De la liberté...J.Danton - F.Tassigny
6 pages
Français

De la liberté...J.Danton - F.Tassigny

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


Nous sommes couturés de libertés. L'homme de demain, pour panser un si grand nombre de plaies, devra trouver les moyens de s'accorder des dictatures d'une plus ample consistance.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

De la liberté...J.Danton - F.Tassigny
Jacques DantonNous sommes couturés de libertés. L'homme de demain, pour panser un si grand nombre de plaies, devra trouver les moyens de s'accorder des dictatures d'une plus ample consistance.
Frans Tassigny" couturé "me semble équivoque, votre aphorisme m'angoisse un peu, mais il est vrai que ceux de demain auront une lourde dette à régler d'autant plus qu'elle ne fait que de croitre. Quel est le poids des libertés alourdit de que"l lest "à venir ? SOMBRE PREMONITION...
Jacques Danton J'ai écrit ces lignes en pensant à un prof, licencié immédiatement, pour avoir décroché du mur de sa salle de cours le crucifix qui s'y trouvait. Je ne connais pas le détail de cette affaire. Ce que je sais pour l'éprouver chaque jour (non ...forcément à titre personnel) c'est que l'on peut condamner à mort, sans procès, une personne qui a eu pour tort de ne pas adhérer au consensus général régissant les" bonnes" libertés, le flux des "bonnes" opinions. Je dis bien "condamner à mort sans procès" dans la mesure où, dans un système tel que le nôtre, un "simple" licenciement, comme un "simple" retrait du permis de conduire, comme un "simple " découvert bancaire peut amener une personne à ne plus avoir d'autre choix que le suicide, ou bien mener une vie végétative néanmoins soumise à une angoisse permanente. Il n'est presque pas un jour qui ne se passe sans que je ne pense à Tocqueville. Ses descriptions et réflexions ne font que renforcer ma conviction: depuis bien longtemps déjà nous sommes soumis à la dictature des libertés. Aussi faudra-t-il nécessairement en sortir...Afficher la suite
Frans TassignyALTERNATIVE ?à quel prix ? AVEC QUEL
Jacques Danton Vaste question! J'y ai déjà consacré cinq livres - non publiés bien entendu...- Je ne peux y répondre ici. Le "prix" à payer ne devrait pas être excessif, sinon pour la classe sociale dominante. Mais je ne pense pas à une révolution sanglant...te, comme ce fut le cas en France en 1789 et dans les années qui suivirent. L'alternative? En finir avec la démocratie. Il existe, dans l'histoire de la Grèce antique, des périodes qui ressemblent à s'y méprendre à ce que nous vivons actuellement. La démocratie grecque, tant louangée par nos contemporains, ne dura que très peu de temps. Je ne peux que citer Platon qui dans sa "République" dépeint avec une admirable précision la dégénérescence du politique. Après l'avènement de la démocratie, il prévoit le pire des régimes: la tyrannie. Nous sommes en plein dans cette tyrannie. N.B: tyrannie ne veut pas dire totalitarisme. Reste pour alternative une sorte d' "aristocratie socialiste" qui mélangera bien des idées, celles de Platon, des anarchistes, des communistes, et pourquoi pas des capitalistes éclairés... Désolé. Cette réponse n'est pas du tout satisfaisante. Voilà les limites des échanges via FB
Frans TassignyMAIS EN AVONS NOUS ENCORE LES MOYENS ? Comment faire pour alimenter ces nobles idées ? Qui sera la vache à lait ? Quel parti politique prendra des risques à long terme ?
Jacques Danton Bien entendu! Je ne vous donne qu'un seul exemple qui a beaucoup marqué mes études. Cet exemple vient d'un de mes profs: en France, durant l'occupation, la résistance est née chez les cheminots. Pourquoi? Parce que les Allemands n'avaient p...as les moyens de charger un personnel allemand de conduire les trains. Or, à cette époque, une locomotive supposait la présence de trois hommes. Ces trois hommes, qui ne pouvaient être soumis à aucune surveillance, aucun couvre-feu, parlaient. La diffusion des idées est toujours à l'origine des changements. Ce qui manque cruellement partout dans le monde occidental, ce sont les idées. Une fois de plus, la France est paralysée par les grèves. Qu'est-ce que j'entends? Le même discours que les dirigeants. Des jeunes de 17 ans réclament dans la rue un droit à la retraite à 60 ans. C'est une revendication qui ne dépasse pas la question économique (sans expansion possible) que l'on peut ainsi résumer: du travail, de la consommation, de la vieillesse et de la mort. Tout cela n'est qu'une vie de chien. (Je pense ici à une réflexion de Camus). Le problème est bien là: l'homme " créature du désir" et non du besoin " (Cf. Bachelard) ne sait plus quoi faire de ses besoins qu'il prend pour des désirs. Mais en l'absence d'autres choix, il en revient (pour l'instant) toujours à la même chose: vivre pour consommer et consommer pour vivre. A d'autres époques, pas si lointaines, l'on pouvait vivre pour (ce n'est qu'un exemple) construire des cathédrales! Où sont (à part le premier New-York) les "cathédrales" du XX e s? - Inutile de parler du XXI e s. qui n'invente plus rien, ne promet plus rien, ne sait plus que bouffer dans les sentines de l'économie
Frans Tassignyc'est alors pourquoi nous devons profiter du net pour trouver non seulement un nouveau souffle, mais également de nouveaux débouchés. Construire une communauté virtuelle, un pool d'échange d'idées, voire un site commun avec des ouvertures et application dans la vie réelle, et cela sans prosélytisme, ni démagogie, de vulgarisation à outrance. Il faut donc trouver ce filon personel, ce style, cette dégaine, pourquoi ne pas commencer sur facebook ?
Jacques Danton Voilà déjà bien longtemps que je pense à cela. Mais je dois avouer ne pas trop savoir comment m'y prendre. FB ne permet malheureusement pas de longs développements. L'idéal serait d'avoir un éditeur et donc des lecteurs - même peu nombreux.... Ensuite, les choses "couleraient de source". Autre solution: un blog. Mais ils sont tellement nombreux, parfois de bonne qualité, parfois de bonne intention, parfois assez confus pour que l'on en revienne à ce qui demeure quand même l'outil principal de la diffusion des idées: le livre en papier que l'on achète en librairie. Après cinq ou six ans de réflexion au sujet du web, il me semble que le mieux reste quand même la création d'une maison d'édition, d'une revue. Il est tellement difficile de se lancer dans un tel projet qu'un premier résultat s'impose de lui-même: pouvoir commander (ou trouver) en librairie tel ou tel livre signifie qu'en amont, il y
a une sorte de "sélection naturelle". Tout le monde peut faire son blog. C'est une autre affaire que de créer une entreprise aussi audacieuse que singulière consistant à mettre sur un marché des écrits qui, a priori tout du moins, ne sont pas "vendables".
Qu'un livre existe en format papier et disponible en librairie et alors le web devient un merveilleux instrument de diffusion. Sinon, l'on se retrouve à donner des coups d'épée dans l'eau. Ex: j'ai accepté (pour voir...) de signer à compte d'éditeur - je tiens à le souligner - deux contrats auprès des éditions "Le Manuscrit" qui n'existent que sur le web. Le résultat est nul. Même si les textes que j'ai publiés chez eux peuvent être commandés en version papier, il n'y a pas d'acheteurs et plus encore, il n'y a pas possibilité d'être présent à un salon du livre (aussi modeste soit-il) pour y faire des signatures.
Frans Tassignyvotre réflexion est lucide, mais je crois qu'une présence sur le net est incontournable de la à la faire rebondir vers l'édition papier , c'est une question de chance et de temps, quand aux limites de facebook , j'espère que le futur nous réservera des ouvertures, plus d'envergure, alors souhaitons que cet échange épistolaire soit le fer de lance d'une ASSOCIATION qui ne peut que s'élargir à d'autres écrivains, poètes, psychanalystes indépendants.
Frans TassignyPS J ai relayé une partie de nos réflexions sur PLAXO PULSE affin de leurs donner plus d'audience. C'est le début d'une toile que l'on pourrait tisser ensemble sur le net à condition que vous fassiez de même sur d'autres blogs et sites.
Jacques Danton Autre problème: je ne parviens pas à trouver le juste équilibre entre écrire et faire mon autopromotion (ce qui à dire vrai est totalement contraire à ma nature, mon éducation...) Je ne suis pas contre l'idée d'un blog (j'en ai un, que je ...n'ai pas encore développé). Je ne suis pas contre non plus l'idée d'intervenir sur d'autres sites. Mais à chaque fois que je l'ai fait par le passé, cela s'est soldé par une fin de non recevoir. L'affaire n'est pas simple! En tout cas merci d'engager le début d'un tissage en diffusant une partie de nos échanges. En dernier lieu, j'ai abandonné Plaxo, Viadeo et d'autres réseaux de ce genre. Trop d'efforts qui me font vite perdre le fil de mes idées. Difficile en effet d'être au four et au moulin. Bien à vous.
Frans TassignyDès que j'aurai plus d'écoute cad plus de bonnes volontés semblables à la vôtre, je vous mettrai en lien, actuellement nous ne serions pas plus de trois ou quatre, sans sponsor...JE FERAI CE MOIS CI UN NV TOUR DE TABLE , on verra bien..
Jacques DantonVous savez c'est comme pour l'histoire des cheminots à l'origine de la résistance: au départ, ils n'étaient jamais plus que trois dans leur locomotive! Et pourtant! En tout cas, merci de votre soutien et d'accomplir des démarches pour lesquelles je suis d'une redoutable maladresse.
Frans Tassignyce qui me semble ardu c'est également de trouver un "lien" entre plusieurs
personnes qui se regroupent, en fait il faudrait un "manifeste commun", comme pierre angulairen de tout "collectif"
Jacques Danton C'est un vaste chantier sur lequel je bute depuis deux ou trois ans. Impression de mettre la charrue avant les bœufs. Si l'on ose une audacieuse comparaison avec nos illustres prédécesseurs, il y a eu d'abord des publications, donc des lect...eurs, ensuite la constitution collective d'un manifeste. Cela vaut pour le marxisme comme pour la psychanalyse, comme pour les impressionnistes, comme pour les surréalistes, etc. A ce sujet, je pense maintenant à Hegel. Il a d'abord écrit la " Phénoménologie de l'esprit" et ensuite seulement en a rédigé la préface, démarche que je trouve finalement assez naturelle.Afficher la suiteFrans Tassignybien voici ce que j'ai à proposer :http://users.swing.be/psychanalyse/manifeste
Jacques Danton Je n'ai malheureusement pas pu entrer en matière. J'en ignore la raison, mais le contenu du lien que vous m'avez envoyé est truffé de "!", "&" et autres signes de ce genre rendant impossible une lecture attentive du texte. Disposez-vous d'u...ne autre version? PDF par exemple?
Frans Tassigny Manifeste pour la psychanalyse.La psychanalyse "en fracas" (en fera cas)Ne prétendons plus à la neutralité mais tenons compte de l'efficace psychanalytique et de sa résistance, de ses spéculations et stratagèmes, interpellons de façon criti...que, ouvrons des brèches: c'est oeuvrer à la psychanalyse "en fracas".Faut-il encore soumettre le discours psychanalytique à la rigueur de la preuve, aux chaînes de la conséquences , aux contraintes internes du collectif? Faut-il toujours articuler et surtout ne plus ignorer ce que certains voudraient laisser tomber ou réduire sous les dogmes de diverses chapelles? Faut-il enfin déterminer la spécificité de l'après-coup psychanalytique et de ce qu'elle arraisonne? Que propose-t-on ä la psychanalyse alors que nous vivons dans un espace pluridisciplinaire, global où toutes les valeurs préfabriquées normalisent banalisent l'être? Où des revues, articles, de tout poil, semblent, plus qu'informer, nous rendre un amalgame de savoirs qui donnent une impression de fadeur lorsque,rivalisant de diagrammes abscons, ils font la statistique de leur propre médiocrité telle un "semblant" juste bon à décomposer, fragmenter, un tout qui ne sera donc jamais compris exhaustivement. Jamais l'enseignement de la psychanalyse n'a fait de la psychanalyse une recherche "limitée comparativement en en une weltanschauung réservée aux seuls initiés". Initiés de l' héritage freudien, lacanien, etc...Tous les membres du collectif , responsables, intervenants, contribuent à élever la psychanalyse en un espace spéculatif telle une recherche fondamentale. On n'y apprend ni des systèmes, ni des cultes, on y reçoit un éveil de la pensée dépassant les limites de la psychanalyse pure pour se tourner vers l'ethnologie à l'exemple de Frazer ou de Malinowski et dans ce pluralisme se dégagent des idées non dirigistes, des non certitudes en quelque sorte.Jamais cette recherche ne prendra matrice dans une quelconque corporation, guilde, défendant ses droits et privilèges plutôt que la pertinence de ses doutes. Cet enseignement ne se développera pas à l'encontre d'autres écoles. Telle serait la seule façon de renouer avec la pensée freudienne. Renouer avec ces passeurs ne consiste pas à enseigner la psychanalyse, ni
même à prétendre à réinventer la psychanalyse, mais à penser, réfléchir, à un élément même irrationnel au collectif quitte à déconstruire pour ensuite mieux rebâtir, ce qui est vrai pour un est différent pour l'autre.
Bien sûr, c'est l'étude des textes qui sera la pierre angulaire du "Comment savoir poser une problème" et à lui donner une solution argumentée, raisonnée, en évitant toutefois d'être trop conceptuelle. Que proposera-t-on à ces enseignants, avant tout une méthode car cet enseignement n'est pas une entreprise de formation où le collectif accouchera d'apprentis sorciers. Le professeur de psychanalyse commencera la lecture d'une oeuvre freudienne. Mais renouer avec l'héritage freudien ne reviendra pas à se prendre soi-même pour cette figure originaire de la pensée psychanalytique, mais à devenir ce passeur d'idées consistant à comprendre et à faire comprendre leur traversée à ce siècle tumultueux.Frans Tassigny.
Frans Tassignyet tout cela avec l'aide d'une revue :http://caussanel.free.fr/kheopsy/revue_kheopsy.html. dont j'espère vous enrichierez le contenu par un article
Jacques Danton Merci de m'avoir offert un texte lisible - du point de vue typographique j'entends... Beau jeu de mots. "En fera cas, en fracas". Comme je vous l'ai dit à plus d'un titre, l'évolution naturelle de mes réflexions me fait considérer la psycha...nalyse (et les "sciences" humaines en général) comme un moment de la pensée caractérisant le XX s. Bien entendu, je suis tout à fait prêt à collaborer à "Kheopsy" et vous remercie de cette invitation. Toutefois, étant depuis trois ans essentiellement préoccupé par des questions d'économie politique, je vois mal comment les rattacher au freudisme, même s'il est vrai, j'ai déjà utilisé les outils que Freud nous a laissés pour tenter de répondre à cette fort épineuse question: "qu'est-ce que l'argent?" - Travail que je suis malheureusement très loin d'avoir achevé.
Frans Tassigny voici une maquette provisoire sur un de mes blogs, du moins si cela vous agrée....? Psychanalyse: Propos de Jacques Danton21 oct. 2010 ... Autre solution: un blog. Mais ils sont tellement nombreux, ... Frans Tassigny / votre réflexion est lu...cide, mais je crois qu'une présence
Frans TassignyOU :http://psychanalyse.blogspot.com/2010/10/propos-de-jacques-danton.html
Frans Tassignyégalement à titre "provisoire" :http://journaldelanalyse.blogspot.com/
Jacques Danton « Une société ne peut vivre que si ses institutions reposent sur de fortes croyances collectives. Or ces croyances ne peuvent naître d’une simple réflexion. On aura beau critiquer les opinions régnantes, montrer qu’elles ne répondent plus à... la situation présente,
dénoncer les abus, protester contre l’oppression ou l’exploitation. La société n’abandonnera ses croyances anciennes que si elle est assurée d’en trouver d’autres. »(Maurice Halbwachs, Les Cadres sociaux de la mémoire. Ed. P.U.F.)
Cette citation qui apparaît sur le blog que j'ai créé il y a deux ans, blog dont voici l'adresse et qui n'est qu'un contenu sans contenant (http://mondencrise.blogspot.com/) pourrait servir de fil rouge à nos tentatives respectives de trouver un moyen terme entre une réflexion posée, de nature philosophique et non journalistique, la nécessité de commenter l'actualité sans se contenter de livrer une simple opinion et cette autre nécessité de parler d'art, de politique, d'économie, etc, en partant de bases intellectuelles que les lecteurs pourraient assez rapidement identifier. L'une d'entre elles étant (par ex.) que l'homme se contredit lui-même s'il n'a pas d'autres espérances que de cultiver ses besoins, les confondant avec ses désirs. La citation de M. Halbwachs est un point de départ dans la mesure où elle montre bien que l'humanité présente se raccroche à des croyances qui la privent d'une nouvelle expansion pour cette seule raison qu'en dépit des critiques formulées à l'égard du capitalisme, de la consommation, de l'idée de profit, de l'individualisme, on ne lui offre pas d'autres alternatives fiables, c'est-à-dire construites, raisonnées. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », p. 294.) Frans Tassignyau-delà cette intéressante intervention, j’ai également produit vos réflexions dur psychassoc et son forum, cela me permet également d'élargir, et reconnaissez le bien, le cadre de facebook et je vous invite à faire de même sans quoi la communication se perdra à force de répétitions, il nous faudrait donc sortir des cadres déjà existants, sans pour cela perdre un acquis ancien...
Frans Tassignyquand à cette crise, latente depuis une ou plusieurs décénies,elle s'enchâssera, s’imbriquera dans un combat que chacun sera forcé de suivre, le tout sera de non seulement de choisir la bonne piste, le bon aiguillage, mais encore de trouver des collectifs, des groupes capables de ressouder cette fracture maintenant ouverte...
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents