MOTIVER LES ELEVES… OUI, MAIS COMMENT ?
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Anne-sophie PERROT Sciences de la vie et de la terre Directrice de mémoire : IUFM de Basse-Normandie Stéphanie IZABEL Année universitaire 2002/2003 MOTIVER LES ELEVES… OUI, MAIS COMMENT ?
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Extrait

Anne-sophie PERROT
Sciences de la vie et de la terre











MOTIVER LES ELEVES…

OUI,
MAIS COMMENT ?
















Directrice de mémoire : IUFM de Basse-Normandie
Stéphanie IZABEL Année universitaire 2002/2003 SOMMAIRE


INTRODUCTION _____________________________________________ 3
I- Des outils pour la motivation.___________________________________ 8
I-A Qu’en est-il de la motivation chez mes élèves ? Mes objectifs pour
l’av enir. ___________________________________________________________________ 8
I-B La notion de problème. ____________________________________________________ 10
I-B-a Le problème fermé.________________________________________________________ 10
I-B-b Le problème ouvert. _______________________________________________________ 11
I-B-c La situation problème. 11
I-C Elaboration d’une situation- problème. _______________________________ 13
I-C-a Les conceptions des apprenants. ___________________________________________ 13
I-C-b Le concept d’objectif-obstacle. ____________________________________________ 14
I-D Construction d’une séquence intégrant une situation-problème. ______ 14
II- Mise en place de situations-problèmes en classe de cinquième. _______ 17
II-A Première expérimentation à l’occasion du chapitre : La digestion. _______________ 17
II-A-a Prise de représentation : ________________________________________________________ 17
II-A-b Exploitation des productions ____________________________________________________ 18
II-A-c Organisation d’un travail de groupe _______________________________________________ 19
II-A-d Impact de la séquence : 21
II-B Deuxième situation de classe à l’occasion du chapitre : la circulation sanguine. ______ 24
II-B-a Prise de présentation ___________________________________________________________ 24
II-B-b Organisation d’un débat de classe : 26
II-B-c Impact de la séquence __________________________________________________________ 27
III- Bilan de ma pratique. _______________________________________ 28
III-A Evolution du comportement des élèves.______________________________________ 29
III-B Un apprentissage pour les élèves et pour l’enseignant __________________________ 31
CONCLUSION ______________________________________________ 34
BIBLIOGRAPHIE ____________________________________________ 35

2

Æ


INTRODUCTION



La réussite au concours fut un grand jour pour moi. Je n’avais jamais enseigné et
l’image idéale que je me faisais de ce travail (ou métier) était essentiellement composée
des vagues souvenirs de mes anciens professeurs. Inconsciemment je raisonnais encore en
tant qu’élève, n’ayant pas réalisé que c’était dans celle du professeur que je me trouvais
désormais.
Je suis responsable cette année de trois classes de collège : une sixième et deux
cinquièmes. Les premiers contacts avec les élèves furent aisés et en ce début d ‘année, je
voulais avant tout être appréciée de mes élèves, être l’anti-professeur rabat-joie, adopter les
attitudes qui avaient marqué en bien ma mémoire d’élève.
Au départ, les enfants étaient impressionnés par la rentrée mais très vite ils ont testé
mes réactions et c’est à ce moment que je n’ai pas su réagir avec la fermeté adéquate,
l’idée même de punir m’ennuyait beaucoup. Mes élèves ont rapidement pris de mauvaises
habitudes, je n’arrivais pas à maintenir leur attention. Cette situation me contrariait
beaucoup et j’ai spontanément entrepris de corriger ma conception de la discipline. C’est
en m’inspirant des conseils de mes collègues que j’ai réussi à adapter mes attitudes en
classes. Cependant, je constate maintenant que la situation ne se résumait pas à un manque
de discipline. La concentration des élèves varie aussi en fonction du sujet et de la façon
dont il est abordé. Un travail ciblé pour améliorer cette situation me semblait nécessaire et
j’ai donc trouvé intéressant d’en faire mon sujet de mémoire.
Comment motiver l’intérêt des élèves pour les SVT ?
En réalisant mes recherches bibliographiques, j’ai constaté le nombre considérable
d’écrits portant sur la motivation. Dans le passé, le problème de la démotivation des élèves
a fait l’objet d’un long débat entre chercheurs. Pour ceux qui adhéraient à l’approche
1béhavioriste , la réponse résidait dans les renforcements externes, c’est-à-dire dans la façon

1 Le béhaviorisme est une théorie d’ensemble de la psychologie représentée par J. B. Watson et B. F.
Skinner. Il prend le comportement comme objet d’étude et propose d’établir des lois constantes reliant le
stimulus (S) et la réponse ( R ) permettant de prévoir le comportement si l’on connaît le stimulus. Tout type
de comportement pouvant être ramené, selon cette théorie, à des relations ( S ) ( R ) élémentaires.

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2dont les enseignants récompensent et punissent les élèves. Pour Burrhus F. Skinner , chef
de file de cette approche, un élève est démotivé par suite d’un manque d’encouragements
par l’enseignant ou par des punitions corporelles ou psychologiques. Les chercheurs
d’approche humaniste estiment, au contraire, que la réponse à cette question ne réside pas
dans les phénomènes extérieurs aux élèves, mais dans leur besoin intrinsèque d’apprendre
et de s’épanouir en tant qu’être humain. Pour eux, un élève est démotivé parce qu’il n’a pas
l’occasion de combler ses besoins et de s’actualiser en tant qu’apprenant. De nos jours,
3sous l’influence de l’approche cognitiviste , les chercheurs ont mis un terme au débat en
situant la motivation dans la relation entre la personne (l’élève ici) et son environnement.
Les différentes théories convergent vers la même idée : la motivation prend son origine
dans les perceptions et les attentes d’une personne à l’égard des évènements qui lui
arrivent.
Trois axes d’intérêts principaux se dégagent des tendances cognitivistes actuelles dans le
domaine de la recherche de la motivation scolaire : la perception qu’à un élève de la valeur
d’une activité, la perception de sa compétence à l’accomplir et sa perception du contrôle
qu’il exerce sur cette activité.
La perception de la valeur d’une activité est le jugement qu’un élève porte sur l’intérêt
d’une activité d’apprentissage en fonction des buts qu’il poursuit. Sans but, un élève peut
4difficilement valoriser une activité. Les travaux de Carole Ames démontrent que les
élèves démotivés n’ont que des buts de performance, c’est-à-dire qu’ils accomplissent une
activité non pas pour acquérir de nouvelles connaissances mais pour obtenir une note
5élevée, des félicitations ou la reconnaissance de leur professeur. Willy Lens et son équipe
ont démontré que les élèves aux aspirations claires et aux buts bien étalés dans le temps

2 Skinner B. (1968)- « La révolution scientifique de l’enseignement », Bruxelles, Ed. Ch. Dessart.

3 L’approche cognitive de la motivation se caractérise par:
• Les interactions qui lient l’élève à son environnement et qui ne placent l’origine de la motivation ni
dans l’objet d’étude ni dans l’organisme (besoin, désir, etc…).
• Le choix d’une activité ou d’une tâche qui témoigne de la participation consciente du sujet et non
d’une simple habitude mécanique.
• L’atteinte d’un but qui confère une direction et une finalité à cet apprentissage au lieu d’une
diminution de tension de type physiologique.

4 Ames C. (1988) – “Achievement goals and the classroom motivational climate”, Journal of educational
psychology.

5 Lens W. (1987) – “Future Time Perspective ; Motivation and School Performance”, Leaning and
instruction, European research in an International Context, Leuven University Press et Pergamon Press.

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sont plus en mesure de percevoir la valeur d’une activité. Tout cela requiert la nécessité de
stimulation par la nouveauté, l’intérêt suscité, et cel

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