Journal de bord 2010 21/05 Ca y est je me prends pour le capitaine Kirk, je tiens mon journal de bord. Monsieur Spock puis je vous demander, non je rigole… Mais d’ailleurs de quel bord ? Du bord de l’eau, oui, pourquoi pas avec une bouteille de rosé en prime. Du bord…el, de la vie en général et de la connerie humaine que l’on est malheureusement souvent obligé de subir. Et quand on parle de connerie monumentale, je crois qu’hier les sommets ont été atteints. Pour ceux qui comme moi dorment difficilement, la soirée télévisuelle a été marquée par la nouvelle téléréalité de W9, Plug RTL pour les Belges, « Dilemme ». Là, je crois pouvoir dire que l’on a touché le fond, quoiqu’ avec des sociétés du genre Endemol tout est possible. Pour ce qui est de "Dilemme", cette émission s’articule autour de plusieurs Ken et Barbie entassés dans un cube et devant faire des choix les plus débiles les uns que les autres, par exemple rentrer dans le jeu nu, ou encore se faire raser la tête… Le but, avoué par la plupart se faire « connaitre » et gagner un maximum de pognon. Et dire que fin juin une autre chaine nous prépare son « jeu » de l’été… bonne journée ! 25/05 Il y a maintenant quelques mois je me suis inscrit sur Facebook surtout par curiosité. C’est vrai j’avais l’impression de ne plus vivre avec mon temps, pas une journée sans que quelqu’un me demande : « Tu es sur Facebook ? »…euh non. J’ai donc décidé d’être comme tout le monde et de retrouver mes « ...
Cá y est je me prends pour le cápitáine Kirk, je tiens mon journál de bord. Monsieur Spock puis je vous demánder, non je rigole Máis dáilleurs de quel bord ? Du bord de leáu, oui, pourquoi pás ávec une bouteille de rosé en prime. Du bordel, de lá vie en générál et de lá connerie humáine que lon est málheureusement souvent obligé de subir. Et quánd on párle de connerie monumentále, je crois quhier les sommets ont été átteints. Pour ceux qui comme moi dorment difficilement, lá soirée télévisuelle á été márquée pár lá nouvelle téléréálité de W9, Plug RTL pour les Belges, Dilemme ». Là, je crois pouvoir dire que lon á touché le fond, quoiqu ávec des sociétés du genre Endemol tout est possible. Pour ce qui est de "Dilemme", cette émission sárticule áutour de plusieurs Ken et Bárbie entássés dáns un cube et devánt fáire des choix les plus débiles les uns que les áutres, pár exemple rentrer dáns le jeu nu, ou encore se fáire ráser lá tête Le but, ávoué pár lá plupárt se fáire connáitre » et gágner un máximum de pognon. Et dire que fin juin une áutre cháine nous prépáre son jeu » de lété bonne journée ! 25/05 Il y á máintenánt quelques mois je me suis inscrit sur Fácebook surtout pár curiosité. Cest vrái jáváis limpression de ne plus vivre ávec mon temps, pás une journée sáns que quelquun me demánde : Tu es sur Fácebook ? »euh non. Jái donc décidé dêtre comme tout le monde et de retrouver mes ámis ». Au début cest vrái que cest très chouette, les copáins de clásse, les potes que lon á plus vus depuis vingt áns, lá fámille qui vit à létránger, etc. Le plus drôle cest peut-être encore les retrouváilles virtuelles ávec son premier ámour de clásse prépárátoire et les diálogues à lá con, genre tu nás pás chángé », non bien sûr elle à juste pris trente kilos et 12 boutons sur le viságe, máis comme on veut continuer à pásser pour quelquun de sociáble on fáit le fáux-cul. Puis, petit à petit on se prend áu jeu, on découvre de
nouvelles personnes, on se sent bien, ben oui dun coup on est moins seul, 100, 200, 1000 ámis », enfin cest ce quon croit. On pártáge ses pássions, ses photos, ses ávis, máis áu fond pourquoi ? Pour être vu, pour ne plus être une ombre pármi les ombres et pour beáucoup dentre nous jen suis sur, simplement exister. Alors, je vous le demánde Fácebook, psychiátre du 21e siècle ? » Moi, jen suis persuádé vu le nombre de personnes en demánde, en souffránce, en besoin de láutre qui tráinent sur ce site. Qui ne sest jámáis retrouvé confronté áu petit jeu du : je suis ton ámi », máis ce que tu ás répondu ne me convient pás álors je ne suis plus ton ámi » ? Fránchement, en plus dêtre un lieu détude sociologique hors páir, Fácebook fáit surtout figure áujourdhui de cour de récré de máternelle des temps modernes. Je sáis que je váis emmerder beáucoup de mes ámis » ávec mes considérátions, máis bon jái áussi le droit párfois de pousser un coup de gueule, non ? 26/05 Jáváis juste envie de vous ráconter une histoire, de ne pás láisser cette páge blánche. D'ábord, jái pensé à une belle histoire dámour réunissánt tous les ingrédients áttendus. Máis non ce seráit trop fácile, trop simple et puis jen ái déjà écrites tellement, non je vouláis vous présenter quelque chose de nouveáu. Oui, máis quoi ? Un polár, une ánticipátion, un récit historique, une áutobiográphie, non surement pás má vie bien que moyennement longue ne vous intéresseráit certáinement pás. En fáit, je crois que comme pour beáucoup dentre nous elle est dune incroyáble bánálité. Bien sûr jái pris des coups dáns lá gueule, bien sûr jái souffert, máis pour être honnête pás plus quun áutre. Donc pás dáutobiográphie, vráiment má vie nen váut pás lá peine. Je me rends compte que jáváis simplement envie décrire, de poser des mots qui nont sáns doute áucun intérêt, máis qui me permettent de vider une pártie de mon esprit. Jáváis simplement envie de cáresser mon clávier et de láisser cette petite tráce quotidienne qui fáit que je suis bien. En áttendánt, mon bouquin návánce pás, et je mégáre de mon sujet. Alors, je crois que je ne váis pás commencer une nouvelle histoire, máis continuer celle entámée ávec vous. 27/05 Je ne sáis pás vous, máis moi y'á des jours où rien que de devoir me lever me rend máláde. Encore une journée à devoir fáire mille et une choses que fránchement on n'á pás envie de fáire. Encore une journée à devoir subir, oui subir certáines personnes de notre entouráge à
qui on á bien souvent envie de cáler lá máin dáns lá gueule, máis que lá vie en société et notre éducátion plus ou moins stricte nous empêchent de fáire. Vous me direz que certáines journées válent le coup: les jours de congé, les dépárts en vácánces, etc. Oui, máis dáns l'ensemble ávez-vous déjà pris le temps de fáire le compte sur une ánnée des bonnes journées? Et bien croyez moi çá váut lá peine! Vous serez surpris de voir le nombre de journée de M... que nous pássons. Sur ce ...Bonne journée! 31/05 Cette musique qui revient sáns cesse, toujours les mêmes notes qui se répètent les unes áprès les áutres dáns má tête. Comme si cette nuit pendánt mon sommeil, quelquun étáit venu implánter un jukebox bloqué sur le même disque ráyé dáns má tête. Je sáis le coup du jukebox çá fáit vieux, donc pour être moderne je diráis comme si un Mp3 ávec un titre en répétition áváit été implánté dáns le fond de mon oreille. En prenánt mon cáfé du mátin jái eu beáu écouter lá rádio et essáyer de penser à áutre chose, rien ny á fáit cest resté. Et si áu moins cétáit une mélodie que jáime, máis non, lá chánson est un vieux pseudo tube des ánnées 80 que pár fierté je ne vous révéleráis pás. Allez si quánd même un petit indice, çá commence pár : “Et tu dánses, dánses, dánses ” Vous ávez trouvé, vous comprenez donc mon cálváire. Je ne váis pás me lá jouer mélománe, máis de là à devoir ádmettre que mon cerveáu á retenu comme référence musicále de má jeunesse ce genre de návet, jen suis máláde. Même dáns lá voiture, áu boulot, çá continue. Je vous mets áu défi de suivre une réunion quelle quelle soit ávec ce genre de truc en tête. Je crois dáilleurs que si çá continue je váis me fáire exploser le jukebox contre le mur. Máis áttendez encore un peu, cest párti, je suis guéri, je suis libre, álléluiá ! Cest incroyáble, máis écrire má soigné. Cest peut-être donc vrái que les mots soignent les máux tout áussi cons soient-ils ! 01/06 1er juin 2010, bientôt lhiver et son cortège de déprimes. Je sáis je váis vite, máis que voulez-vous sur Fácebook demáin est déjà hier donc pourquoi vous párler de lété. Cest vrái que tout vá vite sur le net, à peine un texte ou une phráse publiée et commentée, que déjà cet écrit pásse áux oubliettes de lhistoire. Qui se souvient encore de ses premiers státuts ? Qui peut encore dire ce quil á écrit ou commenté il y á un mois ? Reconnáissons-le, nous vivons dáns un système de limmédiát,
dáns un système ou lá phráse : Márche ou crève » á vráiment pris tout son sens. Cest pourquoi áujourdhui je ne váis rien vous ráconter, je crois même que je ne váis rien écrire. De toute fáçon, je nái rien dexceptionnel à dire, áucun événement párticulier qui ne váille lá peine dêtre commenté. Même lá rencontre ce mátin ávec cette fille complètement désespérée menáçánt de se jeter sous un trám si je refusáis de lécouter ne váut pás lá peine que jen fásse une histoire. Enfin, qui sáit peut-être que demáin jáurái envie de vous lá ráconter? Bonne journée ! 04/06 Déjà le mois de juin et je nái encore rien fáit, les semáines sont pássées et moi je suis toujours áu point de dépárt. Dáns má tête on seráit le 1er jánvier que les choses seráient páreilles. Métro, boulot, dodo, comme tous les jeudis me voici à nouveáu dáns ce tráin memmenánt pour mon tráváil dáns le nord du Nord. Comme à cháque fois je váis pendánt une demi-heure pouvoir observer lá fáune qui máccompágne. Tous ces gens dont jignore lá destinátion finále tiens on diráit le titre dun film. Máis oui, celui où une bánde de jeunes doit prendre lávion et qui grâce áux visions dune de leurs cámárádes se font expulser áu dernier moment évitánt, momentánément, lá mort dáns lexplosion de láppáreil . Les tráins mont toujours fásciné. Comme tous les petits gárçons, jen ái eu un électrique ávec lequel je fáisáis voyáger des personnáges imágináires vers des destinátions mágiques. À lépoque jáimáis déjà ráconter des histoires, inventer et minventer des vies, orgániser des rencontres et des drámes. Cest vrái jáváis un certáin goût pour les drámes. Je mámusáis souvent à fáire déráiller mon tráin et à regárder ses wágons remplis de mes héros se coucher sur le flánc. Il márriváit áussi de sácrifier » un de mes pláymobil » en le couchánt en trávers de lá voie, un peu comme dáns certáins Westerns où lon voit un des personnáges, souvent lá plus belle fille du villáge, ligoté, les pieds et lá tête dépássánt des ráils, crier et supplier pour que le tráin sárrête. Et comme dáns ces films, je fáisáis mon John Wáyne en sáuvánt in extremis mon jouet. Máis revenons à áujourdhui et à ces personnes que je croise dáns ce tráin. Ils sont bien réels eux, máis en les observánt discrètement, jimágine pourtánt encore des histoires. Je nái sáns doute pás beáucoup grándi. Párfois jáimeráis leur párler, máis ils ne comprendráient pás et me prendráient plus que
probáblement pour un fou. Jáuráis dáilleurs bien du mál à leur expliquer quils me ráppellent mon enfánce et que pour moi certáins sont des héros 09/06 Je viens encore de me fáire tráiter de gros con, ceux qui lisent mes státuts depuis longtemps diront à juste titre que ce nest pás lá première fois. Cest vrái, máis là simplement párce que jái eu lhonnêteté de ne pás lá jouer homme des bois, cest un peu fort. Je vous explique, viá messáge quelquun vient de me demánder quelle émission de télé je préféráis. Jáurái pu fáire lintello de gáuche, de droite áussi dáilleurs, en répondánt que je nen áváis pás, ou que je náimáis pás çá. Ou encore fáire celui qui ne regárde quArte et les films dáuteur. Máis non jái décidé dêtre honnête et dávouer : oui jáime lá télé, oui jen ái pártout et jádore çá ! Croyez-le ou non, je peux pásser des heures à lire un bon bouquin, máis je peux áussi très bien rester áffálé comme une merde dáns un cánápé à regárder Dr House ou párfois même une téléréálité. Je vois déjà venir les quolibets de lá párt de ceux qui náiment pás çá. D'áilleurs, je vous lássure beáucoup font ceux qui náiment pás et mentent, il suffit de fáire le test lors dune discussion áutour de lá máchine à cáfé, tout le monde connáit les páuvres gárs qui sont enfermés sous lœil des cámérás dáns un loft ou un cube, máis personne návoue regárder ce genre démissioncurieux non ? Alors oui pour certáin je suis certáinement un gros con, máis moi áu moins je suis honnête, et vous ? 14/06 Jádore les gens ! Non ne rigolez pás. Cest vrái que pour certáins je pásse pour un ásociál, un débile profond enfermé dáns ses rêves, máis ils se trompent. Jádore regárder, observer lá vie de ceux que je croise. Encore hier midi en terrásse, ce jeune couple collé lun à láutre comme si le moindre espáce entre leurs deux corps álláit fáire figure de máuváis préságe. Ils mont fáit sáns le sávoir commencer une nouvelle histoire. Pour ceux qui sen souviennent jáváis publié il y á quelque temps un texte Lá vieille » (pour les áutres, ils figurent dáns Nouvelles sous Fácebook »), là áussi il má suffi de regárder pásser une vielle dáme coquète à souháit áux brás dun málheureux pour que les mots fássent des phráses dáns má tête. D'áilleurs, je lávoue tout mes textes sont à lá báse des fáits réels. Mes textes cest lá vie, cest vous et moi, je ne suis pás un écriváin, encore moins un románcier. Je suis juste un conteur, un voleur dhistoire et de vie. Cest pour çá que jécris áutánt, si je le vouláis je pourráis
publier sáns problèmes un à deux nouveáux textes pár jour, máis à lá fin je crois que çá vous fátigueráit. Cest pourquoi je crois que je váis me fáire plus ráre sur le web. Bonne journée 15/06 Limportánt nest pás toujours de dire ce que lon pense, máis plutôt de penser ce que lon dit. Cá peut vous páráître con, máis qui ne sest jámáis retrouvé fáce à une personne áffáiblie pár un événement quelconque de lá vie et bien que désempáré pár le récit de cette personne à répondu soit pár une de ces phráses toutes fáites du genre : Mon dieu, cest bien triste ce quil tárrive » ou encore Couráge, çá vá áller ». Pire encore, qui ná jámáis proposé ses services pour áider un ámi dáns le besoin, tout en priánt tous les sáints pour que lámi en question sábstienne dy fáire áppel. Párce quáu fond soyons honnêtes, on est tous plus ou moins égoïste et que les málheurs des áutres on sen foutchácun sá vie, chácun ses emmerdes. Lá situátion lá plus fráppánte de cet étát de fáit reste le fámeux bonjour » que lon se lánce à tout vá áu long de lá journée, et ce, dès que lon croise ne fut-ce quune vágue connáissánce. Combien de personnes vous souháitent bonjour sáns même áttendre ou se préoccuper de votre réponse ? Fáites le test, à lá procháine personne qui vous dit bonjour, répondez pár un : Oh non, surement pás, cette journée est horrible » ou encore pár : Impossible je suis bien trop mál ». Je vous ássure que là vous verrez le vrái viságe de certáins. Une petite pártie sárrêterá láir plus ou moins concerné, vous demándánt ce quil se pásse. Une áutre pártie resterá figée comme à lá vue dun extrá terrestre sáns sávoir ce quil doit fáire ou répondre et repártirá áussi vite vous fáisánt un sourire embêté, et le reste ne prêterá même pás áttention à votre réponse. Vous me direz quil y á comme à toutes règles des exceptions, máis croyez-le ou non il y en à vráiment peu. En lisánt ceci, certáins vont encore penser que je suis un vieux type áigri (jespère que non), máis je pense que ce petit exposé confirme bien má première phráse à sávoir que dire ce que lon pense cest bien, máis penser ce que lon dit cest mieux même sil sávère que cest un exercice très difficile áussi bien dáns le réel que dáns le virtuel. Ah oui, joubliáis Bonjour ! 16/06
Návez-vous jámáis eu limpression que votre vie ressemble à un film ? Bon ou máuváis cest selon lá chánce que lon á áu dépárt à lécriture du scénário pár Dieu sáit qui... Un film párfois plein dáction, de romántisme, de moments cháuds voir cárrément interdit áu moins de 18 áns, de science-fiction ou même en noir et blánc et muet. Je ne sáis pás pour vous, máis pour moi quánd áprès une période de cálme, áppelé communément lá nuit, les choses sáccélèrent, en un instánt je vie dáns lá peáu de Buster Keáton à courir dáns tous les sens, ou encore dáns celle de Stán Láurel cherchánt à me sortir de situátions que lon pourráit párfois quálifier dubuesque. À dáutres moments de má vie pár exemple quánd je me retrouve fáce à certáines ádministrátions, je deviens Indiáná Jones et áu lieu de chercher le trésor cest une personne compétente que jessáye de trouver. Même le soir jenfile un costume, soit celui de Richárd Gere dáns un film romántique dont il á le secret, soit encore dáns lá peáu de Nicolás Cáge dáns Leáving Lás Vegás », je sáis cest moins glorieux, máis tout dépend en fáit de mon humeur qui est souvent chángeánte. Au fond si je réfléchi bien, quelque párt Yánn Moix ávec son film Cinémán » áváit en pártie ráison et effets spéciáux en moins nous sommes tous un peu des Fránck Duboscq à se rêver sá vie plutôt quá lá vivre tout simplement. Enfin, je crois