C est bio la vie
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C'est bio la vie

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Langue Français
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Extrait

C’est bio la vie
 BIOcampagne : après les fromages, les fruits & légumes ! La Wallonie compte une quarantaine de maraîchers et d’arboricul-teurs certifiés biologiques. Pour promouvoir leur savoir-faire et permettre aux consommateurs d’accéder à cette production locale, diversifiée et savoureuse, l’asbl Nature & Progrès, avec le soutien de l’Apaq-W et de la Région wallonne, a réalisé la brochure d’information didactique « Nous sommes à croquer ». Le côté pratique de la brochure est apporté par un calendrier des fruits et légumes bio locaux et de saison placé à l’intérieur. Grâce à ce calendrier complet, les consommateurs avertis pourront effectuer les bons choix tout au long de l’année(NATURE & PROGRES : 081-30 36 90 – www.natpro.be)  BIOréceptions : France, une circulaire en signée par le Premier ministre impose d’introduire 15% de denrées bio dans les menus et les presta-tions de restauration de la fonction publique. Cela comprend notamment les réceptions officielles organisées à l’Elysée ou à Matignon….  BIOsanté : dans son dernier rapport, le Fonds mondial de Recherche contre le Cancer met en garde contre la consommation de viande. La Soil Association anglaise fait remarquer qu’il ne faut pas mélanger viande bio et viande convention-nelle : selon certaines recherches, la première contient jusqu’à 500 fois plus de CLA, un acide gras anticancérigène.  BIOfach : du prochain salon mondial des lors produits bio, il n’y a pas que le vin biologique qui sera mis à l’honneur : dans le même hall dévolu à Bacchus, les visiteurs pourront goûter et élire les meilleurs huiles d’olive d’origine contrôlée !  BIOcongrès : congrès européen sur le bio le qui s‘est tenu à Bruxelles début décembre a réuni plus de 300 représentants du secteur. Toutes les interventions et présentations sont disponibles sur le siteg.uroaoem-sfigres-conanic.orgwww  BIOguide : bio n’ayant la pas de frontières, et surtout pas linguistiques, nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du « BioGenie-tenGids », un livret gratuit reprenant toutes les bonnes adresses du bio en Flandre : magasins, marchés, restau-rants, gîtes de vacances, crèches, instituts de beauté, etc. In het neederlands, natuurlijk. (De BIOTHEEK – 078-15 11 52)
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Biofocus
LEOPOLD MEURENS : «Le bio a besoin d’une lgislation forte »   
Issu d’une dynastie active depuis un siècle dans le sirop de fruits, Léopold Meurens a créé avec sa famille, l’ entreprise Sipal, spécialisée dans la produc -tion de sirops de céréales biologiques et pionnière dans son domaine. Seul orateur belge d’un grand congrès européen de l’IFOAM (fédération mondiale du bio) qui vient de se tenir à Bruxelles, notre compatriote y a plaidé pour une législation plus contraignante. Vous plaidez depuis longtemps pour une légis- La transformation, avez-vous lation plus contraignante en matière de transfor- dit lors de ce congrès, est mation biologique. C’est une nécessité ? actuellement le point faible de l ation du bio. Léopold Meurens : C’es Les gens d’IFOAM savent trèsatluégi sllégislation qui a été bien que nous sommes une entreprise pionnière ne dans le métier et que lon a toujours contesté dans fpaoituer  lpo utrr anlsafogrrimcualttiourne. , Mpaaiss  vu que le marché la législation les inuences extérieures au secteur se dévaeloppe, il faudrait rapidement comblels bio. En 94, suite à un lobbying de la grande r e industrie sucrière, on a ainsi ni par accepter que dpoarm laai nléegs isqluait idoen.p uDise s1 l4a acunsn ene soi nt pnat s pcrooubvaebrltes- le sucre de betterave bio (*) puisse être obtenu s qu so en utilisant de l’acide sulfurique, de la soude ment encore aussi la conséquence du lobbying. caustique ou du carbonate de sodium. Ça nous Un exemple : nous ne raffinons pas nos produits paraissait et ça nous paraît toujours illogique. Lors pete rnmoeuts  dave opnrsé smeirs vaeur  tpoouinst  luens  psreolcs esmsiunsé rqauui x ndoeuss de la foire Biofach qui a suivi cette décision, nous avions d’ailleurs placé des pancartes sur notre céréales. Mais sur le marché, on vend de plus en stand pour la contester. Mais il y a eu dautres cas lpel ucso ndvee nstiiroonpnse l,b iaov edc édmeins érréalsiisnéess  céochmme dusaenss  similaires et c’est quelque chose contre lequel il ange faut rester vigilant. LEurope du bio ne doit pas Pdoiounr su, ne tp rqoudi uniet  bcioon, ticeen nneenstt  pplauss  naourcmuna l.m Oinné rnaouuxs.  se faire dans les couloirs de l’Union européenne. ’ Les risques augmentent même, car le marché réip ocnd q ucoonn trnaei ntveo ità  tpoaus t pleo umrqounodi e.o nM iaims psoasnes- bio malgré les crises, l’augmentation du prix des ra t ette c intes, les processus de fabrication matières premières etc, continue à ontra progresser à un rythme constant.L’esprit bioénluvo tne.sapyoV c zediernti lecavé ssap tses iuq e danstés itrisln  ses nedtcoi Le bio ferait-il peur aux gens duest menacéla charcuterie bio belge. On pensait ne conventionnel ?ar lespas pouvoir s’en passer et pourtant Oui, ou en tout cas ils s’y intéressent.pon s’en passe très bien. Que l’Europe, Quand on a commencé, jamais nouslobbiesetuosop oitite nne uoi fpos  turen.s comble ces lacuârecedg neen ,rp n’aurions pensé que le marché des sirops de céréales bio, tel qu’il était, c’est-à-dire très petit,Au cours de ce congrès qu’est-ce qui ,sinon, vous pourrait intéresser des géants du conventionnel.a le plus interpellé ? C’est pourtant le cas. Nous avons comme concur- Ce ui m’a le plus frappé, c’est la prise en compte rents des grands groupes qui écoulent une très q petite partie de leur production en bio et qui en principalement par les anglais, des problèmes de général se montrent très agressifs commercia- transport dans le bio. Le bio doit aussi pouvoir lement. Certains sont même venus nous voir en se démarquer du transport aérien par exemple. nous disant clairement que nous étions voués dCeyr traeicnos ureinr  pAonuglre ltee rtrrea nssopnogret ntd ems êpmroe dàu iitnst ebridoilroe- à disparaître ! On se serait cru au cinéma. Le problème est que les outils et les méthodes giques. Le bio gagne de toute façon à accroître de production de ces grands groupes sont mal encore sa transparence. Dans les grandes surfaces adaptés à la production biologique. Pour eux, par exemple, l’origine des produits bio n’est c’est une contrainte importante. D’où la tentation souvent même pas mentionnée. d’influencer la législation en leur faveur. Or il n’y aInterview : Didier Dillen pas que la matière première qui doit être biologi-que, il faut aussi que les procédés de fabrication(*)Uniquement le sucre raffiné. ou la politique d’achat des matières premièresInfos : soient conformes à l’esprit bio ! Avec les volumescomtp://www.organicthoru.wwgweu.mnsrenoc-sergfi-semao actuels, le bio doit à mon avis, rester l’affaire desocmre.srantpalpw.si  ww. transformateurs spécialisés dans le bio.
Chouette planète Retour à la mer ? Changez le climat avant qu’il ne vous change en mammifère marin ! Appuyée par un visuel-choc montrant un « homme-poisson » au visage mi-humain mi-brochet, la nouvelle campagne du WWF a surtout pour but de proposer aux Belges des solutions concrètes pour les aider à réduire leurs émissions de CO2. A cette fin, le WWF a développé le Climate Impact Reducer, un site regorgeant de conseils pour diminuer ses émissions personnelles de dioxyde de carbone. Autant savoir que la Belgique se situe dans le groupe de tête des plus gros émetteurs de CO2 : seuls 21 pays enregis-trent des rejets par personne supérieurs aux nôtres..www.feb)(ww Un milliard d’arbres propre. Cette technolo- %tricité 100 Plus d’un milliard d’arbres ont été plantésgie pourrait couvrir 10% des besoins dans le monde en 2007, dépassant lesnorvégiens en électricité, et, à l’échelle objectifs fixés par l’ONU pour la refores-mondiale, le potentiel de cette nouvelle tation de la planète. L’Ethiopie, avec 700 !énergie alternative s’avère colossal millions d’arbres plantés, arrive largement(Source : Lampiris) en tête des pays qui ont le plus contribué à l’opération.(Source : www.info-durable.be)Bioplastique Bonne ou mauvaise Bureaux de paille Après lenouvelle ? Ça y est : le 11 décembre dernier, en maïs, la betterave et présence du prince Laurent, Nature & la canne à sucre vont Progrès a inauguré son nouveau bâtiment servir à produire un nouveau « bioplasti-réalisé en bois, argile et ballots de paille que », le polylactate, grâce à la fermenta-(voir BIOINFO n° 75) tion. D’une surface bactérienne du dextrose. Ce plastique utile de 280 m2,, cette annexe abrite biodégradable aura des applications aussi notamment un plateau de bureaux et, au diverses que les fils de suture ou les sacs rez-de-chaussée, la librairie de l’associa- poubelles.(Source : Science & Vie) tion. Il reste encore à construire la serreEglise verte solaire qui va aider àLe Vatican va devenir le premier Etat chauffer le bâtiment.« neutre » en ce qui concerne les émissions de gaz carbonique, grâce à la plantation Argent propred’une forêt de 7.000 hectares en Hongrie. Onze milliards trois cents millionsDe plus, des panneaux solaires vont être d’euros : voici ce que « pèse » aujourd’huiinstallés sur les toits de certains bâtiments l’investissement socialement responsablepontificaux.(Source : Nouvelles Clés) en Belgique. La vague est devenue lame de fond puisque avec une progression deEcocivisme 33 % au cours des six derniers mois de Le groupe Léa Nature, produc-2007, la finance éthique représente main- teur notamment de la gamme tenant 3,5 % du marché belge. Raison de biologique « Jardin bio », vient plus pour faire mieux encore, suggère le de recevoir la première « Marianne d’Or » Réseau Financement Alternatif. décernée par le gouvernement français à une entreprise engagée dans la défense Electricité bleuede l’environnement. Non contente de La société norvégienne Statkraft a reverser 1% de ses bénéfices pour la commencé la construction d’un prototype planète, cette PME de La Rochelle s’est de centrale révolutionnaire : mettant lancée dans une vigoureuse campagne de à profit le phénomène d’osmose entre sensibilisation au sort des abeilles. de l’eau de mer et de l’eau douce,«FLaelselcari t le dirr dee la santé elle permettra deet pour avoi est que le corps soit agité et que produire de l’élec-l’esprit se repose. » Vincent Voiture
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Dossier
Quoi, encore un nouveau régime ? Pas vraiment : celui-ci a plusieurs millions d’années !« The Paleo Diet », disent les Améri- comme cains, est en fait le régime de nos lointains ancêtres du paléolithi-que, avant l’invention de l’agri-culture. Selon les défenseurs de cette approche nutritionnelle, il faut manger comme le faisaient les chasseurs-cueilleurs préhis-toriques pour rester mince et en pleine forme. Pourquoi ? Parce que nous portons à peu près les mêmes gènes qu’eux, que notre système digestif n’a guère évolué, et que notre physiologie n’a donc pas pu s’adapter à la révolution alimentaire du néolithique. Ni à la malbouffe moderne bien sûr, dont notre organisme subit les très lourdes conséquences. En réalité, ce n’est pas seulement aux Etats-Unis que le régime paléo a été remis au goût du jour. Sur le vieux continent, le Suisse Guy-Claude Burger a fait œuvre de pionnier en prêchant l’instinctothérapie. En France, le Dr Jacques Fradin (alimentation hypotoxique), le Dr Jean Seignalet (régime originel) et le journaliste Thierry Souccar (régime préhistorique) lui ont emboîté le pas de manière moins radicale. Chez nous, l’Alimentation Vive (Pol Grégoire) et la Gastro -nomie Diététique (Alain Mahieu) sont sans doute les deux concepts les plus proches du régime paléo. Le second surtout, qu’Alain Mahieu appelle aussi « alimen-tation biocompatible », et qui promeut clairement les habitudes alimentaires ancestrales. Quel que soit le nom qu’on lui donne, le régime paléolithique s‘appuie sur de solides bases scientifiques.
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Manger sant avec
gime palfaiblement évolué depuis l’avènement des premiers  ce que les premiers humains Lanuterll.e ma dt,enémn çofae tneiaegnnatnops rée n eup ailoéqihtnventé :as été iseopdnà i  locrrs paédapss eamnin  elADN hution de  ed atum el xuatefn t,feéenn Es.milltre  daions ,lidiséq auy a inomh On en entend parler depuis que le Dr S. Boyd Eaton,0,5% par million d’années. Depuis plus de 40.000 en 1985, a publié un article intitulé « Paleolithicans, il n’aurait évolué que de 0,02% !« Cela signifie Nutrition » dans le prestigieuxNewEnglish Journalque nos fonctions digestives sont restées quasiment of Medicine. Radiologiste et anthropologue médicalinchangées depuis l’apparition au Moyen-Orient à l’Université Emory (Atlanta), le Dr Eaton émettaitde l’homme du paléolithique supérieur, Homo alors l’opinion que l’alimentation idéale devait corres-sapiens sapiens », le gastro-entérologue précise pondre à celle de nos ancêtres de l’âge de la pierre.Jacques di Costanzo. Au cours des derniers millé-Depuis, d’autres scientifiques se sont mis à étudiernaires, une seule mutation notable a été observée cette époque et ont déterminé quelles : les populationschez l’être humain étaient les pratiques alimentaires desdu Nord de l’Europe ont développé chasseurs-cueilleurs d’alors. Un deGénétiquementun gène qui leur permet de mieux ces chercheurs, Loren Cordain, docteurparlant, nousdigérer le lactose, ce sucre du lait en éducation physique, a publié« Thesommes des chas-toujours mal toléré par une grande Paleo Diet », où il décrit ce qui sesrcu-serluleiseumajorité des habitants du globe. mangeait du temps des cavernes etPour le reste, nous sommes restés qui devrait, selon lui, se retrouver dans génétiquement semblables à nos nos assiettes contemporaines. En 2005, ce professeurlointains ancêtres vêtus de peaux de bêtes. Et c’est à l’Université du Colorado a écrit un second livre plusimportant ? Très important, puisque ce sont les spécialement destiné aux sportifs,« The Paleo Diet forgênes qui déterminent les besoins physiologiques, athletes ». Curieusement, ces deux ouvrages n’ont pasnotamment nutritionnels. Si nos cellules pouvaient encore été traduits en français. C’est le Dr Rueff et le parler, sûr qu’elles se plaindraient de notre façon de journaliste Thierry Souccar(voir encadré les nourrir ! Car deux chocs alimentaires sont venus « A lire ») se sont chargés de faire connaître en qui : laradicalement perturber notre système digestif France les travaux américains.révolution néolithique, marquée par la sédentari-sation et la naissance de l’agriculture il y a environ Un génome inchangé10.000 ans, et la révolution industrielle (du XIXème La théorie du Dr Eaton repose sur une évidence siècle à nos jours), qui a créé de nouvelles denrées incontestable : le génome humain n’a que très à base de produits transformés. L’inadéquation de
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