Chine et mondialisation synthèse la fin de la pauvrete
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Chine et mondialisation synthèse la fin de la pauvrete

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1
29/11/2006
Chine et mondialisation : la fin de la pauvreté ?
Si la forte croissante chinoise permet de réduire la pauvreté absolue du pays, elle semble en
revanche accroître la pauvreté relative. La croissance et l’accroissement apparent des
inégalités entre les Chinois est à interroger au regard de l’ouverture de la Chine à l’espace
mondial et de son intégration progressive mais aujourd’hui bien réelle à la mondialisation.
Pour dépasser le lieu commun dénonçant la mondialisation comme porteuse d’inégalités, il est
nécessaire avec l’exemple de la Chine de questionner les liens qui unissent mondialisation et
inégalités en mettant en évidence leur complexité.
I- La Chine dans la mondialisation : vers la réduction des inégalités dans le
monde
A-
Un acteur essentiel de la réduction de la pauvreté mondiale
Taux de croissance élevé depuis les années 1970=> rattrapage (auj.4
e
rang mondial pour le
PIB exprimé en dollars courants _pas PIB par tête). Divers indicateurs montrent que la forte
croissance a permis de réduire le niveau de pauvreté dans le pays : d’après la Banque
mondiale, près de 450 millions de personnes seraient depuis 20 ans sorties de la pauvreté, la
part de Chinois vivant avec moins de 1 dollar par jour serait passé d 64% en 1981 à 17% en
2001. Au cours de la même période, la proportion de ruraux vivant sous la seuil de pauvreté
est passé de 79% à 27%. Compte tenu de son poids démographique, cette évolution a un
impact sur les chiffres mondiaux de la pauvreté : l’enrichissement global de la population
chinoise permet de réduire le nombre d pauvres dans le monde.
B-
Un acteur essentiel de la réduction des inégalités entre pays.
Comme la Chine était au départ très pauvre et très peuplée, la forte croissance chinoise depuis
30 ans, depuis son ouverture au monde, lui a permis de réduire l’écart entre son PIB par tête et
la moyenne mondiale. Et la réduction des inégalités mondiales au cours des deux dernières
décennies est à mettre essentiellement sur le compte de la Chine et de sa croissance (quand on
n’inclut pas la Chine dans les calculs sur l’évolution de la pauvreté dans le monde, on doit
constater que les inégalités s’accroissent). En outre, al chine se place comme un défenseur des
plus faibles dans la mondialisation : dans le cadre de l’OMC, la participation du pays au G20
confère à ce groupe une certaine légitimité et permet une meilleure défense des plus pauvres.
C-
Quel est le rôle exact de la mondialisation dans cette réduction des inégalités ?
Qu’un lien entre la participation de la Chine à la mondialisation et sa forte croissance ne fait
aucun doute (depuis la fin des années 1970, la Chine est sorti de son isolement par une
intégration de son économie à l’économie mondiale et auj. les exportations représentent plus
de 30% du PIB national), pour autant, d’après un rapport du PNUD en 2005 sur le
développement humain en Chine, le recul de la pauvreté en Chine aurait commencé vers le
mil. des années 1980, c'est-à-dire avant l’explosion du commerce international et de
l’investissement étranger. Toute la relative libéralisation politique explique donc aussi c recul
(ex : réforme des mécanismes de fixations des prix, décollectivatisation). Donc la
mondialisation n’est pas l’élément déclencheur.
II- La Chine : un pays sillonné par les inégalités à l’heure de la mondialisation
A-
Deux Chine : la Chine des villes et la Chine de campagnes
D’après l’Académie chinoise des sciences sociales, en 2002, 93% des 10% de Chinois les plus
riches vivent en ville, et 7% à la campagne et les 10% les plus pauvres se trouvent à 1,3%
dans les villes et 98,7% dans les campagnes. Plus les provinces sont rurales, plus l’écart
ville/campagne y est important :ex, écart de 1 à 5 au Tibet, mais de 1 à 2 à Pékin. Ces
inégalités sont favorisées par le système du
hukou,
le certificat de résidence qui interdit aux
ruraux de s’installer en ville et est donc à l’origine d’une population flottante.
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