synthèse - Sminaire EMAR du 19 octobre 2007
7 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

synthèse - Sminaire EMAR du 19 octobre 2007

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
7 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

synthèse - Sminaire EMAR du 19 octobre 2007

Informations

Publié par
Nombre de lectures 78
Langue Français

Extrait

Séminaire EMAR du 19 octobre 2007
Cession et décentralisation portuaires :
approche comparative Canada-France
Slack B. (Université Concordia à Montréal),
Debrie J., Gouvernal E. (INRETS/Splot)
Elisabeth Gouvernal
introduit la séance. Elle précise que ce travail de recherche sur
les cession et décentralisation portuaires a été initié dans un contexte de collaboration de
l’INRETS avec le Ministère des transports du Québec, le MEDAD dans le cadre d’un réseau
associant des équipes de recherche des CETE (ERA), et l’université de Montpellier III. Ces
processus, de cession au Canada, de décentralisation en France, ont conduit à des politiques
publiques dans lesquelles les questions portuaires ont eu des réponses différentes, qu’il
s’agisse de l’échelle territoriale compétente ou de la rationalité économique des
investissements dans les ports.
Désormais, la gouvernance portuaire entre dans une nouvelle phase où le désengagement
progressif de l’Etat et l’entrée en lice du privé sont les nouvelles données de base. Cette
tendance a été largement étudiée au niveau des grands ports, par contre les ports secondaires
ont été passablement négligés. C’est la raison pour laquelle l’équipe s’y est intéressée. Pour
les ports secondaires il s’agit davantage d’une déclinaison des différents niveaux
d’encadrement public.
L’analyse comparative de type benchmarking présentée dans ce séminaire EMAR traite donc
des nouveaux processus de décision activés pour ces politiques de décentralisation portuaire
ainsi que des conséquences territoriales et environnementales de ces politiques. L’analyse a
des limites qui tiennent à la taille inégale des ports étudiés, à une doctrine économique plus
mercantile au Canada pouvant conduire à des fermetures de ports, plus orientée vers
l’aménagement du territoire en France.
I-
Brian Slack
rend compte de la politique de cession portuaire au Canada.
Le contexte des nouvelles lois (C9 & C44) est celui des années 80, au cours desquelles
le Canada connaît une crise budgétaire sévère incitant l’état fédéral à se séparer d’entreprises
publiques (Air Canada…), et à reconsidérer sa politique de subvention. Pour ce qui est des
ports, les règles de gouvernance sont remises en cause en raison de la lourdeur d’un système
géré par le gouvernement central, alors que la concurrence des ports américains se fait plus
vive. La loi C44 va entamer une réforme fondamentale qui se concrétisera par une
commercialisation accrue des services portuaires, un contrôle de l’Etat plus souple,
conduisant à une gestion autonome des ports.
Désormais les ports maritimes sont répartis en trois catégories :
-
les Autorités Portuaires Canadiennes (APC) : ce sont les plus grands (19 au total) ;
ils se trouvent dégagés de toute tutelle financière fédérale (autosuffisance) tout en
demeurant sous sa juridiction et sont gérés par des conseils de gestion locaux.
Gilles Costa
09/11/07
1
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents