La transitologie l'épreuve du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord
Description
Niveau: Secondaire, Lycée, Terminale
La transitologie à l'épreuve du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord L es analystes des transitions et consolidations démocratiques passent poiir de grands voyageurs. Globe-trotters par vocation. ils franchissent allégrement les frontières géopolitiques et académiques sans solliciter de visa auprès des spécialistes des aires parcounies. Voyageurs pressés, miinis pour tout viatique d'une tl-iéorie portable de la de'mocrntisation, livrable clés en maiiis ? Certains de leurs contempteurs le murmiirent, apparemment lassés de croiser dans les aérogares la (( jet-set des transitions )) entre deux sii~-vols d'une région ou d'une culture '. Le brocard témoigne à sa manière de la silccess s t o y d'un paradignie forgé au rythme des gonflements de la troisiè??ze z q w e de dénzocr-utie qiii. après avoir immergé la péninsule ibérique. a déferlé sur l'Amérique latine et atteint l'Europe centrale et orientale ?. La transitologie, inspirée de travail;.; préciirseurs des années soixante-dix, a trouvk son manifeste en 1986, avec le désormais classiqiie Transitions frouz A~itlgorit~zriatz Rtile 3. Pour ses kcli- teurs, Guillernlo O'Donnell, Philippe C. Schmitter et Laurence Whitehead. plutôt que de voyage s'agissait-il, en la circonstance, d'un cheniin de Damas. Confrontés aux changements intervenus en Europe méridionale et en Amérique latine, ils renonqaient à centrer l'analyse siif les stnictures pour mettre l'accent sur les jeux d'acteurs dans des situations d'incertitude et sur les séqiiences de ces interactions stratégiques.
- cours - matière potentielle : sociologie politique
La transitologie à l'épreuve du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord L es analystes des transitions et consolidations démocratiques passent poiir de grands voyageurs. Globe-trotters par vocation. ils franchissent allégrement les frontières géopolitiques et académiques sans solliciter de visa auprès des spécialistes des aires parcounies. Voyageurs pressés, miinis pour tout viatique d'une tl-iéorie portable de la de'mocrntisation, livrable clés en maiiis ? Certains de leurs contempteurs le murmiirent, apparemment lassés de croiser dans les aérogares la (( jet-set des transitions )) entre deux sii~-vols d'une région ou d'une culture '. Le brocard témoigne à sa manière de la silccess s t o y d'un paradignie forgé au rythme des gonflements de la troisiè??ze z q w e de dénzocr-utie qiii. après avoir immergé la péninsule ibérique. a déferlé sur l'Amérique latine et atteint l'Europe centrale et orientale ?. La transitologie, inspirée de travail;.; préciirseurs des années soixante-dix, a trouvk son manifeste en 1986, avec le désormais classiqiie Transitions frouz A~itlgorit~zriatz Rtile 3. Pour ses kcli- teurs, Guillernlo O'Donnell, Philippe C. Schmitter et Laurence Whitehead. plutôt que de voyage s'agissait-il, en la circonstance, d'un cheniin de Damas. Confrontés aux changements intervenus en Europe méridionale et en Amérique latine, ils renonqaient à centrer l'analyse siif les stnictures pour mettre l'accent sur les jeux d'acteurs dans des situations d'incertitude et sur les séqiiences de ces interactions stratégiques.
- arènes politiques décisives
- ircours au moyen-orient - afriqiie di1
- triptyque al-rtzithaq - al
- espace politique
- sociation des appartenances confessionnelles avec la tranie di1
- chevet de la science politiqiie
- moyen orient
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| Publié par | profil-ziem-2012 |
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| Langue | Français |
Extrait
La
transitologie
à
l'épreuve du Moyen
-
Orient
et de
du Nord
L
es analystes des
transitions
et
consolidations
démocratiques
poiir de grands voyageurs. Globe
-
trotters par vocation. ils franchissent
les frontières géopolitiques et académiques sans solliciter de visa
auprès des spécialistes des aires
Voyageurs pressés,
pour
tout viatique d'une
portable de la
livrable clés en
?
Certains de leurs contempteurs le murmiirent, apparemment lassés
de croiser dans les aérogares la
jet
-
set des transitions entre deux
d'une région ou d'une culture
Le
brocard témoigne
à
sa
de la
d'un
forgé au
des gonflements de
la
de
après avoir immergé la péninsule ibérique. a déferlé sur
latine et
atteint
centrale et orientale
La
inspirée de
préciirseurs des années soixante
-
dix,
a
son manifeste en
1986,
avec le
désormais classiqiie
Transitions
Pour ses
teurs,
Philippe
C.
et Laurence Whitehead.
plutôt que de voyage s'agissait
-
il, en la circonstance, d'un
de Damas.
Confrontés aux changements intervenus en Europe méridionale et en
Amérique latine, ils
centrer l'analyse
les
pour
mettre l'accent sur les
d'acteurs dans des situations d'incertitude et sur
les
de ces interactions stratégiques.
l'explication pas
-
sait par la prise en compte d'un double espace
:
l'espace temporel entre
l'ébranlement ou le collapsus d'un régime autoritaire et l'avènement d'un
nouveaii
la
transition
;
l'espace politiqiie de
et de res
-
sources en fonction duquel les différents protagonistes opèrent des choix ten
-
dant
la
formation de nouvelles coalitions.
Professeur
1.
Sur
la
jet
-
set des transitions
Santiso (1996).
2.
P. H untington (1991). t e s t e repris d e
(1996).
3.
Philippe
C.
(1986).
Les
vaux précurseurs
figurent
panthéon d e
la
transitologie sont
d e
(1970) e t d e Juan
J.
Linz
(1978).
Sur
e t ses antécédents
voir
H erm et
(2000).
d e
du
Nord, to m e
CNRS
MICHEL
Dans cette perspective, étayée et approfondie par d'autres travaux et
voyages
la
démocratisation
apparaît comme un seuil critique concrétisé
par la négociation ou
à
la renégociation
depactes,
de formules de comproiiiis,
instaurant de nouvelles règles du
politique. Mais elle ne constitue qu'une
issue possible,
d'autres, d'un processus contradictoire et réversible La
s'inscrit ainsi dans le sillage de
théorie du choix rationnel,
promouvoir une approche
et procédurale de la
démocra
-
tisation.
Elle prend ses distances avec le postulat du
éclairé,
par
projet démocratique, dont Samuel
P.
Huntington s'était fait l'écho
à
travers l'axiome
le développement économique rend la démocratie possible,
le
politique la rend effective
En effet, elle ne préjuge pas des
ou options démocratiques des protagonistes de la
transition.
Elle
prend les
pour ce qu'ils sont
-
des individus et des groupes engagés
dans la sauvegarde ou la conquête de positions, au moindre risque, dans un
contexte
et incertain
-
et non pour ce qu'ils devraient être
-
des
démocrates convaincus des nécessités et des bienfaits du pluralisme.
Bien plus, eile
avec la problématique des
préconditions
ou
pré
-
institutionnels, sociaux et culturels de la démocratie, illustrée notam
-
ment par Seymour
M.
Lipset
Elle introduit une distinction capitale entre les
séquences de la
transition
et le temps long de la démocratie. Ce faisant, elle
inverse la relation entre l'issue démocratique et les
de la démo
-
cratie. La
transition
n'est pas acconiplissement mais catalyseur d'une dynami
-
que sociale, caractérisée notamment par
résurrection de la société
civile
C'est dans le mouvement heurté et réversible enclenché lors du seuil
critique de la
démocratisation
que se jouent, par la
la
et,
avec eile, l'inscription institutionnelle, sociale et
de la démocratie.
Quand bien même le terme ne séduirait que les
(Hermet
2000
:
ne manque donc pas d'attraits
des mises
l'épreuve dans des environnements différents de ceux de son élaboration.
Sous cet angle, loin d'indisposer, sa propension
à
voyager devrait rencontrer
l'approbation,
dans les régions que
la troisième
de démo
-
cratie
n'a pas (pas encore
?)
atteinte.
À
cet égard, force est d'observer que le
Moyen
-
Orient et le Maghreb ne figurent pas
les destinations les plus
courues par les
À
croire que le
Monde
et musulman
offrirait peu de débouchés
à
la supposée industrie des études sur les transi
-
tions déniocratiques
))
(Cohen,
1995).
Dans cette hypothèse qui incriminer
?
Un contexte régional foncièrement inhospitalier
à
la
ou une
théorie ne supportant pas le voyage en Orient
?
On saura gré
à
Philippe C. Schmitter, l'une des figures marquantes de la
-
et, pour une large part, l'auteur de son
dénomination
-
d'avoir relevé le défi en faisant escale au Moyen
-
Orient
-
Afrique du Nord
4.
On consultera
à
cet effet l'article précité de Hermet (2000). Une mention particulière
devoir être faite de
(1991).
Economic developnient makes democracy possible
political leadership makes it
real
1996
:
184).
6.
Lipset
Lipset, Seong, Torres (1993).
7.
L'oeuvre de Philippe
C.
Schmitter dépasse largement la seule
Mention
-
nons, entre autres
:
Schmitter (1971 et
Ph.
C.
Schmitter aime
rappeler qu'au
des
soixante il a suivi le cours de sociologie politique de Lipset (1992)).
Lors d'une table
-
ronde organisée en
1995
à
l'Institut
Politiques de
Paris,
il
a confronté les acquis et enseignements des recherclies sur les transi
-
tions et consolidations démocratiques en Amérique latine et en Europe aux
caractéristiques et tendances observables dans le Monde
et
De ses carnets de voyage,
publie la version en langue fran
-
çaise. Malgré le décalage
le texte conserve, pour l'essentiel,
son actualité et son acuité. Qu'il soit permis de
cette heureuse initiative
au service d'une migration contrôlée des concepts et du comparatisme.
Philippe
C.
Schniitter souligne d'autant plus les risques encourus
à
loir accoster sur
des principales
non submergées par la vague de
dénzocratisation et la vogue de la transitologie, qu'il est,
à
vrai dire, pleine
-
ment assuré de les maîtriser.
fait mine de s'inquiéter sur les conditions de
sécurité du voyage pour mieux signifier son arrivée
à
bon port. II prend soin
de
point se déplacer sans consulter quelques guides de voyage, dont
notamment deux ouvrages collectifs représentatifs,
à
l'époque, de
de
la
réflexion des spécialistes de la région sur la démocratisation
:
Démocraties
san s démocrates et Civil Society in
Middle East édités respectivenient
par Ghassan
et
R.
Norton
Mais, pour s'orienter,
il
se munit
surtout de sa propre boussole, dont il rappelle au lecteur les niodalités d'uti
-
.
lisation en douze leçons
La visite des lieux débouche sur le constat sans surprise des limites
processus transitionnels. Exception faite de la Turquie, les situations observa
-
bles témoignent, suivant les cas, de régressions autoritaires ou de transitions
par
:
les régimes sont eux
-
mêmes
à
l'origine de changements dont:
ils maîtrisent l'ampleur et la portée, de telle
que la phase initiale de
la transition, la libéralisation, peut s'avérer le moyen de faire obstacle
à
la
démocratisation.
en irait ainsi, entre autres, de l'Égypte, de la Tunisie et du
Maroc.
Le commentaire s'emploie
à
élucider dans une perspective comparative
les
observées. Ses considérations sur la dépendance des sociétés
l'égard des appareils d'État et sur le rôle des acteurs extérieurs ne sont
de pertinence. Mais pour avancer dans l'explication, peut
-
être con
-
viendrait
-
il de prendre en compte des données plus complexes, dont certaines,
au demeurant, sont
évoquées dans quelques
-
unes des contributions de
Démocraties sans démocrates.
La clientélisation des sociétés ne tient pas seulement au supposé carac
-
tère
rentier
des
Ses ressorts sont difficilement dissociables des
modalités de déploienient des
en
du contrôle
appareils étatiques
La timidité de conditionnalité politique de la
tion internationale ne peut être élucidée sans tenir compte de l'aval consenti
8.
Ph.
C.
Schrnitter ne pouvait tlisposer du
de
particulièrement éclairant sur les conditions d'un
au
moyen-Orient
-
Nord.
Norton
9.
Sur le
rentier
des États, Ph.
C.
Schmitter rejoint des considérations
émises propos de la région mais qui. a elles seules, ne
et
tériser les cinq cas moyen
-
orientaux
de
qu'il
Voir par
exemple,
10.
Voir
à
ce sujet Roy
(1994).
MICHEL
à
des
de
du
politique par exclusion ou neutralisa
-
tion de l'un des
protagonistes, l'islamisme, dans ses diverses
expressions politiques. Avec
la
en
de l'islamisme
et le
des
modernes, phénomènes distincts niais
de recoupements, les interactions de groupes s'opèrent suivant des
logiques qui
pas les plus propices
à
inciter les adversaires
à
accepter
de concoiirir sous des règles spécifiées et
à
prouver leiir volonté de con
-
tinuer
jouer le jeu de ces règles
»
cas de défaite.
Ph.
C.
conclut pas
son périple en tenant la
pour saine et
:
seulement
a
supporté le voyage
mais encore elle pourra, le
compte de processus de
transition
de quelque consistance.
De
fait,
la
sinon la
semble s'acclimater
dans la région si
en
d'après la bibliographie la plus récente. Ainsi, par
exemple,
Rex Brynen et Paul Noble ont édité en 1998 un
ouvrage au titre particiilièrement significatif,
Political
et
Dans leur conclusion, ils
le
pas des
Le
arabe se caractériserait au
par
l'émergence d'une
pliiralisme contrôlé
des partis sans participation ni responsabilité politiques. Resterait
à
ner la portée de la
:
étape
à
de la
ou
:substitut de celle
-
ci
?
Brynen et Noble 1998). La notion de
transition
dispose désormais de sa traduction en arabe.
De
la
veine, on mentionnera également
:
of
Institutions,
publié en 1999.
et Robert
y
plaident pour une redé
-
couverte des parlements
arènes politiques décisives dans le développe
-
ment des processus transitionnels
Denoeux,
1999). Ils
que dans le Monde arabe la
comporte trois étapes,
scénario suggéré par les pratiques et le vocabulaire des acteurs eux
-
Elle émergerait
à
partir de
«
pactes
))
déclarations solennel
-
les
projet de libéralisation politique concédée
par les
du pouvoir.
seconde phase serait celle du
dialogue
(al
qui correspondrait la négociation, entre le
et l'opposition, de nouvelles règles du jeu politique portant notainnient
sur les modalités concurrentielles des élections législatives et sur le rôle dévolu
Une troisième séquence aurait pour enjeii l'affirmation de l'auto
-
rité du Parlement. Une fois ce stade
avec succès, la voie serait
à
l'avènement d'une démocratie viable
Les auteurs ne
pas de préciser
pays arabe n'aurait encore
du parcours mais que le Liban serait d'ores et déjà engagé dans
l'étape de
pouvoir
et que le Maroc, la
Jordanie et le Koweït seraient en passe de l'aborder. Abstraction faite des
siir la portée des différentes expériences parlementaires, on
le
-
al
-
affirmation
du
Parlement
-
des
en
à
théorie officielle des régimes. Sa
tient
à
la modélisa
-
i
ion d'une sorte de rallye dont personne
encore
la
ligne d'arri
-
vée mais pour lequel paris et pronostics restent ouverts. C'est dire que pour
LA
TRANSITOLOGIE
À
M O Y E N
-
O R IE N T
l'instant, aucun
ne permet de tenir pour acquis, ici ou là, une sortie des
situations de
imposition constatées par Pli.
C .
Dès lors on ne peut éviter de s'interroger sur ces limites et
tion. L'hypothèse de formules négociées tendant
à
une compétition
résultats incertains et non définitifs ne souffre
-
t
-
elle pas
décalage au regard de configurations sociales dont les enjeux actuels portent
sur les normes
d'une société
?
Le hiatus est certes lié
des particularités de contexte.
n'en
pas moins en cause certains des
présupposés
approche
de la
axée
les
rationnels effectués par des
préoccupés de la
de
la
d'incertitude de
La problématique de la transitionpnctée ou négociée est sous
-
tendue
par
une conception procédurale de la
elle
-
même,
la politi
-
que
un processus rationnel de négociation
entre
et groupes.
Sans pour autant réhabiliter une conception substantielle de la
il
importe de rappeler
celle
-
ci, comme tout mode de coexistence et de con..
relève d'une constniction contingente de l'identité
d'accords précontractuels inscrits dans des
de vie
La négocia.
tion de formules de régulation présuppose
les règles ainsi
sens par
à
ces accords précontractuels ou
de
justification. Les notions de
et de
avancées par Han
-
Arendt poiirraient
cet égard se révéler un détour réflexif fécond
une science
Les limites des processus de
au Moyen
-
Orient et en
du Nord soulèvent ainsi une question de portée générale. La
en
se focalisant sur les
d'un espace politique donné,
par un
de contraintes et de ressources, n'interroge pas l'identite
sous
-
jacente
à
Cette identité politique
-
et non point,
à
proprement
parler, nationale
-
paraît aller de soi. La rationalité des acteurs
type
(orientée
en
dès lors
les uns et
les autres ne mettent pas en
la pertinence de cet espace. Pour autant,
on ne
oublier
espace politique, dans son principe
est
indissociable de valeurs partagées
assignent un cadre
l'action.
prendre un exemple européen, la transition
a eu pour arrière
fond
espace politique unifié par la résorption de l'opposition entre
récits et
et protestants de la coexistence.
En
les
partageaient un même
de
fondé sur la dis
-
sociation des appartenances confessionnelles avec
la
tranie
ensemble. En
il ne s'agit
de
de la
mais de dimension symbolique de la
L'enjeu concerne
la réduction de l'incertitude par la
en
et le respect de procédiires
d'un
autre
que de simples procédiires électorales.
Expérience faite, le Moyen
-
Orient et l'Afrique
du
Nord ont tout
des voyages
la
dont le principal mérite
dans le
11. Voir
à
cc sujet Leca
même aiiteur
:
de
:
chevet de la science politiqiie
renvoient
13.
Voir
(1996)
M ICHEL
qu'elle favorise o u provoque.
Elle
prom eut u n e politologie
qui refiise
le
préalable d e s
culturelles,
faisant prévaloir
u n e approclîe procédurale. Mais la dimension symbolique d e
politiqiie
le
point aveugle d e sa louable entreprise d e relativisation d e la portée
des
culturelles. Ses
inciteraient, si nécessaire,
à
élargir
le
c h a m p
de
procédurale a u x
d e
notion irré
-
ductible a u x seuls
lexicaux. C ette sorte d'aller e t retour contrôlé pour
-
rait constituer la feuille d e route d e s spécialistes d e la région
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prendre
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