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  • cours - matière potentielle : rencontre
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Association pour la protection du Lac Kénogami APLK Consultation publique sur la stratégie d'aménagement durable des forêts (SADF) et sur les modalités proposées pour le futur règlement sur l'aménagement durable des forêts (RADF) Mémoire de L'Association pour la Protection du lac Kénogami (APLK) « LA POPULATION DE LAC KÉNOGAMI A DÉJÀ PAYÉ LARGEMENT SON TRIBUT À LA FORÊT ET AUX ENTREPRISES FORESTIÈRES. ELLE EST EN DROIT DE BÉNÉFICIER DES RETOMBÉES DE SA PROXIMITÉ AVEC CETTE FORÊT DONC DE CESSER D'EN SUBIR LES CONSÉQUENCES ».
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  • forêt

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Langue Français

Extrait

Association pour la protection du Lac Kénogami
APLK





Consultation publique sur la stratégie d’aménagement durable
des forêts (SADF) et sur les modalités proposées pour le futur
règlement sur l’aménagement durable des forêts (RADF)




Mémoire de

L’Association pour la Protection du lac Kénogami (APLK)





« LA POPULATION DE LAC KÉNOGAMI A DÉJÀ PAYÉ
LARGEMENT SON TRIBUT À LA FORÊT ET AUX ENTREPRISES
FORESTIÈRES. ELLE EST EN DROIT DE BÉNÉFICIER DES
RETOMBÉES DE SA PROXIMITÉ AVEC CETTE FORÊT DONC
DE CESSER D’EN SUBIR LES CONSÉQUENCES ».





Dans le cadre du mandat confié à la CRÉ par le MRNF, une invitation a été faite le 28
octobre 2010 aux organismes, aux entreprises, aux utilisateurs et aux citoyens à participer
à cette consultation. Pour le Saguenay, une rencontre d’information se tenait le 4
novembre où nous étions invités à produire nos mémoires, avis et commentaires avant le
4 décembre. Les audiences publiques à Saguenay se tiendront le 9 décembre 2010.


Lac Kénogami, le 3 décembre 2010
Claude Collard ing., prés APLKAssociation pour la protection du Lac Kénogami
APLK


Préambule

Il est toujours désagréable de faire des commentaires négatifs mais on ne peut passer sous
silence les faits suivants :
• Convocation à la rencontre d’information du 4 novembre 2010 au
Saguenay
On peut et doit se questionner sur la façon dont la présente consultation publique
a été annoncée. En effet, la lettre d’invitation signée par le président de la CRÉ
le jeudi 28 octobre nous est parvenue la veille de la soirée d’information et la
ièrejournée même où la presse régionale a fait état de la tenue de la 1 rencontre
d’information à St-Félicien. Est-ce possible que la CRÉ prenne pour acquis que
nous n’avons que ce dossier à traiter? Si c’est le cas je suis convaincu que
d’autres intervenants ont dû faire comme nous : tasser, remettre d’autres
dossiers ou pire ne pas se présenter. Quelle était l’urgence qui justifiait un si
cours délais?

De plus les documents d’information remis aux personnes convoquées étaient en quantité
insuffisante à l’enregistrement avant la rencontre et même ceux distribués en cours de
rencontre ont fait défaut.

• Dépôt des mémoires le 3 décembre 2010

De plus à la fin de la rencontre d’information on nous informait que les mémoires
devaient être déposés au plus tard le 3 décembre. Ce délai est excessivement court. Il
devient impossible pour la plupart des organisations d’obtenir l’aval de ses membres, les
mémoires ne peuvent être aussi approfondis que souhaité voire il devient impossible pour
les membres ou la population de se prononcer convenablement. On est en droit de se
poser les mêmes questions que pour la convocation : qu’est-ce qui justifie une telle
urgence?

Il est important de souligner que depuis le printemps dernier nous avons été très
sollicités. En pleine période estivale on nous demandait entre autres de se prononcer,
commenter et réagir à des dossiers aussi majeurs et supposément urgents que le PATP, la
TLGIRT, le schéma d’aménagement de Saguenay. Plus près de nous le projet McDonald
(opérations forestières au sud du lac Kénogami) et en catimini cet automne la présente
consultation sans oublier le travail accéléré des comités de travail des TLGIRT. Je crois
que nous sommes en droit de questionner et d’obtenir des réponses.

Cette gestion de la consultation laisse un arrière goût de baillons pour la population et les
intervenants. Association pour la protection du Lac Kénogami
APLK

1Quelques brides d’histoire :

1825-1900

Sur les 2 routes possibles vers le Lac-St-Jean et la baie de James, celle via le lac Kénogami plutôt
que par le Saguenay s’impose dès le départ tant pour la navigabilité que pour la construction de
routes. Située sur le tracé de la route des fourrures et de la foie, le territoire de lac Kénogami se
caractérise aussi pour la beauté de ses paysages et son climat. Aussi les colons s’installent sur les
terres de Kaskouia jusqu’en 1870 et le long de la route (1854+) vers le Lac-St-Jean.

1900-1924

Historiquement la population établie sur le territoire de lac Kénogami aura subi beaucoup plus de
désavantages que d’avantages de la forêt. En effet au chapitre des avantages signalons que les
habitants du territoire, installés sur des terres relativement pauvres, purent survivre grâce à
l’industrie forestière de l’époque. Cependant le tribut payé pour cet avantage sera terrible et
dramatique : la fermeture sauvage de leur village après quelques luttes menées à bout de bras sans
support ni de l’évêché ni du gouvernement.

En effet au début du siècle dernier, les quelques colons et habitants qui s’étaient installées sur ses
rives pour son climat, sa faune ou ses magnifiques paysages durent subir à deux reprises le
rehaussement de son niveau : 2,7m en 1905 et 10m en 1925 par rapport à son niveau initial
arbitraire de 83 pieds.

Ces exondations exigées par les compagnies furent obtenues de façon excessivement
controversées et contestables par la Commission des Eaux Courantes (CEC) au profit des
compagnies de pulpe ou de papier situées sur les rivières Chicoutimi et aux Sables furent toujours
faites au détriment de la population de lac Kénogami qui fut condamnée à l’exil.
Ces exondations constituaient une hypothèque majeure au panorama, à la qualité de l’eau, à la
pêche et à la navigation : la drave pendant 75 ans sur le lac.

21924-1982
Territoire abandonné par sa population décimée et désorganisée, le territoire de lac Kénogami est
laissé à lui-même et devient un terrain propice aux squatteurs. Ce n’est qu’au début des années
«40» que des villégiateurs s’aventurèrent au développement touristique et récréatif du lac
Kénogami.

De 1950 à 1980 les résidents et les estivants se réunissent en associations ou en regroupements
afin d’avoir droit au chapitre au niveau du lac. On leur objecte que le lac est un réservoir, que les
compagnies ont des contrats et que les ententes d’approvisionnement en eau pour ces contrats
sont effectives pour 50 ans jusqu’en 2005.

Au début de 1980 le club Les Mariniers qui organise des activités nautiques se bute à la
problématique du niveau de gestion du lac au profit des compagnies et ses interventions auprès du
MENVIQ et des compagnies font prendre conscience à ces derniers qu’ils ne sont pas les seuls
usagers du lac.

1 Source : thèse de maîtrise de Louis Cantin à l’Université Laval « Le lac Kénogami et Saint-Cyriac 1825-
1924 », septembre 1975, 173p
2
Source : site www.aplk.ca/historique Association pour la protection du Lac Kénogami
APLK


Développement du territoire et vocation du lac Kénogami.

1983-2001

C’est dans cette foulée que nait l’APLK en 1983 pour la défense des droits et intérêts des
riverains et usagers du lac Kénogami. Et les revendications dépassent rapidement le
niveau et se portent aussi sur la qualité à tout point de vue de son environnement.

En 1984 le gouvernement du Québec décide de réorganiser le territoire. C’est ainsi que
nait la municipalité de Lac Kénogami. La gestion d’un si grand territoire scindé en deux,
squatté pendant des décennies, développé anarchiquement par plusieurs petits promoteurs
peu fortuné, sans normes ou exigences municipales réelles au niveau des infrastructures,
dans un environnement pauvre en matériau (Horst de Kénogami) constitue tout un défit
pour ses élus.

2001-2010

En 2001 le gouvernement impose la fusion des 3 villes (Chicoutimi, Jonquière et La
Baie) et 4 municipalités (Laterrière, Lac Kénogami, Shipshaw et Canton Tremblay). Une
ville et une MRC naissent: Saguenay.

Depuis le développement de ce territoire est presqu’exclusivement axé vers la
villégiature. Le territoire du lac Kénogami est le secteur de Ville Saguenay qui connait le
plus haut taux de développement (domiciliaire et de villégiature) depuis plus de 20

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