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Commission 2 : Organisation et financement de la recherche Missions de la recherche publique: − Production de connaissances et transmission de celles-ci en utilisant les différents moyens de communication dont elle dispose. Ceci afin de contribuer 1) à l’information des commmunautés scientifiques concernées 2) à la formation de futurs professionnels (Enseignement théorique et formation par la recherche) 3) à la diffusion de l’information scientifique auprès du grand public. − Le but de la recherche publique ne doit pas être seulement la production des futures applications industrielles et commerciales. La recherche a aussi pour mission de former : la nation et le monde s’enrichiront du développement de la formation par la recherche. − La recherche, qui comprend aussi bien la recherche fondamentale que la recherche appliquée à caractère non marchand, est une mission de service public (Exemple: la sécurité routière, aspects comportementaux). En outre les centres de recherche technologiques (INRA, LCPC, IFREMER…) doivent rester en contact avec les structures académiques, voire comme l’INRA garder un secteur de recherche fondamentale, pour éviter que ne disparaisse la recherche dans ces domaines. − Le domaine de la veille scientifique doit être maintenu afin de conserver les compétences dans des domaines marginaux mais aussi afin de répondre rapidement à certains problèmes (ex : les prions et le SRAS). − L’aspect recherche et ...

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Langue Français

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Commission 2 : Organisation et financement de la recherche



Missions de la recherche publique:
− Production de connaissances et transmission de celles-ci en utilisant les différents moyens
de communication dont elle dispose. Ceci afin de contribuer
1) à l’information des commmunautés scientifiques concernées
2) à la formation de futurs professionnels (Enseignement théorique et formation par la recherche)
3) à la diffusion de l’information scientifique auprès du grand public.
− Le but de la recherche publique ne doit pas être seulement la production des futures
applications industrielles et commerciales. La recherche a aussi pour mission de former : la
nation et le monde s’enrichiront du développement de la formation par la recherche.
− La recherche, qui comprend aussi bien la recherche fondamentale que la recherche appliquée
à caractère non marchand, est une mission de service public (Exemple: la sécurité routière,
aspects comportementaux). En outre les centres de recherche technologiques (INRA, LCPC,
IFREMER…) doivent rester en contact avec les structures académiques, voire comme l’INRA
garder un secteur de recherche fondamentale, pour éviter que ne disparaisse la recherche
dans ces domaines.
− Le domaine de la veille scientifique doit être maintenu afin de conserver les compétences
dans des domaines marginaux mais aussi afin de répondre rapidement à certains problèmes
(ex : les prions et le SRAS).
− L’aspect recherche et développement résultant de travaux de recherches fondamentales fait
partie des missions mais ne peut pas être l’objectif principal et ne doit pas être obligatoire. Elle
nécessite l’intégration de différents domaines de recherche et de compétences La R&D devrait
essentiellement être financé par le privé, qu’elle soit réalisée par le public ou par le privé.
− La recherche finalisée est un néologisme de la technocratie, lourd de sens . Il donne une
vision fausse sous-entendant que la science peut être morcelée et que les résultats sont
prédéfinis. Ce néologisme est aussi porteur d’une idée politique : celle de la gestion de la
recherche par la « programmation / bilan » et non par l’ « orientation / bilan - évaluation »

Priorités :
− Les priorités doivent être définies par un vrai Ministère Recherche–Enseignement supérieur
qui doit avoir la tutelle (y compris au sens de gestion des personnels et des statuts) de tous les
organismes et établissements qui font de la recherche (y compris de la recherche
technologique).
− Consultation obligatoire d’un conseil d’orientation permanent indépendant représentant
l’ensemble de la communauté scientifique et définissant les orientations scientifiques pour
éviter une gestion politique à court terme donc sans continuité (Rôle de l’Académie des
sciences ?). − Implication des acteurs de la recherche dans la définition des axes de recherche
fondamentale et appliquée.
− La recherche technologique publique doit être maintenue car y compris dans ce domaine il
existe un besoin d’expertise publique et des besoins de recherche dans le secteur non
marchand. Il faut souligner qu’en Grande-Bretagne, la privatisation de celle-ci a entraîné sa
disparition.
− Il faut rééquilibrer les programmes et les financements de recherche civile et militaire en faveur
de la recherche civile.
− Nécessité de renforcer les budgets de la recherche publique afin de se donner les moyens de
se maintenir compétitif au plan international : ceci en comblant rapidement le retard budgétaire
existant vis-à-vis des autres pays, et en maintenant par la suite cet effort. (effort de
financements des moyens pour les laboratoires et des recrutements).
− Se donner les moyens d’attirer les jeunes vers les disciplines scientifiques afin d’endiguer la
réduction croissante des effectifs.

Relations recherche publique/privée
− On aura une recherche privée forte si on soutient d’abord une recherche publique forte. Il y
a donc nécessité d’une recherche publique forte et structurée pour attirer et développer une
recherche privée stable et importante.
− Si la recherche privée n’est pas puissante le développement industriel ne peut avoir lieu et il en
résulte une dépendance vis-à-vis des autres pays qui ont cet atout.
− Insuffisance de l’apport du privé dans la recherche publique en France. Il faudrait convaincre
les industriels d'apporter leur financement aux recherches fondamentales. Le système
d’encouragement par déduction d’impôts ne semble pas adapté car la recherche a besoin
d’argent directement disponible.
− Le système des fondations est en place sans attendre une analyse complète du problème.
Nous demandons un bilan périodique et indépendant des effets de ce système (concentration
sur certains thèmes, abandon de la puissance publique, pressions pour de la recherche
appliquée…).

Recherche et Université
- La recherche est une forme d'ouverture d'esprit. Si on découple enseignement et recherche,
l'enseignement deviendra stérile. On remarque d'ailleurs que meilleure est la qualité de
l'enseignement, meilleurs sont les étudiants. Jules Ferry a dit : « de la connaissance naît la
grandeur d’une nation ». Un système d’enseignement supérieur public structuré et fort ayant
acquis ses droits de reconnaissance internationale est le vivier des laboratoires de la recherche
fondamentale. Les laboratoires publics forment à la recherche par la recherche les chercheurs qui
s’orientent soit vers le secteur public soit le secteur privé. Ce qui démontre bien l’interdépendance
entre Enseignement et Recherche et la nécessité de renforcer ce lien.
Il est donc important que tous les enseignants-chercheurs puissent faire de la recherche. De ce
fait, il faut :
- une création suffisante de postes d’enseignants-chercheurs afin de diminuer la
charge d’enseignement et de pallier les départs en retraite prochains.
- une valorisation des heures TP qui deviendraient des heures TD afin d’alléger le
volume horaire des enseignants.
- Une charge d’enseignement progressivement croissante (sur 3 ans) pour les
MCU récemment nommés afin de leur permettre de s’implanter en recherche avant
d’assurer leur charge complète d’enseignement. Cette mesure éviterait un
décrochage parfois irréversible de l’activité recherche des jeunes MCU pendant 4-5
ans, comme cela est souvent observé, avec un retour difficile dans les laboratoires de
recherche.
- Le renforcement en personnels techniques et administratifs.
− Le recrutement des enseignants-chercheurs devrait être national pour limiter le recrutement
local parfois non justifié ou excessif.
− Il faut favoriser la mobilité des enseignants-chercheurs en rattachant l’enseignement à une
discipline et en laissant plus de souplesse quant à l’activité de recherche (pas de rattachement
à un professeur universitaire).
− Pour encourager le développement de la recherche universitaire, celle-ci doit être reconnue, et
donc évaluée. L’évaluation devrait être identique à celle pratiquée dans les organismes de
recherche.
− Les grandes écoles hors université ponctionnent à la recherche des forces vives en
sélectionnant les meilleurs élèves dès le baccalauréat et les orientants très tôt (bac + 5) vers
des fonctions de production, même s’il existe un secteur de recherche dans les grandes écoles.
Cela est associé à un manque de reconnaissance du diplôme de doctorat dans le privé (et le
monde politique). Il serait souhaitable que les employeurs prennent conscience de l’intérêt de la
formation par la recherche (maturité intellectuelle et humaine, indépendance d’esprit,
créativité). Il faut encourager les passerelles entre les grandes écoles, les universités et les
organismes de recherche (étudiants et enseignants).
− Le processus de sélection qui s’inscrit insidieusement dans les universités devrait être
clairement affiché.

− Le plus grand nombre d’entre nous refuse le statut unique d'enseignant-chercheur en l’état
actuel de fonctionnement de l’Université. Il faut renforcer les moyens permettant une réelle
implication de l’Université dans la recherche afin de faciliter les transfert de compétences.




− Les avis divergent concernant la formation du personnel enseignant en premier cycle.
Premier avis :
L’enseignement du 1er cycle universitaire pourrait être assuré par des professeurs agrégés formés à
la pédagogie, et celui des 2èm

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