Fiche de révision de SVT 1ere L ou ES sur la Représentation visuelle
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Fiche de révision de SVT 1ere L ou ES sur la Représentation visuelle

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Description

Cette fiche de révision très complète sur le Thème 1 des SVT en première ES ou L, vous permettra de mieux comprendre la Représentation visuelle et donc la vision, l'oeil et la chimie qui permet de voir.

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Langue Français

Extrait

Fiche de révisions SVTThème 1La représentation visuelle.  Chapitre 1 La vision, de l’œil au cerveau  Notions à connaître : -œil, pupille, cristallin, accommodation, rétine - rétine centrale (fovéa) / rétine périphérique - neurones, photorécepteurs, cônes, bâtonnets, message nerveux, fibres nerveuses - pigments rétiniens, protéine, gène, ADN - voies visuelles, nerf optique, chiasma optique, relais optique, cortex visuel, lobe occipital - cortex visuel primaire, aire visuelle spécialisée, aire cérébrale, plasticité     Connaissances à maîtriser : -les conditions de visibilité d’un objet: on ne peut voir un objet que quand il émet de la lumière ou quand il est éclairé,donc l’œil utilise les rayons lumineux qui sont émis ou diffusés parl’objet. - laformation d’une image dans l’œil(cf. fiche n°1) : les rayons lumineux émis ou diffusés par un objetentrent dans l’œilpar la pupille puis traversent le cristallin (lentille convergente) qui les fait converger sur la rétine où ils forment une image renversée de l’objet ; l’accommodation (déformation) du cristallin permet la formation d’une image nette quelle que soit la distance del’objet, sauf sil y a des anomalies (myopie, hypermétropie, presbytie ; cf. Physique-Chimie). - la structure de la rétine (cf. fiche n°2) :la rétine est constituée d’une couche de photorécepteurs (cellules qui captent la lumière grâce à des pigments et qui forment un message nerveux) et de deux couches de neurones, qui transmettent les messages nerveux des photorécepteurs aux fibres nerveuses formant le nerf optique. - les deux types de photorécepteurs :  . les cônes (3 types, lHomme est trichromate) : ils contiennent un pigment qui absorbe surtout le bleu (opsine S) ou un pigment qui absorbe surtout le vert (opsine M) ou un pigment qui absorbe surtout le rouge (opsine L) ; ils permettent de voir en couleurs et uniquement quand il y a une forte luminosité ;  . les bâtonnets : ils contiennent tous le même pigment (rhodopsine) ; ils permettent de voir en nuances de gris et dès quil y a une faible luminosité ;  . la comparaison des gènes codant les pigments chez différents primates montre que certains sont dichromates alors que dautres sont trichromates ; la comparaison de la structure de ces pigments (protéines) ou de la séquence des gènes (ADN) qui les codent montre que le primate dont lHomme est le plus proche est le chimpanzé. -l’inégale répartition des photorécepteurs dans la rétine(cf. fiche n°2) :  . le centre de la rétine (fovéa) contient uniquement des cônes et chaque fibre nerveuse issuede cette zone transporte le message nerveux d’unseul cône la ; vision centrale est donc nette et en couleurs ;
 . la périphérie de la rétine contient uniquement des bâtonnets et chaque fibre nerveuse sortant de cette zone transporte un message nerveux issu de laddition des messages de plusieurs bâtonnets ; la vision périphérique est donc floue et en noir et blanc. - les voies visuelles (cf. fiche n°3) : les messages nerveux produits par la rétine de chaque œil sont transportés par des fibres nerveusesjusquaux cortex visuels droit et gauche situés à larrière du cerveau, dans les lobes occipitaux. Les fibres nerveuses sont dans les nerfs optiques ; puis, au niveau du chiasma optique, les fibres nerveuses provenant des rétines nasales passent dans l’autre moitié du cerveau et les fibres nerveuses provenant des rétines temporales restent dans la même moitié du cerveau ; de là, elles transportent les messages nerveux jusqu’aux relais optiques puis jusqu’au cortex visuel droit pour celles qui transportent des informations concernant le champ visuel gauche et jusqu’au cortex visuel gauche pour celles qui transportent des informations concernant le champ visuel droit. -la construction de l’image par le cerveau(cf. fiche n°3) : les cortex visuels droit et gauche sont chacun divisés en plusieurs aires visuelles; l’aire V1 (cortex visuel primaire) reçoit les messages nerveux provenant des rétines et les envoie aux autres aires visuelles ; les autres aires visuelles (V3, V4, V5) sont spécialisées dans la perception des formes, des couleurs ou des mouvements et communiquent entre elles de manière à avoirune perception visuelle globale de l’image. -l’interprétation de l’image par le cerveau: les aires visuelles communiquent avec d’autres aires cérébrales, par exemple l’aire du langage et l’aire de la mémoire pour la lecture ; les apprentissages, par exemple celui de la lecture, sont permis par la plasticité (capacité de se modifier) des réseaux de neurones dans le cerveau.   Savoir-faire à maîtriserétude de documents : - porter un regard critique sur une conception historique de la vision à partir de l’étude d’un document(cf. I- A ; p. 12-13) - déterminer lesrôles des photorécepteurs dans la perception d’une image(cf. TD n°1 ; doc. 3 et 4 p. 41) - relier certaines caractéristiques de la vision à certaines propriétés des photorécepteurs et à la répartition des photorécepteurs de la rétine (cf. II- B) - relier certaines maladies et certaines anomalies génétiques à des déficiences visuelles (cf. II-C ; p. 42-43) -justifier la place de l’Homme dansle groupe des Primates à partir de la comparaison des opsines ou des gènes qui les codent (cf. TD n°2) - justifier la localisation dune lésion cérébrale à partir des parties du champ visuel non vues (cf. III- A ; doc. 2 p. 36) ou des aspects dune image non perçus (cf. III-B ; doc. 3 et 4 p. 37)   
Fiche de révisions SVTThème 1La représentation visuelle.  Chapitre 2La chimie de la perception visuelle  Notions à connaître : - synapse, neurone présynaptique, neurone postsynaptique, fente synaptique - message nerveux électrique, vésicule synaptique, neurotransmetteur, récepteur spécifique - substance hallucinogène, similarité, hallucination - accoutumance, flash-back     Connaissances à maîtriser : - la transmission du message nerveuxd’un neuroneprésynaptique à un neurone postsynaptique au niveau d’une synapse (dans la rétine ou au niveau du relais optique, par exemple) (cf. fiche n°4): l’arrivée du message nerveux électrique à l’extrémité du neurone présynaptique provoque la libération dans la fente synaptique des neurotransmetteurs (ex. sérotonine) qui étaient contenus dans les vésicules synaptiques du neurone présynaptique ; les neurotransmetteurs traversent la fente synaptique et se fixent sur des récepteurs spécifiques qui se trouvent sur la membrane plasmique du neurone postsynaptique, ce qui provoque la formation d’un message nerveux électrique dans le neurone postsynaptique. -le mode d’action des substances hallucinogènes (cf. : fiche n°4) certaines substances hallucinogènes (ex : LSD) ont une structure moléculaire similaire (ressemblante mais non identique) à celle des neurotransmetteurs des synapses des voies visuelles (ex. sérotonine) et peuvent donc se fixer à leur place sur les récepteurs spécifiques des neurones postsynaptiques, ce qui crée un message nerveux électrique dans les neurones postsynaptiques sans qu’il y ait de message nerveux électrique dans les neurones présynaptiques, ce qui entraîne la « vision » par les cortex visuels d’images non perçues par les yeux, donc des hallucinations. - les dangers de la consommation des substances hallucinogènes : les substances hallucinogènes agissent sur d’autres synapses que celles des voies visuelles, ce qui provoque des troubles du fonctionnement général de l’organisme; elles ont également des effets à long terme: l’accoutumance (augmentation continuelle des doses, ce qui augmente le risque d’overdose) et les flash-back (retour imprévisible des effets sans nouvelle consommation).   Savoir-faire à maîtriserétude de documents : - mettre en évidence la nature chimique de la transmission du message nerveux entre deux neurones à partir d’électronographies(cf. I-, fiche n°4) -expliquer le mode d’action de substanceshallucinogènes (ex. LSD) (cf. II-, fiche n°4) -expliquer les dangers de la consommation d’une drogue tant d’un point de vuede l’individu quede la société (cf. III)
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