couleur maya - dossier pedagogique_Mise en page 1
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Description

  • mémoire
  • cours - matière potentielle : des siècles
  • exposé
1 / 20 Conseil général de la Haute-Marne Château du Grand Jardin 5, avenue de la Marne 52 300 Joinville Tél : 03 25 94 17 54 Couleur maya – Autour du lac Atitlan Exposition de costumes et textiles d'indiens du Guatemala Du 22 octobre au 19 décembre 2010 Dossier pédagogique Réalisé par le Service communication du conseil général de la Haute-Marne Tél. : 03 25 32 88 13 Contact : Svetoslava Popova – Chargée de coordination pédagogique svetoslava.
  • résurgence des anciennes traditions
  • huipil des femmes maya du yucatan ac- tuel
  • costume maya
  • pantalon d'origine
  • civilisation maya
  • paire de pantalons courts en coton blanc
  • origine
  • origines
  • époques
  • époque

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Langue Français

Extrait

Conseil général de la Haute-Marne
Château du Grand Jardin
5, avenue de la Marne
52 300 Joinville
Tél : 03 25 94 17 54
www.haute-marne.fr
Couleur maya – Autour du lac Atitlan
Exposition de costumes et textiles d’indiens du Guatemala
Du 22 octobre au 19 décembre 2010
Dossier pédagogique
Réalisé par le Service communication du conseil général de la Haute-Marne
Tél. : 03 25 32 88 13
Contact : Svetoslava Popova – Chargée de coordination pédagogique
svetoslava.popova@haute-marne.fr
Visite libre ou guidée sur rendez-vous
1 / 20Sommaire
Une collection de textiles mayas contemporains --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 3
Les Mayas- - --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 4
Les textiles mayas - --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 6
Depuis la Conquête hispanique --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 7
Le costume aujourd’hui --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 8
L’art du textile --- --- les materiaux, la teinture, les métiers à tisser, les motifs, les symboles. -- --- --- --- 9
Informations pratiques -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 16
Conférences et ateliers autour de l’exposition --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 17
Enseignement primaire - --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 18
Visite de l’exposition 18
Après la visite : pistes pédagogiques -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---19
Enseignement secondaire -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 20
Collège --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 20
Visite de l’exposition --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 20
Après la visite : pistes pédagogiques -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 20
Lycée --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 23
Visite de l’exposition -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 23- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 23
Pour en savoir plus -- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- 25
Le château du Grand Jardin est un site du Conseil général de la Haute-Marne
2 / 25Une collection de textiles mayas contemporains
Le château du Grand Jardin expose une collection exceptionnelle de costumes mayas appartenant à Régis
Bertrand, collectionneur. Ces vêtements portés par trois ethnies indiennes du Guatemala (les Quichés, les
Cakchiquels et les Tzutzujils), descendants des Mayas, se singularisent par leur rareté et la richesse de
leurs motifs et couleurs.
Constituée à la fin des années 1970, la collection, dont il n’est exposé qu’une petite partie, est composée
de vêtements datant des années 1950 à 1980 et principalement des années 1960, ce qui est gage d’au-
thenticité quant à la tradition ancestrale.
Le costume traditionnel de différentes ethnies descendantes des Mayas diffère totalement d’une commu-
nauté à l’autre. Pour plus de clarté, l’exposition nous montre les costumes de l’une des plus importantes,
l’ethnie Cakchiquel, qui offre dans les formes, les symboles et les couleurs de la cosmologie maya, la plus
grande diversité. Elle est installée entre l’actuelle capitale Guatemala City et le lac Atitlan, un des plus
beaux lacs du monde. Quelques vêtements de l’ethnie Quiché qui occupe certains villages au nord du lac,
dans le département de Solola complètent avec ceux d’une ethnie, moins connue, mais pas moins intéres-
sante, celle des Tzutzujils, ce panorama de l’art textile.
A cette présentation d’une centaine de costumes et vêtements s’ajoute celle de dix masques, éléments in-
dissociables. Ceux-ci sont présents dans les fêtes religieuses, dans les célébrations des différentes périodes
de l’année et dans certaines pratiques chamaniques. Le masque, qui représente souvent un animal, est un
attribut d’une divinité, il matérialise également les esprits secourables qui interviennent pour combattre la
maladie, la sécheresse et autres fléaux. Il appartient au prêtre, au sorcier ou au chamane qui lui insuffle sa
fonction magique.
Le château du Grand Jardin est un site du Conseil général de la Haute-Marne
3 / 25Les Mayas
1. La période préclassique et classique
C’est vers 1500 ans av. J.-C. que, la civilisation Maya est probablement née. C’est alors, dans la période
dite préclassique, que commencèrent à s’implanter des communautés plus conséquentes. Elles construisi-
rent des centres appelés à devenir des cités importantes. A cette époque, l’agriculture était prédominante,
la culture et le commerce connaissaient des progrès significatifs. L’artisanat, particulièrement la poterie,
se développa ainsi que les inscriptions sur les monuments. On se mit à élaborer des systèmes de calendrier.
L’âge d’or de la culture maya, connu sous le nom de période classique, dura environ six siècles (de 300 à
900 ans ap. J.-C.). C’est à cette époque que la plupart des édifices monumentaux furent construits et que
se développèrent les cités-Etats. Les colonnes commémoratives, une forme d’écriture et un système ca-
lendaire nouveaux datent de cette période.
La civilisation maya parvint alors à son apogée au Guatemala. Avec l’expansion du commerce et la crois-
sance de la population, de nombreux centres mayas atteignirent une taille supérieure à celle des villes de
l’Europe de l’époque.
Le calendrier est un aspect important de la vie maya durant ces siècles. C’est grâce à celui-ci que les évé-
nements ont pu être enregistrés et datés avec précision. En utilisant une méthode de calculs basée sur des
multiples de vingt, l’un de ces systèmes aboutit à un calendrier de 260 jours, tandis qu’un autre équiva-
lait, à peu de choses près, à notre année de 365 jours. Pour enregistrer les événements historiques, les
Mayas utilisent un système appelé le « compte long », s’appuyant sur une période de 5 128 années. Les
Mayas étudiaient aussi l’astronomie. Ils étaient capables de calculer avec une précision surprenante le
mouvement des planètes, mais obtenaient également des résultats saisissants quant à la longueur de l’an-
née scolaire ou celle du cycle lunaire.
Très avancés en mathématiques, les Mayas avaient déjà conçu une forme de zéro. En revanche, ils ne
connaissaient ni la roue ni les animaux de trait, et le travail des métaux n'apparut que très tard.
Les Mayas possédaient aussi de grandes aptitudes littéraires. Nous disposons malheureusement de peu de
documents à l'heure actuelle, car ils furent en grande partie détruits par les Espagnols, notamment les mis-
sionnaires qui voulurent obliger les indigènes à abandonner leurs croyances. Cependant, quelques œuvres
de la littérature maya ont pu être sauvées et leur écriture hiéroglyphique déchiffrée en partie ; la plus
connue est le Popol Vuh, histoires anciennes du Quiché.
Les Mayas ont dû se soumettre successivement aux Toltèques, puis aux Aztèques venus du Nord vers
1300. À l'arrivée des Espagnols, la civilisation maya était en déclin, selon la plupart des chercheurs, pour
des raisons mal connues. L'hypothèse de fléaux naturels, de la famine, de migrations, de la montée du mi-
litarisme, de guerres intestines, entre autres, a été avancée. Il faut également rappeler qu'en ce qui concerne
la page de l'histoire maya qui précède immédiatement la Conquête, et coïncide avec elle, nous ne dispo-
sons que des textes écrits par les Espagnols : l'« effondrement » de la civilisation maya constituait un ar-
gument pour justifier la Conquête. Cependant, il semble vrai que la société qu’ont trouvé les Européens
traversait une phase de mutations qui restent à déterminer.
La première guérilla contre le conquérant Pedro de Alvarado était dirigée par le résistant maya Tecún
Umán. De multiples révoltes indiennes devaient ensuite jalonner l'époque coloniale et républicaine.
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4 / 252. La colonisation
Les Espagnols pénétrèrent pour la première fois au Guatemala en 1523. Pedro de Alvarado

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