Solaris de Soderbergh Steven
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 58
Langue Français

Extrait

Solaris
de Steven Soderbergh FICHE FILM Fiche technique
USA - 2002 - 1h34
RÈalisateur : Steven Soderbergh
ScÈnario : Steven Soderbergh dÕaprËs le roman de Stanislas Lem
Image : Peter Andrew
Montage : Mary Ann Bernard
DÈcors : Philip Messina
Musique : Cliff Martinez
InterprËtes : George Clooney (Kelvin) Natascha McElhone (Rheya) Jeremy Davies (Snow) Viola Davis (Gordon)
RÈsumÈ Critique PlanËte Terre, dans un futur indÈterminÈ.AprËs une exceptionnelle sÈrie de mÈga-Le Dr. Chris Kelvin est un homme plutÙtsuccËs, il signe, sous les apparences d'une triste, notamment ‡ cause de l'Èchec de sasuperproduction avec star (George relation conjugale. Pourtant, il doit mettreClooney), une Ïuvre inclassable, qui prend de cÙtÈ ses problËmes personnels : son‡ contre-pied et les lois du business holly-ami Gilbarian, en mission sur la stationwoodien et quelques principes intangibles spatiale PromÈthÈe, autour de la mystÈ-du cinÈma ‡ grand spectacle. En adaptant rieuse planËte Solaris, l'appelle auun des grands classiques de la science-fic-secours. Une fois sur place, Kelvintion,Solaris, de Stanislas Lem, le cinÈaste dÈcouvre en effet que rien ne va plus :fait ‡ peine un film de science-fiction, et l'Èquipage a cÈdÈ ‡ une crise de paranoÔaencore moins un remake du chef-d'Ïuvre, aiguÎ. Pire : Gilbarian s'est suicidÈ.aujourd'hui "canonisÈ", qu'AndreÔ Tarkovski IntriguÈ, Chris Kelvin tente de mener l'en-en avait tirÈ il y a trente ans. DÈclarant que quÍte mais se sent ‡ son tour happÈ parce livre mythique Ètait comme un test de l'ambiance envo˚tante qui rËgne dans l'at-Rorschach, ouvert ‡ toutes les interprÈta-mosphËre de SolarisÉtions, il est allÈ, en fait, au bout d'une vision trËs personnelle, qui a tout pour dÈrouter les amateurs de pÈriples bien balisÈs. (É) Dans le livre de Stanislas Lem, Soderbergh a trouvÈ, dit-il, "une merveilleuse mÈtapho-re pour tout ce que nous ne comprenons pas". Ne rien Èlucider. Laisser, pour l'es-
L EF R A N C E www.abc-lefrance.com
1
D O C U M E N T S
sentiel, le mystËre deSolarisintact. Le cinÈaste fait le vide, supprime les dis-cussions scientifiques, effleure ‡ peine les interrogations sur les limites du savoir humain et les possibilitÈs de contact avec une intelligence extrater-restre. Et il dÈporte toute l'action sur cette voie unique: la love story passÈe, prÈsente et future de Kelvin et de Rheya. "Je ne suis pas la personne dont je me souviens", constate celle-ci, trou-blÈe. Kelvin doit admettre qu'elle n'est en rÈalitÈ que la projection mentale des souvenirs qu'il a gardÈs d'elle. Vertigineux. C'est bien s˚r ce vertige qui fascine Soderbergh. Mais c'est peu dire qu'il mÈnage ses effets. Pas d'accÈlÈrations intempes-tives de l'action, peu de coups de thÈ‚tre :tout le film, mis en scËne avec une ÈlÈgance millimÈtrÈe, tend vers une Èpure ‡ la fois dramatique et visuelle. A l'image de cette planËte Solaris dont Stanislas Lem dÈcrivait les "comporte-ments" apocalyptiques et qu'il rÈduit ‡ une prÈsence obsÈdante, certes, mais presque abstraite. Les pÈripÈties, rares, ne sont que des jalons dans l'implosion psychologique qui guette le hÈros. Il est dommage, d'ailleurs, que les flash-back, longuets et assez banals, sur ce que furent jadis les relations du couple rom-pent cette sensation de flottement men-tal et affectif qui donne sa tonalitÈ vrai-ment singuliËre au film. Kelvin croyait avoir toutes les rÈponses, il dÈcouvre qu'elles sont pÈrimÈes. De l‡ naissent la culpabilitÈ, les regrets. "Il n'y a pas de solutions, juste des choix ‡ faire", affirme un des personnages. Tout est dit. Et le film devient un prÈcipitÈ de sensations, o˘ domine la mÈlancolie anxieuse de Kelvin, qui pourrait, qui sait ?,se rÈinventer un futur avec la pseudo-RheyaÉ Loin de la mÈditation teintÈe de mysti-cisme de Tarkovski, le film de Soderbergh tient sur ce fil tÈnu (et sur la prÈsence trËs convaincante, il est vrai, de George Clooney). C'est son audace. Dans cette histoire d'un homme qui est
allÈ aux confins de la galaxie pour se retrouver confrontÈ aux questions qu'il avait toujours ÈvitÈ de se poser, le voya-ge est tout intÈrieur. Et son issue est presque aussi Ènigmatique que la prÈ-sence-absence de la belle Rheya. Laisser jusqu'au bout le spectateur libre de se raconter l'aventure ‡ sa guise: Soderbergh a fait un beau pari sur la curiositÈ du publicÉ Jean-Claude Loiseau TÈlÈrama n∞ 2771 - 22 fÈvrier 2003
AprËs les Ènormes succËs deTraffic, Erin BrokovitchetOcean's Eleven, Solaris, treiziËme long mÈtrage de Steven Soderbergh, relËve explicitement du suicide commercial. La Fox, sans doute rassurÈe par le statut ´bankableª du cinÈaste et la bÈnÈdiction du copro-ducteur aux doigts d'or, James Cameron, qui avait achetÈ les droits du roman de Stanislaw Lem, n'y a vu que du feu jusqu'‡ ce que l'Èvidence Èclate : personne aux Etats-Unis n'irait voir un truc pareil. Invendable comme science-fiction, peu probant comme mÈlo roman-tique, effroyablement lent et opaque, antispectaculaire ‡ tel point qu'on peut se demander ‡ quoi ont servi les 50 mil-lions de dollars dÈpensÈs, le film flotte hors catÈgorie. Soderbergh a toujours ÈtÈ sÈduit par le radicalisme esthÈtique, ses rÈfÈrences vont de Resnais ‡ Antonioni en passant par Kubrick, et il est ‡ l'Èvidence pris dans un double mouvement contradictoi-re : plaire ‡ la majoritÈ et trouver le point de rupture. Autrement dit : com-ment Ítre seul avec tout le monde comme l'ont ÈtÈ ces quelques maÓtres. Seul comme Tarkovski bien s˚r, autre figure revendiquÈe et dont il a revu tous les films avant de tourner, qui adapta en 1972 le roman de Lem pour un premier Solarisqui se voulait une rÈponse polÈ-mique ‡2001, l'odyssÈe de l'espace, pareillement ´impossibleª ‡ l'Èpoque, et deux fois plus long : hantÈ, nausÈeux, impalpable, mais absolument sensuel.
Cette recherche est courageuse, mÍme si Sodergergh peut toujours Ítre soup-ÁonnÈ d'aborder le cinÈma sous le seul angle d'une forme ‡ investir en la vidant au passage du peu de substance qui lui reste. Mais, dans l'orbe fuligineux de la planËte Solaris, prÈcisÈment, des formes autrefois vivantes reviennent, souvenirs rÈincarnÈs, entitÈs ambiguÎs, et ne savent pourquoi quelque chose ou quelqu'un les a rÈanimÈes. Le film repo-se sur l'angoisse et les interrogations que provoquent ces leurres envoyÈs par la planËte Solaris pour tromper les hommes et, peut-Ítre, ‡ terme, les anÈantir. (É) Le film va se concentrer sur le couple, mÍlant les strates temporelles, passÈ incertain et prÈsent spectral, livrer l'homme et la femme aux affres d'un possible retour ‡ la case dÈpart dont ni l'un ni l'autre ne sait s'il est un miracle supraterrestre ou un poison pire encore que l'irrÈmÈdiable terrien. Soderbergh construit ce huis clos berg-manien, genre deScËnes de la vie conjugaleSF en costumes CourrËges Cosmos 99, par de longues sÈquences privilÈgiant les gros plans sur les visages des acteurs parlant ‡ voix basse. Le montage fragmente le film de maniËre souvent audacieuse, des dia-logues venus du passÈ montÈs en champ-contrechamp sur les person-nages mutiques saisis au prÈsent. Les ellipses dÈchirent le tissu conjonctif du rÈcit selon une stylisation onirique que la BO de Cliff Martinez souligne encore en sÈrie de plages dÈpressurisÈes. Film immobile, photographique, transi comme ‡ l'heure de l'image ultime, Solariss'approche des expÈriences sensorielles de l'Èther, pupilles dilatÈes, lËvres bleues. ´Afin de rejoindre en esprit, dit Soderbergh, cette idÈe que nous Ètions avant de naÓtreɪ Didier PÈron LibÈration 19 FÈvrier 2003
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
L'univers du rÍve a ses couleurs, le vert, le bleu, le gris, couleurs froides pour des Èruptions mentales dÈsincarnÈes. Couleurs aussi de la mÈmoire et de son squatter, le remords. La vie, celle du monde qu'on doit affronter chaque jour, s'ocre, se rÈchauffe aux jaunes, aux bruns, baigne dans une lumiËre tamisÈe. Au matin, un homme s'Èveille en ce monde, s'assied sur son lit, baisse la tÍte et songe. Songe ? Il rem‚che ce qui a hantÈ sa nuit et part travailler. Il est psy, et Ècoute les fantasmes et remords des autres. On est dans un futur indÈfini mais proche. Il y pleut tout le temps, comme sur la Terre en notre aujourd'hui o˘ les inondations ‡ rÈpÈtition noient les continents. (É) Est-on ‡ New York, ‡ Chicago? A Moscou, Paris, PÈkin, ce serait la mÍme chose. ´Il pleure dans mon cÏur/ Comme il pleut sur la villeª (Verlaine). Le film se nommeSolaris. (É) Steven Soderbergh n'a pas voulu copier les lenteurs inquiÈtantes de Tarkovski, il a refusÈ l'arsenal SF, et, fidËle ‡ Lem -et ‡ Tarkovski aussi - plonge dans l'uni-vers mental. Le lieu des amours, conju-gales, fraternelles, filiales, n'est pas le cÏur, muscle rouge, mais le cerveau, amas de cellules grises grÈsillantes. C'est l‡ que nos passions nous enfer-ment comme en cette station, prison voguant dans l'Èther, hantÈe par des morts recrÈÈs vivants, donc inhumains. Le remords incarnÈ devient terreur. Comment s'en dÈbarrasser ? Kelvin ren-voie sa femme aimÈe dans le vide. Il la retrouve le lendemain. Sans mÈmoire. Est-ce une seconde chance, celle qu'on n'obtient jamais, de recouvrer l'amour suicidÈ ? Au fond de l'espace, peut-on gommer le passÈ ? Au fond de soi, peut-on aimer un ´fantÙmeª redevenu chair, sans trahir ce mÍme amour ? Quelle est la solution ? Que choisir ? Se perdre dans l'ocÈan de Solaris et y renaÓtre autre ou fuir vers les pluies de la Terre ? Une forme d'ÈternitÈ rab‚chÈe ou la sur-vie en solitaire endeuillÈ ? En art, seule la beautÈ est une solution.Solarisest
une heure et demie de beautÈ dÈsespÈ-rÈe. http://www.lexpress.fr
Entretien avec Soderbergh et Clooney
Solarisest votre troisiËme film ensemble aprËsHors d'atteinteet Ocean's Eleven. Qu'est-ce qui a fait que vous vouliez travailler ensemble au dÈpart ? Steven Soderbergh: Je n'ai pas eu le choix. Il faisait partie de l'Èquipe de Hors d'atteinteavant moi. C'est un mariage forcÈ.
Alors pourquoi n'avez-vous pas divorcÈ? George Clooney: On a le temps! AprËs Hors d'atteinte, on a montÈ une boÓte de production ensemble baptisÈe "Section Eight". S. S.: Nous avons un regard trËs proche sur ce mÈtier. Nous pensons tous les deux qu'il faut utiliser les pÈriodes de succËs pour faire des choses intÈres-santes. En mÍme temps, il faut rester pragmatique et trouver un Èquilibre entre des films artistiques, sans valeur commerciale, commeSolaris, et des choses commeOcean's Eleven.
Qu'est-ce qui vous plaÓt chez George Clooney comme acteur? G. C.: C'est ‡ moi qu'il faudrait poser la question ! S. S.: Il n'a pas peur. C'est extraordinai-re chez une star de son envergure. Il y a trËs peu d'acteurs qui veulent tenter de nouvelles expÈriences. Personne dans ce mÈtier ne vous pousse ‡ faire autre chose que ce que vous avez dÈj‡ fait. G. C.: Ce qui est drÙle c'est que, malgrÈ le succËs du film, si tu revenais avec une suite deTraffic, les gens du milieu n'en voudraient pas, c'est un film qui allait trop loin par rapport ‡ leurs cri-tËres.
S. S.: La seule rËgle que nous nous sommes fixÈe est la suivante: on ne s'implique que si l'on est enthousiastes ‡ 100%. L'an dernier, George a mis en scËne un film,Confessions of a Dangerous Mindtout en jouant simul-tanÈment dans deux autresÉ J'ai ter-minÈ un film, nous en avons produit quatreÉ Nous sommes prÍts ‡ trouver le temps pour tout, seulement si Áa signifie travailler avec des gens passion-nants comme Christopher Nolan pour Insomniaou Todd Haynes pourLoin du paradis.
Votre maison de production constitue-t-elle la garantie de votre indÈpendance? S. S.: Si l'on ne cherche pas ‡ faire de l'argent, les possibilitÈs s'Èlargissent. Cela revient ‡ se demander pourquoi on fait ce mÈtier, ce qu'on veut en tirer et ce qu'on veut apporter. Dans le cas de Loin du paradis, il y avait cinq sources de financement diffÈrentes, on essayait de faire un film audacieux avec peu d'ar-gent. On savait donc que l'argent du budget allait intÈgralement y passer.
Quand vous faites un film avec Soderbergh, vous ne touchez pas votre salaire habituel. G. C.: Absolument pas. Pas plus que lorsque je tourne dansO Brotherou Les Rois du dÈsert. C'est ma faÁon de prendre acte de la rÈalitÈ Èconomique de ce mÈtier. S. S.: PourSolaris, j'ai dit au studio et ‡ George que le budget devait Ítre de 47 millionsde dollars, ce qui est la moyenne d'un film de studio, mais reste trËs ÈlevÈ pour un film d'auteur. G. C.: Nous n'avons pas essayÈ de le leur vendre comme un film futuriste grand public, avec George Clooney. Une fois le film terminÈ, la Fox n'avait pas la moindre idÈe de la maniËre de vendre le film au public. De faÁon totalement stu-pide, ils ont orchestrÈ une campagne autour de l'interdiction du film aux mineurs sous prÈtexte que j'apparais-sais nu dans une scËne. Cela pour que
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.713 Fax : 04.77.32.07.09
D O C U M E N T S
Solarissoit "le film o˘ George Clooneytrise stylistique grandissante,lÕAnglais Le rÈalisateur est nu(". Pendant mes trois jours d'inter-The Limey), nouveau film policier dans views pour la promotion, on ne m'a posÈune tonalitÈ nostalgique, et enfinErin Palme dÕor ‡ Cannes en 1990,Sexe, qu'une question: "Est-ce que vous avezBrockovich, habilement taillÈ aux mensonges et vidÈo(Sex, lies and fait du sport pour prÈparer la scËnemesures de Julia Roberts, etTraffic, Videotapes, 1989) provoqua, bien mal-d'amour du film?" film-dossiersur la drogue, aux change-grÈ lui, une polÈmique. Impertinent, ments de styles remarquablement nÈgo-inhabituel, cÈrÈbral ‡ la maniËre dÕun Vous prÈvoyez de tournerOcean'sciÈs, deux oeuvres qui font un vÈritable certain cinÈma europÈen, ce film aux Twelve, la suite d'Ocean's Eleven.triomphe ‡ son auteur. qualitÈs discrËtes (finesse psycholo-Est-ce pour vous une faÁon de survivre? Dictionnairedu cinÈma gique, souplesse de la direction G. C.: C'est devenu une blague entresous la direction deJean-Loup Passek dÕacteurs, fluiditÈ dÕune mise en scËne nous. QuandSolarisest sorti aux Etats-qui privilÈgie lÕallusion) ne constitue en Unis et qu'on a eu les premiers chiffres, rien un dÈbut fracassant. La personnali-j'ai dit: voil‡, c'est parti pourOcean's tÈ de Soderbergh, ÈlÈgante et raffinÈe, Twelve! ne sÕest dÈmentie quÕaux yeux des S. S.: J'ai eu l'idÈe d'Ocean's Twelve paresseux qui confondent poudre aux il y a un an. Je pense pouvoir rÈaliser yeux et affirmation dÕun talent. Thriller une meilleure version de ce film. Je ambitieux et expressionniste dont leFilmographie viens de rÈaliserFull Frontalet personnage principal donne son titre au Solaris, qu'‡ peu prËs personne n'a vu film,Kafkaexplore, comme le prÈcÈ-Sex, Lies and Videotapes1989 aux Etats-Unis, donc je ne peux pas dent film, un monde intÈrieur : Sexe, mensonges et vidÈo m'attaquer ‡ mes deux nouveaux pro-Soderbergh sÕy remet en question par un Kafka1991 jets,The InformeretThe Good dÈploiement visuel (alternance noir et German. (É)King of the Hill1993 blanc / couleur) et dÈcoratif auquel Propos recueillis par The Underneath1995 Sexe, mensonges et vidÈone nous Samuel Blumenfeld A fleur de peau avait pas prÈparÈs. MalgrÈ un moindre et Florence Colombani impact mÈdiatique,Kafkaconfirme leOut of Sight1998 Le Monde -19 fÈvrier 2003 talent et lÕintÈgritÈ artistique deHors dÕatteinte Soderbergh. Son film suivant,King ofThe Limey1999 the Hill, aussi sobre visuellement que LÕAnglais Kafkaest complexe, aussi enracinÈ Erin Brockovich2000 dans lÕAmÈrique queKafkaest fascinÈ Traffic2000 par lÕEurope, renoue avec la justesse psychologique et lÕÈmotion rentrÈe deOceanÕs eleven2001 Sexe, mensonges et vidÈo. Ce Solaris2002 dÈpouillement provoque de nombreuses rÈactions attÈrÈes ou compatissantes sur Soderbergh, qualifiÈ de faux espoir dÈÁu dÕune Palme dÕor h‚tive. En fait, King of the Hillvient simplement rap-Documents disponibles au France peler que Soderbergh nÕa pas choisi la facilitÈ et quÕil poursuit avec obstination Revue de presse importante un parcours qui refuse toute concession. Positif n∞504 Patiemment, il va se faire une place non Fiches du CinÈma n∞1689 nÈgligeable ‡ Hollywood, dÈcidÈ, ce qui CineLive n∞61, 64 nÕest pas facile, ‡ marier le film de Cahiers du CinÈma n∞577 genre et un univers personnel. Ce sontA fleur de peau(The Underneath, Pour plus de renseignements : 1995), magnifique film noir esthÈtisant, tÈl : 04 77 32 61 26 Hors dÕatteinte(Out of sight) , sur un g.castellino@abc-lefrance.com ton plus lÈger mais qui affirme une maÓ-
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 4 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents