suffit ‡ faire image ou sensation ni une prise de position polÈmique pa rapport ‡ la vulgarisation tÈlÈvisuelle d cet Èchantillon social sans cesse rÈcu pÈrÈ au service de lÕinfo-spectacle (l violence, les Èmeutes, les problËmes d racket, etc.). Jacques Doillon nÕenten pas prioritairement rendre justice ‡ ce jeunes par les moyens plus nobles d cinÈma. Son souci de cinÈaste est d chercher comment introduire un temp de cinÈma spÈcifique ‡ lÕintÈrieur d leur temps ‡ eux, comment infiltrer de petits enjeux de fiction au cÏur dÕun dynamique de vie apparemment routi niËre sur la base dÕun milieu presqu codifiÈ. Doillon nÕa pas essayÈ de transfigur une rÈalitÈ donnÈe, ‡ des fins roma nesques ; il ne sÕagit plus de traiter l paradoxe saisissant du rÈel et de lÕartif ce, prÈsent dans plusieurs de ses film consacrÈs ‡ lÕadolescence (on se so vient du contraste de jeu entre Richar Anconina et GÈrald Thomassin dansL petit criminel, de la langue de Goeth dans la bouche des gosses duJeun Werther). Ici, le cinÈaste reste e retrait, disponible ‡ ce qui fait le quoti dien de la citÈ, et dont il tire de subtil ÈlÈments scÈnariques parfaitement e phase avec son Ïuvre. Il adopte simple-ment lÕattitude de lÕartiste qui pose s outil dans un endroit quÕil connaÓt mal
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sa vision dÕauteur tout en le respectant. Dans les citÈs, les jeunes sÕexpriment dans une langue bigarrÈe, parlent vite, raisonnent vite, se dÈplacent vite. Ils se livrent ‡ divers trafics pour un peu dÕargent de poche, agressent ou se font agresser, se mentent parfois, se sou-tiennent souvent, toute une gamme de comportements contradictoires que le cinÈaste ne juge jamais. Dans le cinÈma de Doillon, on est toujours en quÍte de quelque chose : dÕamour, dÕidentitÈ, de vÈritÈ, dÕun Ítre cher. Et on nÕa pas beaucoup de temps pour Áa, juste le sentiment de la mort qui passe.Petits FrËreest le rÈsultat modeste mais trËs convaincant de cette alchimie impro-bable. Le point de dÈpart est simple. Talia vient de donner une semaine ‡ son beau-pËre pour quitter lÕappartement. LÕunitÈ de temps est posÈe. En attendant, flanquÈe de sa chienne, elle se rend ‡ Pantin retrouver un copain. Une nuit, les quatre insÈparables, IliËs, Mous, Rachid et Nassim, enlËvent le pitbull pour le revendre aux grands frËres, organisa-teurs de combats de chiens. Folle dÕinquiÈtude, Talia part ‡ la recherche de lÕanimal, de lÕ´Ítre cherªSi tu le touches, tu me touchesª avertit-elle), aidÈe dans son entreprise par les res-ponsables eux-mÍmes. Parmi eux, IliËs en tombe secrËtement amoureux et se met ‡ Èprouver un fort sentiment de cul-pabilitÈ. UnitÈ de lieu (la citÈ), unitÈ dÕaction (la recherche de Kim puis celle du lien amoureux) et lÕapproche tout en nuances de situations dramatiques chËres ‡ lÕauteur : lÕinversion des rap-ports de force, la prÈsence dÕun tiers dans la constitution dÕun couple, la prise de conscience de la mort (trËs belle scËne de la dÈcouverte du cadavre du chien), la relativitÈ du rachat (quand Mous offre un chiot ‡ Talia en dÈdom-magement de la mort de Kim, quand IliËs explique quÕil a enterrÈ le pitbull en le recouvrant de son polo). Certes, il serait facile de parler de bana-
D O C U M E N T
FrËres, de la confondre avec tous le clichÈs sur la question des banlieues. Or, ce qui intÈresse Doillon est moins l relevÈ scrupuleux des rÈflexes behavio ristes de ces jeunes gens, que lÕidÈ dÕen faire de petits rituels inducteurs d rythme (les parties de Play-Station, d foot, les nÈgociations ÒcommercialesÓ, lÕemporte-piËce) menant au grand ritue le mariage final de Talia et dÕIliË moment de gr‚ce dans tous les sens d terme (la prÈsence de lÕ‚ne, la dÈclar tion du lien sacrÈ dans un dÈcor ver doyant gorgÈ de soleil), un Èpisode com plËtement dÈcalÈ, exceptionnellemen romanesque, le seul que Doillon sÕaut rise et accorde ‡ ses personnages avan que la rÈalitÈ, de nouveau, ne sÕe empare (Talia profite de lÕoccasion po annoncer son dÈpart en foyer). David Vass Cahiers du CinÈma n∞534 - Avril 199
A la citÈ, en ÈtÈ, au pied des HLM, lÕherbe Èparse est jaune paille. Ch Doillon, cette fois-ci, le grain de la pelli-cule fauve est Èlargi, tactile. Blottis devant les pissotiËres - sont-ce plutÙ les entrÈes des immeubles ? -, aggluti-nÈs dans les couloirs, les petits frËres, leurs MajestÈs des Mouches, bourdon nent et ordonnent. Adolescents, et dÈj au seuil de lÕ‚ge adulte, les quatr arpentent lÕespace ÈtriquÈ et vital, le tr angle dÕenfer entre Aubervilliers, l porte de Pantin et Saint-Ambroise, accompagnÈs de la bande sonore, de chansons et paroles dÕOxmo Puccin MÈtis, blacks ou beurs, Mous, Nassi et Rachid, et puis IliËs arborent les T-shirts et les baskets de la planËte, glan-dent, jouent au foot, lorgnent les meuf et se lancent : de quel pain tu manges ? Hot-dogs ou couscous ? La rampe d mÈtro peut servir de toboggan et o parle, parle tout le temps. Mais pour manger, draguer,se mouvoir, il faut bie de la thune. Or maman est prËs de se sous et papa nÕest pas l‡. Au milieu d cette ariditÈ, on rÍve. ¿ un bouquet d fleurs, ‡ un chien, ‡ une fÍte, ‡ un ‚ne. Aussi invisible que le couple parental, la ville de Paris ne se profile pas au loin-tain. LÕabsence de profondeur de cham ‡ lÕÈcran correspond au bannisseme de rÈfÈrents spatio-temporels, a manque dÕÈlÈments donnÈs, rÈgÈnÈr teurs ou symbolisants. CaptÈes par de plans-sÈquences, passant parfois intem pestivement, happÈes par le regar dÕune camÈramouvante, les blessure des Ítres fragiles sont autant de striure sur une mince surface. Ne nous y attar dons pas. Arrachons-en un sens. Imaginons lÕexistence. Imitons le grands.Les enfants nous regardent. Essayons de menues arnaques ; piÈ geons le livreur de pizza ; embarquons la camionnette du marchand des quatre saisons.I ladrise saisissent dÕun vÈl tout-terrain. Avant de le revendre, ils croisent en zigzag (Butch Cassidy an the sundance Kidaidant) le morne voi
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
return(sic). Ce ne sont pas encore des voyous ; ils sont, en mÍme temps, en retard, en avance. En sÕassociant de si prËs au point de vue des jeunes, lÕÏil de lÕappareil, le regard du cinÈaste rend superflu, ‡ notre sens, le dÈbat Èventuel sur la juxtaposition opportune du documentaire et de la fic-tion. Dans ce contexte, entendre parler les ´frËres et sÏursª nÕest rien moins quÕun visionnement. Hybride, jaillissant, le langage du ´petit criminelª est un sabir dÕemprunts et de nÈologismes, une polyphonie Èloquente. Ils nÕont guËre eu dÕenfance, ces citoyens ; pour eux, y aura-t-il de beaux lendemains ? En revanche, ils ont la langue bien pendue. Pour lÕinstant. Ci-gÓt le registre standard. Il est rempla-cÈ par un franÁais - interculturel, soi-disant. Qui dit ce quÕils sont : ´Argot, arabe, berbËre, gitan et... slang.ª Le contrechamp les suit qui concoctent dubusiness. Do they mean business. CÕest-‡-dire : ne plaisantent-ils pas ? Car, si ‡ la pÈriphÈ-rie la faconde se renouvelle, cÕest aussi parce que ces vocables-ci se rÈcitent. On dÈbite un ´par cÏurª en train de devenir une mÈmoire collective. ¿ deux niveaux, ces (non-)acteurs jouent. Ils interprËtent leur propre rÙle, partant ils transforment le rÈel en rÈcit. (DÕailleurs, Mous, sait-il quÕil rÈcite Henry James lorsquÕil dÈclare, en parlant de Kim, la chienne de Talia, lÕhÈroÔne, que la bÍte est ´lÕesclave dÕune esclaveª?-Portrait dÕune femme Deux ÈnoncÈs constituent les para-mËtres opposÈs du discours fraternel. DÕune part : ´Quand je serai grandɪ CÕest lÕellipse. DÕautre part¿:l´eur ‚ge, je nÕÈtais pas comme Áa, enfinɪ CÕest la naissance de lÕanacoluthe. On le sait. Doillon est dÕavis que la maturitÈ la vraie, ne vient jamais. Et chacun sait que pour compenser le manque, de chez soi ou dÕintimitÈ, une cachette sÕimpose, un repaire de bri-gands peut-Ítre, tout au moins un jardin
D O C U M E N T
¿ Talia, la fille de treize ans et quelqueslÕ‚ne surgit. Dans la mythologiobtenue par une direction dÔacteurs mois, il faut maintenant un toit. Fuyantgrecque, Dionysos chevauche un ‚ne.patiente et intraitable, et une prÈcision un beau-pËre immonde, aprËs une alter-Rechigne-t-on devant lÕimage trop chriextrÍme dans la dÈfinition de lÔespace cation filmÈe en diagonale, visuelle ettique ? Chez les Romains, lÕ‚ne symbolquÔil cadre toujours lui-mÍme. verbale, la mise en scËne dÕun leitmotisait la fÈconditÈ. Au ´coupleª le maÓtre cher au rÈalisateur, indignÈe par lÕimpdes cÈrÈmonies souhaite ´quÕils aie deur du comportement de lÕhomme adubeaucoup dÕenfantªs. Filmographie te envers sa petite sÏur, ellefugueDans les quartiers dÈshÈritÈs des villes. Et, ‡ travers un cinÈma que le spectateur vitdu monde entier, le fait est incontestÈ. ‡ double titre comme une expÈrience,Les jeunes dont lÕenfance fut escamotÈ TÈlÈvision dÕabord en tant que drame qui a lieu aont tragiquement h‚te de fonder un moment mÍme o˘ il le regarde, puisfoyer, dÕavoir des enfants. Et cÕest LÕarbre1982 sous lÕoptique dÕun essai nÈcessairacte osÈ que de vouloir montrer ‡ Monsieur Abel 1983 ment incomplet, ce cinÈma, o˘ affleurelÕÈcran, lÕespace dÕun instant, un so Pour un oui ou pour un non1988 avec insistance, dans lÕenchevÍtremedÕaprËs-midi dÕÈtÈ, mÈlancolique, fugit dÕaprËs la piËce de Nathalie Sarraute de la complicitÈ et du rejet, le videGrand prÈcurseur de Kim, Kes, le faucon Germaine et Benjamin1993 affectif, se dÈgage la texture dÕun mimde Ken Loach abattu par un frËre rival, tisme poÈtique : ÒComme si sa seulefut un emblËme de lÕinjustice perpÈtrÈ vocation/f˚t une inÈpuisable imita-contre lÕenfant. Le corps gisant du chie Longs mÈtrages tions.Ó - Wordsworth, en parlant dreprÈsente Ègalement une rupture, lÕenfant dans son code ÒIntimationsmÍme si Doillon garde ‡ distance le LÕan 011972 ImmortalyÓ 1807combat entre le monde des grands et Les doigts dans la tÍte1974 Complexe, la rÈitÈration crÈative ducelui des victimes. Ce nÕest que mome Un sac de billes1975 geste et de la parole requiert des corres-tanÈment que la trahison sÕÈloign La femme qui pleure1975 pondances, descorrÈlatifs objectifs. LÕimage‡ la Francis Bacon, sanguinole La drÙlesse Talia danse et joue avec ses sÏurs, pra-te, restera dans ma mÈmoire. Kim, ou La fille prodigue1980 tique un match de foot vengeur avec lesTalia, gisante. La pirate1983 garÁons, sÕattache ‡ Kim. La grossLe cinÈma, est-ce forcÈment la mise en La vie de famille1984 chienne ‡ la gueule rose, vulnÈrable,Ïuvre de genres ? La tentation dÕIsabelle1985 malade dÈj‡, est sa compagne maternel-lÕonagre permet, dit-on, dÕopposer la Manguy, onze ans peut-Ítre le et maternÈe. Kim se confond avec sasauvage ‡ la vie civilisÈe, ‡ lÕ‚me q La puritaine1986 propre personne, et quand on la luirisque de se perdre. ComÈdie !1987 dÈvore, Talia devient folle de douleur.Eithne OÕNei LÕamoureuse Se procure un revolver.Positif n∞458 - Avril 1999 La fille de quinze ans1988 Cependant, le kidnapping de Kim, son La vengeance dÕune femme1989 ´dressageª, violent et mortifËre, est le Le petit criminel1990 vÈritable passage ‡ lÕacte du film, l Le rÈalisateurAmoureuse1991 nÏud de lÕintrigue, le rapt de la jeunes Le jeune Werther1992 se. Du fond du cÏur1994 LÕart du cinÈaste rÈside dans le maintie NÈ ‡ Paris en 1944, Jacques Doillon estPonette1995 des fils, non seulement de la trame des dÔabord monteur, puis rÈalisateur dTrop (peu) dÕamour1998 ÈvÈnements, mais aussi et surtout du courts mÈtrages. En 1972, il aborde le souffle, de la spontanÈitÈ lyriqueÉ tris-long mÈtrage en assurant la rÈalisation tement naÔve. Autour du tombeau de dÕun film conÁu par le dessinateur GÈb Kim, en haut dÕune butte poussiÈreus LÕAn 0.1 MaiscÕest avecLes doigtsDocuments disponibles au France gr‚ce ‡ une belle robe de mariÈe enle-dans la tÍteque Doillon amorce vÈrita-vÈe dÕune vitrine, un ´mariageª rudime blement son oeuvre personnelle. SesLa gazette Utopia n∞191 taire peut Ítre cÈlÈbrÈ. Le jeune homme films ont en commun une extrÍme fines-TÈlÈrama Hors/sÈrie 98/99 suit, tel Sancho PanÁa ‡ dos dÕ‚ne, ´d se dÔanalyse psychologique, une audacRÈpertoire n∞6 - Mai/Juin 1999 tout le trot de sa bÍteª. ∞ -Miraculeusement, venu de nulle p
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents