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Publié par | rehoh |
Nombre de lectures | 40 |
Langue | Français |
Extrait
UE
Histoire
des
sciences
–
Master
LophissSC2
20112012
Liste
de
sujets
Mode
d’évaluation
:
deux
sujets
au
choix
doivent
être
choisis
dans
la
liste
proposée
mais
relèveront
impérativement
de
deux
modules
distincts
du
cours.
Les
devoirs
rendus
n’excéderont
pas
une
quinzaine
de
pages
par
sujet.
Sauf
mention
contraire,
les
articles
qui
figurent
dans
les
courtes
bibliographies
sont
disponibles
en
ligne
dans
l’environnement
numérique
de
travail
(ENT)
de
Paris‐Diderot.
Des
copies
des
chapitres
des
livres
non
disponibles
à
la
bibliothèque
générale
de
l’Université
seront
éventuellement
proposées
aux
étudiants
qui
choisissent
les
sujets
correspondants.
Premier
module
:
Traditions
scientifiques
anciennes
:
problèmes
et
enjeux
1.
Science
ou
non
science
:
sur
les
formes
d'inférence
dans
les
pratiques
de
divination.
‐ Rochberg,
F.
(2009)
:
"Conditionals,
Inference,
and
Possibility
in
Ancient
Mesopotamian
Science",
Science
in
Context
22(1),
5–25
(2009).
‐ Rochberg,
F.
(2004)
:
«
The
Heavenly
Writing.
Divination,
Horoscopy,
and
Astronomy
in
Mesopotamian
Culture»,
chapitre
7,
«
The
classification
of
Mesopotamian
celestial
inquiry
as
science
».
Copie
disponible
sur
demande.
‐ Bottéro,
J.
(1987)
:
Mésopotamie,
l'écriture,
la
raison
et
les
dieux
,
Gallimard,
Folio
Histoire.
‐ Ritter,
J.
(1989)
:
«
Babylone
‐1800
‐
Chacun
sa
vérité
»
dans
Eléments
d'histoire
des
sciences,
M.
Serres.
Paris,
Bordas:
39‐61.
2.
L'impact
historiographique
de
la
découverte
des
sources
cunéiformes
dans
le
changement
de
perception
des
sciences
anciennes.
‐ Rochberg,
F.
(2004)
:
«
The
Heavenly
Writing.
Divination,
Horoscopy,
and
Astronomy
in
Mesopotamian
Culture»,
Prologue
et
chapitre
1,
«
The
Historiography
of
Mesopotamian
Science
».
Copie
disponible
sur
demande.
‐ Rochberg,
F.
(2002)
:
"A
consideration
of
Babylonian
astronomy
within
the
historiography
of
science",
dans
Studies
in
history
and
philosophy
of
science,
2002.
‐ Otto
Neugebauer,
(réédition
1990).
Les
sciences
exactes
dans
l'antiquité,
Actes
Sud,
ou
The
Exact
Sciences
in
Antiquity,
Dover,
1957.
3.
Comment
arbitrer
entre
plusieurs
interprétations
?
Variété
d’interprétations
des
sources
anciennes
:
deux
exemples
privilégiés
(la
tablette
P322,
la
tablette
BM
13901).
‐ J.
P.
Britton,
C.
Proust,
et
S.
Shnider
(2011).
"Plimpton
322:
a
review
and
a
different
perspective."
Archive
for
History
of
Exact
Sciences
65(5):
519‐566.
‐ Robson,
E.
(2001)
:
"Neither
Sherlock
Holmes
nor
Babylon
:
A
Reassessment
of
Plimpton
322",
dans
Historia
Mathematica
(28)
2001.
‐ Otto
Neugebauer,
(réédition
1990).
Les
sciences
exactes
dans
l'antiquité,
Actes
Sud,
ou
The
Exact
Sciences
in
Antiquity,
Dover,
1957.
Chapitre
1.
‐ Caveing,
M.
(1994).
Essai
sur
le
savoir
mathématique
dans
la
Mésopotamie
et
l'Egypte
anciennes,
Presses
Universitaires
de
Lille.
‐ Thureau‐Dangin,
F.
(1938).
Textes
Mathématiques
Babyloniens.
Leiden,
Ex
Oriente
Lux,
Introduction
et
chapitre.
I,
p.
1‐11
‐ Høyrup,
J.
(2010).
L'algèbre
au
temps
de
Babylone
Quand
les
mathématiques
s'écrivaient
sur
de
l'argile,
Vuibert,
Préface
de
Karine
Chemla,
introduction
et
chapitre
2.
4.
Existaitil
des
langues
formelles/artificielles
dans
les
traditions
savantes
de
l'Inde
ancienne?
Est
ce
un
bon
critère
pour
qualifier
la
scientificité
de
ces
disciplines
savantes?
‐ Staal,
Frits
«
The
Science
of
Language»,
in
The
Blackwell
Companion
to
Hinduism,
347‐359,
2007.
‐ Bronkhorst,
Johannes
«Panini
and
Euclid:
reflections
on
Indian
Geometry»
in
Journal
of
Indian
Philosophy
29
(1‐2):
43‐80,
2001.
‐ Roddam,
Narasimha
«Epistemology
and
Language
in
Indian
Astronomy
and
Mathematics»
in
Journal
of
Indian
Philosophy
35:
521‐541,
2007.
5.
Atil
existé
«
une
science
alternative
»
dans
le
souscontinent
indien?
‐ Texte
de
Caraka
vu
en
cours.
‐ Nanda,
Meera,
«
Prophets
facing
backward:
postmodern
critiques
of
science
and
Hindu
nationalism
»
in
India,
Rutgers
University
Press,
2003.
‐ Nandy,
Asis
«Alternative
Sciences»,
OUP,
1995.
Si
vous
choisissez
ce
sujet,
vous
pouvez
obtenir
une
copie
de
ces
textes,
en
vous
adressant
à
Agathe
Keller.
6.
Les
systèmes
calendaires
chinois.
‐ Sivin,
Nathan,
«
Cosmos
and
computation
in
early
Chinese
mathematical
astronomy
»,
T'oung
Pao,
55,
1969.
Texte
à
télécharger
sur
le
site
du
département.
7.
Être
médecin
dans
la
Chine
du
Moyen
Age.
‐ Hymes,
Robert,
«
Not
quite
gentlemen:
Physicians
in
Sung
and
Yuen
China
»,
Chinese
science,
8,
1987.
Disponible
sur
http://www.uni‐tuebingen.de/sinologie/eastm/back/pdfs/eastm_vol8_1987.pdf
Consigne:
La
question
que
je
voudrais
voir
traiter
est
celle
de
la
variété
des
profils
de
personnes
qui
s'engagent
dans
des
activités
de
savoir,
le
rôle
de
l'Etat,
des
stratégies
familiale,
etc,
sur
la
base
du
cas
de
la
médecine
dans
la
Chine
du
Moyen‐Age.
Je
pense
que
l'article
est
riche
et
qu'il
peut
être
un
point
de
départ
à
partir
des
notes
duquel
les
étudiants
peuvent
prendre
des
chemins
variés.
L'article
permet
aussi
de
réfléchir
à
la
question
des
sources
de
l'histoire
des
sciences.
8.
Haudricourt,
Métailié,
et
les
articles
qu’ils
citent
Consigne:
problème
de
la
représentation
des
plantes.
9.
Histoire
des
mathématiques
au
Japon
:
les
frontières
nationales
sontelles
un
bon
cadre
pour
l’histoire
des
sciences
‐
Annick
Horiuchi,
Les
mathématiques
japonaises
à
l'époque
d'Edo,
Vrin
1994.
Il
vient
d'en
sortir
une
version
anglaise,
mise
à
jour,
chez
Birkhaueser.
Consulter
si
possible
cette
dernière.
10.
Qu’estce
que
calculer
?
Partir
des
descriptions
de
l'usage
des
baguettes
telles
qu'on
les
employait
dès
les
débuts
de
notre
ère
en
Chine,
descriptions
qu'on
trouve
dans
les
diverses
publications
suivantes
(On
peut
se
concentrer
sur
multiplication
et
division):
‐
Li
Yan,
Du
Shiran,
Chinese
mathematics:
a
concise
history,
pp.11‐19
ainsi
que
dans
Martzloff,
Histoire
des
mathematiques
chinoises
:
selon
qu’on
le
trouvera
en
francais
ou
en
anglais,
les
pages
diffèrent.
Il
s'agit
du
chapitre
sur
les
instruments
de
calculs
et
du
debut
de
celui
sur
les
techniques
de
numération.
Voir
également,
‐
K.
Chemla,
"Positions
et
changements
en
mathématiques
à
partir
de
textes
chinois
des
dynasties
Han
à
Song‐Yuan.
Quelques
remarques",
ExtrêmeOrient,
ExtrêmeOccident,
18,
1996,
p.
115‐47.
Article
en
ligne
à:
http://persee.cines.fr/web/revues/home/prescript/article/oroc_0754‐
5010_1996_num_18_18_1021.
(vise
à
reflechir
sur
ce
que
sont
les
positions
dans
la
pratique
des
calculs
avec
baguettes)
——"Le
jeu
d'opérations
opposées
mais
complémentaires
dans
les
textes
mathématiques
chinois
anciens.
Premières
remarques",
in
:
Siegmund
Probst,
K.
Chemla,
Agnès
Erdély,
Antonio
Moretto,
Ceci
n'est
pas
un
festschrift
pour
Imre
Toth,
29‐12‐1996.
Consultable
à
l’adresse
http://halshs.ccsd.cnrs.fr/halshs‐
00004274/
(montre
des
considerations
philosophiques
sans
doute
à
l'oeuvre
dans
la
maniere
de
pratiquer
les
opérations
de
multiplication
et
division).
Puis
se
tourner
vers
les
transformations
des
manières
de
calculer,
que
décrivent
‐
Li
Yan,
Du
Shiran,
Chinese
mathematics:
a
concise
history,
pp.175‐185
et
l'article
de
Lam
Lay
Yong,
Isis,
1972.
Lam
Lay
Yong
a
également
traduit
un
ouvrage
chinois
du
13e
siècle
du
même
auteur
que
celui
dont
son
article
parle
(Li
Yan,
Du
Shiran,
Chinese
mathematics:
a
concise
history,
y
renvoie
dans
les
pages
en
question).
Il
est
possible
de
creuser
de
ce
côté‐là.
La
problématique
que
je
propose
de
prendre
pour
ce
mini‐memoire,
c'est:
qu'est‐ce
qui
est
en
jeu
dans
la
manière
dont
on
calcule?
(outil
de
réflexion
mathématique/philosophique/commodité
des
calculs,
etc)
Comment
peut‐on
décrire
diverses
manières
de
calculer,
pour
parvenir
à
rendre
compte
des
différences
entre
elles?
11.
Qu’estce
que
«
l’histoire
cognitive
»
?
Le
cas
des
diagrammes
dans
les
mathématiques
grecques.
‐
Reviel
Netz
(1999),
The
shaping
of
deduction
:
a
study
in
cognitive
history,
Cambridge.
‐
Reviel
Netz
(2005),
«
The
limits
of
text
in
Greek
Mathematics
»,
Boston
Studies
in
the
Philosophy
of
Science
1,
vol.
238,
History
of
science,
history
of
text,
Part
IV,
161‐176.
12.
Quel
statut
et
quel
contexte
pour
les
textes
mathématiques
de
l’Antiquité
?
Le
cas
de
la
rhétorique
ancienne.
‐
Alain
Bernard
(2003