Corrigé BAC ES 2015 Sciences économique et sociales (SES)
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BACCALAURÉAT

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Publié le 22 juin 2015
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Langue Français

Extrait

BACCALAURÉAT
Série : ES
Épreuve :SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES (obligatoire)
Session 2015
Durée de l’épreuve: 4 heures (obligatoire) 5 heures (spécialité)
Coefficient : 7 (obligatoire) + 2 (spécialité)
PROPOSITION DE CORRIGÉ
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Partie 1
Epreuve composée
1.La solidarité organique a t-elle fait disparaître toute forme de solidarité mécanique ?
Connaissances : Savoir distinguer les notions de solidarité mécanique et organique : E. Durkheim distingue la notion de solidarité mécanique (ou par similitude) caractéristique des sociétés traditionnelles fondée sur la similitude et une conscience collective très forte de la solidarité organique caractéristique des sociétés modernes. La solidarité mécanique, typique des sociétés communautaires, est fondée sur la ressemblance (solidarité par similitude). Les individus ont des comportements et des activités peu différenciés. Ils sont semblables parce Ƌu’ils adhğƌeŶt audž ŵġŵes valeuƌs,partagent les mêmes formes de sociabilité. Le lien social y est mécanique. La solidarité organique est celle des sociétés modernes marquées par la division du travail. Les individus sont différents et occupent des fonctions spécialisées. Pour les remplir, chacun dépend des autres et est de plus en plus en relation avec eux. Le lien soĐial est oƌgaŶiƋue et ƌepose suƌ la ĐoŵplĠŵeŶtaƌitĠ. Les soĐiĠtĠs passeŶt d’uŶe solidaƌitĠ à l’autƌe aveĐ le dĠveloppeŵeŶt de la divisioŶ du tƌavail.
La solidarité organique découle de la division du travail et dune plus forte densité (morale) de la population.
Le passage d’uŶe soĐiĠtĠ tƌaditioŶŶelle à uŶe soĐiĠtĠ ŵodeƌŶe ;uƌďaŶisatioŶ, iŶdustƌialisatioŶͿ eŶtƌaiŶe uŶe ĠŵaŶĐipatioŶ des iŶdividus et la ŵoŶtĠe de l’iŶdividualisŵe eŶtƌaiŶe le passage d’uŶe solidaƌitĠ ŵĠĐaŶiƋue à uŶe solidaƌitĠ oƌgaŶiƋue foŶdĠe suƌ la division des taches (Thèse de Durkheim, de la division du travail social, 1893) ; le sociétés modernes connaissent un approfondissement de la division du travail : les tâches qui composent la vie sociale se subdivisent et les individus appélés à les remplir se spécialisent.
CepeŶdaŶt, les foƌŵes de solidaƌitĠ ŵĠĐaŶiƋue Ŷ’oŶt pas ĐoŵplğteŵeŶt dispaƌu pouƌ autant : exemples les solidarités familiales intergénérationnelles ;gaƌde d’eŶfaŶt, aides pécuniaire), solidarités de quartiers ; associations, appartenances ethnique ou religieuse. Les liens de solidarité mécaniques se transforment mais ne disparaissent pas malgré la ŵoŶtĠe de l’iŶdividualisŵe au seŶs soĐiologiƋue, oŶmême à certains replis sur la assiste sphère familiale, religieuse, communautaire, solidarités de « proximité ».
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2.Présentez les principaux déterminants des délocalisations de la production des entreprises.
Les principaux déterminants de la délocalisation des entreprises sont :
Les entreprises recherchent soit à se rapprocher de consommateursseeking(« market strategy» soit les ŵeilleuƌes ĐoŶditioŶs d’offƌe ;«cost seeking strategy») soit les effets d’aggloŵĠƌatioŶ ;se ĐoŶĐeŶtƌeƌ gĠogƌaphiƋueŵeŶt pouƌ ďĠŶĠfiĐieƌ d’uŶ ďassiŶ de ŵaiŶ d’œuvƌe iŵpoƌtaŶt et attiƌeƌ la ŵaiŶs d’œuvƌe ƋualifiĠeͿ, soit les ĠĐoŶoŵies d’ĠĐhelle soit la localisation présentant une efficacité (efficiency seeking strategy) (localisation dans des pays pƌĠseŶtaŶt uŶe ŵaiŶ d’œuvƌequalifiée et de infrastructures de qualité)
Les entreprises recherchent soit:
-
-
-
des coûts de production moins élevés (cost seeking strategy) ; les entreprises cherchant à rationnaliser leur production ou une plus grande rentabilité financière en prenant en compte les intérêts de leurs actionnaires (optimisation fiscale, ou localisation dans des pays à bas coûts) recherche de marchés (ou de débouchés)seeking strategy (« market ») : certaines firmes recherchent à se rapprocher de consommateurs ou étendre leurs marchés: le Đhoidž d’iŵplaŶtatioŶ des IDE se feƌa daŶs des paLJs doŶt le Ŷiveau de vie est proche du marché national. Exemple : toyota en France les fiƌŵes peuveŶt ĠgaleŵeŶt ĐheƌĐheƌ à s’iŵplaŶteƌ là où elles tƌouveƌoŶt uŶe ŵaiŶ d’œuvƌe ƋualifiĠe ;Đapital huŵain) et des infrastructures (réseaux routiers, ferroviaires, aéroportuaires..) de qualité
Partie 2-EdžploitatioŶ d’uŶe doĐuŵeŶtatioŶ ĠĐoŶoŵiƋue
Présentation du document: Il s’agit d’uŶ taďleau puďliĠ paƌ l’INSEE eŶ ϮϬϭϰprésentant les ĐaƌaĐtĠƌistiƋues des Đhôŵeuƌs eŶ foŶĐtioŶ du sedže, de l’âge du Ŷiveau de diplôŵe et la paƌt en % des chômeurs de longue durée et le taux de chômage de longue durée pour toutes les catégories de chômeurs/
OŶ oďseƌve Ƌu’eŶ FƌaŶĐe eŶ ϮϬϭϯ, le taudž de Đhômage est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. En effet, le taux de chômagedes hoŵŵes s’Ġlğve à ϭϬ% ĐoŶtƌe ϵ.ϳ % Đhez les femmes.
Le critère qui semble le plus discriminanteŶ teƌŵes d’edžpositioŶ au Đhôŵage est le Đƌitğƌe de l’âge. EŶ effet, letaux de chômage des jeunes est de 23.9 % contre seulement 10 % pour l’eŶseŵďle de la population soit plus du double. Un jeune entre 15 et 24 ans est plus de deux fois plus edžposĠ au Đhôŵage Ƌu’uŶe peƌsoŶŶe Ŷ’eŶtƌaŶt pas daŶs Đette ĐatĠgoƌie.
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L’âge est d’autant plus discriminant que le niveau de diplôme est faible. En effet, on constate une corrélation négative entre le diplôme et le taux de chômage. Les moins diplômés sont plus exposés au chômage que les plus diplômés puisque les personnes sans diplôme ou un ĐeƌtifiĐat d’Ġtudes pƌiŵaiƌes oŶt uŶ taudž de Đhôŵage de ϭϲ.ϴ% ĐoŶtƌe seuleŵeŶt ϲ% Đhez les diplômés supérieur à bac +2.
Le diplôme éloigne donc du chômage puisque les taux de chômage sont inférieurs à la moyenne nationale à partir de bac +2. Les taux de chômage sont plus faibles chez les bac +2 ;BTS, DUTͿ = ϱ.ϳ % et Đhez les diplôŵĠs doŶt le Ŷiveau d’Ġtude est supĠƌieuƌ à ďaĐ + Ϯ ;ϲ.ϭ %Ϳ
Si les jeunes sont davantage exposés au chômage, ce sont les seniors qui connaissant la part des chômeurs de longue durée (supérieur à un an) les plus élevés. En effet, les plus de 55 ans s’ils soŶt ŵoiŶs edžposĠs au Đhôŵage Ƌue la ŵoLJeŶŶe ;dispositifs des pƌĠ ƌetƌaite ou edžoŶĠƌatioŶ de la ƌeĐheƌĐhe d’eŵploiͿ soŶt la ĐatĠgoƌie pouƌ laƋuelle la paƌt des Đhôŵeuƌs de longue duƌĠe ƌepƌĠseŶte plus de la ŵoitiĠ de l’effeĐtif ;ϱϳ.ϱ% pouƌ les ϱϱ/ϱϵ aŶs et ϱϴ.ϰ % chez les plus de soixante ans.
Ce Ƌui s’edžpliƋue paƌ la ŵoiŶs gƌaŶde eŵploLJaďilitĠ ;peƌte de Đapitalhumain) des personnes edžĐlues de l’eŵploi daŶs des ĐatĠgoƌies âgĠes de la population active .
Conclusion : le chômage conecren plus certaines catégories de personnes : les hommes, les jeunes, les moins diplomés ou les chômeurs agés ont plus de difficultés à retrouver un emploi. Ce qui correspond à un phénomène ; en cas de créationd’eŵploi, les créations satisfont plutôt des chômeurs depuis peu de temps que de « vieux « chômeurs.
Troisième partie- raisonnement argumenté
Notions attendues : croissance endogène, externalités positives, capital humain, capital public, investissements, rendements croissants/décroissants, effets d’appƌeŶtissage, recherche et développement
Accroche :L’UŶioŶ euƌopĠeŶŶe a adoptĠ uŶ Ŷouveau plaŶ stƌatĠgiƋue pouƌ les didž aŶs à veŶiƌ, destiŶĠ à ƌelaŶĐeƌ l’ĠĐoŶoŵie euƌopĠeŶŶe. IŶtitulĠeEurope 2020. Le premier des oďjeĐtifs fidžĠs pouƌ les ŵettƌe eŶ œuvƌe poƌte suƌ le taudž d’iŶvestisseŵeŶt daŶs la R&D : les paLJs de l’UŶioŶ euƌopĠeŶŶe se soŶt eŶgagĠs à ĐoŶsaĐƌeƌ ϯ % de leuƌ PIB à la R&D d’iĐi à 2020.
Les modèles de la « croissance endogène » expliquent la croissance par des variables internes au modèle et non par une variable exogène « inexpliquée » comme le progrès technique autonome. Ces théories sont apparues dans les années 80 du fait de la remise en cause du modèle de Solow par P. Romer et R. Lucas (prix Nobel en 1995) et R. Barro.
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DaŶs les aŶŶĠes ϴϬ, les Ŷouvelles thĠoƌies de la ĐƌoissaŶĐe voŶt s’attaĐheƌ à ŵoŶteƌ Ƌue la ĐƌoissaŶĐe est uŶ phĠŶoŵğŶe eŶdogğŶe, Đ’est-à-dire cumulatif et autoentretenu.
En quoi la croissance est-elle un phénomène cumulatif ?
1.La croissance résulte d’iŶvestisseŵeŶtseŶ Đapital pƌoduĐtif, effets d’appƌeŶtissage, capital humain et recherche développement
Les investissements dans les cinq sources de progrès technique (l'achat de capital productif, les effets d'apprentissage, la R&D, le capital humain et les infrastructures publiques) produisent desexternalités positives.
Les investissements en RetD
Chaque chercheur bénéficie gratuitement des innovations de ses collègues et de ses prédécesseurs : il se crée ainsi un stock de savoirs collectifs dans lequel chaque firme puise gratuitement.
Le capital humain
Le progrès technique prend sa source dans le capital humain (ensemble des capacités productives d'un individu c'est-à-dire ses qualifications, ses expériences, son savoir-faire et son état de santé). En améliorant son capital humain, chaque individu augmente le stock de capital humain de l'économie nationale, et par là même, contribue à en améliorer la productivité.
Les infrastructures publiques / capital public(doc 3)
Le progrès technique se diffuse à travers les infrastructures publiques (réseau ferré, réseau routier, réseau aérien, réseau de télécommunication, écoles, éclairages urbains, Sécurité sociale, laboratoires de R&D, etc.).
2.Lesexternalités positivesapparaissent dans la croissance quand les investissements d’uŶ ageŶt ďĠŶĠfiĐieŶt à d’autƌes ageŶts saŶs Ƌue Đet effet donne lieu à une relation marchande. Par exemple les investissements publics dans la recherche ou la santé ont des externalités positives car ils améliorent le capital humain et les connaissances utilisées par les entreprises. 3. Un phénomène cumulatif et autoentretenu qui résulté desrendements croissants
Dans ces modèles la technologie ou le capital humain ne perdent pas leur efficacité au cours du teŵps pas plus Ƌu’ils Ŷe «s’useŶt» contrairement au capital physique. Ils peuvent donc être accumulés et ces facteurs gagnent en efficacité car ils ont desrendements croissants: il est plus faĐile d’aĐƋuĠƌiƌ de Ŷouvelles ĐoŶŶaissaŶĐes si l’oŶ eŶ possğde dĠjà uŶ stoĐk ĠlevĠ. La ĐƌoissaŶĐe de paLJs au Ŷiveau teĐhŶologiƋue ĠlevĠ et la ŵaiŶ d’œuvƌe ƋualifiĠe seƌa doŶĐ supérieure à celle de pays moins développés, ce qui expliquerait la divergence de la ĐƌoissaŶĐe au Noƌd et au Sud aujouƌd’hui.A l’appui du doĐuŵeŶt ϯ, oŶ peut ŵoŶtƌeƌ Ƌue les
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effets soŶt Đuŵulatifs ;effets d’appƌeŶtissage, sLJŶeƌgiesͿ et peƌŵetteŶt de ƌepousseƌ la loi de rendements décroissants qui caractérisait le modèle de Solow.
Le document 2 était difficile à utiliser car il ne propose que des données sur les dépenses de R&D en % du PIB sans lien avec la croissance (pas de TCAM pour comparer)
OŶ pouvait l’utiliseƌ daŶs lapartie 3 pour montrer que ce sont les pays qui sont les vieux pays industrialisés (Japon, Allemagne, France) qui consacrent la plus grosse part de leur PIB aux investissements de R&D), ce qui tend à illustrer que la croissance génère des revenus qui à leur tour peuvent être investis dans la recherche qui à son tour entrainera des gains de productivité qui entraineront de la croissance. Le doc 2 pouvait illustrer le effet de rétroaction A agit sur B et B agit sur A) entre croissance et investissement. Les investisseŵeŶts soŶt souƌĐes d’iŶŶovatioŶ Ƌui soŶt souƌĐes de ĐƌoissaŶĐe Ƌui peƌŵette à soŶ touƌ de fiŶaŶĐeƌ d’autƌes iŶvestisseŵeŶts.
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Dissertation
DaŶs Ƌuelle ŵesuƌe l’aĐtioŶ des pouvoiƌs puďliĐs est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ?
Sujet ĐlassiƋue. Il s’agit d’uŶ sujet de disĐussioŶ Ƌui se ƌappoƌte au ƌegaƌd ĐƌoisĠ Ŷ°ϭ du programme
Termes du sujet : action des pouvoirs publics : fiscalité, prestation sociale ou redistribution, services collectifs, lutte contre les discriminations
Efficace ? Atteindre ses objectifs, càd, lutter conter les inégalités économiques et/ou sociales et les discriminations
L’aĐtioŶ des pouvoiƌs puďliĐs, passe aujouƌd’hui paƌ diffĠƌeŶts iŶstƌuŵeŶts ;fisĐalitĠs, prestations sociales, redistribution, services collectifs).
Coŵpte teŶu du Đoût de l’aĐtioŶ de pouvoiƌspublics,il est oppoƌtuŶ de s’iŶteƌƌogeƌ suƌ l’efficacité effective de cette action ?
I.II.
I.
L’aĐtioŶ des pouvoiƌs puďliĐs paƌvieŶt à liŵiteƌ ĐeƌtaiŶes iŶĠgalitĠsNéanmoins, des inégalités économiques et sociales persistent
Une action qui permet de réduire en partie les inégalités A.Les prestations sociales contribuent largement à la réduction des inégalités EŶ s’appuLJaŶt suƌ lesdonnées du doc 1, on peut montrer que le prestations sociales (redistribution horizoŶtaleͿ peƌŵetteŶt d’assuƌeƌ des ƌeveŶus ou des services à une partie de la population. Ce sont surtout elles qui contribuent à réduire les inégalités car elles sont davantage financées par les plus hauts revenus. Ce sont les plus riches (Pas de plafond de cotisations, donc plus les revenus sont élevés, plus on cotise)_ Ce sont les ménages qui perçoivent les revenus le plus élevés qui cotisent le plus donc ces prestations sociales ont d’autaŶt plus ƌedistƌiďutives.B. La fiscalité directe (impôts progressifs sur le revenu, ISF) C.Les services collectifs (Santé, éducation, logements sociaux) : apports de cours
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II.
Malgré toutes ces actions, les pouvoirs publics peinent à réduire les inégalités sociales, la pauvreté et les discriminations. A.Des inégalités sociales aĐĐğs à la saŶtĠ ;doĐ ϰ, l’espĠƌaŶĐe de vie d’uŶ Đadƌe est de ϲ aŶs supĠƌieuƌe à Đelle d’uŶ ouvƌieƌ à ϯϱ aŶs et suƌtout l’espĠƌaŶĐe de vie saŶs pƌoďlğŵe sensoriels est plus longue de 10 ans pour un cadre que pour un ouvrier. B.Des inégalités homme/femme
Malgré les lois sur la parité en politique, les femmes restent sous représentées dans le ĐoŶseils d’adŵiŶistƌatioŶ des gƌaŶdes eŶtƌepƌiseset comme élues (parlement, mairies). Les salaires de femmes restent 25 % moins élevés pour les femmes cadres par rapport aux hommes.
C. La pauvƌetĠ Ŷ’a pas ƌeĐulĠ, elle a ŵġŵe augŵeŶtĠ au Đouƌs des ĐiŶƋ deƌŶiğƌes années (effet conjoncturel?)
OŶ oďseƌve, eŶ effet, d’apƌğs le doĐ ϯ Ƌue le Ŷoŵďƌe de pauvƌes eŶ FƌaŶĐe est passĠ de ϳ.ϴ millions en 2008 (avant la crise) à 8.7 millions. Le taux de pauvreté est passé de 13 % en 2008 à 14.3 % en 2011. Malgré tous les dispositifs en place (minima sociaux comme le RSA).
CoŶstat alaƌŵaŶt, la pauvƌetĠ eŶ FƌaŶĐe Ŷ’a ĐessĠ d’augmenter. Comme le soulignait un rapportƌĠĐeŶt de l’UNICEF, il edžiste ϰϰϬ ϬϬϬ eŶfaŶts pauvƌe seŶ FƌaŶĐeEn France, le taux de pauvreté des moins de 18 ans a grimpé de trois points, passant de 15,6% à 18,6 % entre 2008 et 2012, soit une augmentation nette d'environ 440.000 «enfants de la récession». SigŶe d’uŶ ĠĐheĐ des pouvoiƌs puďliĐs à eŶƌaLJeƌ le phĠŶoŵğŶes de pauvƌetĠ et Đe Ƌui eŶ découle : inégalités des chances et inégalités scolaires.
Conclusion
L’aŶalLJse de l’aĐtioŶ des pouvoiƌs puďliĐs est d’autaŶt plus diffiĐile Ƌu’il ĐoŵďiŶedes instruments et des mécanismes de nature fondamentalement différentes et dont les effets ne sont pas directement comparables. On distingue : la redistribution et la protection sociale d’uŶe paƌt et la fisĐalitĠ et les seƌviĐes ĐolleĐtifs d’autƌe paƌt aiŶsi Ƌue lacontre les lutte discriminations. Malgré des outils de plus en plus sophistiqué et de plus en plus couteux, le constat de P. Rosanvallon dans lesaŶŶĠes ϴϬ ƌeste d’aĐtualitĠ: l’Etat pƌovideŶĐe ĐoŶŶaîtune Đƌise d’effiĐaĐitĠ douďlĠ d’uŶe Đƌise fiŶaŶĐiğƌe et d’uŶe Đƌise de lĠgitiŵitĠ.
Ouverture: L’Etat pƌovideŶĐe a –t-il atteint ses limites ?
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