Etat des lieux des formations techniques et professionnelles ...
171 pages
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Description

Marianne THIVEND et Sylvie SCHWEITZER
LARHRA (Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes,
moderne et contemporaine) – UMR 5190.






Etat des lieux des formations techniques et
professionnelles dans l’agglomération
lyonnaise. XIXe siècle - années 1960.


Recherche financée par le programme :
Education et formation : disparités territoriales et régionales
(Ministère de l’Education nationale – DPD ; Ministère de la recherche -
Direction de la recherche ; Ministère de l’aménagement du territoire et
de l’environnement - Délégation à l’aménagement du territoire et à
l’action régionale)











mars 2005
1
Recherche coordonnée par Marianne THIVEND et Sylvie SCHWEITZER.
Rapport rédigé par Marianne THIVEND.



Ont également participé à ce travail :
I. Les doctorant-e-s :
I. Audrey AMBRAISSE et Dalila BERBAGUI
II. Renaud CHAPLAIN
III. Jacqueline CLAIRE
IV. Fabrice FLORE-THEBAULT
V. Florent MONTAGNON

II. Les étudiantes en maîtrise :
VI. Sandra CONDEMINE
VII. Johanna PONCET


2
Table des Matières


TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... 3
INTRODUCTION................................................................................................................................ 6
PREMIERE PARTIE : XIXE-DEBUT XXE SIECLE : LES PATRONS, LA VILLE ET LES
CATHOLIQUES A L’ORIGINE DES PREMIERES FORMATIONS ...

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Marianne THIVEND et Sylvie SCHWEITZER LARHRA (Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes, moderne et contemporaine) – UMR 5190. Etat des lieux des formations techniques et professionnelles dans l’agglomération lyonnaise. XIXe siècle - années 1960. Recherche financée par le programme : Education et formation : disparités territoriales et régionales (Ministère de l’Education nationale – DPD ; Ministère de la recherche - Direction de la recherche ; Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement - Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale) mars 2005 1 Recherche coordonnée par Marianne THIVEND et Sylvie SCHWEITZER. Rapport rédigé par Marianne THIVEND. Ont également participé à ce travail : I. Les doctorant-e-s : I. Audrey AMBRAISSE et Dalila BERBAGUI II. Renaud CHAPLAIN III. Jacqueline CLAIRE IV. Fabrice FLORE-THEBAULT V. Florent MONTAGNON II. Les étudiantes en maîtrise : VI. Sandra CONDEMINE VII. Johanna PONCET 2 Table des Matières TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... 3 INTRODUCTION................................................................................................................................ 6 PREMIERE PARTIE : XIXE-DEBUT XXE SIECLE : LES PATRONS, LA VILLE ET LES CATHOLIQUES A L’ORIGINE DES PREMIERES FORMATIONS TECHNIQUES ET PROFESSIONNELLES LYONNAISES.......................................................................................... 13 I. DES ECOLES PIONNIERES A L’ACCELERATION DES ANNEES 1880 .................................................. 13 A. Les pionnières : de la Martinière à la SEPR.......................................................................... 13 B. L’impulsion décisive des années 1880 ................................................................................... 16 1. Les formations industrielles, du tissage mécanique à l’automobile ................................................... 16 La création de l’Ecole de tissage ...................................................................................................... 16 Les formations de la chimie et de la métallurgie .............................................................................. 19 Quel enseignement industriel pour les jeunes filles ? ....................................................................... 20 Filles............................................................................................................................................ 20 2. L’essor des formations tertiaires ........................................................................................................ 22 II. DES EFFECTIFS ENCORE FAIBLES AU SEIN DE FILIERES EN CONSTRUCTION................................... 25 III. LES SYNERGIES LOCALES, ENTRE ELITES ECONOMIQUES, POLITIQUES ET RELIGIEUSES............. 29 A. Des patrons et notables très actifs ......................................................................................... 29 B. Une municipalité républicaine très engagée.......................................................................... 33 1. La Martinière : une école municipale en lien avec les acteurs de l’industrie et du commerce ........... 34 2. L’Ecole municipale de tissage : la municipalité et les soyeux lyonnais............................................ 35 C. La mobilisation des écoles catholiques.................................................................................. 39 D. La Chambre de commerce au cœur du dispositif de formation ............................................. 42 E. Chambres syndicales et sociétés à but lucratif....................................................................... 43 F. L’Etat en retrait...................................................................................................................... 44 DEUXIEME PARTIE : MULTIPLICATION ET MISE EN ORDRE DES FORMATIONS TECHNIQUES ET PROFESSIONNELLES, 1919-1939................................................................ 48 I. L’ETAT, LA VILLE ET LES PATRONS POUR LA CONSOLIDATION DE L’OFFRE DE FORMATION LOCALE : DE NOUVELLES SYNERGIES ............................................................................................... 49 A. Le nouveau cadre réglementaire : La Loi Astier et l’instauration de la taxe d’apprentissage .................................................................................................................................................... 49 B. La mise en place des cours professionnels à Lyon : l’action conjointe de la SEPR, de Lyon et des communes de l’agglomération et des patrons ...................................................................... 52 C. La taxe d’apprentissage et les subventions croissantes de l’Etat consolident les écoles techniques privées....................................................................................................................... 60 3 D. Une intervention plus directe de l’Etat : nationalisations et prises de participation ............ 64 1. Fusions, transformations et nationalisations dans les écoles municipales.......................................... 65 2. Les patrons de la métallurgie réclament l’aide de l’Etat .................................................................... 69 E. Consolidation de la filière catholique masculine de formation.............................................. 70 F. Les formations féminines plus dispersées dans le secteur privé............................................. 73 II. DES FILIERES DE FORMATION CONSOLIDEES ET FORTEMENT SEXUEES......................................... 78 A. Les filières industrielles ......................................................................................................... 80 1. Former les garçons aux métiers de la métallurgie.............................................................................. 80 L’élite du technique : Les Ecoles techniques de la Martinière, de la Salle et de la Mâche ............... 81 L’école des métiers de la métallurgie ............................................................................................... 85 La formule de l’école-usine ou de l’école d’entreprise : les expériences Boisard et Berliet............. 86 Les cours professionnels de la SEPR................................................................................................ 89 2. La filière textile.................................................................................................................................. 90 Les gareurs, cadres techniques et commerciaux de l’Ecole de Tissage ............................................ 90 Les ouvrières en confection.............................................................................................................. 91 B. Dans les bureaux et le commerce : la division sexuée du travail et des formations .............. 95 1. Former les cadres du commerce et de la banque................................................................................ 95 Former des Lyonnais pour l’étranger.... 96 Les formations masculines de la Martinière et de l’Ecole de la Salle............................................... 98 Former les secrétaires de direction : L’Ecole technique de jeunes filles......................................... 100 L’institut Sainte Marie des Chartreux, une Ecole de la Salle des filles........................................... 102 2. Former les bataillons de sténographes, dactylographes et employé-e-s de bureau........................... 103 Les cours privés commerciaux ....................................................................................................... 103 Les formations commerciales à la SEPR et à la Martinière du soir ................................................ 105 TROISIEME PARTIE : DE LA SECONDE GUERRE AUX TRENTE GLORIEUSES : LES DYNAMIQUES LOCALES SOUS INFLUENCE DE L’ETAT DANS LE CONTEXTE DE MASSIFICATION DU TECHNIQUE ........................................................................................... 109 I. L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL LYONNAIS SOUS VICHY : LA CONTINUITE ............................ 111 II. LE REDEPLOIEMENT DE L’OFFRE PUBLIQUE DE FORMATION AVEC LA CREATION DES CENTRES D’APPRENTISSAGE.......................................................................................................................... 117 A. Les centres d’apprentissage : des mécaniciens aux ouvrières en confection....................... 117 1. Les premières fondations ................................................................................................................. 117 2. Des centres d’apprentissage bondés................................................................................................. 119 B. Des ENP aux lycées techniques d’Etat................................................................................. 121 III. LA COMPLEMENTARITE DU SECTEUR PRIVE DE FORMATION ..................................................... 125 A. Les écoles catholiques de garçons, entre lycée technique sur le modèle de l’Education nationale et “ école de production ” ........................................................................................ 126 B. Ecoles et centres d’apprentissage d’entreprise.................................................................... 130 1. Une sélection très sévère et des déperditions élevées ...................................................................... 132 2. L’école Berliet, d’une formation spécialisée à une formation généraliste........................................ 134 C. L’offre privée féminine, du bureau aux soins aux personnes............................................... 137 D. Se former en cours d’emploi.............................
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