Elections    L insultante chevauchée des mensonges
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Elections L'insultante chevauchée des mensonges

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Election : la démocratie est elle malade? Elle souffre de la dette, de la mondialisation, de la communication abusive des élus, des élites fabricants d'opinions, du mensonge permanent.

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Publié le 28 février 2012
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Langue Français

Extrait

Élections : l'insultante chevauchée
des mensonges
suivi de
Le discours du nouveau Président
 Georges
Ça y est, voici venu le temps des élections, voici venu le temps des mensonges, voici venu le temps d'une floraison de discours avec ses sujets habituels sur la dette, la crise, la mondialisation, le chômage, ainsi que tout ce qui en découle. A force de cogiter, je m'y mets aussi. Donner mon avis pour provoquer de la démocratie reste ma démarche principale, et ceux qui liront ces lignes contribueront à cet objectif. Car nous, le peuple, devrons parler et dire sur la crise, sur la dette, sur la mondialisation, la démocratie et ne pas nous laisser abuser en ne prenant la parole, le pouvoir, que, les seuls jours, quand nous glisserons un bulletin dans l'urne. Mon but n'est pas de prétendre détenir les recettes miracles à tous ces maux, mais surtout engendrer des réactions qui engageraient vers des solutions passagères, voire provisoires, ou résolutoires. En écoutant le peuple, le nouveau Président de la République pourra prononcer ce fameux discours qui soignera la réconciliation peuple-responsables politiques.
Quelles équations écrire ?
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La mondialisation a induit la dette qui conduit à la crise! En étant plus réaliste on peut écrire : dette + crise + mondialisation = bénéfices scandaleux pour les privilégiés (paraît que l'industrie du luxe ne s'est jamais aussi bien portée) + baisse du pouvoir d'achat + appauvrissement d'une partie de la population + drame du chômage + augmentation des interventions sociales + insécurité.
En additionnant dette, crise, et mondialisation nous obtenons un système que plus personne ne pourra maîtriser et qui risquera de couler le monde.
Où est passé le bon sens ?
Mais les « privilégiés » dont les amis, ou les familles sont au pouvoir, ne souhaitent ils pas une bonne mondialisation qui favorise le maintien de la dette tout en provoquant une crise chronique?
Est-ce que ceux qui ont construit cette dette, n'en profitent ils pas le plus ?
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Pourquoi avons-nous une dette si colossale ? Qui peut expliquer clairement cette situation? Si l'État a emprunté tant d'argent, était ce pour payer les fonctionnaires, les élus, pour financer la construction de routes, d'écoles, d'hôpitaux, d'aéroports, entretenir l'armée, subventionner certains secteurs ….......? Ce qui veut dire que chaque citoyen a pu profiter de tout cela, donc c'était pour notre bien-être!? Mais qui sont les créanciers ? Les banques ? Sont-elles tellement riches qu'elles peuvent prêter tant de milliards ? Si elles ne possèdent pas tous ces milliards, d'où proviennent-ils? Si demain tous les français retireraient leur argent de leurs banques que se passerait-il ? L'état dit garantir jusqu'à cent mille euros en cas de faillites des banques, mais comme ses caisses sont vides, qui paiera? L'impôt ! (en espérant qu'il sera proportionnel aux sommes détenus) Ceux qui ont déposé quelques sous à la banque, sont donc pour une partie créancier de l'État! Certes il y a de gros créanciers français et étrangers qui détiennent la plus grosse part. Chacun d'entre nous, qui a un dépôt à la banque peut se retrouver créancier, pour une proportion très infime de cette dette, mais créancier tout de même, et en même temps débiteur par l'intermédiaire de l'État. Faut-il dédouaner les banques? Certainement pas puisque ce sont elles qui utilisent cet argent et qui prêtent en fonction de ces fameuses notations, provoquant la dictature des marchés. Comme cela fonctionnait bien, quelques-uns à l'esprit profiteur, ont lancé la spéculation sur la dette de certains pays, créant ainsi un marché parasite, qu'il faut qualifier de marché de l'escroquerie, bon sens et honnêteté en étant proscrit. De là proviennent une partie des bénéfices réalisés par les établissements bancaires, et leurs dirigeants ont laissés faire, les services de l'État aussi. Voilà une belle brochette de responsables qu'il faudrait inculper pour escroquerie. En entendant les politiques se dédouaner, en disant : ce sont les agences de notation, ce sont les marchés, ce sont les banques qui sont responsables, faut-il comprendre qu'il n'y a plus de pilote dans l'avion? Comment un gouvernement, qui est l'expression du peuple, peut-il se faire imposer des contraintes, non issues de la démocratie, dans sa gestion? Un créancier et son débiteur peuvent négocier pour trouver un accord, et le bon sens devrait s'en mêler. Mais comment, en gérant « en bon père de famille »peut-on arriver à cette dette faramineuse? Comment les différents gouvernements ont-ils pu laisser faire ? Comment les élus de la nation ont-ils pu voter ces budgets ? Cette dette sera-t-elle remboursée un jour ou faudra-t-il vivre avec ? Si nous devons vivre avec, ne faut-il pas chercher la nébuleuse à qui cela profite? Que ceux qui en ont les moyens (médias) grattent donc un peu pour mettre des noms sur celle-ci ? N'est-ce pas également une manière de terroriser le peuple et mieux lui imposer une multitude de contraintes (réforme des retraites, diminution des fonctionnaires,
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dé tricotage des trente-cinq heures, TVA soi-disant sociale, augmentation des prix.....) ? Ces différents gouvernements, avec la complicité des élus de tout bord, ont créé cette situation mais ce sont toujours les mêmes qui doivent passer à la caisse, tandis que les responsables continuent à bénéficier de leurs privilèges. Privilège : quel mot horrible pour tous ceux qui pensent vivre dans une République ! Mais tous ces milliards dépensés sont partis dans la poche de qui ? Sans doute pas dans celle du peuple, car lui, quand il a trois sous, la pompe pour les lui soutirer, se met aussitôt en marche. Alors est-ce encore cette fameuse nébuleuse ? Elle serait la bénéficiaire de ces milliards, et en même temps la créancière, ainsi les exigences du peuple ne sont qu'un faire-valoir pour construire de la dette et approvisionner la fortune de ces privilégiés. Sans la mondialisation, ce racket serait moins évident, la dette moins grande, et les fortunes moins insolentes. Est-ce que la mondialisation parrainait uniquement la dette, ou bien est-ce une copulation mondialisation avec dette qui donnait naissance à la crise, progéniture abandonnée au peuple chargée de la nourrir. Ce qu'il fait, avec ses faibles moyens, tout en profitant de ce système en devenant consommateur des importations de produits dont les prix sont extrêmement bas, contribuant à faire fonctionner le commerce mondial, but recherché par ceux qui veulent faire fortune, et qui pour cela délocalisent impitoyablement. La fabrication délocalisée pourrait favoriser le développement des pays pauvres, mais en fait n'utilise-t-on pas la misère de ces gens pour très souvent les contraindre à travailler dans des conditions déplorables avec des salaires insignifiants ? Et nous qui achetons à faible prix, ne favorisons nous pas cette exploitation ? Bien sûr! Oui nous voulons aussi profiter ! Ainsi nous avons donc la même mentalité que la classe des privilégiés : p r o f i t e r ; tandis qu'à un moment ou un autre, certains de nos concitoyens, subissaient les affres du chômage suite à une délocalisation. Délocaliser : vocabulaire économique. Si on utilisait un vocabulaire plus moral pour décrire cette situation, on pourrait employer ‘trahir.’….. et pour ce faire on utilise le consommateur comme otage consentant. Étant chômeur avec de faibles moyens, il sera encore otage-consommateur plus consentant. En quelque sorte prisonnier d'un système ! Revenons au « traître dé localisateur » qui fait donc fortune en vendant en France des produits qu'il fait fabriquer à l'étranger. De là il tire des revenus conséquents qui vont l'obliger à payer des impôts et quand on a les moyens, se dérober serait une insulte à ceux qui ont contribué à son enrichissement. Se délocaliser fiscalement relèverait aussi de la trahison ! Et pourtant quand on constate que des chanteurs, des acteurs français qui se sont enrichis dans le pays, s'installent à l'étranger pour échapper au fisc, alors que certains de leurs fans se sont saignés pour assister à leurs spectacles, ont apporté leur obole, et eux, avec cet argent ils vont payer leurs impôts ailleurs. La sueur du spectateur français servira à construire des routes, des écoles …. dans un pays bien plus nanti que le nôtre.
Quelques grands patrons sont délocalisés fiscalement, alors qu'ils tirent leurs revenus de leurs sociétés bien françaises. Le mot trahison n'est pas exagéré. Trahison fiscale, trahison de la sueur versée par l'ouvrier, trahison vis à vis du spectateur, trahison vis à vis de la République (fraternité, où es-tu?) ! N'est-ce pas le paroxysme de l'égoïsme?
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Insultant également : ne sont ce pas également ces gens du « show biz », domicilié à l'étranger qui apparaissent parfois sur le petit écran pour donner leur opinion au sujet de la politique française, et qui lors d'émissions de charités se permettent de dire : « donnez, donnez ». Qui fait mieux en hypocrisie ? Ces gens-là servent aussi la mondialisation et promeuvent la crise.
D E M O C R A T I E …...?
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Dette, crise, mondialisation, et maintenant élection. Ce jour-là, le peuple peut dire, mais uniquement ce jour-là, il jouira de la démocratie. Démocratie d'un jour? Mais voter pour qui ? Je suis militant d'un parti politique, mon choix est fait. Je me conforme à mon habitude, c'est toujours le même candidat, ou dans la même mouvance. Je me laisse guider par mon entourage, par les médias, par l'image du candidat. Je suis riche, je vais voter pour celui qui défend les riches. Je suis ouvrier et je vais voter pour celui qui défend le patronat. Je suis ouvrier et je vais voter pour celui qui défend les ouvriers. J'étudie le programme des candidats, leurs capacités à l'assumer, et si c'est bien l'humain qui demeure sa préoccupation principale. Je refuse de me laisser formater, et je vote blanc. C'est la diversité dans les motivations, avec le doute d'une démocratie peut être pas totalement consciente. Et cette démocratie est-elle malade ? Oui si on ne va pas voter ! Oui quand l'élu oublie ses promesses ! Oui quand il oublie que c'est le peuple qui lui donne un mandat ! Oui quand il se solidarise avec son parti et se désolidarise avec ses électeurs ! Oui quand il favorise sa famille et ses amis ! Oui quand la « nomenklatura » du parti décide d'accorder l'investiture à un candidat qui n'est pas le choix de la base, ou des instances locales ! Démocratie malade, ou démocratie trahie ? L'élu bénéficie-t-il d'un blanc-seing ? S'il ne respecte pas ses promesses faut- il attendre cinq ans pour le sanctionner ? Vous travaillez dans une entreprise et vous ne répondez pas à ce qu'on attendait de vous, le patron va-t-il attendre cinq ans pour vous sanctionner ? Ne faut-il pas déposer plainte contre un élu incompétent, faire saisir ses indemnités ? Une pétition signée par 55 pour cent des votants de la dernière élection devrait obliger à un retour aux urnes. C'est souvent par soumission au parti que les promesses se perdent, et que celui ci confisque ainsi la démocratie. Un parti est utile dans une certaine mesure pour le fonctionnement de la démocratie, mais lorsqu'il assujetti ses élus, il outrepasse ses droits. Ces élus, à force d'être élus, d'être réélus, ne se transforment ils pas en barons de la République ? A force d'accoutumances apportent-ils encore des solutions innovantes ? Ne prennent-ils pas parfois de mauvaises habitudes ? En plus ils sont souvent cumulards, donc ils éliminent des élus qui pourraient apporter une autre vision cumulent des indemnités et amputent un peu plus la démocratie! Quelle tristesse pour elle, en n'étant plus qu'un SDF handicapé. En plus elle est attaquée à toutes sortes de maladies. Combien de fois les lobbies ont-ils réussi à faire voter des lois à leur avantage ? Qui dit loi, dit contrainte, mais contrainte pour qui ? Toujours pour les mêmes ! Et bénéfice pour qui ? Bien sûr pour les initiateurs de cette loi ! Et les eurocrates, bien installés derrière leurs bureaux à donner des directives, qui s'appliquent de plus en plus à notre quotidien, aux quotidiens de tous les peuples européens. Ces directives émergent elles de la démocratie ? Cette technocratie n'est-ce pas une immense pieuvre crée par la capitalistique mondiale pour se nourrir des peuples ? Une dictature camouflée ?
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Autre perturbateur, les médias. Aujourd'hui, ils sont bien rares, ceux qui cultivent un maximum d'objectivité, leurs buts étant déterminés en priorité par la rentabilité, c'est à dire, toucher le plus de consommateurs possibles et cela en présentant l'information de façon impitoyablement accrocheuse. Et que dire de ceux qui sont détenus par les puissances de l'argent, et qui fabriquent les opinions à consommer sans modération, tout en vendant votre cerveau à la publicité ? L'argent s'unit ainsi au pouvoir pour donner à ce qu'on appelle pudiquement la communication, qui envahit en permanence notre quotidien enclenchant un « système » qui à terme pourra conduire à un parricide vis à vis du couple argent pouvoir, en détruisant tout sur son passage. Communiquer n'est-ce pas le géniteur du mensonge ? Avec tous ces avatars, la démocratie est mutante pour aboutir à un OGM. Et maintenant, s'indigner, mais est ce que les « princes-élus » qui nous gouvernent, entendent-ils cette indignation, entendent-ils la rue ? Les peuples arabes sont allés jusqu'à la révolution pour se défaire des tyrans. D'autres peuples grondent. Que se passerait-il si tous les peuples de la planète se révolteraient en même temps ? Une mondialisation de la révolution n'ouvrirait elle pas la porte au diable ? Mais qui a fabriqué cette clé pour ouvrir cette porte, n'est-ce pas cette si précieuse mondialisation économique ? La défaite de la démocratie permanente est-elle irrémédiable ?
Fragments d'une lettre au peuple
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Ainsi va la charrette de la vie, dure à tirer. Terrible pour ceux à qui on l'accroche très jeune, et chemin faisant on n'arrête pas de la charger, tout en les harcelant jusqu'à épuisement. D'autres s'y attèlent qu'à l'âge adulte, manœuvrant pour ne pas trop la charger, tandis que d'autres encore, plein de sincérité (sans doute les plus nombreux) la chargent de tout ce qu'ils peuvent tirer, et puis les malins, les profiteurs, font tirer leurs charrettes par d'autres, tout en les chargeant au maximum, et réussissent même à les faire tirer par les uns et pousser par les autres, le sourire diabolique aux lèvres, jurant être les plus honnêtes. Ainsi va la vie.
Peuple pourquoi es-tu masochiste ? Parfois tu réagis, tu manifestes par la grève, et très souvent tu te prends en otage, et tu ne comprends plus. Tu oublies la fraternité. Et si toi tu l'oublies, ceux qui te gouvernent, n'en connaitront plus le sens. Pour que ton action soit efficace bloque le ministre dans son bureau, bloque l'accès à son appartement, bloque la villa du PDG, bloque sa voiture et celles de ses collaborateurs, bloque son avion, invite toi chez lui, invite toi dans sa résidence de villégiature, invite toi sur son yacht, et tu verras, on commencera à t'écouter et à te comprendre. Mais on va te dire qu'un conflit social n'a pas le droit de s'attaquer au privé. Tu demandes une augmentation de salaire, car tes fins de mois sont très difficiles, ce qui implique beaucoup de souffrance pour ta famille. Souffrance pour ta famille : mais n'est-ce pas une atteinte insupportable à ta vie privée ? Tu demandes de meilleures conditions de travail, moins de harcèlement, moins de cadences infernales, tu finis tes journées vidé, épuisé, et tu rentres à la maison au bord de la dépression, irritable, et tu fais vivre un enfer à ta famille. Un enfer pour ta famille : n'est-ce pas une atteinte insupportable à ta vie privée ? La vie privée de ceux qui pourrissent la tienne doit être préservée? Quelle insulte à « liberté et égalité ». Toi le pauvre, l'inégalité matérielle commence avec ta naissance. Tu n'auras pas de « chance », tu n'iras pas en vacances pendant ta jeunesse et bien d'autres choses ne berceront pas ton enfance, sauf l'amour de tes parents, qui sera ton bien le plus précieux. Tu demeureras dans modeste condition, et bien des projets ne resteront que des rêves, et on te dira que tu n'as pas le potentiel intellectuel, et tu accrocheras cela comme une besace à ton épaule, que tu porteras au quotidien, et on ne t’invitera pas au carré VIP......puis tu cultiveras l'amertume, parfois la haine, souvent le désespoir. Et pourquoi pas un espoir ? Si un jour les pauvres pouvaient gouverner pour leur propre bénéfice au lieu de laisser cela aux nantis? Méfiez-vous de ceux qui pendant un quinquennat ont gavé les nantis et qui lorsque l'élection se dessine vont s'adresser au peuple pour lui dire qu'ils vont lui donner la parole alors qu'ils ont oublié, volontairement, de la lui donner lorsque le président s'est octroyé une énorme augmentation, lorsqu'ils ont attribué des privilèges par l'intermédiaire du bouclier fiscal, lorsqu'ils ont méprisé le peuple quand il était dans la rue au sujet des retraites. Peuple il faut que tu trouves des mots et des moyens vigoureux pour que ces élus et technocrates qui jusque-là ne voulaient pas t'entendre finissent enfin par t'écouter. Lettre aux riches
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Vous êtes un peu riche parce que vous avez travaillé dur et la sueur perle encore votre front, vos mains sont calleuses, vous n'avez pas escroqué vos clients, ni vos employés. Votre richesse a été acquise honnêtement. Ne lisez pas plus loin, cette lettre n'est pas pour vous.
Vous êtes riche, vous avez travaillé beaucoup, vous n'avez pas souvent augmenté vos employés, vous leur avez souvent mis la pression, vous avez soigné vos clients avec beaucoup de paroles, vous pouvez continuer la lecture.
Vous êtes devenu riche en escroquant honnêtement, c'est à dire, votre manière de procéder n'est pas répréhensible par la loi puisque vous en exploiter les failles, dans ce cas la suite de la lecture s'impose.
Vous êtes devenu riche en guettant toutes les opportunités, même celles dépassant la légalité, l'exploitation indécente d'autrui ne vous perturbe pas, votre objectif reste de faire du fric, du fric, et encore du fric. S'il subsiste une parcelle d'humanité en vous, vous continuerez la lecture.
La République avec sa devise : « liberté, égalité, fraternité », a t-elle un sens pour vous ? La liberté, sans doute, car vous savez où elle commence, mais vous voulez ignorer où elle s 'arrête. Ne faut-il pas écrire: « domination, privilège, égoïsme ». Vous avez mis la main sur une bonne partie des médias, vous permettant de formater les opinions à votre guise et acquérir les « cerveaux » à votre cause, ainsi vous confisquez une partie de liberté d'autrui. Comme vous êtes également impliqué par vos entreprises dans la vie économique, vous utilisez quotidiennement la publicité, autre moyen de « guider » la « liberté » du consommateur. Vos abus sont flagrants, le législateur accommodant, et le peuple a les préoccupations de son quotidien. Et vous profitez de cette situation ! Ce mot « profiter » engendre, toujours un malaise pour moi, ce sentiment de tirer avantage d'une situation au-delà de la décence, au de-là du bon sens, et même frôler l'illégalité. Le mot « liberté » est en train de subir une modification génétique significative. Quand on évoque « égalité », vous allez rire, cela ne vous concerne pas. La file chez le boulanger ou le boucher, vous ne connaissez pas, et au cours d'évènements divers, vous n'êtes pas au coude à coude au milieu de la foule, mais on vous accueille pour vous conduire dans le carré VIP. Vous êtes un privilégié. La République a aboli les privilèges, mais la fortune et le pouvoir en ont créé de nouveaux. Et quand vous avez des problèmes avec la loi, vous êtes entouré d'une escouade d'avocats, qui mettront tout en œuvre pour la contourner ou pour trouver un vice de forme pour faire obstruction à la justice. Que dire de l'égalité quand vous êtes « filles de... » ou « fils de...». Partent-ils dans la vie au même niveau que le fils ou la fille de l'ouvrier ? Parfois ces « fils de …. » ou « filles de.. » disent qu'ils ou elles doivent prouver plus que les autres pour se faire un prénom, mais ils ignorent quelle est le chemin à parcourir pour celle ou celui qui sort du peuple pour se faire un nom. Il suffit d'ouvrir les journaux, de suivre les informations en pages politiques, économiques, culturels pour constater que « fils de et filles de » sont en majorité dans l'actualité par rapport à ceux qui sortent du peuple. Quand tu nais pauvre, tu portes de suite un handicap dans le domaine matériel.
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C'est curieux, lors les courses de chevaux, le bon sens prévôt, et les chevaux les plus fortunés « bénéficient » d'un handicap sous forme de poids ou de distance, tout simplement pour rétablir l'égalité des chances...... Si la fraternité avait été dans votre culture le monde aurait produit plus de sourires. Quand un milliardaire fait don de la moitié de sa fortune, cela n'impactera pas sa vie quotidienne, mais quand le smicard fait don de dix pour cent de son salaire, il se serrera la ceinture pour terminer son mois. Vous les fortunés vous avez beaucoup de pouvoirs, vous en usez, en abusez, mais pourquoi ne vous accaparez vous pas celui de la fraternité ? (quelques-uns le font, certains pour la galerie). Il y a quelques jours j'ai vu ces images horribles d'enfants qui mourraient de faim. Un terrible sentiment de culpabilité a saisi mes tripes. Ensuite j'ai vu ce couple, madame avec ce luxueux sac …... monsieur arborant fièrement sa splendide montre...... Le sourire d'un enfant ne vaut-il pas plus que tout cela ? ! ?….............................................. Non, ne laissez pas votre fortune étouffer votre cœur ! Pensez au sourire de l'enfant ! Pensez-y ! Je n'ai pas fini avec vous. La dette, êtes-vous concerné? Quelle dette avez-vous ? Aucune, car vous êtes les créanciers, vous voulez des garanties pour être remboursés, et celles-ci vous les cherchez auprès des agences de notation pour savoir à qui prêter et à quel taux. Vous n'êtes pas seulement les instigateurs de la mondialisation mais également les provocateurs de la crise, et selon les statistiques celle-ci ne vous affecte guère, la preuve, l'économie de luxe ne s'est jamais aussi bien portée. En cette période difficile pour les peuples, l'argent circule, et chaque fois qu'il passe entre vos mains vous en conservez le maximum pour amplifier votre fortune. Comme l'état doit se financer, vous lui prêter, en même temps vos entreprises sont sollicitées par l'état pour des travaux, sur lesquels vous réaliser des bénéfices, que vous replacez dans de nouveaux prêts et qui rapportent encore des intérêts. En fait vous êtes la machine à produire de la fortune, l'État est incité à faire des dettes, qui provoquent parfois des crises, qui contraignent les gouvernements à se tourner vers les citoyens en les obligeant à contribuer davantage sous forme de taxes nouvelles, d'augmentation de celles existantes, de reculer l'âge de la retraite....cela garantissant votre créance. Ce système est infernal !
Pour réfléchir, méditer, ou rester dubitatif
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