25 juin – 22 octobre 2011 : L art contemporain et la Côte d Azur ...
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25 juin – 22 octobre 2011 : L'art contemporain et la Côte d'Azur ...

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Description

  • mémoire
  • cours - matière potentielle : séances d' échanges avec le public autour de la collection et de la création
Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics 25 juin – 22 octobre 2011 : L'art contemporain et la Côte d'Azur, « Par-delà les frontières du regard », itinéraire choisi autour de la donation André Verdet : Arman, Charvolen, Gastaud, Hartung, Isnard, Klein, Miguel, Villers, etc. & Photographies de Frédéric Altmann – Vernissage le 25 juin à 15h. Inscrite dans le parcours de la manifestation « L'art contemporain et la Côte d'Azur – Un territoire pour l'expérimentation, 1951-2011 », cette exposition met en lumière, autour du fonds d'œuvres donné à Carros par le poète et
  • beau tableau sur terre
  • couleur du pape
  • représentations acceptables de la réalité
  • problématiques artistiques des années
  • portrait de l'homme
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  • xviiième siècle
  • xviiième siècles

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Extrait


25 juin – 22 octobre 2011 : L’art contemporain et la Côte d’Azur, « Par-delà les frontières du regard », itinéraire
choisi autour de la donation André Verdet : Arman, Charvolen, Gastaud, Hartung, Isnard, Klein, Miguel, Villers,
etc. & Photographies de Frédéric Altmann – Vernissage le 25 juin à 15h.

Inscrite dans le parcours de la manifestation « L’art contemporain et la Côte d’Azur – Un territoire pour
l’expérimentation, 1951-2011 », cette exposition met en lumière, autour du fonds d’œuvres donné à Carros par le
poète et collectionneur André-Verdet (1913-2004), une vision singulière de l’histoire – et des petites histoires – de la
création contemporaine sur la Côte d’Azur. Sont représentées plusieurs générations d’artistes ayant travaillé sur un
même périmètre géographique et croisé la route et le regard de Verdet.
Des regards extérieurs viennent compléter ce panorama artistique, notamment le témoignage photographique de
Frédéric Altmann, ami proche de Verdet et premier directeur du CIAC et des interventions de Caroline Challan Belval,
jeune artiste en résidence et Dominique Landucci, artiste Carrossois présent dans l’exposition, au cours de séances
d’échanges avec le public autour de la collection et de la création.

Différentes entrées pour aborder l’exposition :

Cycles I, II, III, collèges et lycées : traitement du portrait par les artistes contemporains, continuités et ruptures dans
l’histoire de l’art.

Cycle III, collèges et lycées : les problématiques artistiques des années 60 et 70 tels le format, le support, les
matériaux,…

Cycle III, collèges et lycées : les grands groupes et courants artistiques nés ou développés en partie sur la Côte d’Azur
comme les Nouveaux Réalistes, le Groupe 70, Supports-Surfaces.

Construction de projets d’éducation artistique et culturelle avec des interventions de Dominique Landucci.

Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics



Petite histoire du portrait peint
L’Antiquité
Pline l’Ancien (77 apr. J.-C) raconte une anecdote qui signe le mythe fondateur du portrait : le potier Butades de Sicyone
avait une fille. Selon la légende, celle-ci traça le portrait de l’homme qu’elle aimait en cernant d’une trait son ombre sur
le mur pour en conserver le souvenir avant son départ à l’étranger. En utilisant la terre, Butadès en tira le premier
portrait modelé.

Ainsi, l’une des fonctions premières du portrait depuis l’Antiquité est de garder en mémoire un visage, une fonction de
substitution.
La plupart des portraits antiques qui nous sont parvenus sont soit des sculptures, soit des effigies sur monnaies. Des
portraits gréco-romains peints ont heureusement été conservés en Égypte. Ceux-ci accompagnaient des momies mais
étaient peints du vivant des personnes sur des panneaux de bois et déposés sur le corps momifié, à la place du masque
funéraire. Ces représentations sont d’un réalisme étonnant et traduisent des personnalités très différentes.


Portraits du Fayoum, 120-130 apr. J.C

Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics



Le Moyen-âge

On a trop souvent opposé le traitement archétypal des portraits du Moyen-âge à ceux modernes voués à l’individu.
Même si l’esprit du temps admettait que les constructions formelles et géométriques comme des représentations
acceptables de la réalité, il existe nombre d’œuvres stylisées à l’instar du portrait grec, qui cherche à manifester une
présence objective d’un individu, sans chercher à l’idéaliser. (Maître de Naumburg).
Parmi les premiers portraits de souverains, on compte celui du roi de France Jean le Bon, peint par un anonyme vers
1360. Le fait qu’il soit représenté de profil, avec un volume de cheveux important lui confère son caractère de
souverain et témoigne de l’influence de l’Italie sur l’art français. Le fond doré est un attribut lié au droit divin. Ce
portrait reste ancré dans la tradition des profils à l’antique transmis par les monnaies romaines.
Anonyme, Portrait de Jean le Bon, roi de France (de 1349 à 1364), bois de chêne,
55,5 x 34 cm, Paris, musée du Louvre

Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics



Le XVème siècle

Les Maîtres Hollandais

Les peintres du Nord vont s’éloigner progressivement de la traditionnelle représentation de profil pour développer le
portrait de face avec des formes de représentation toutes personnelles. Le portrait bourgeois est travaillé, notamment
par le Maître de Flemalle, Robert Campin. Celui-ci n’hésite pas à pousser le réalisme de ces portraits jusqu’à laisser voir
la laideur de ses sujets, jusqu’aux pores de leur peau. Dans le portrait de couple ci-dessous, la représentation de trois-
quarts est choisie ainsi que la dimension du visage de l’homme plus grande que celle de la femme et qui traduit les
rapports entre les deux époux.
Jan Van Eyck est réputé grâce à ses portraits extrêmement ressemblants réalisés à la peinture à l’huile. Son portrait des
époux Arnolfini ci-dessous a un caractère juridique puisqu’il fixe le moment du mariage : les époux, représentés en
pied, marquent leur engagement par le geste de l’union des mains droites (dextrarum junctio) et s’accompagne du
serment du marié. Nombre de gestes et d’objets symbolisent la virginité de l’épouse, la fécondité et la nuit de noces.

Robert Campin (Maître de Flémalle), Portrait d’un homme et d’une femme, vers
1430, huile et tempera sur
bois de chêne, 40,5x27,9 cm,
Londres, National Gallery










Jan Van Eyck, Le Portrait des
époux Arnolfini, 1438, huile
sur bois de chêne, 84,5x62,5
cm, Londres, National Gallery.
Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics



La Rennaissance italienne
Au début de la Renaissance dominent les portraits individuels d’hommes illustres et de belles Florentines. Ci-dessous,
deux portraits éloignés dans le temps d’un demi-siècle, le premier est de Filippo Lippi, le second de Domenico
Ghirlandaio.
Pour le premier, il s’agit réellement de l’invention picturale du portrait de profil de la « belle Florentine ». Richement
vêtue, le personnage féminin porte vers le poignet, sur le bord inférieur de la tunique l’inscription « Lealtà » (loyauté). A
l’arrière plan, on voit une fenêtre donnant sur un paysage à l’italienne. Une autre fenêtre s’ouvre sur le mur gauche
nous laissant voir un profil d’homme. Nous sommes ici dans la sphère intime : l’homme présente à la jeune femme son
blason comme s’il lui proposait de l’accueillir dans sa famille. Le mot « loyauté » et les deux mains portées sur son
ventre (fécondité) signent son approbation.
Domenico Ghirlandaio porte le genre à son apogée avec sa représentation de Giovanna degli Albizzi Tornabuoni.
Portant de riches vêtements colorés. Un cartel de grand format porte une inscription qui paraphrase la description du
portrait de Marc Antoine par le poète romain Martial : « Oh art ! Si tu peux restituer des mœurs et un esprit civilisés, il
ne saurait exister de plus beau tableau sur terre ». Ce sonnet expliquait la certitude que la peinture ne pouvait restituer
le « monde intérieur ».

Filippo Lipi, Deux personnages de profil, vers 1435/1440,
tempera sur bois, 64 x 42 cm, New York, Metropolitan Museum of
Art, Marquand Collection









Domenico Ghirlandaio, Giovanna degli Albizzi Tornabuoni, vers
1488/1490, tempera et huile sur bois, 77 x 49 cm, Madrid, musée
Thyssen Bornemisza
Christine ENET LOPEZ Médiatrice culturelle et responsable service des publics



L’autoportrait de peintre
L’exemple d’Albrecht Dürer
C’est à l’aide de la formule « Je l’ai peint d’après mes traits… » qu’Albrecht Dürer a signé son portrait de 1498.
Représenté à la mode vénitienne derrière un parapet, l’artiste apparaît lors de son retour d’Italie.
L’Autoportrait à la pelisse peint en 1500 contient deux inscriptions : sa signature sous la forme d’un monogramme
associé à la date de réalisation, ainsi que la phrase de commentaire suivante « Moi, Albrecht Dürer de Nurembe

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