Bilan Etude Politique de la ville 2008
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Commission prévention Référent : Mr BOULANGER Michel L’ANITeA et la politique de la Ville Résultats du questionnaire adressé aux Adhérentsr soPnenes Morales PREAMBULE Depuis plusieurs années, l’ANITeA développe un partenariat avec la Délégation Interministérielle à la Ville 1(DIV). De nombreux travaux ont été menés en commun (Colloques, formations, études,..) En 2008, l’ANITeA a souhaité à nouveau questionner ses adhérents, Personnes Morales, pour : Recenser l’implication de l’ANITeA dans les dispositifs locaux de la politique de la ville, Identifier une typologie des actions réalisées dans ce cadre, Repérer les réussites, les échecs,… 2Ce questionnaire a été élaboré par la Commission Nationale Prévention de l’ANITeA . Il porte 3principalement sur l’exercice 2007 . 1 Etude DIV-ANIT : « Les consommations de substances psychoactives et les problématiques urbaines » (2001) 2 Les membres de la Commission sont : Daniel Bernier, Michel Boulanger, Denis Jouteau, Christian Leprêtre, Marc Leray, Gérard Pradelle, Alain Morel, Olivier Romain, Christine Tellier, Odile Vitte. 3 Nos remerciements vont au siège de l’ANITeA pour le recueil des données et leur dépouillement, ainsi qu’à l’administration de l’association Le Pélican pourla mise en page et la dactylographie du présent document. Bilan des questionnaires Politique de la ville L’ANITeA a ...

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Langue Français

Extrait

 
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           L’ANITeA et la politique de la Ville Résultats du questionnaire adressé aux Adhérents Personnes Morales    PREAMBULE  Depuis plusieurs années, l’ANITeA développe un partenariat avec la Délégation Interministérielle à la Ville (DIV). De nombreux travaux ont été menés en commun (Colloques, formations, études,..) 1   En 2008, l’ANITeA a souhaité à nouveau questionner ses adhérents, Personnes Morales, pour :   Recenser l’implication de l’ANITeA dans les dispositifs locaux de la politique de la ville,  Identifier une typologie des actions réalisées dans ce cadre,  Repérer les réussites, les échecs,…  Ce questionnaire a été élaboré par la Commission Nationale Prévention de l’ANITeA 2 . Il porte 3 principalement sur l’exercice 2007 .   
        
                                                  1 Etude DIV-ANIT : « Les consommations de substances psychoactives et les problématiques urbaines » (2001) 2 Les membres de la Commission sont : Daniel Bernier, Michel Boulanger, Denis Jouteau, Christian Leprêtre, Marc Leray, Gérard Pradelle, Alain Morel, Olivier Romain, Christine Tellier, Odile Vitte. 3 Nos remerciements vont au siège de l’ANITeA pour le recueil des données et leur dépouillement, ainsi qu’à l’administration de l’association Le Pélican pourla mise en page et la dactylographie du présent document.
 
  
  
Bilan des questionnaires Politique de la ville
L’ANITeA a comptabilisé 39 retours à ce questionnaire, qui a été adressé aux Personnes Morales adhérentes de l’association
  1.  L’identité des 39 organismes
 
 
 
 
2.  Le financement de la prévention
 
  ¨  Cette question permet d’avoir une mesure des budgets de la prévention, toutes origines  confondues (Etat, Collectivités locales,…), tels qu’ils sont gérés par les adhérents. Trois structures n’ont pas répondu à cette question.  On remarquera qu’il existe une grande hétérogénéité des financements de la prévention :  6 organismes n’ont aucun financement pour la prévention 11 organismes ont un financement entre 50 et 100 000 euros    1 organisme a un financement supérieur à 1 000 000 d’euros   Paroles d’adhérents :  « Les crédits sont uniquement liés aux projets…. Il n’existe pas de dotation annuelle pour la prévention, de convention pluriannuelle, mais plutôt des crédits dépendant des projets déposés et retenus pour chaque année dont certains reconduits  . »  « Il est variable ! 8 000 euros en 2007, 48 000 euros en 2008 ».     
  
 
 
¨  4 structures n’ont pas répondu à cette question  
   L’hétérogénéité des financements demeure :  14 organismes n’ont aucun financement de la Politique de la Ville  12 ont un financement inférieur à 25%  3 ont un financement supérieur à 75% Les co-financements sont la règle habituelle.  Paroles d’adhérents :  « La Politique de la Ville intervient surtout en co-financement du droit commun ».  « Elle n’intervient que pour partie dans nos budgets de prévention ».                               
 
3.  La prévention
   
  
 Aspects quantitatifs
 
 ¨  Sur les 39 adhérents, 34 organisent des actions de prévention  
 
  Le nombre total d’actions organisées en 2007 dans le cadre de la politique de la Ville est de 64. La quasi-totalité des actions fait l’objet de multi financements.        
 
 
  La typologie des actions  
Aspects qualitatifs
 
   Pour cette question, la Commission Prévention de l’ANITeA a fait le choix de proposer une typologie des actions en cinq catégories : la prévention / la formation / l’appui méthodologique / les soins / la réductions des risques, tout en sachant que cette classification, nécessaire pour une première compréhension, est en partie faussée car nombre d’actions relèvent simultanément de plusieurs catégories : par exemple, les soins et la réduction des risques, ou encore, la formation et l’appui méthodologique.                            
Les thématiques abordées
Pour compléter la typologie élaborée à la question précédente, nous avons analysé l’ensemble des titres donnés par les promoteurs aux actions réalisées dans le cadre de la Politique de la Ville.  Nous avons ainsi pu repérer un ensemble de thématiques centrées principalement sur :   La proximité ( « Actions de proximité sur les territoires urbains et ruraux » / « les quartiers sensibles »,…)   Les personnes en précarité, marginalisées ( « Jeunes en errance » / « Hébergement d’urgence »,…)   La prévention de la récidive ( « RMI et préparation de la sortie de prison » / « Stages de citoyenneté »,…)   La réduction des risques, l’accès aux soins, le lien social ( « travail de rue » / « Actions de réduction des risques »,…)   Les publics spécifiques ( « les personnes prostituées » / « le tabagisme féminin »,…)   Les interventions précoces ( « Consultations Cannabis » / « Repérage précoce des usages problématiques »,…)   La formation ( « Formation aux interventions précoces » / « Gérer des situations aigües »,…)   La coordination, la mise en réseau ( « dispositif coordonné d’interventions en toxicomanies » / « Réseau Adultes-Acteurs de Prévention »,…)   La prévention ( « Prévention auprès des jeunes…en milieu scolaire… en apprentissage…étudiants….de Missions Locales Jeunes….des Foyers de Jeunes Travailleurs…. »)
                 
Le public visé
 
  Que ce soit par rapport à la typologie ou aux thématiques des actions, on retiendra que les actions ciblent : Les adolescents et les jeunes adultes (14 à 25 ans, environ), jeunes consommateurs ou non,   Les parents et les habitants, qui représentent l’environnement (familial ou social) des publics jeunes,  Les professionnels, dans une perspective de réseau, de formation. Les classes d’âge, avant l’adolescence, ne sont pas citées.   Le territoire des actions
 Les réponses correspondent aux territoires habituels de la Politique de la Ville.           
 
La durée des actions
  ¨  Pour l’ensemble des professionnels, la question de la durée est majeure ; elle concerne l’ensemble de la prévention et pas uniquement la Politique de la Ville. ¨  Le temps de l’action ou du programme (qui est le plus souvent pluriannuel) ne correspond pas au temps du financement (qui est annuel) et précarise le travail de terrain, son efficience, dans la majorité des situations.  Les partenaires principaux  
 
  ¨  Dans le cadre de la Politique de la Ville, les partenaires cités relèvent du champ social, scolaire, éducatif et de l’insertion, ¨  On retrouve dans les catégories « Autres » de nombreux partenaires locaux (comme une association de quartier) et ponctuellement des acteurs de santé (comme des médecins généralistes ou des pharmaciens d’officine) impliqués sur le terrain.        
 
4.  L’évaluation des actions
 Au plan quantitatif
 Les actions ont-elles été évaluées ?
 
  Les types d’évaluation suivants sont cités :   Evaluation quantitative-qualitative-enquête de satisfaction – comité de pilotage local - évaluation écrite avec le comité d’Education à la Santé et la Citoyenneté – Questionnaires d’auto-évaluation – groupe de suivi Analyse de l’activité – indicateurs observables…     
Au plan qualitatif
Nous avons interrogé, sous forme de questions ouvertes, les adhérents, pour qu’ils précisent les points forts et les points faibles des actions réalisées dans le cadre de la Politique de la Ville. L’objet de ces questions est de repérer, au-delà du contexte local, s’il se dégage des caractéristiques, au plan national, des actions réalisées.  Nous avons regroupé les réponses des adhérents en quatre catégories :   Les publics  Les caractéristiques des actions  Les partenariats  Les financements      
Points forts     
  
    
Points faibles     
  
   
L’évaluation : Les publics    1. Information et sensibilisation des adultes sur les conduites addictives   2. Réticence de certains parents   3. Rencontre d’un public très éloigné de l’information sur les drogues des dispositifs de soins   4. Difficulté à toucher des jeunes déscolarisés   5. Des actions en direction des publics précaires et dans l’errance, souvent délaissées des dispositifs   6. occasion pour des jeunes de réfléchir en groupe à la prise de risque   7. On part de la demande du public   8. Une approche centrée sur les ressources du public    Analyse :   Il y a 8 évaluations réparties en 6 points forts et 2 points faibles.  Les commentaires peuvent être opposés pour une même situation, ce qui renvoie à l’idée même de l’expérimentation locale et du contexte : o  Par exemple, on positive l’information et la sensibilisation des adultes dans un cas et on déplore la réticence de certains parents dans un autre, o  De même, peut-on positiver la rencontre d’un public très éloigné comme on notera la difficulté à toucher des jeunes déscolarisés, o  Au plan méthodologique, il est valorisé l’approche centrée à la fois sur la demande et sur les ressources du public.                    
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