Snatch de Ritchie Guy
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Snatch
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
ÈlÈgante et nonchalante. Le producteur joue toutefois cartes sur tables et ne fait aucun mystËre de ses choix trËs tran-chÈs : le cinÈma quÕil dÈfend, et ave lequel il pense mettre les AmÈricains ‡ genoux, est un cinÈma de la formule. Il se conÁoit en parts de marchÈ et gÈnÈ-ration MTV avant mÍme les premiËres Èbauches du scÈnario. CÕest ainsi qu les compËres londoniens, navrÈs de ne pas Ítre ‡ l'origine du nÈopÈplum faÁon Gladiator, pensent inventer bientÙt le western spaghetti ‡ l'anglaise (tournage en Espagne). Ils ont en tout cas lancÈ la vogue du film "de gangsters" avec Arnaques, crimes et botanique, qui dÈferle sur la Grande-Bretagne : "Nous Ètions encore sous le coup dePulp Fiction, dit Vaughn, quand j'ai lu le pre-mier scÈnario de Guy avec ses person-nages trËs BD, j'ai senti que c'Ètait le moment de faire coexister une nouvelle maniËre de filmer [Guy Ritchie vient de la pub et du vidÈo-clip] et un genre qui ne demandait qu'‡ Ítre rÈinventÈ. Des films commeLa Loi du milieu, avec Michael Caine, ouDu sang sur la Tamiseont fortement marquÈ la mytho-logie du cinÈma britannique." LÕintuition Ètait bonne, quoique manife tement inspirÈe par l'agressive montÈe en puissance outre-Manche d'une cultu-re trËs machiste, ÈtiquetÈe "lad culture". Celle-ci s'affiche dans les magazines ‡ succËs tels queLoaded,MaximouFHM, et mÍle les sagas de gangsters lÈgen-daires et les frasques de rock stars (Oasis aux premiËres loges), les inter-views salÈes d'actrices ou de footbal-leurs et les photos de filles carrossÈes comme des berlines ("une belle brochet-te de poules", promet la derniËre cou-verture deMaxim). "C'est un peu le retour du refoulÈ, dit Jonathan Rumney, critique auGuardian, en rÈaction contre une vision plus douce de la masculinitÈ qui a traversÈ les annÈes 80. «a produit un cinÈma trËs stÈrÈotypÈ, qui joue sur une sentimentalitÈ trËs anglaise - on se bat et on pleure - et qui s'inspire de figures lÈgendaires du banditis
comme les Kray Brothers, ou de film cultes commePerformance[de Nicola Roeg, avec Mick Jagger], point de ren contre entre les gangsters de l'East En et les milieux du rock, de la nuit, de l mode, de la drogue, au dÈbut de annÈes 70..." Chez Vaughn-Ritchie, au cinÈma comm ‡ la ville, le "nÈochic" de petite frappe e l'homoÈrotisme plus ou moin conscients sont particuliËrement carabi nÈs. Le personnage pivot deSnatc (comme celui d'Arnaques...) est l populaire Vinnie Jones, footballeu rugueux qui sema la terreur sur les ter rains de la Premier League avant de s rÍver en mauvais garÁon hollywoodien Autour de lui, rÈunis par une rocambo lesque histoire de bijoux et par un spec taculaire combat de boxe ‡ mains nues une bande de "vilains" pittoresques affu blÈs d'un accent cockney ‡ couper a couteau (Brad Pitt, invitÈ d'honneur e boxeur tatouÈ, hÈrite, lui, d'un impro bable parler de gitan irlandais). Pa l'ombre d'un personnage fÈminin, hor deux ou trois silhouettes et les filles au (gros) seins nus ornant les cartes ‡ joue d'un tripot londonien. AgrÈmentÈ d'un bande-son trËs Òcool britannia (Massive Attack,Specials...) et de mor ceaux de bravoure de cinÈma clip Snatcha laissÈ la critique londonienn plutÙt froide. Le tandem Richie-Vaugh se prÈparait au retour de b‚ton. Pendan la promotion deSnatch, les deu hommes ont soignÈ leur partition d lads, proches des masses et de la rue se dÈfiant des intellectuels, arboran cr‚nement leurs faiblesses (Ritchie : ÒE matiËre de cinÈphilie, je suis du genr cancreÓ) et toisant dÕavance les critiqu hostiles (dansFilm Total: ÒLes critique sont en gÈnÈral des salopesÓ). LÕexpl tation du film de genre les a conduits o˘ ils voulaient : aux portes du march amÈricain
. (É) Laurent Rigoule TÈlÈrama - 28 septembre 200
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
(É) Guy Ritchie, aprËsArnaques, crimes et botanique, monte encore une fois son scÈnario et ses images ‡ l'em-porte-piËce. «a va vite, trËs vite, trop vite. Une scËne de loupÈ, et c'est toute la comprÈhension qui tombe ‡ l'eau. Ritchie peut Ítre fier, il a inventÈ le pop-corn cÈrÈbral : du cinÈma pour dÈtendre les neurones tout en les musclant a force d'attention. Et si on peut rechigner ‡ s'en prendre plein la tÍte tel un punchingball, on est rÈcompensÈ par un Brad Pitt qui n'est jamais aussi bon que quand il s'amuse avec ses potes (ici ‡ l'Ègal de sa participation dansTrue Romance) et par une fin en Concorde qui frise involon-tairement la prÈmonition. Soit un film fatigant ‡ voir, mais bien vu quand mÍme. Christophe CarriËre www.premiËre.fr
Pour son deuxiËme film, Guy Ritchie reste dans un univers de gangsters. Dans Arnaques, crimes et botanique, il nous racontait une histoire de trafic de drogue au rythme enlevÈ. Ici, sur un ryth-me tout aussi effrÈnÈ, il nous montre une course au diamant entre diffÈrentes bandes de malfrats qui s'affrontent en quartier british. Le scÈnario n'est pas par-ticuliËrement original mais peu importe : de petites jubilations en petites jubila-tions le rÈalisateur nous livre un film drÙle toujours filmÈ dans l'urgence. Snatchs'ouvre sur un long plan sÈquen-ce habilement montÈ. Dans une secrËte bijouterie anglaise, I'arrivÈe du plus gros diamant du moment attire les truands new-yorkais. A travers des images de vidÈo surveillance on suit cette bande de voleurs traversant couloirs et escaliers jusqu'‡ l'exÈcution du vol. Mais comme en anglaisSnatchveut dire attraper et qu'il s'agit bien ici du problËme, le vol conduira au vol, le gros caillou glissant de mains en mains au rythme des balles qui fusent. Les situations sans rapports apparents se construisent ainsi petit ‡
D O C U M E N T
lÕÈchelle mafieuse rencontrent dÕautr petits truands avec lesquels ils veulen rÈgler des comptes, le tout ayant de relations de causes ‡ effet inattendue et souvent drÙles. Le style Òcommercia pop-cornÓ de ce film, selon les dires d rÈalisateur est assez proche de celui d Dany Boyle, rÈalisateur entre autres d Petits meurtres entre amis. Dans cett mÍme mode du thriller un peu dÈcalÈ tous deux manient le sarcasme ave beaucoup de sincÈritÈ. De portraits e situations insolites, Guy Ritchie nou dÈvoile plÈthore d'univers particuliers a travers de seconds rÙles tous ancrÈ dans une rÈalitÈ bien dÈpeinte gr‚ce a talent de tous les acteurs. Des comÈ diens peu connus que l'on avait dÈj‡ vu dans le premier film de Ritchie, au grandes stars amÈricaines : Benicio del Toro et Brad Pitt qui comme ‡ son habitu de n'est pas que beau. Il interprËte u gitan irlandais ‡ lÕaccent tellement Ètra ge quÕil en dÈroute les Anglais ce qui n manquera pas de plaire aux nationa listes ! Anne-Laure Bell www.fluctuat.ne
Un tour de la critiqu nationale
(É) Sombres trafics, hold-up et arro-sages au gros calibre sont le lot quoti-dien des hÈros des films de Guy Ritchie, pour notre plus grand plaisir ! Emmanuel Cirodd CinÈ Live - 1er Novembre 200
Avec ce film, Guy Ritchie confirme quÕ est un cinÈaste malin, possÈdant d rÈelles qualitÈs de faiseur, mais aussi quÕil manque de personnalitÈ pour dÈpa ser ce statut. Vite vu, vite oubliÈ,Snatc est un bon divertissement, ‡ conseiller (É) aux amateurs de cinoche du samedi soir. Marc Arli CPlanËte - 13 Novembre 200
Ritchie, trËs douÈ dans lÕart du portrai nous rÈgale avec ses caves et ses truands gitans, juifs, anglais, russes et amÈricains (É) EmmanuËle Froi Figaroscope - 15 Novembre 200
Un scÈnario complËtement loufoque, un bande-son qui dÈcoiffe, des personnage aussi caricaturaux que remarquablemen campÈs : vous Ítes bien dans lÕuniver noir, cynique et dÈlirant de Guy Ritchie. Ne pas chercher de second degrÈ : il nÕ en a pas. Et cÕest tant mieux, Áa dÈtend. J.C. B. Le Figaro Magazine - 13 Novembre 200
Voil‡ une comÈdie comme on les aime : dÈlirante mais pas trop, joyeusemen bondissante et peuplÈe dÕune cour de Miracles comme on en nÕavait pas v depuis longtemps. Brad Pitt et ses aco-lytes y trouvent matiËre ‡ jubilation. Pierre Vavasseu -
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DansSnatch, cette joie de jouer, comme celle de filmer, est palpable. Et communi-cative. Rebondissements, coÔncidences, balles perdues, diamant ingurgitÈÉ tout Áa, ce nÕest que du cinÈma. Mais du bon. Du sacrÈment bon. Patrick Fabre Studio - 1er Novembre 2000
Les acteurs, servis par un texte souvent savoureux, sont la vÈritable substance de Snatch, parodie de film noir (É). GrÈgoire BÈnabent ChronicArt - 13 Novembre 2000
LÕensemble produit (É) une sÈrie de moments trËs savoureux, mÍme si lÕexploitation systÈmatique de la formule sÕessouffle par moments. StÈphane Brisset LÕExpress - 16 Novembre 2000
Le rÈalisateur
Guy Ritchie a tournÈ son premier long mÈtrage dÕaprËs son propre scÈnario ori-ginal,Arnaques, crimes et botanique, sorti en 1998. Il a dÈbutÈ comme rÈalisateur de clips et de films publicitaires. Il sÕest associÈ ‡ Matthew Vaughn et a fondÈ SKA Films. CÕest sous la banniËre SKA Films quÕa ÈtÈ produit Arnaques, crimes et botanique. La sociÈtÈ a par ailleurs conclu un contrat dÕexclusivitÈ avec Ginger Productions pour une sÈrie tirÈe du film.
Filmographie
Arnaques, crimes et botanique1998
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