Sidewalk stories de Charles Lane
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Description

Fiche technique du film " Sidewalk Stories "
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Sidewalk stories de Charles Lan FICHE FILM Fiche technique
USA - 1989 - 1h30 Muet sonore et musical N. & B.
RÈalisation et scÈnario : Charles Lane
Montage : Anne Stein Charles Lane
Musique : Marc Marder
InterprËtes : Charles Lane (LÕartiste) Nicole Alysia (LÕenfant) Sandy Wilson (La jeune femme) Darnell Williams (Le pËre) Trula Hoosier (La mËre)
L E
Charles Lane (lÕartiste) et Nicole Alysia (lÕenfant)
D O C U M E N T
nÕÈtaient pas chauffÈes ; le budget servi les ÈlÈments visibles ‡ lÕÈcra Autre exemple, le sËche-cheveux que l directeur de la photo, Bill Dill, utilisai pour dÈgivrer ses optiques 35 mm, devin trËs populaire auprËs des comÈdiens qui venaient rÈchauffer leurs mains entr deux prises. Le contingent de budge rendu disponible en cours de tournage servit ‡ lÕachat dÕÈquipements suppl mentaires en vue dÕamÈliorer la qualit du film ; par exemple, lÕÈclairage spÈc fique pour le meurtre dans le passage Quand vous Ítes, comme cela, sur l corde raide, et quÕen plus, vous dÈpend de la bonne volontÈ dÕune actrice de de ans, le dÈsastre menace en permanence. Le froid subi pendant le tournage a e pour effet dÕintensifier lÕapprÈhension dur problËme des sans abri tel quÕil e dÈcrit dans le film. Tous les participant clÈs du projet ont eu la sensation trË forte dÕentrer dans le vif du sujet, sa pour autant Èvoquer le paradoxe qui consiste ‡ faire une comÈdie dÕun suj aussi socialement grave que celui de sans abri. Sur un des lieux de tournage le producteur exÈcutif, Howard M Brickner Ètait en train dÕexpliquer le fil ‡ un badaud qui lui dit : ´Je suis san abri, et je ne trouve pas Áa drÙle d tout.ª Brickner est un vieux new-yorkai tout ‡ fait conscient du fossÈ Ènorme qui existe entre riches et pauvres et d lÕimposture intellectuelle qui consiste rÈsumer confortablement cet Ètat de fai par une gÈnÈralitÈ telle que ´cÕest le de tinª. Au contraire, il insista en disant ´cÕest le problËme de tout le monde.ª Mais le sommet de lÕÈmotion fut attei lors du tournage de la sÈquence final dans laquelle la plupart des acteur Ètaient de vrais sans abri qui devai rentrer au foyer avant lÕheure de ferm re. Sandye Wilson, qui de son pro aveu, voit toujours le mauvais cÙtÈ choses, se souvient que cette nuit-l‡, terminant son travail, un sans abri lu demandÈ de lÕargent pour rentrer ´ luiª. Dossier distribut
Sidewalk storiesest un film muet TournÈ en noir et blanc. LÕhistoire dÕ Noir adorable, qui recueille une petit fille dont le pËre a ÈtÈ assassinÈ par u voyou. Impossible de ne pas Èvoque Chaplin, bien s˚r, celui deCharlot vaga bondou duKid. (É) Sidewalk stories(ovationnÈ ‡ l Quinzaine des rÈalisateurs de Canne 1989, Grand Prix de Chamrousse 1990 pourrait donc nÕÍtre quÕune copie dÕÈl super-douÈ. Un exercice habile de cinÈ phile. Heureusement, la rÈussite deSidewal storiesse situe moins dans lÕhistoir (les rapports du portraitiste avec la petit fille sont assez nunuches, en dÈfinitive que dans le dÈcor. Ce sont des bribes de peur, de rejet dÕindiffÈrence que filme Charles Lane une mËre bourgeoise qui sÕeffraie de vo sa progÈniture sÕapprocher dÕun cloch endormi ; des couloirs de mÈtro o˘ de passants pressÈs cÙtoient des sans-abri qui dorment ‡ mÍme le sol ; des crËve-la faim qui squattent des immeubles dÈsaf fectÈsÉ (É) Quand le silence deSidewalk storie se rompt, lorsquÕon entend soudain c que jusquÕalors on nÕavait fait que v on en prend plein la gueule. La gentilles se rose-bonbon se dissipe dÕun seul cou avec lÕirruption brutale, extraordinaire d la rÈalitÈ. Et puis, il y a la musique per manente, constamment intelligente d Marc Marder. Une musique ‡ la foi moderne et romantique, avec un jeu sub til sur les comptinesÉ Pierre Mura TÈlÈrama n∞2101 - 18 Avril 199
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Entretien avec le rÈalisateur
JÕai conÁu lÕidÈe deSidewalk stories la nuit du 6 novembre 1988 dans un pas-sage souterrain, quelque part dans le Bronx, alors que je rentrais chez moi aprËs le combat de championnat de Sugar Ray LÈonard contre Don Lalonde. Je suis un fan de boxe et jÕÈtais trËs en forme aprËs le match. En chemin, je mÕengage dans un souterrain qui Èvite le cimetiËre et me trouve nez ‡ nez avec tout un tas de paumÈs interlopes qui nÕont aucun endroit o˘ aller, et tout ‡ coup, je me sens beaucoup moins bien. LÕun dÕeux, un Noir, sÕapproche de moi, probablement pour me demander de lÕargent, et jÕai un petit mouvement de recul. Mais, non ! De faÁon totalement inattendue et comme sÕil avait pu lire mes pensÈes, il me demande qui a gagnÈ le match, et cela mÕa beaucoup Èmu. Tout excitÈ, je lui dÈcris en dÈtail le nouvel exploit du courageux Ray Sugar. Nous continuons ‡ parler sur le chemin de Times Square, et au moment de nous sÈparer, je donne ‡ ce fan de boxe sans abri, tout lÕargent que jÕai sur moi : un dollarÉ Toute ma rÈflexion et mes Èmotions antÈrieures sur ce problË-me des sans-abri se sont alors cristalli-sÈes sur la vÈritÈ criante que derriËre chaque personne sans abri, il y a un individu et non un magma abstrait qui regrouperait les rebus de la sociÈtÈ. En descendant du mÈtro, et en me prÈci-pitant sur le trottoir glacial en direction de mon foyer bien douillet, jÕaperÁus deux pieds sortant dÕune boÓte en car-ton.ª
D O C U M E N T
Beaucoup de critiques ont rapproch mon film de lÕunivers de Chaplin. Il y e a mÍme un dans le magazine Villag Voice qui a prÈtendu que cÕÈtait bie meilleur ! JÕen ris tellement cÕe embarrassant et ridiculeÉ Chaplin, pour moi, cÕest une icÙne. Ses films so prodigieux. Les muets, surtout. Il a rÈus si ‡ marier le burlesque, la tendresse, politique avec la gr‚ce dÕun danseu ballet. Ce que je voulais, cÕest jouer su contraste. En surface, un petit fi romantique. Doux. Gentil. DrÙle, av une petite fille mignonne et un rig comme moi en guise de hÈros. Et p en profondeur, un autre monde, sout rain, aussi laid quÕune gargouille. TÈlÈrama n∞2101 - 18 Avril 19
Je souhaite que lorsque le public ve mon film, il commence par rire mais q finisse par assimiler lÕenvie de rega diffÈremment les sans-abri. Tout hom est le gardien de son frËre. Dossier distribut
Le rÈalisateur
Charles Lane est nÈ en 1953 et a grandi dans le South Bronx ; il vit maintenant New-York dans le quartier de Greenwic Village avec sa femme Laura et leur fill
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.9 R…PONDEUR : 04.77.32.71.7 Fax : 04.77.25.11.8
Filmographie
Court mÈtrage A place in time
Long mÈtrage
1976
Documents disponibles au France
Dossier Distributeur TÈlÈrama n∞2101 - 18 Avril 1990 Cahiers du CinÈma n∞431/432 - Mai 1990 Positif n∞341/342 - Juillet/Ao˚t 1989 La saison cinÈmatographique 1990 La Revue de CinÈma n∞459 - Avril 1990
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