Vente de l’intégralité des cours des 2 années de la classe prépa HEC voie ECE
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CHAPITRE IV : FLUCTUATIONS ET CRISES ECONOMIQUES Au cours des deux derniers siècles, le K a connu un phénomène de CE mais celle-ci a été irrégulière dans le temps, ponctuée de crises, marquée par des phases d’expansion et de récession voire dépression à court terme. Paradoxe : ce sont les pays les + dynamiques qui sont le foyer des crises les plus violentes. Crises se généralisent : diffusion entre secteurs, pays… La fréquence (durée) et l’amplitude (intensité) des fluctuations eco est très élevée jusqu’en 45, mais après ces deux phénomènes se sont nettement atténués. Depuis 80’s on revient ds les PDEM à une eco plus cyclique avec des crises s’aggravant => retour de l’influence des facteurs financiers et mvt de déréglementation des eco => retour logique de M. Schumpeter dans Business cycles 1939 : classe les cycles en fonction de leur durée et du nom de leur « découvreur » en ajoutant le rôle de l’innov° et la superposition des cycles _ cycles courts (3-4 ans): Kitchin eco US en 1923. Cycles liés au mvt de stockage et de déstockage ds les eco industrielles => 37 cycles entre 1800 et 1923 _Clément Juglar (fr) 1819-1905 => cycles mineurs (10 ans) : médecin spéculant en bourse : 1862 : des crises commerciales et de leur retour périodique en Fr en Ang et aux USA. =>ouvrage fondamental car met en avant pour la première fois le caractère périodique des crises. (Non plus accidentelles).

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Publié le 05 janvier 2013
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Langue Français

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CHAPITRE IV : FLUCTUATIONS ET CRISESECONOMIQUES 
Au cours des deux derniers siècles, le K a connu un phénomène de CE mais celle-ci a été irrégulière dans le temps,ponctuée de crises, marquée par des phases d’expansion et de récession voire dépression à court terme.Paradoxe : ce sont les pays les + dynamiques qui sont le foyer des crises les plus violentes.Crises se généralisent : diffusion entre secteurs, pays…La fréquence (durée) et l’amplitude (intensité) des fluctuations eco est très élevée jusqu’en 45, mais après ces deuxphénomènes se sont nettement atténués. Depuis 80’s on revient ds les PDEM à une eco plus cyclique avec des crisess’aggravant =>retour de l’influence des facteurs financiers et mvt de déréglementation des eco => retour logique deM.Schumpeter dansBusiness cycles 1939 : classe les cycles en fonction de leur durée et du nom de leur «  découvreur »en ajoutant lerôle de l’innov° et lasuperposition des cycles_ cycles courts (3-4 ans):Kitchin eco US en 1923. Cycles liés au mvt de stockage et de déstockage ds les ecoindustrielles => 37 cycles entre 1800 et 1923_ément Juglar ( ) 1819-1905 => cycles mineurs (10 ans) : médecin spéculant en bourse : 1862 :des crisesCl frcommerciales et de leur retour périodique en Fr en Ang et aux USA.=>ouvrage fondamental carmet en avant pourla première fois le caractère périodique des crises. (Non plus accidentelles). Les périodes de prospérité sontsuivies de périodes de « liquidation» purgeant les excès de croissance. Constate :plus un pays est dvpt plus il connaît des crises violentes (au XIX° : Fr RU (très violentes) et aux USA)crises périodiques et synchroniques entre grands paysles aspects financiers des crises jouent un rôle très important, équivalent au moins à celui des facteursréels (inv, conso)_Nikola Kondratiev : cycles longs 50 ans=> 1892-1938 au goulag en observant les évol° des prix, salaires, prod° etprofit=> Son analyse sera vérifiée par Schumpeter puis après la guerre par le françaisFrançois Simiand.Relation entre cycles courts et cycles longs => la phase du cycle long ou s’inscrit le cycle court influence sa durée etson amplitude (plus faibles en phase A)TROIS GRANDE DEPRESSIONS : Grande dépression 1873-1897, Grande crise 1929-1945, Grande crise dufordisme 1973
Les dates des cycles s’inscrivent dans une tendance longue de la CE soit fondée surl’évolution de la production(continue) oudes prix (baisse des prix au XIX° (exceptionnel: prix du kg de pain en 1914=1800, mais X° par 2000au XX°) et XX° siècle d’inflation).ON observe 4 cycles longs depuis 1780, on serait actuellement dans le 5° (seule l’Histoire le montrera) :_ 1780=> 1848 : avec expansion jusqu’en 1815_ 1848=> 1897 : avec expansion jusqu’en 1873_ 1897=> 1940 : avec expansion jusqu’en 1929_ vec expansion jusqu’en 1 1945= 1993 ?? : A 973>
Glass-Steagall Act en 1933, première loi de Roosevelt pour encadrer les banques (séparation banque de dépôt etbanque d’affaire) pour limiter faillite des banques (=> supprimée sous Clinton) etloi d’encadrement des banquesinterdisent le mélange des genres => 1980’s :déréglementation => pensée que la finance devait pouvoir soutenir laCE : S=>I grâce à la circulation libre (NTIC avec le NASDAQ) => libéralisation de la finance et retourdu poids desfacteurs financiers comme avant WWII et des crises : impact au moins équivalent à celui des facteurs réels (inv,…)Spéculation => bulle => crackdepuis la Tulipomania en Hollande au 17°
La manière d’interpréter et d’appréhender les cycles a beaucoup évoluée :*1°) crise eco considérées comme des accidents relevant de causes spécifiques et exogènes : crises agricolesfrumentaires liés aux accidents climatiques => raisonnement appliqué aux crises indus*2°) Juglar : crises ont un caractère cyclique : la cause de la dépression est la prospérité qui l’a précédée =>importance des facteurs financiers =>Marx et Engels : crises liées aux contradictions du K*3°) crise après 1940 : _ spécifiques au modèle de CE :Camille-Ernest Labrousse «une eco à la conjoncture de sastructure » _ résultent à la fois decauses exogènes (innov° techno => innov° financières => retour descrises/ les guerres, chocs pol° / la libéralisation des M et ouverture des eco) et demécanismes endogènes : facteurs
entretenant les cycles ds le K (multiplicateur, accélérateur => phénomène d’oscillation / le mimétisme : revente pouréviter la ruine…)
4 phases dans un cycle majeur au cours duquel les variables réelles et monétaires évoluent de façon concordante :_expansion, essor, prospérité: ts les indicateurs progressent (prix, sal, profits, prod°, commerce, emp) la hausse desprix et profits traduit une D insatisfaite_crise: période brève, souvent un krach (parfois très facilement daté, parfois moins net), où la tendance se renverse.Le terme de « crise » est souvent employé pour désigner toute la phase qui suit le retournement._récession voire mêmedépression : on assiste à une baisse cumulative de tous les indicateurs. La diminution desprix provoque des difficultés pour les entreprises, qui licencient, baissent les sal provoquent une contraction de la D._reprise : contrairement à la crise, c’est rarement un événement brusque. Elle est d’abord partielle, limitée à qqdomaines d’acté, puis se généralise.I. FLUCTUATIONS ET CRISES JUSQU’EN 1914ETUDE DES CRISES AGRICOLESCrise typiques des sociétés préindustrielles. Mais selon les pays elles ont continuées à influencer les crises eco.CRISES DE L’ANCIEN REGIMEC-E Labrousse dans sa thèseEsquisse du mvt des prix et des rev en France au XVIII° siècle en 1933 (« leséconomies ont les crises de leurs structures») étudie la grande crise agri qui précéda la Revol° française : 1787-88 :mauvaises récoltes en blé (gelées tardives sécheresses) dans une société ou l’équilibre O et D est précaire (D rigideface au prix)=> pbm durable => aug° exponentielle des prix agri d’autant plus que la part de la récolte allouée à lacommercialisation faible (se nourrir, préparer récolte suivante et impôts : Dime) (aujourd’hui : surproduction : baissedes prix : ie : qq soit le prix on est obligé d’acheter [tandis que : e-p > 1 : + prix aug° plus la D aug° (biensVeblen) //e-p < 1 : plus prix aug° plus D baisse]) =>baisse de la D industrielle (Loi d’Engel) => généralisation dela crise aux villes => l’aug° des prix n’est pas défav à tous : gros proprio : stocks => vente à prix élevésFacteur aggravant :agri mono productrice (céréales) et conditions de transport difficiles =>cloisonnement descrises=> tout change avec la RALes crises de l’ancien régime sont d’origine frumentaireet ont pr origine une baisse PA des agri car baisse desrécoltes => baisse emp et rémunération ds l’indus. D’une crise desous-prod° agri on passe à une crise de suprod°
indus et la situation ds les villes est encore pire que ds les campagnes. C’est au moment dela soudure, lorsque lesréserves sont épuisées et avant les nlles moissons, qu’éclatent les mvt de révolteLa crise mixte est caractéristique d’une eco en transition. Le facteur déclencheur estencore agri maisles csq induset financières sont plus importantes. L’installation de la dépression est largement liée aux mvt boursiersspéculatifs, aux csq de la réduction des dép publiques sur les prog de grd travaux et sur la métallurgie aux pol° morestrictives. La crise indus :trouve son origine directement ds l’acté indus. Elle débute via un krach financier csq d’une vaguespéculativeLE ROLE DE L’AGRI DANS LES CRISES AU XIX°Pbm ≠ car : _dvpt des moyens de transport => spécialisation locale hausse de la prod° génère descrises agri de surprod° (et non plus de sous-prod°)=> baisse prix, rev_des agri et D du monde rural à l’industrie_l’impact d’une telle crise dépend de la part du monde rural (RU : baisse drastique, Fr : protectionnisme=> Grande dépression fin XIX en partie liée à la baisse du PA des agri=> aug exode rural)Crises agri exercent leurs effets jusqu’en 1857 en Fr (la plus célèbre en 47 avant la révol° de 48) et 1830 au RULES CRISES CLASSIQUES DU KCrisescommerciales, industrielles et financières émaillant le XIX° => 12 crises (JUGLAR), intégrées au cyclecourt des affaires (10 ans) => récurrence dans tous les pays richesCaractères généraux des crisesCrise classique marque la fin brutale de la phase d’expansion (progression emp, rev, salaires et profits=> acté eco),forte aug° des cours boursiers, du crédit =>retournement=> récession voire dépression => contraction acté eco(baisse prix…) => faillites jusqu’à l’inversion de la tendance :la repriseIl y a à la fois des facteurs eco et financiers => cracks (déclencheur (≠ causes)) précédant les crises => accentuecaractère cumulatif de la crise.L’influence des facteurs financiersFacteurs financiers (liés au crédit) etmonétaires (relevant de la finance)._rency and crédit pg Fischer analyse leur importance dans les crises. modèle de 1930 :Curar l’ecoIrvinPour Fischer : 1° facteur financier : le crédit*phase A=> crédit répandu car inférieur à la rentabilité anticipée (effet de levier de l’endettement (bancaire ouémission de titres) : rentabilité éco > coût de l’inv (intérêt + emprunt)) => dvpt de l’endettement puis phase A : rentabilité < à celle escomptée => banques doivent augmenter leur taux d’intérêt par la contrainte*monétaire delétalon-or (convertibilité en or des billets (monnaie fiduciaire) selon les réserves) =>durcissement ducrédit. De plus, plus la CE se dvpt, moins les projets ou inv sont rentables (ex chemin de fer : plaines => rivières =>montagnes)=>crise de la dette: on arrête de s’endetter et remboursements > nvx crédits =>crise de ciseaux (aug° tx d’int etbaisse rdt) => ent capables ou non de rembourser leurs dettes=> Phase dedestruction de la monnaie : remboursements > crédits (credit crunch) => baisse des prix =>déflationmonétaire => fait augmenter la dette* jusqu’au redémarragetx d’intérêt réel = tx d’int nominal- inflationLa finance est un «commerce des promesses » PN GIRAUD (livre éponyme) (aléatoire : remboursement ou nondes emprunts par les débiteurs => coûts d’intérêt = coût du risque) : à travers un inv, on espère retirer un gain futur=>pari sur l’avenir => condition même de la CE =>dc finance au cœur de la CE. Elle permet de transposer de larichesse dans le temps, de dvpt l’eco réelle, mais comme étant au cœur du K elle est une source d’instabilité au mêmetitre que l’eco réelle.Quand on ne peut pas liquider ses dettes : faillites d’ent et de banques (Union Générale en France 1882-84 nepouvant assurer en liquidités ses créditeurs depuis une succursale lyonnaise, etBaring : retournement politique en
Argentine ou elle finançait des chemins de fer en Ang ds les 1890’s) => grave car phénomène cumulatif des crisescarelles-mêmes emprunte aux épargnants (confusion banques de dépôts et d’affaires) pour spéculer => ruinesdes épargnantsd’où réflexe actuels des gouv de sauver les banques (sauf Lehman Brothers, sert d’exemple« aléa moral » :too big to fail => perte du sentiment d’invulnérabilité) et seuil de remboursement des épargnants garanti encas de faillite(plafond de 50 000€ dans l’UE)MAIS finance contribue à aggraver le cycle (contrainte monétaire et cycle du crédit) => destruction demonnaie (défavorable pour les débiteurs, à l’inverse de l’inflation) => augmente la dette (contrairement àl’inflation favorable aux débiteurs)franc germinal pesait 322 milligrammes d’or => échangeables => étalon-ormonnaie scripturale (banque second rang accorde des crédits)monnaies fiduciaire (« confiance »,émission par la banque centrale). Les banque de 2° rangse refinancent / réescomptent auprès des banquescentrales => ce taux de refinancement est le taux d’intérêt de la banque centrale.Ce taux varie dans lecycle : très bas au début puis augmente, aggravé à l’époque par la contrainte monétaire (aujourd’hui lacontrainte est l’inflation pour la BCE) La différence entre ce taux et le coût du crédit est le« spread », la marge pour les banques commerciales
A cela s’ajoute undeuxième facteur financier  : les Marchés Financiers / Bourses  qui prennent leur essor durant cesiècle dans lesactivités à fortes immobilisation (chemin de fer)MF= M des titres (actions/ obligations) ajoutent à l’importance du rôle des FF et donc à l’instabilité cards l’autrecas, les Banques centrales n’assurent pas de régulation sur les MF, règne de l’O et de la DSpéculation => bulle => Krach =>4 facteurs d’instabilités :_ Comportement moutonnier /mimétisme : si cours aug => achat, si baisse => vente obligat° de faire comme lesautresLes Bulles : incertitude sur la valeurréelle / fondamentale (représente l’ensemble des profits potentiels =>impossible à prévoir donc on parie) des titres.La seule valeur connue est celle spéculative basée sur lescomportements des agents.On achète plus cher que sa vraie valeur une action car on espère qu’elle sera revendueencore plus cher =>recherche à la fois des dividendes et de la plus-value tout le pbm est de vendre à tps avant que les cours ne s’effondrent par manque d’acheteurs => Krach=>
_sur les MF et les banques lescomportements sont pro cycliques (≠contra cycliques) : on va ds le sens du cycle :crédit bas et achat d’action sans en regarder la qualité en A / revente des actions et crédit seulement pour les plussolvables en B.
_mécanismes decontagion => crise systémique : concerne tous les canaux de la finance (immobilier…) et tous lespays car les K ont une mobilité parfaite (fuite/ afflux en fct° de la situation des pays)
_mécanisme «d’overshooting »/surréaction (Dornbusch) : les mvt de prix sur les MF surréagissent à la moindrerumeur/ info
Au XIX° cette instabilité est encore aggravée par :_législation MF et bancaire limitée ou inexistante (pas de l’AMF, de la SEC… du Glass-Steagall Act)_absence de prêteur en dernier recours : la Banque centrale ne refinance pas les banques commerciales en cas demanque de liquidités (Fed durant crise de 1929) car contrainte de l’étalon-or, ni de banque des banques (surveillance)_absence d’institutions internationales limitant l’ampleur des crises en instituant des règles (BM, FMI en 1944…BRI : réunion mensuelle à Bâle des gouv des banques centrales pour édicter des mesures aux banques : ex le ratioCooke (gestion limitant la liberté de distribution de crédit))DESERT INSTITUTIONNEL AU XIX°
La pol° monétaire en France depuis 1970
INTROLa politique monétaire estl'ensemble des mesures qui sont destinées à agir sur les conditions du financementde l'économie(quand on s'interroge sur le "financement" de quelque chose, c'est que l'on se demande commentl'on va trouver l'argent nécessaire à l'achat de ce quelque chose. Pour l'économie française, se poser la question deson financement, c'est se demander comment les agents à besoin de financement, ceux qui dépensent, pourl'investissement, par exemple, trouvent les ressources financières nécessaires). Elle est mise en oeuvre par laBanque centrale du pays. Il n'y a pas d'indicateurs pour cette notion. On peut se faire une idée de la politiquemonétaire en observant l'action de la banque centrale (la BCE par exemple) sur les taux d'intérêt.Quels ont été les chgt d’orientation de la pol° monétaire depuis 1970 ?
I. Les objectifs de la pol° monétaireLa maîtrise de l'émission de la monnaie fiduciaire est une prérogative régalienne qui revient à l'État La Banquecentrale peut agir sur les taux d'intérêt et sur la masse monétaire en circulation soit :but restrictif : hausse des tx => hausse crédit => baisse inflation__but expansif
La Banque centrale peut intervenir directement sur le marché monétaire (open market) en offrant ou en demandant descapitaux (ce qui agit directement sur le taux d'intérêt). La Banque centrale peut aussimanipuler les taux d'intérêtdirecteurs, c'est-à -dire sur les prêts qu'elle consent aux banques : tx d’int => lespread (marge des bank IIaires) (d'oùl'appellation "taux directeurs"...).
Le problème est de savoir quel objectif on assigne à la politique monétaire. Il y a sur ce point deux conceptions quis'affrontent. 
_Pour les uns, dont les keynésiens,la politique monétaire peut être utilisée dans un objectif de régulationconjoncturelle macro-économique, c'est-à -dire qu'elle peut agir sur la production et l'emploi. Ainsi, par exemple, quandle chômage est élevé du fait d'une insuffisance de la demande, on doit abaisser le taux d'intérêt de manière à stimuler lademande (les ménages vont plus emprunter, par exemple pour se loger, puisque cela coûtera moins cher, et les entreprisesferont la même chose pour financer leurs achats de biens d’équipement ; dans les deux cas, cela contribue à augmenter lademande, donc la production et l'emploi).
_Pour les autres, les monétaristes par exemple,la politique monétaire ne peut avoir qu'un objectif, c'est celui de lastabilité des prix : pour ce courant d'analyse, l'inflation a des causes uniquement monétaires (on crée trop de monnaie) etla politique monétaire doit donc seulement limiter strictement la création monétaire pour qu'elle ne génère pas d'inflation.
Unepolitique monétariste est une politique monétaire précise, d'inspiration libérale, qui consiste en un ensemble demesures visant à contrôler strictement la création monétaire pour éviter l'inflation.
Jusqu'à la fin des années 1970, la politique monétaire a été très généralement utilisée comme un instrument de régulationconjoncturelle => par des pol° de« stop and go » (courtes d’environ 5 à 7 ans)elle participait donc à "la relance" quandc'était nécessaire, à "la rigueur" autrement. Elles étaientd’inspiration keynésienne et liées au rôle de l’Etat. Depuis ledébut des années 1980, les Banques centrales ont de plus en plus souvent obtenu leur indépendance et ont mené despolitiques monétaires d'inspiration libérale, visant pour l'essentiel à la stabilité des prix.
_Elle s’inscrit ds le cadre d’une politique conjoncturelle qui a pour objectifs ceux du carré magique : chômage, PIB,inflation et balance commerciale. Elle porte sur une courte période, un an voir deux ans et es mise en place par l’Etat : pardes ressort monétaires, budgétaires, change, revenus, commerciale, concurrence
De juin 1974 à septembre 1975, plan de stop proposé par Fourcade : 1er plan contre l’inflation, le déficit extérieur et lechômage devraient baisser mais au contraire le chômage augmente.
En septembre 1975, politique budgétaire de relance de J.Chirac. Lutant contre le chômage Ce qui provoque la hausse de lacroissance des prix et des importations.
De septembre 1976 à mai 1981 plan de stop de lutte contre l’inflation de R. Barre. Équilibre budgétaire mesures monétairesNormes de 6,5% pour les salaires. 1° politique de désinflation : 76-81 (puis 83-90)
De juin 1981 à mars 1983,Plan de relance de lutte contre le chômage de Mauroy. Avec déficit budgétaire, hausse du SMICet prestations sociales, politique monétaire laxiste, baisse de la durée du travail, nationalisation
Mars 83 à 1990 politique de stop lutte contre l’inflation (début des politiques "structurelles" ? )
De 1991 à 1993 politique de stop poursuite de la lutte contre l’inflation ( baisse du déficit budgétaire )
A partir de 1983, on va passer à des politiques structurelles, ces politiques qui durent sont des politiques de rigueur quiluttent contre l’inflation : c ‘est à dire qu’on mèneune politique de désinflation.
Ces plans en zig-zag démontrent le relatif échec des ces politiques conjoncturelles.
II. 1° tournant : 1983 : nvx objectifs et nvx instrumentsNécessité de sortir du cercle vicieux de la stagflation (chômage, faible PIB inflation à 2 chiffres) => POL DEDESINFLATION COMPETITIVE (au prix d’un fort chômage) par des Tx d’intérêt très élevés 17/18%. En se basant sur larecherche du NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment) désigne le “ taux de chômage qui n’accélère pasla hausse des prix ” ; on parle aussi de “ taux de chômage d’équilibre ” fixé à 7/8 % en France l’idée qu’il existe un taux dechômage permettant la stabilité relative des prix, propre à chaque pays (le NAIRU[1]anglo-saxon) Aux Etats-Unis il seraitd’environ 5 % ; en France de 9 Les autorités monétaires mettent en place une politique monétaire restrictive dedésinflation. Cette action se fait par le biais d'interventions directes et indirectes : encadrement du crédit, contrôle des prix,aug ° des tx d’int, accroissement des réserves obligatoires, suppression de l’indexation des salaires sur les prix. Ce chgt depol° est fortement lié à l’échec de 1981A partir de 1983, les partis de gauche et de droite sont mis d’accord, ils ont le même objectif : il faut lutter contre l’inflationet arrêter de penser à la relance afin de tirer les leçons de l'échec de la politique de relance de 1981/82 et des grandesdifficultés à s'en remettre. L’objectif de la politique de 81 – 82 était de réduire le chômage en relançant la consommationpar l’augmentation du SMIC et des prestations sociales, l’embauche des fonctionnaires mais cette politique a buté surlacontrainte extérieure. Par cette relance, la consommation a augmenté mais la production n’a pas suivi ce qui a entraîné unehausse des prix soit une inflation. De plus, les consommateurs se sont tournés vers les marchandises étrangères ce qui afavorisé les importations donc l’augmentation du déficit extérieur. C’est en 1982 que la France connaît le déficit extérieurle plus fort. La France s’est endettée et en même temps les taux d’intérêt américains ont augmenté et les autres paysdoivent suivre afin d'éviter que leur monnaie se déprécie. A cause du déficit extérieur (lorsque les importations sontsupérieures aux exportations ), des effets pervers sont apparus : le franc va perdre de sa valeur (il se déprécie : lesimportations sont plus chères et elles sont donc normalement freinées sauf pour certaines marchandises très peu élastiquesau prix avec les déficits extérieurs, la France s'endette. Ce qui déprécie encore la monnaie nationale car il faut acheter desdevises étrangères pour rembourser nos créanciers.C’est de là qu’on a compris qu’il ne fallait pas recommencer une politique de relance comme en 1981 donc c’est en 1983que s’installa une politique de rigueur (politique budgétaire restrictive :} dépenses publiques, impôts ). Lacontrainteextérieure a conduit à l'adoption d'une politique économique radicalement différente.On considère que la lutte contre l’inflation favorise la compétitivité (capacité d’une entreprise à surmonter la concurrenceet à imposer ses prix sur le marché) des ent entre autre. Il est donc important de considérer les effets à court terme et à longterme. => POL DU FRANC FORT (ent cherchent à baisser leur CPDans le cas de la France, la relation est à peu près respectée : lorsque l’inflation baisse, le chômage a tendance à s’aggraver(notamment de 1980 à 1987 et de 1990 à 1994), ce qui vérifie la courbe de Phillips (augmentation du chômage et baisse delinflation).La désinflation a permis de passer d’une inflation à deux chiffres à une inflation < 2%III. 2° tournant l’UEM
Pendant longtemps en France, la Banque de France a été sous l'autorité directe du gouvernement mais la constructioneuropéenne a imposé à tous les pays membres de rendre leur banque centrale indépendante, ce qui a donc été fait aussi enFrance. Depuis la mise en œuvre de l'euro (1er janvier 2000),c'est la banque centrale européenne (la BCE) qui décideles mesures de politique monétaireet qui les met en oeuvre en utilisant les banques centrales nationales comme relais. LaBanque de France n'a donc plus aujourd'hui de pouvoirs particuliers.Et la France, comme les autres pays européens, nepeut plus mener de politique monétaire autonome.La rigueur anti-inflationniste de la BCE est un héritage du Système monétaire européen né en 1979 ou serpent monétaire
eu et dominé par l’importance internationale du mark et la politique anti-inflationniste de la Banque centrale allemande,puis par une période de transition vers l’euro marqué par des critères de convergence (inflation, déficit<3%, dette<66%).C’est pour respecter une discipline monétaire s’exerçant à travers le taux de change que le tournant de la politiquefrançaise, dit “ de la rigueur ” a été pris en mars 1983 : plutôt que quitter le SME, le gouvernement socialiste a décidé d’yrester, pour un “ franc fort ”, et au prix du chômage qui a frappé durement les salariés. La contrainte du SME fut une sorted’adaptation aux pays d’Europe continentale, des “ révolutions conservatrices ” britannique et américaine (Thatcherism etReagonomics), qui ont comporté de brutales mesures de politique monétaire restrictive entre 1979 et 1982.
Ces politiques monétaires anti-inflationnistes contribuèrent fortement à l’essor ultérieur de la finance et du pouvoir del’argent : l’inflation risque de déprécier les actifs financiers détenus par les créanciers et de perturber les Bourses. Ellesfurent en même temps défavorables au salariat et à la protection sociale.
Les moyens mis en œuvre dans cette lutte contre l’inflation ont été souvent inspirés par les travaux académiques : depuisles travaux de Kydland et Prescott (1977) et de Barro et Gordon (1983) dans le débat règle versus discrétion et ceux deRogoff sur les liens avec les autorités politiques, les banques centrales se sont vues dotées d’objectifs plus nets d’inflationet d’une indépendance renouvelée. Ces dispositions institutionnelles visent à écarter la tentation à faire de l’inflationsurprise pour soutenir l'activité, qui débouche sur le « biais inflationniste ». C’est dans ce cadre d’indépendance et derecherche de crédibilité que peut se comprendre le renouveau des « règles de politique monétaire », excluant toute décisiondiscrétionnaire. S’appuyant sur une version renouvelée des règles de politique monétaire popularisées par Taylor. Cesdernières visent à expliquer le comportement des banques centrales par des considérations de maîtrise de l’inflation et destabilisation conjoncturelle. Les taux pratiqués par les banques centrales sont ainsi fonction de l’inflation et de l’écartconjoncturel d’activitéDepuis le 1er janvier 1999, la Banque centrale européenne (BCE) est l’institution publique en charge de la politiquemonétaire des 12 pays ayant adopté l’euro (16 aujourd’hui), d’abord comme monnaie officielle utilisable dans lestransactions financières, puis, à partir de 2002, comme monnaie dite fiduciaire, pour toutes les transactions dans lazone L’objectif officiel unique e contenir la hausse des prix, < 2 % par an. Il a été fixé par les Etats signataires dutraité de Maastricht et du Pacte de stabilité=> critique de son caractère restrictif quant à la croissance et à l’emplois’est développée Le carcan du traité de Maastricht et du Pacte de stabilité
- la préoccupation unique de l’inflation, au détriment de la croissance et l’emploi ;
- la fixation d’une limite de hausse des prix à 2 %, ce qui est beaucoup trop restrictif et rigide ;
- la lenteur et la faiblesse de la baisse du taux central quand il y a ralentissement ou menace de récession économiqueDans les faits, les normes quantitatives de stabilité ont été dépassées dans la zone euro en 2001. La hausse des prix s’estrévélée un peu supérieure à 2 %. Surtout, l’Allemagne, en récession, frôle les 3 % du PIB de déficit budgétaire, mais songouvernement a obtenu de ne pas être sanctionné.
La politique monétaire de la BCE s’inscrit dans ce contexte de hiérarchie internationale, qui se combine avec la fixationprivée des taux de change par les marchés. Une régulationofficielledes taux des trois grandes monnaies, même très souple(bande de fluctuations tolérables), est exclue par les Etats-Unis, 2001.
CONCLU
Contester : indépendance signifie que toute Banque centrale doit mener une politique de stabilité de la monnaie sansprendre en compte la politique des finances publiques=>aug poids de la finance privée
Comment expliquer l’instabilité des taux de change ?Le commerce international est en étroite relation et dépendance avec un facteur plus qu’influant : letaux dechange.Dès lors qu’un agent économique effectue un voyage à l’étranger, allume sa télévision, écoute la radio ou lit la presse,ce dernier est confronté soit à une opération dechange, c'est-à-dire à une opération de conversion de la monnaienationale en une autre monnaie appelée devise, soit apprend quel est le prix d’une monnaie nationale par rapport àune monnaie étrangère. Cela permet d’informer le fournisseur sur la quantité de monnaie, disons la quantité d’eurosqu’il devra fournir pour acquérir le montant en devise (en yen, dollars ou autre…) voulue par l’exportateur.Par ailleurs, letaux dechange met en lumière l’existence d’un véritable marché, le marché deschanges. Ce derniercorrespond au lieu où les demandes et offres de monnaie se confrontent et donc le lieu où s’achètent et se vendent lesdevises, permettant ainsi l’établissement du cours dechange des monnaies.Le taux de change d´une devise (= unemonnaie) est le cours (autrement dit le prix) de cette devise par rapport àune autre. On parle aussi de la «parité d´une monnaie ». Les taux de change, côtés sur les marchés des changes,varient en permanence ; ils varient également en fonction de la place de cotation. Par exemple, le taux de changede l´euro en dollar sera noté : 1EUR = 1,4283USD ; le taux de change du dollar en yen sera noté 1 USD =110.95JPY. Untaux de change est le cours (autrement dit le prix) d'une devise par rapport à une autre.I. LE CHANGE : LE MARCHE ET LES DETERMINANTSFonctionnement du marché des changes : l’idéal typeLeM des changes est unM parfait au sens classique (forte concurrence, info parfaite, rapidité des transactions et desajustements, fonctionnement en continu=> les places boursières). Il n’est pas localisé car constitué du flux permanentdes O et D transitant en permanence par les réseaux d’info spécialisés (Reuter, Telerate…) via les moyens decommunication. Trois gpe d’agents eco agissent sur le M des changes :_lesent : les FMN très concernées par le CI, ce M leur permet de se procurer en devises et de se couvrir contre lerisque de changelesintermédiaires financiers (banks, courtiers) => gde importance : assurant la fluidité du M et mettant en contact_O/D_lesBC assurant la régulation et la réglementationIl est continu, planétaire et gigantesque (1 000 MMM$ d’opérations quotidienne)Il est composé de compartiments (M interbancaire, M à terme)En outre, il y adeux systèmes dechange : ANALYSER PARP. ARTHUS et à travers le modèle deMundell et Flemming=> modèle IS-LM-(60’s)qui est un prolongement du modèle IS-LM, intégrant l’ouverture extérieure.♣ le systèmedechange fixeOn parle dechange fixe lorsque pour éviter que les fluctuations des monnaies ne perturbent le commerceinternational, lestaux dechange sont déterminés par rapport à un étalon, à une autre devise ou à une combinaisonde devise. De plus, les autorités monétaires ont pour l’obligation d’intervenir sur le marché deschanges pour défendrela parité de leur monnaie, parité que l’on emploie souvent comme synonyme detaux dechange.Par exemple, autrefois lorsque l’on avait la parité Franc/Mark qui baissait sur le marché deschanges à l’avantage duMark, la banque centrale de France intervenait pour acheter des francs dans le but de faire augmenter le cours dufranc par rapport au mark et retrouver ainsi la parité fixée.=> par rapport à une monnaie (euro)=> intermédiaire : dans une bande de flottement autour d’une valeur (SME♣ Le systèmede change flottantEn revanche dans un système dechange flottant, les autorités monétaires n’ont pas l’obligation d’intervenir sur lemarché deschanges pour acheter ou vendre des devises, bien qu’elles peuvent toujours le faire (ainsi, il n’existe pasen pratique de système dechange de flottement pur). Lestaux dechange varient librement, ainsi, plus une devise estdemandée, plus sontaux dechange par rapport aux autres monnaies augmente. Or, une monnaie est demandée dèslors que de nombreux exportateurs désirent acquérir la devise en question.La différence entre ces deux systèmes est davantage une question de vocabulaire. En effet, on parlera dedépréciation ou d’appréciation de la monnaie en système dechange flottant et de dévaluation ou réévaluation dans unsystème dechange fixe.Que l’on soit dans un système dechange fixe ou flottant, l’instabilité dutaux dechange est donc une priorité àcombattre. Or, depuis que le commerce international se caractérise par un flottement des monnaies, en 1973, lesystème monétaire s’est quant à lui caractérisé par une série de crises, en particulier liées à l’instabilité dutaux dechange.Ainsi, il semble légitime de s’interroger sur la détermination destaux dechange, sur les différents facteurs quipermettent d’expliquer lavolatilité et donc l’instabilité de ces derniers, mais également les conséquences sur lefonctionnement du système monétaire internationale et le commerce international en général..LES DETERMINANTS DU TAUX DE CHANGELes déterminants fondamentaux du taux de change :
_lesolde de la balance des transactions courantes. B.T.C. < 0 ==> offre monnaie natio > demande monnaie natio==> taux de change baisse._la parité des pouvoirs d'achat. Si inflation ==> [exportations baissent, importations augmentent] ==> Déficit B.T.C.==> taux de change baisse.exemple : si un bien se vend 3400 F en France, 1000 DM en Allemagne. Selon la théorie des parités des pouvoirsd'achat, le taux de change d'équilibre doit être de 3400/1000, soit 1 DM = 3,40 F. Si le taux d'inflation est de 5% enFrance et de 2% en Allemagne, le nouveau taux d'équilibre s'établira à : (3400 X 1,05) / (1000 X 1,02), soit 1 DM=3,50 F._le rôle des taux d'intérêt le placement d'argent à l'étranger peut rapporter plus (soit en taux d'intérêt, soit en taux dechange), mais la différence entre les taux d'intérêt compense la différence entr les taux de change.un pays peut améliorer son taux de change en relevant son taux d'intérêt.hausse taux d'intérêt ==> plus d'entrée capitaux étrangers ==> augmentation de la D nationale ==> hausse tx de changehausse taux d'intérêt moins de sortie de capitaux nationaux => diminution de l'O nationale => hausse tx de change.==>Les autres déterminants du taux de changela théorie du portefeuille.Les titres (étangers ou nationaux) qui ont le meilleur rendement vont être achetés par lesdétenteurs de capitaux, ce qui entraîne l'appréciation de la monnaie (du pays où le titre a le meilleur taux d'intérêt)Les anticipations( par exemple rumeur hausse du dollar) et les comportement des acteurs financiers (achat de $ avanthausse prévue) font varier le taux de change (ici, hausse du taux de change). => importance des Facteurs financiersRÖLE ECONOMQUE DU TAUX DE CHANGE Les taux de change (et les taux d'intérêts, qui leur sont étroitementliés) agissent bien entendu sur les prix à l'importation et à l'exportation, et sur le sens desflux De ce fait, les pays etzones économiques peuvent être tentés de manipuler les taux de change, sous prétexte souvent d'éviter la spéculation(en fait ces manipulations ont plutôt tendance à l'encourager), dans le but d'influencer :la compétitivité de leursproduits et servicesetleur attractivité en matière de flux de capitaux.HISTORIQUE DES REGIMES DE CHANGEDu 19° à aujourd’hui, plusieurs régimes de change se sont succédés._ ( abilité grâce à la convertibilité avec l’or qui circule librement et le taux est fixé par la comparaison deLétalon-orstmonnaie avec leur poids d’or respectif) du 19° à l’entre-deux guerres, => mécanismes de stabilisation : ajustement parles points d’or et ajustement des balances de paiements. En ralité : étalon-sterling et tendances déflationnistes_puis leGold Exchange Standard (GES) issu de gênes en 22. : dollarisation de l’eco mondiale (USA créancier)=> s’effondre avec la fin de la convertibilité des monaies avec la crise (£ en 32…)_Après la WWII : GES centré sur le $ (Bretton Woods). Plan White/plan Keynes. S’effondre par la montée enpuissance de l’Eur et du Jap, etaug° des sorties de $ des USA Depuis 73 : variété des syst. :ère des changes flottants: accords de Washington => 73 sortie du tunnel => accords de_la Jamaïque en 76 (or démonétisé) => SME puis SystME avec un nvx SMIII. COMMENT EXPLIQUER LA VOLATILITE DES CHANGES ?Nous verrons ainsi quelavolatilité destaux dechange s’explique par l’évolution des relations économiques entre unpays et l’étranger ainsi que par la théorie des pouvoirs d’achat, avant de voir que, qu’elle s’explique également pardes facteurs financiers, par le rôle dutaux d’intérêt et par celui qu’exercent les autorités monétaires
I. La volatilité des taux de change s'explique par l'évolution des relations économiques(commerciales, financières et monétaires) entre un pays et l'étranger ; mais également par la théorie de laparité du pouvoir d'achat
A. Les déficits commerciaux et courants sont à l'origine entre autres de l'instabilité des taux de change,d'autant plus que la volatilité entraîne un risque de change important
B. Depuis le flottement des monnaies dans les années 70 et l'inflation induite, la théorie de la parité dupouvoir d'achat permet d'expliquer en outre la volatilité des taux de changeL’approche de long terme par les M de B et S : la théorie de la parité de pvr d’achatLa théorie de la PPA constitue l’approche théorique la plus importante, reprise par les monétaristes. Elle fait dépendrele tx de change (e) du rapport entre les prix domestiques de différents produits (Paniers de biens A=> PA)(FORMULE :e = Pa/Pb) et repose sur laloi du prix unique : sur deux M différents, un acheteur peut acheter pr la même somme deuxpaniers de B identiques : la théorie PPA absolue détermine alors un tx de change théorique qui est le tx de change vrai.Tx d’appréciation de la mo étrangère par rapport à la mo locale = tx d’inflation du pays – inflation du pasétranger
Mais la théorie de la PPA suppose des cond° strictes : M en CPP, B homogènes, les conso ne doivent pas avoir depréférences nationale…5 La dimension internationale des monnaies selon D. PLIHON « la monnaie et ses mécanimes »Le marché des changes est le plus important des marchés du fait de sadimension planétaire. Lemarché des changes est d’abord unmarché interbancaire car la plus grande part des opérationsd’achat et de vente de devises sont réalisées entre banques - les échanges commerciauxn’expliquent à eux seuls qu’une faible part de l’activité globale du marché des changes.Aujourd’hui l’essentiel des opérations de change est la contrepartie d’opérations financières enpleine croissance grâce : 1) à ladiversification internationale des portefeuilles opérée par lesinvestisseurs institutionnels, 2) àla vague des fusions-acquisitions dans l’économie mondiale quinécessite d’important financement (même si cette vague risque de se briser sur la crisefinancière actuelle), 3) à la mise en place graduelle del’Union économique et monétaire qui a agicomme un catalyseur du développement des opérations transfrontalières en Europe.Les relations monétaires internationales sont organisées dans le cadre d’unsystème monétaireinternational (SMI) selon un ensemble de règles, d’infrastructures et d’institutions. Le SMI a troisfonctions principales :assurer l’échange et la circulation de monnaie, permettrel’ajustement desbalances des paiements, assurerl’alimentation en liquidités internationales. Aujourd’hui le SMIest largement régulé par des mécanismes de marché, avec destaux de changes qui flottent et descapitaux qui circulent librement. Les régimes de change doivent arbitrer entre le degré de mobilitédes capitaux, le degré de rigueur de la règle de change et le degré de sensibilité des objectifs dela politique monétaire aux contraintes extérieures. Il est impossible de combiner des changes,fixes, la mobilité parfaite des capitaux et des politiques monétaires indépendantes (cf.le célèbretriangle de Mundell).Une monnaie peut être considérée comme une monnaie internationale si elle remplit troisfonctions essentielles :réserve de valeur, moyen de paiement, unité de compte. Dans le système deBretton Woods, seul le dollar jouait ce rôle
I. Cependant, à court terme, la volatilité des taux de change s'explique par des facteurs financiers, par lerôle du taux d'intérêt et par celui qu'exercent les autorités monétaires
A. A. La volatilité des taux de change et les facteurs financiers
Les approches financières du taux de change : les déterminants à CT des taux de changeUne des principales limites de l’analyse des tx de change fondée sur les échanges int° de marchandises est que celle-cisous-estime l’importance des flux financiers. La raison est historique : ces analyses nées ds les 50’s alors que lestransactions financières étaient infimes._ par de taux d’intérêt (TPI)La théorie de la itéOn doit à Keynes une 1° approche de la détermination des tx de changepar les mvt int° de K. Si on considère unesituation de mobilité int° des K, alors il devrait y avoir égalisation permanente des tx de rdt des placements financiersentre les pays car les agents eco, toute chose égale par ailleurs, arbitreraient systématiquement en faveur du pays aux txd’int les plus élevés.EX : si tx d’int du franc > $ => inv US vont en FR =>aug° de l’O de $ et aug° de la D en Fr =>aug° du tx de change du frTx d’appréciation de la mo étrangère par rapport à la mo locale = tx d’intérêt des placements en monnaienationale – tx d’int des placements en mo étrangère.Le processus se poursuivant jusqu’à égalisation des tx d’int.En CSQ les écarts de tx d’int influent sur le tx de change et le M des change ne peut être équilibré que si les taux derddt des placements entre les différents pays tend à s’égaliser.
A. L'instabilité des taux de change résulte également des différentes politiqueséconomiques et de l'action des autorités monétaires
SELON LE TRIANGLE DE MUNDELL : Les csq en matière de pol eco peuvent se résumer ainsi :_en changes fixes : la pol budg est plus efficace que la pol° mo, qq soit le degré d’ouv_en changes flottants : les pol eco sont plus indépendantes (phénomène d’insularisation) => la pol° mo devientlus efficace et la flexibilité des changes permet de mieux absorber les chocs exogènes.
III. CONSEQUENCES
La gestion du risque de changeTT agent eco réalisant une opération de CI est confronté aurisque de change : les paiements au comptant sontrelativement rare et l’existence de délais, surtt avec l’instabilité monétaire => baisse/hausse des cours des moconcernées. Ex d’une opération libellée en $: Position longue Position courteAppréciation du$ gagne PerdDépréciation du$ perd gagneIl y a dc uneincertitude qui fonde le risque du change et face à laquelle on peut avoir 2 attitudes : soit on cherche à secouvrir du risque, soit ons’y expose volontairement (spéculation).La gestion de ce risque est importante pr les ent et repose sur unegestion active de la trésorerie se faisant selon deuxmodalités : soit en gestion interne (tech dutermaillage consistant à modifier les termes de paiements d’une dette ou derecouvrement ds le sens le plus fav, ex : échange fr-$ => repousser l’échéance ds l’espoir de voir le $ s’apprécier) soiten gestion externe, passant par la couverture du risque
Les trois modalités de la couverture externe du risque de change_lesopérations à terme auprès des banks : => voir fonctionnement du MATIF_lescontrats à terme sur devises (currency futures) : il ne s’agit pas de contrats de gré à gré, mais de contratsstandardisés quant à l’échéance et au montant_lesM d’option sur devises : droit d’acheter ou de vendre à une date convenue… => fonctionnement du MONEP_Bulles spéculatives et tx de changeElles sont liées à laCE des mvt int° de K issue de la déréglementation financière des 80’s devenus primordiaux ds lesbalances de paiements. Selon la BRI leurs flux est 50 fois plus important que celui des marchandises.La bulle repose sur la logique spéculative » et se traduit par unécart entre la valeur réelle d’une monnaie déterminée«par ses fondamentaux (balances des opérations courantes et PPA)et sa valeur sur le M. Cet écart repose sur desanticipations autoréalisatrices et les comportements mimétiques li és aux rumeurs… C’est la myopie du M.SPECULATION DE GEORGE SOROS SUR LA LIVRE STELING EN 92 => RU QUITTE LE SMELa théorie de la surréaction_Modèle deR. Dornbushen 1976 qui appréhende les phénomènes de volatilité des cours de change. Cette analysedissocie l’approche en PPA (le LT) et celle de TPI. Autrement dit, elle supposeque les MF s’ajustent plus rapidementque les M de B et S supposés rigides à CT. C’est cette différence de vitesse d’ajustement qui est à l’origine de lasurréaction. Supposons un pays dt le tx de change d’équilibre est e0. Ce pas connaît en t un choc exogène => hausse de la massemo :_à LT les prix aug et le tx de change se déprécie en csq (théorie PPA) : passage e0 à e1_à CT les grandeurs restent inchangées et les pri constants tt comme la prod°. L’aug de la MM implique une baisse dutx d’int ce qui auf la D de mo et les sorties de K (TPI). Le tx de change se dérécie au-delà de sa valeur de LT, il« surréagit .»L’ajustement de LT se fait ensuite par le mécanisme suivant :Phénomène de surréaction (dépréciation du change > inflation) => hausse des X (effet de la courbe en J) =>appréciation progressive du tx de change vers sa nlle parité d’équilibre (passage de e2 à e1).
Les effets de la variation du tx de change sur la balance des transactions courantes(BTC)C’est la courbe en J et le théorème des élasticités critiques (Marshall, Lerner Robinson). En principe, une dévaluation àun effet positif sur la balance des transactions courantes : elle rend les produits du pays + compétitifs et décourage lesM. En réalité, ce gain de cpté attendu n’est pas immédiat :la dévaluation va avoir 2 effets successifs :_d’abord unevalorisation (phase 1) : les fluc commerciaux ont une certaine inertie, il faut trouver de nvx M et que lesagents eco intègrent ds leurs calcules les effets des dévaluations. Surtt certaines M restent indispensables car le payssoit n’en produit pas soit n’est pas compétitifs.Dc les M sont plus chères et les X rapportent peu._ensuite uneffet de substitution (phase 2) : les chgt de parité sont pris en cpte, il y a modification des fluxcommerciaux et amélioration du solde commercial.C’est la courbe en JCependant, l’effet de substitution recherché ne se produira que si :_ pla rod° nationale se substitue aux M
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