Cardiopathies ischemiques en afrique   experience de l hopital
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CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES EN AFRIQUE : EXPERIENCE DE LÕHOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
M. THIAM, G. CLOATRE, F. FALL, X. THEOBALD, J.L PERRET
RESUME Les cardiopathies ischÈmiques Ètaient rÈputÈes moins frÈquentesenAfrique.EnfaitleurincidencesÕaccorÓtde dÈcennies en dÈcennies. Afin de prÈciser les caarc-tÈristiques des sujets atteints, tous les patients reÁus pour ce diagnostic dans le service de cardiologie de lÕHÙpital Principal de Dakar (HDP) ont ÈtÈ inclus dans une Ètude descriptive du 01/01/98 au 31/03/99. Soixante-dix-sept malades (61 hommes, 16 femmes de 56 ans dÕ‚ge moyen, extrÍmes 37-88 ans) ont ÈtÈ ÈvaluÈs. 13 patientsavaitunantÈcÈdentdÕÈvÈnementcdiaorvascu-laire. Les principaux facteurs de risques Ètaient prÈ-sents (hypercholestÈrolÈmie 56 %, tabagisme 44 %, lÕhypertension artÈrielle 41 %, diabËte 40 %, surpoids 27 %). Les trois quarts des sujets se prÈsentaient avec un syndrome douloureux coronarien et 50 % avaient des signes dÕinsufisance cardiaque. Chez 5 patients, un accident vasculaire cÈrÈbral Èvolutif Ètait associÈ. Une nÈcrose actuelle concernait 24 % des malades et prÈ-dominant dans le territoire antÈro-septal. Des sÈquelles existaient dans 44 % des cas, intÈressant ce mÍme territoire. Trois BAV III dont 2 appareillÈs furent ren-contrÈs. En plus des troubles segmentaires, un aspect de cardiomyopathie dilatÈe (CMNO) Ètait notÈ dans 12,8 % des cas. Moins de 5 % des patients ont pu bÈnÈficier dÕuntraitementthrombolytique.LesantiagrÈgants plaquettaires suivis des BÍtabloquants (54 %) puis des inhibiteursdelÕenzymedecovnersion(37%)Ètaientles plus prescrits. 7 patients sont dÈcÈdÈs en rÈanimtiaon sur 18 admissions directes. Ce travail confirme la rÈalitÈ de la cardiopathie ischÈmique dans les pays en dÈvelop-pement. Nos patients se prÈsentent de plus en plus sou-vent ‡ un stade tardif et leurs facteurs de risque tÈmoi-gnent probablement dÕune occidentalisation des modes de vie.
Mots clÈs : Cardiopathies ischÈmiques, facteurs de risque, Èchocardiographie, Afrique.
HÙpital Principal de Dakar BP 3006- TÈl. : 839 50 50 - Fax : 839 50 88.
La cardiopathie ischÈmique est une afection rÈputÈe moins frÈquente en Afrique subsaharienne par rapport ‡ lÕOcci-dent. En effet, sa prÈvalence est estimÈe ‡ 2,1 ‡ 5 pour 100.000 habitants contrairement ‡ lÕEurope o˘ elle se situe entre 25 ‡ 640 pour 100 000 habitants. Par contre, son taux dÕincidence sÕaccroÓt de dÈcennie en dÈcennieaisverm-blablement du fait des moyens diagnostiques plus perfor-mants, mais peut Ítre aussi de changement du mode de vie surtout en zones urbaines. Ce phÈnomËne est valable au SÈnÈgal et en particulier ‡ lÕHÙpital Principal de Dakar o˘ soixante-dix-sept cas ont ÈtÈ colligÈs en 15 mois dans un service de mÈdecine ‡ orientation cardiologique. Les consÈquences de cette affection sont lourdes du fait de lÕabsence de moyens thÈrapeutiques modernes et des difficultÈs inhÈrentes ‡ la prise en chagre de toute affection au long cours dans les pays en dÈveloppement. Le but de notre Ètude consiste ‡ Ètudier les aspects cliniques, paracliniques et thÈrapeutiques de la cardiopa-thie ischÈmique dans un hÙpital urbain africain ‡ lÕorÈe du 21Ëme siËcle.
PATIENTS ET METHODES
Il sÕagit dÕune Ètudeatnrsversale rÈalisÈe du 1er janvier 1998au31mars1999permettantdÕinlcure77patients porteursdÕunecardiopathieischÈmique.Lediagnosticde cardiopathie ischÈmique reposait sur un ensemble dÕargu-ments comprenant la clinique, lÕÈlectorcardiographie, la biologie et lÕÈchocardigoraphie Doppler. 18 patients ont ÈtÈ directement admis ‡ lÕunitÈ de soins intensifs en phase aiguÎ. Il sÕagissait de 16 femmes et 61 hommes dÕ‚ge moyen de 56 ans (extrÍme 37 ‡ 88 ans) ; lÕethnie Wolof Ètait prÈdo-minante : 45 % des malades, comme dans la population gÈnÈrale. AucunsujetnÕabÈnÈficiÈdxÕpleorationangiographique coronaire sauf une jeune patiente ‚gÈe de trente ans, qui avait prÈsentÈ en post-partum immÈdiat un infarctus antÈro-septal ‡ coronaires saines avec un test au MÈtherginpositif.
MÈdecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (6)
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