Mercredi 8 décembre 2010
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  • cours - matière potentielle : rénovation de la grande écluse
  • cours - matière potentielle : eau
  • cours - matière potentielle : réalisation dans le cadre de la reconstruction du barrage
DOSSIER DE PRESSE ______________________ Inauguration de la passe à poissons de Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure) 16 novembre 2011 1/12
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Langue Français
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Extrait

DOSSIER DE PRESSE ______________________
Inauguration de la passe à poissons de Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure)
16 novembre 2011
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Sommaire du dossier
Communiqué de presse
I- Les ouvrages de Notre-Dame-de-la-Garenne : un barrage, quatre écluses et une passe à poissons
II- La modernisation des ouvrages sur la Seine aval par VNF III- Uneparticipation forte de VNF à la trame bleue
IV- Le projet de VNF pour la voie d'eau
V- La politique de développement durable de VNF
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le 16 novembre 2011
Ouvrages de navigation de Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure) Inauguration d'une nouvelle passe à poissons sur la seine
La nouvelle passe à poissons de Notre-Dame-de-la-Garenne a été inaugurée mercredi 16 novembre par Christiane AYACHE, Sous-préfète des Andélys,, Alain Le VERN, Président de la région Haute-Normandie, Marc PAPINUTTI, Directeur général de VNF, Jean-Baptiste MAILLARD, Directeur interrégional du bassin de la Seine de VNF et Marc COLLET, Directeur délégué de l'Agence de l'eau Seine-Normandie. A cette occasion, une visite des ouvrages de navigation du site de Notre-Dame-de-la-Garenne a été organisée, notamment la grande écluse de 185 x 24m, remise en service en juillet dernier après une longue indisponibilité.
Avec le soutien de l’Etat et des collectivités territoriales, VNF modernise et fiabilise le réseau des voies navigables, afin de développer le trafic de marchandises conformément aux engagements du Grenelle de l’environnement. Sur la Seine aval, entre Paris et Rouen, VNF exploite sept sites d’ouvrages, qui permettent de gérer les niveaux d’eau (barrage) et le franchissement des bateaux (écluses). Sur cet itinéraire, la navigation y est assurée 24h/24, 359 jours par an.
Le site de Notre-Dame-de-la-Garenne est équipé d’un barrage et de quatre écluses de longueurs et largeurs différentes, permettant de réguler le trafic selon la taille des unités fluviales. En 2010, le trafic fluvial a représenté sur le bassin de la Seine 22,6 millions de tonnes et plus de 4 milliards de tonnes-kilomètres transportées (50% du trafic national).
Gestionnaire d'un réseau de transport, VNF est aussi garant de la bonne gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques.dans le cadre du programme de restauration de la continuité Aussi, piscicole sur la Seine aval,le barrage de Notre-Dame-de-la-Garenne a été équipé d’une passe à poissons. Cet ouvrage, le deuxième de type « rivière artificielle » comme sur le site d’Andrésy (Yvelines), permet aux espèces migratrices de franchir les obstacles créés par le barrage et de remonter les cours d’eau pour se reproduire.
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Mise en service en octobre 2010, la passe à poissons de Notre-Dame de la Garenne a nécessité une année de travaux pourun coût de 3,5 millions d'euros, avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Seine-Normandie (53%) et de la région Haute-Normandie (27%). L'opération a été réalisée sous maîtrise d'ouvrage de VNF, avec l'appui technique de l'ONEMA (Office national de l'eau et des milieux aquatiques), et la maîtrise d'œuvre a été confiée à BRLI/BIEF/GINGER.
Sur la Seine Aval, les sept barrages de navigation seront à terme, d'ici 2014, équipés d'une passe à poissons.La passe de Chatou (Yvelines) est actuellement en cours de réalisation dans le cadre de la reconstruction du barrage.
Ce programme de construction de passes à poissons vise à rétablir la continuité piscicole sur la Seine jusqu'à sa confluence avec la Marne, conformément à la réglementation fixée par le code de l'environnement et la loi sur l'eau. Par cette action,à laapporte une contribution importante  VNF mise en œuvre de la trame bleue et à la préservation de la biodiversité.
A propos de Voies navigables de France (VNF) :
Créé en 1991, VNF est un établissement public chargé de la gestion, de l’exploitation et de la modernisation du plus grand réseau européen de canaux et rivières aménagés : 6 200 km de voies navigables en France, 2 000 ouvrages d'art et 40 000 hectares de domaine public.sonlPsudi'fnroamit:.fnvrfw.wwLa direction interrégionale du bassin de la Seine de VNF, est l'une des 7 directions territoriales de l'établissement public.gère 1384 km de voies navigables, principalement la Seine, l'Oise, l'Yonne, la Marne, les canaux deElle Picardie et de Champagne et près de 400 ouvrages de navigation dont 87 barrages et 280 écluses. Plusd'informationsuo.vrfwww.:poleved.enies-ns.gleabur-dntmepe
CONTACT PRESSE www.vnf.fr
VNF Siège Direction de la communication VNF Direction du bassin de la Seine Agnès Doitrand Laplace : 01 71 93 61 02 Service communication agnes.doitrand-laplace@vnf.fr: 01 40 58 29 Corinne Spiner 95 / 06 23 02 09 35 corinne.spiner@vnf.fr Service de presse Open2 Europe Caroline Valette : 01 55 02 15 21c.valette@open2europe.com
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I- Les ouvrages de Notre-Dame-de-la-Garenne : un barrage, quatre écluses et une passe à poissons
Le site de Notre-Dame-de-la-Garenne est constitué d'un barrage, de quatre écluses et d'une nouvelle passe à poissons. Ces ouvrages de navigation permettent le franchissement par les bateaux d’un dénivelé de 4 mètres entre les biefs d’Amfreville et de Port-Mort / Notre-Dame-de-la-Garenne.
Caractéristiques des écluses de Notre-Dame-de-la-Garenne
Caractéristiques géométriques Mise en service Longueur du sas Longueur utile Largeur du sas Mouillage
Ecluse n°1
1886 141 m 141 m 12 / 17 m 3,2 m
Ecluse n° 2
1886 54 m 42 m 8 m 3,2 m
Ecluse n° 3
1977 185 m 185 m 24 m 5 m
Ecluse n° 4
1971 185 m 165/185 m 12 m 5 m
Construits à des époques différentes, certains datant de la fin du XIXè siècles, ces ouvrages nécessitent des rénovations importantes pour faire face à l'augmentation du trafic fluvial. En moyenne,une soixantaine de bateaux de commerce franchissent chaque jour les écluses de Notre-Dame de la garenne. Après la rénovation de la grande écluse n°3 remise en service en 2011, d'autres travaux de modernisation sont prévus d'ici 2015 sur les deux petites écluses et le barrage.
A quoi sert unbarrage de navigation ? Les barrages de navigation servent à réguler le niveau d’eau des rivières et des fleuves pour permettre la navigation fluviale tout au long de l'année. Ils créent des retenues artificielles pour maintenir une hauteur d'eau constante en amont du barrage. En période de fortes crues, les barrages sont ouverts (ou effacés) pour rendre à la rivière toute sa capacité d'écoulement. Il existe 87 barrages de navigation sur le Bassin de la Seine. La plupart ont été construits à la fin du 19è siècle ou début du 20è siècle. Les plus anciens, comme « les barrages à aiguilles », doivent être manœuvrés manuellement. Peu à peu, les barrages manuels sont remplacés par des barrages automatisés permettant d'améliorer la gestion hydraulique et les conditions d'exploitation et de maintenance.
A quoi sert une écluse ? Afin de permettre le passage des bateaux, des écluses sont généralement jumelées aux barrages de navigation. Entre l’amont et l’aval du barrage (entre un niveau d’eau et un autre), l’écluse sert «d’ascenseur » pour les bateaux. Le bassin de la Seine compte 280 écluses. Autrefois, les écluses étaient manœuvrées manuellement. De nos jours, la plupart sont pourvues d’un système de commande automatique. Comme les barrages, les écluses doivent être constamment entretenues et rénovées.
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La passe à poissons de Notre-Dame-de-la-Garenne : un ouvrage de type « rivière artificielle »
Longue de 170 m, cette passe à poissons permet aux espèces de franchir la chute du barrage de 4m. C’est la première rivière artificielle« à macro-rugosités » de cette ampleur en France. Les macro-rugosités sont constituées par des palplanches, qui créent des obstacles afin de réduire la vitesse dans la rivière et ainsi créer des zones de repos pour les poissons. Cette technique, outre son coût, offre les avantages d'une rivière artificielle tout en ayant une pente moyenne plus élevée (3%) qui permet de compacter l'ouvrage. Le débit dans la passe est compris entre 4m3/s et 10m3/s. Elle est par ailleurs équipéed'une rampe à anguillessur tapis synthétique, qui permet aux civelles de franchir l'entrée de la passe à poissons. Rappelons que parmi les espèces migratrices de la Seine (saumon, truite, alose, lamproie et anguille), seule l'anguille vit en eau douce et se reproduit en mer et rampe au fond de l'eau. Elles sont donc très petites lorsqu'elles remontent les cours d'eau.
Dessin 1: Rampe à anguilles à l'entrée de la passe à l'aval du barrage
Dessin 2: Grilles larges à l'amont pour éviter l'entrée de grosses embâcles dans la rivière
Dessin 3: Drôme fixe pour écarter les embâcles à la sortie de la passe
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II- La modernisation des ouvrages de navigation sur la Seine aval
Entre Paris et Rouen,VNF exploite 7 groupes d'ouvragesqui permettent de gérer les niveaux d'eau (barrage) et le franchissement des bateaux (écluses). De l'aval vers l'amont, iI s'agit des sites d'Amfreville, de Notre-Dame-de-la-Garenne, de Méricourt, d'Andrésy, de Bougival et de Suresnes.
Compte tenu de l'importance économique de ce réseau navigable, la Seine aval reliant les ports du Havre et de Rouen à la région parisienne où sont implantées de nombreuses plates-formes logistiques, ces ouvrages de navigation sont ouverts 24h/24, 359 jours par an sur l'ensemble de l'itinéraire.
Certains ouvrages, devenus vétustes, nécessitent des rénovations importantes pour fiabiliser le trafic fluvial, qui en 2010 a représenté plus de 20 millions de tonnes manutentionnées sur la Seine-aval, soit la moitié du tonnage sur l'ensemble du bassin de la Seine.
Principaux travaux en cours ou achevés sur la Seine-Aval
Réparation de la grande écluse de Notre-Dame-de-la-Garenne (2009-2011) Grande écluse de 185 x 24 m : réparation de la porte aval et rénovation des organes de manœuvre sur les deux têtes d'écluse. Remise en service en juillet 2011.
Rénovation des deux écluses d'Amfreville-sous-les-Monts (2010-2011) Travaux en cours -Rénovation de la grande écluse (220x17 m) et de la moyenne (141x12 m) Coût : 8 millions € , cofinancé par la région Haute-Normandie et le FEDER Nature des travaux : remplacement des portes de la 141X12, réfection du génie civil et des ouvrages d'approche, remplacement des vantaux, désamiantage des portes, modernisation des méthodes d'exploitation (pupitres de commande, équipements vidéo, feux de navigation).
Reconstruction du barrage de Chatou (2009 -2013) Construction d'un nouveau barrage automatisé équipé d'une passe à poissons. Coût : 55 M€, cofinancé par l'Etat, la région Ile-de-France, l'Union européenne et l'Agence de l'Eau Seine-Normandie. Travaux en cours pour une mise en service prévue en 2013.
Les prochains projets de rénovation - rénovation des écluses et des barrages de Suresnes ; - rénovation des écluses de Bougival et du barrage de Bougival ; - rénovation des 2 petites écluses et du barrage de NDG ; - rénovation du barrage de Méricourt ; - rehaussement de la passerelle au dessus des écluses d'Amfreville. La réalisation de ces projets démarrera dès 2012 et s'achèvera début 2015.
Des investissements en hausse au niveau national pour la modernisation des ouvrages En 2010, VNF a investi 185 millions d’euros dans la modernisation du réseau navigable. Son programme d’investissement 2010-2013 s'élève à 848 millions d’euros. Ce sont au total près de 250 écluses, 65 barrages, 850 km de digues, 15 tunnels qui seront remis en état et 200 ouvrages modernisés.Sur le bassin de la Seine, les investissements en infrastructures ont atteint en 2010 71 millions d'euros, contre 53,5 M€ en 2009.
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III- Une participation forte de VNF à la trame bleue
Voies navigables de France gère des ouvrages ayant une réalité économique et écologique importante. En effet, ils sont indispensables au développement du transport fluvial et doivent également s'inscrire dans la démarche de développement durable fixée par les lois du Grenelle de l'environnement.
Aussi, pour faire de la voie d’eau “une route durable”, tant pour le transport que pour la faune, VNF participe à la sauvegarde de la biodiversité par la construction de passes à poissons. En créant des passes à poissons, parallèlement à l'amélioration continue de la qualité d’eau de la Seine depuis plusieurs années, VNF contribue à améliorer le potentiel écologique des rivières.
Pour les barrages existants sur la Seine aval,VNF équipe progressivement les ouvrages de passes à poissons. Par ailleurs, chaque nouveau barrage reconstruit par VNF est aujourd'hui équipé dès sa conception d'une passe à poissons. Ainsi, les sept nouveaux barrages de l'Oise, dont le programme d'aménagement s'achèvera en 2011, ont tous été équipés.
Programme des passes à poissons sur le bassin de la Seine
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Avancement du programme de continuité piscicole sur la Seine Aval
Le programme de restauration de la libre circulation des poissons migrateurs sur la Seine Aval jusqu’à la confluence de la Marne représenteun investissement global d'environ 30 millions €,cofinancé à hauteur de 80 % conjointement par l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, les fonds européens et les régions Haute-Normandie et Ile-de-France.
Les sept barrages de navigation entre Paris et Rouen seront à terme tous équipés d'une passe à poissons. Compte tenu de la largeur de la Seine, certains ouvrages viendront doubler les passes à poissons déjà existantes des centrales micro-électriques, afin d'optimiser la libre circulation piscicole sur cet itinéraire.
Le programme "Seine-Aval" s'inscrit dans leréseau d'actions du Comité de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI), comité animé par le Préfet coordonnateur de bassin et chargé d'établir les plans de gestion des poissons migrateurs en eau douce et en mer à l'échelle du bassin de la Seine. Bien que le retour du saumon atlantique sur la Seine soit l'objectif emblématique des actions du bassin, les passes à poissons doivent être également fonctionnelles pour les espèces sédentaires comme le brochet ou le gardon.
Calendrier des projets : Andrésy et Notre-Dame-de-la-Garenne : mises en service en 2010 Chatou : réalisation dans le cadre de la reconstruction du barrage Poses /Amfreville et Bougival : études en cours, travaux 2012-2013 Suresnes : études et procédures en cours, travaux2014 Méricourt : l'ouvrage sera inclus dans l'opération globale de rénovation et d'allongement des écluses
La règlementation piscicole
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L’obligation de rétablir la libre circulation des poissons migrateurs sur la Seine est liée au classement du fleuve au titre de l’article L.432-6 du code de l’environnement,qui exige de pourvoir l'ensemble des er ouvrages présents sur cet axe de dispositifs de franchissement adaptés, et à l'arrêté du 1 août 2002 fixant la liste des espèces migratrices de la Seine en aval de sa confluence avec la Marne. Il oblige ainsi les maîtres d'ouvrage à prévoir des dispositifs assurant la circulation des poissons migrateurs répertoriés, tant à leur montaison qu’à leur dévalaison. D'autres textes réglementaires confortent cette obligation : la directive cadre européenne sur l'eau de 2000 et la loi sur l'eau et les milieux aquatiques de 2006.
Le principe d'une passe à poissons
L'objectif de ces ouvrages est d'obtenir un retour des poissons migrateurs sur la Seine : même si aujourd'hui on compte plus d'une trentaine d'espèces, certains migrateurs ont en effet disparu. Les poissons migrateurs "amphi-halins" (saumon, truite de mer, anguille, alose et lamproie) sont des espèces qui, pour se reproduire, ont besoin de se déplacer entre les eaux douces et la mer afin de réaliser complètement leur cycle biologique. De fait, toutes ces espèces se reproduisent en rivière et grossissent en mer sauf l'anguille, qui suit le processus inverse.
Le principe d'une passe à poissons est donc simple : il s’agit d’attirer les poissons à l’aval du barrage et de les inciter à passer par une voie d’eau artificielle qui contourne ce barrage. Pour qu’une passe puisse être considérée comme efficace, le poisson doit en trouver l’entrée, la franchir sans retard ni blessure préjudiciables à sa migration vers l’amont. Mais toutes les espèces migratrices n’ont pas les mêmes capacités physiques. La conception de passes à poissons doit donc prendre en compte les exigences biologiques de chacune. La vitesse du courant à l’intérieur du dispositif doit notamment être compatible avec les capacités de nage des poissons. Ainsi, les saumons préfèrent les courants forts alors que les anguilles affectionnent les eaux calmes. D’autres paramètres environnementaux comme les débits, la teneur en oxygène dissous, la température, peuvent aussi s’avérer critiques pour attirer les poissons dans les passes.
Les différents types de passes à poissons sur le bassin de la Seine
xemple d'une passe à ssons à bassins
Face à la diversité des exigences biologiques de chaque espèce, on trouve une variété de passes à poissons sur le bassin de la Seine. Il existe des « passes à bassins », qui consistent à diviser la hauteur à franchir en plusieurs petites chutes formant une série de bassins. Tous les barrages reconstruits sur l'Oise sont équipés de passes à bassins. Il existe aussi « des passes rustiques à seuils » comme au barrage de Jaulnes, « des passes en rivière artificielle à seuils » à Andrésy ou des rampes à macro-rugosités à Notre-Dame-de-la-Garenne.
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IV- Le projet de VNF pour la voie d'eau
Adopté par le Conseil d'administration de VNF le 6 octobre 2011, le projet stratégique de l'établissement intitulé« Voies navigables 2013 – relance pour la voie d’eau »s’inscrit dans une perspective à l’horizon 2018 et fixe les objectifs 2013 de l’établissement. Il répond aux objectifs du Grenelle de l’Environnement en matière de report modal, de qualité de l’eau, de préservation de la biodiversité et de production énergétique.
Soumis préalablement à la concertation des acteurs du transport et de la logistique, des usagers de la voie d’eau et des personnels, ce projet fait l’objet d’un large consensus sur les orientations retenues. Il garantit un avenir pour l’ensemble du réseau, et en accroît la performance par la construction d’une offre globale en répondant aux enjeux de développement durable.
Il repose sur 3 piliers fondamentaux :
1 - Une optimisation des investissements pour un réseau modernisé et sécurisé à l’horizon 2018 :
Les évolutions de trafics attendues nécessitent de renforcer la fiabilité et la sécurité du réseau. Le projet repose sur les études conduites par l’établissement permettant de définir les niveaux d’investissements sur les réseaux indispensables à l’accroissement des trafics et à la sécurité des agents et usagers. Aussi, VNF préconise un programme d’investissements,de l’ordre de 2,5 milliards d’euros à l’horizon 2018 et entérine une programmation de 840 millions d’euros à l’horizon 2013 permise par l’accroissement des ressources octroyées par le Gouvernement.
L’établissement poursuit également sa politique de développement de l’infrastructureen assurant l’essor de grands projets fluviaux au premier rang desquels le projet Seine-Nord Europe et les débats publics des projets Bray-Nogent et Saône-Moselle.Saône-Rhin.
2 – Une adaptation de l’offre de service en réponse aux besoins des usagers et à l’évolution des trafics français et européens.
Face au développement des trafics fluviaux, l’offre du réseau doit être renforcée pour assurer les conditions de développement du mode fluvial. L’établissement propose une révision de son offre de service visant à l’accroissement de la disponibilité sur le réseau à vocation de transport (24h sur 24 sur le grand gabarit, 12 heures sur le réseau connexe) et à une adaptation de l’offre sur le réseau touristique répondant à la saisonnalité des trafics. Cette mesure permet d’adapter les niveaux de service aux enjeux de chaque itinéraire fluvial et de répondre aux attentes de toutes les catégories d’usagers.
3 - Une intensification de la politique commerciale et partenariale de VNF au service des usagers et des territoires desservis
Le projet propose de dynamiser la politique commerciale de VNF en lien avec les acteurs économiques et territoriaux, de renforcer la dynamique des espaces portuaires présents sur le domaine public fluvial confié à Voies navigables France. Le projet prévoit également un renforcement de la valorisation du domaine public fluvial au service de l’hydroélectricité, de la qualité urbaine, de la biodiversité et du développement touristique des territoires et des activités de la voie d’eau.
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