Corrigé de l épreuve de Sciences économiques et sociales ES
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Corrigé de l'épreuve de Sciences économiques et sociales ES

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Téléchargez le corrigé de l'épreuve de Sciences économiques et sociales du BAC ES de l'année 2014.

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Publié le 29 juillet 2014
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BACCALAURÉAT
Série :ESÉpreuve :SESSession 2014 Durée de l’épreuve: 1h Coefficient : 2 PROPOSITION DE CORRIGÉ
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Dissertation : Les facteurs travail et capital sont ils les seules sources de la croissance économique ? Le sujet postule que les facteurs travail et capital sont à l’origine de laApproche du sujet : croissance économique. Il nous demande à la fois de confirmer ce postulat et de le relativiser en évoquant les autres facteurs susceptibles d’influencer la croissance économique. Référence au programme : Chapitre 1 : Croissance, fluctuations crises. Question 1.1 : quelles sont les sources de la croissances économiques. Notions mobilisables : Investissement ; PIB ; Progrès technique ; Croissance endogène; Productivité globale des facteurs; Facteur travail ; Facteur capital ; Institutions; Facteurs de production ; Droit de propriété Le candidat a sans doute déjà des idées en tête, voir des plans possibles mais les documents présents dans ce dossier peuvent apporter des pistes intéressantes et des données utiles pour répondre au sujet. 1° étape : l’étude documentaireDoc. 1 : Croissance en volume dans une perspective (diachronique 8508) => cela nous montre dans quelle mesure il y a complémentarité et substituabilité des facteurs K,L. Quand on observe les pays disposant d’une croissance économique la plu importante, (USA, CANADA), on observeque l’augmentation moyenne du facteur travail est supérieure à l’augmentation du facteur capital.Pourtant, le Japon dispose dispose d’une PGF supérieure à l’ensemble des pays et révèle une substitution du facteur capital au facteur travail. Il montre aussi que d’autres facteurs entrent en ligne de compte que K,L
Différence entre Canada et USA = augmentation plus importante du capital TIC aux USA.
Document 2 :
Montre l’importance de la R&D dans dépenses intérieures
Pourcentage ne considère pas le PIB en valeur et peut marquer des disparités importantes.
Corée en tant que pays émergent investit le plus en %.
Dépense de R&D = facteur essentiel de la croissance
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Document 3 :Evolution de la PGF en France de 78 à 2010 Indice base 100 : 100 pour pour 78 On observe une hausse de la PGF Document 4 Evoque brevet : titre de propriété permettant droit exclusif d’exploitation = monopole. Brevets d’inventions ;certificat d’utilité (6 ans) ;Répression par amendes des atteintes portées aux brevets. Introduction Approche :On peut partir d’un fait d’actualité ou d’un fait historique.Sujet : les facteurs travail et capital sont ils les seules sources de la croissance économique ? Définition : croissance économique : Augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues de la production de biens et de services au sein d’un espace national.facteur travail :ensemble des individus travaillant au sein d’une entreprise.facteur capital :ensemble du capital fixe et des technologies disponibles au sein d’une entreprise. Problématisation :Dans quelle mesure le facteur capital et le facteur travail contribuent ils à la croissance économique ? Plan I.Les facteurs capital et travail concourent à la croissance économique A.L’accroissement de la quantité de facteurs de production favorise la croissance> L’augmentation des facteurs capital et travail favorisent une croissance extensive qui augmente à la fois l’offre (la production) et la demande (les revenus générés par cette production). Document 1 : On observe que la croissance en volume du Canada entre 1985 et 2008 est marquée par une augmentation importante des facteurs de production (et particulièrement du facteur travail) au détriment de la productivité globale des facteurs (0,37). Pourtant, la croissance économique annuelle moyenne du Canada n’est pas négligeable (2,65%).
B.La recherche de l’efficacité des facteurs de production contribue également à la croissance
> Le mode de production fordiste durant les Trente Glorieuses, adopté en France, a diminué les coûts unitaires de production par le biais de rendements croissants. Cela correspond à une croissance intensive.En d’autres terme, les facteurs de production ont été «mieux» utilisés,
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augmentant la productivité globale des facteurs. (rapport production / facteurs ayant servis à réaliser cette production). Document 3 :Il montre l’évolution de la productivité globale des facteurs en France depuis 1978. On observe une hausse importante de cette productivité. Document 1 :il montre une augmentation importante de la productivité globale des facteurs entre 1985 et 2008.La croissance annuelle moyenne de la productivité globale des facteurs est supérieure à la croissance annuelle moyenne des facteurs de production (capital et travail). C’est donc une meilleure utilisation des facteurs.C.La productivité : une source de prospérité
Durant les Trente Glorieuses, les gains de productivité permis par la croissance intensives ont permis une réduction des coûts unitaires de production, des prix et une augmentation des salaires. Cette dernière a ,ellemême, contribué à élargir les marchés, entretenant la croissance économique. Parallèlement, cela a permis une diminution du taux de chômage. (cercle vertueux).
II.Mais d’autres facteurs contribuent à la croissance économique
A.Le progrès technique est source de croissance
Progrès technique : ensemble des innovations entraînant des transformations des moyens et méthodes de production, de l’organisation du travail, des produits et de la structure de l’économie.Le progrès technique provient d’abord de l’investissement des firmes dans leur pôle «R&D». L’objectif est de produire le premier un produit innovant et de disposer d’un monopole (au moins à court terme), justifiantun prix de marché supérieur à une situation de concurrence pure et parfaite de manière à obtenir un retour sur investissement (et d’en nourrir de nouveaux ). Parallèlement, l’Etat participe aussi à la recherche : outre le financement de laboratoires et d’éventuels allègements fiscaux (crédit impôtrecherche), il soutient la création de clusters (pôles de compétitivité) supposés concentrer les entreprises innovantes, favorisant les externalités positive (ex : la silicon Valley) Enfin, les infrastructures de transports et de communication sont un facteur essentiel de la croissance économique. Document 2 : il montre les efforts en matière de financement de la recherche des principaux Etats. B.Un système juridique au service de l’innovationOutre les institutionspubliques, l’Etat a mis en place et garantit un système de protection de la propriété intellectuelle (brevets), préservant le monopole temporaire des entreprises innovantes et soutenant une croissance endogène. Le processus de «destruction créatrice» est ainsi accompagné par l’Etat.Document 4 :L’Etat propose un système de brevets différencié selon le type d’innovations.
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Parallèlement, la reconnaissance du droit de propriété et des droits des citoyens participent également à l’essor d’une économie de marché. (la consommation résulte d’un choix individuel visant à maximiser l’utilité).C.Le développement est un facteur de croissance Outre l’aspect quantitatif, la santé de la population (nourriture, accès aux soins,etc.)est un facteur essentiel de la croissance en ce qu’il augmente la productivité du facteur travail : une population biennourrie et en meilleure santé travaille mieux. De même, l’accès à l’éducation (alphabétisation) favorise la productivité de la main d’oeuvre et l’innovation ;Epreuve composée Partie 1 : mobilisationdes connaissances 1)Comment la flexibilité du marché du travail peut elle réduire le chômage ? Flexibilité d’un marché du travail : ensemble des moyens permettant à l’entreprise d’adapter rapidement son organisation productive aux évolutions économiques. Il existe différentes formes de flexibilités : flexibilité qualitative interne : développement de la polyvalence des salariés et ou des équipements automatisés . flexibilité quantitative interne : temps de travail modulé et rémunération des salariés fluctuante. flexibilité externe : soustraitance ou externalisation mais aussi emploi temporaire et licenciements. Le chômage : situation des personnes en âge de travailler, sans emploi, et qui en recherchent un activement. La flexibilité du marché du travail permet à l’entreprise d’adapter l’offre à la demande (tant dans la quantité produite, que dans les coûts de production), lui permettant de maximiser le profit selon la conjoncture.Lorsque la conjoncture est favorable, l’entreprise peut embaucher plus facilement pour répondre à la demandeet entretient la croissance économique. De la même manière, lorsque le chômage est important, la flexibilité d’une entreprise lui permet d’adapter sa production à la nouvelle demande (plus restreinte), de minimiser ses pertes et de pouvoir investir dans l’avenir. A l’inverse, dans une situation de chômage, l’absence de flexibilité limite les facultés d’adaptation des entreprises.2)A quels risques économiques peuvent s’exposer les pays qui mènent une politique protectionniste ?
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Le protectionnisme désigne l’ensemble des mesures prises par un Etat en vue de limiter la concurrence étrangère. Le protectionnisme peut être tarifaire (droits de douane) ou non tarifaire (normes sanitaires et sociales, contingentement) ; il peut aussi s’agir de subventions aux champions nationaux. Lorsqu’un pays applique une politique protectionniste, il prend le risque de s’exposer à des représailles de la part de ses partenaires commerciaux : ces derniers peuvent aussi subventionner leurs propres entreprises ou limiter leurs importations par des droits de douane ou des quotas (par exemple). L’organisation mondiale du commerce (OMC) veille au respect du libreéchange. Deuxième partie : Etude d’un documentPrésentation du document (nature du document, nature de l’outil statistique utilisé, source du document, objet étudié,date) Il s’agit d’un tableau statistique provenant de l’INSEE, datant de septembre 2013, présentant le niveau de vie, le taux de pauvreté et la répartition en fonction du statut d’activité de la population française en 2011. Comparaison de la situation économique des 1829 ans aux autres tranches d’âgeSur 100 individus français âgés de 18 à 29 ans, 19,4 disposent d’un revenu inférieur à 60% du revenu médian. (taux de pauvreté). Comparativement, le taux de pauvreté des individus âgés de 18 à 29 ans est le plus important ; il est supérieur de 6,4 points aux individus appartenant à la tranche des 3049 ans ; il est supérieur de 9,3 points aux individus âgés de 50 ans ou plus. En effet, on observe que le taux d’activité des 1829 ans est bien en deçà de celui des 3049 ans (55,4% contre 82,3%). La population âgée de 50 ans ou plus est majoritairement inactive (retraite), jouissant d’une pension ; ce qui explique un taux de pauvreté plus faible.Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaireSujet :À l’aide de vosconnaissances et du dossier documentaire, vous démontrerez que la famille peut constituer un frein à la mobilité sociale des individus.
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1° étape : analyse des documents Document 1 : Le document précise d’abord que les tables de mobilité sociale (précisant la CSP des parents et des enfants) sont un indicateur insuffisant de la reproduction sociale. Il considère que l’accès aux études et notamment aux études supérieures détermine l’accès aux emplois les plus rémunérés.
Or, il observe que les enfants disposant de parents les moins diplômés accèdent plus rarement àun niveau de diplôme élevé.
Au delà, il met l’accent sur l’accroissement des inégalités intergénérationnelles puisque les enfants ayant des parents un capital culturel (et des diplômes) moindres ont moins de probabilités que par le passé d’accéder à un niveau d’études supérieures.
Document 2 :
Le document suggère que l’orientation des élèves dépend d’un calcul coût / avantage dont les termes dépendent du milieu social d’origine.
Ce calcul s’effectue à chaque point de bifurcation du système scolaire.
Cela n’exclut pas néanmoins des asymétries d’informations, des préférences, des visions du monde. Document 3 : Le document dévoile dans quelle mesure la CSP oriente le choix du partenaire conjugal. Les hommes des CPIS privilégient des femmes de CPIS (19,4), professions intermédiaires (33,1) et employés (32,7) Les hommes ouvriers ont davantage tendance à choisir une femme employée (50,6%) ou ouvrière (23,4). Pistes de correction I.Le capital économique de la famille oriente les choix scolaires. 1)Le fait que les parents disposent d’emplois faiblement rémunérés limite l’aide financière qu’ils peuvent fournir à leurs enfants : école privée, soutien scolaire, logement propice au travail scolaire (etc.). Souvent, ces familles disposent d’un niveau de diplôme moindre. Par conséquent, l’orientation des enfants dans le système scolaire peutêtre conçu comme un choix rationnel (doc.2). Dans la mesure où le risque d’échec semble important et le risque financier d’une prolongation des études est jugé excessif, le choix d’une formation courte est préféré.Par conséquent, les inégalités économiques tendent à se reproduire.
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2)Parallèlement, on observe une certaine «homogamie» : En effet, bien que les hommes appartenant à la catégorie «cadres et professions intellectuelles supérieures» choisissent des femmes appartenantà des CSP hétérogènes (CPIS, professions intermédiaires,employés), les hommes ouvriers privilégient des femmes employées ou ouvrières. (doc.3) Cela favorise la reproduction de familles disposant d’un capital économique et culturel moindre.II.La possession du capital culturel et social détermine les chances de connaître une mobilité sociale 1)Les familles disposant d’un capital culturel moindre ontgénéralement un niveau de diplôme plus faible. Or, on observe qu’il est de plus en plus difficile pour les enfants de ces familles d’atteindre un niveau de diplôme supérieur (et plus généralement un diplôme de l’enseignement supérieur) (doc.1) Ainsi, non seulement les différences de capital culturel limitent les possibilités d’ascension, mais au delà, elles renforcent les inégalités intergénérationnelles. (car les emplois les plus rémunérés nécessitent un capital culturel plus important). 2)Enfin, les familles, disposant d’un capital économique et culturel important, ont ellesmêmes un capital social épais. De ce fait, elles peuvent mobiliser leurs réseaux sociaux afin d’aider leurs enfants à accéder à des postes valorisés et valorisants. A l’inverse, les familles modestes ne disposent pas de cet atout. Ainsi, toute chose égale par ailleurs, le rendement social d’un diplôme de l’enseignement supérieur est indexé sur le cumul des capitaux économiques, culturels et sociaux de la famille.
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