Situation du lycée dans la ville de Pondichéry
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Description

Niveau: Elementaire
PONDICHÉRY Situation du lycée dans la ville de Pondichéry Le lycée français, l'école élémentaire et l'école maternelle se situent entre la mer et le canal. Ce canal trace une sorte de séparation symbolique de la ville. Les deux parties nous ont été présentées de la sorte par nos logeurs : ville culturellement plutôt française côté mer et plutôt indienne de l'autre côté. Différents éléments pourraient le montrer. Déjà, le nom des rues du côté mer : François Martin, Romain Rolland, Victor Simonel, St Louis, Labourdonnais, Suffren, Dumas, St Martin, Goubert, … De l'autre côté du canal les rues ont une résonance indienne : Mahatma Gandhi, Lal Bahabhur, Mudhallar, Sinna Pappara, Nidarajapayer, … Autre exemple de cette coupure : les restaurants. Côté français : Le Satsanga, Rendez-vous, Restaurant de Pondichéry, Le café, Le club, La terrasse, … Côté indien : Amandha Inn, Moti Mahal, Surguru … Il est à noter que toutes les structures administratives françaises se trouvent côté français : Consulat général, Alliance Française, Institut Français de Pondichéry, Ecole Française d'Extrême Orient, … Pour ce qui est de l'école, tous ses bâtiments se situent côté français. Seules les classes de CM 2 se trouvaient dans les bâtiments du lycée rue Simonel.

  • sorte de séparation symbolique de la ville

  • ville de mamallapuram

  • brève présentation du côté professionnel du voyage

  • congrégation des sœurs

  • classe elémentaire

  • ancien couvent des sœurs de cluny


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Langue Français

Extrait

PONDICHÉRY
Situation du lycée dans la ville de Pondichéry
Le lycée français, l’école élémentaire et l’école maternelle se situent entre la mer et le canal.
Ce canal trace une sorte de séparation symbolique de la ville. Les deux parties nous ont été
présentées de la sorte par nos logeurs : ville culturellement plutôt française côté mer et plutôt
indienne de l’autre côté. Différents éléments pourraient le montrer. Déjà, le nom des rues du
côté mer : François Martin, Romain Rolland, Victor Simonel, St Louis, Labourdonnais,
Suffren, Dumas, St Martin, Goubert, … De l’autre côté du canal les rues ont une résonance
indienne : Mahatma Gandhi, Lal Bahabhur, Mudhallar, Sinna Pappara, Nidarajapayer, …
Autre exemple de cette coupure : les restaurants. Côté français : Le Satsanga, Rendez-vous,
Restaurant de Pondichéry, Le café, Le club, La terrasse, … Côté indien : Amandha Inn, Moti
Mahal, Surguru … Il est à noter que toutes les structures administratives françaises se
trouvent côté français : Consulat général, Alliance Française, Institut Français de Pondichéry,
Ecole Française d’Extrême Orient, …
Pour ce qui est de l’école, tous ses bâtiments se situent côté français. Seules les classes de
CM 2 se trouvaient dans les bâtiments du lycée rue Simonel. Les autres classes de l’école
élémentaire étaient situées dans des locaux d’un ancien couvent des soeurs de Cluny rue
Romain Rolland. Néanmoins, ces locaux risque d’être rétrocédées à la congrégation des soeurs
qui voudraient récupérer leurs bâtiments. C’est pour cela que l’administration du lycée prévoit
des travaux d’aménagement à l’intérieur même du lycée rue Simonel qui pourrait d’ici deux
ans accueillir les classes élémentaires.
Ma pratique pédagogique
Lors de la prise de contact avec la classe, l’institutrice que je devais remplacer et moi avons
décidé des modalités de remplacement. Il été convenu que pour les maths je continuerai ce
qu’elle avait déjà commencé. Pour les autres disciplines je pouvais mener les séances
librement. J’ai fait le choix d’axer les apprentissages de cette semaine de stage sur les liens
entre l’Inde et la Réunion.
En littérature et en ORL les élèves ont étudiés des textes qui nous servaient de support aussi
en histoire et en musique. En histoire j’ai du faire une séance sur les routes des indes avant de
travailler sur l’engagisme indien au XIXème siècle. En géographie on a eu l’occasion de faire
deux séances sur le volcanisme : une à partir de schéma et de photo et l’autre en visionnant un
DVD sur une éruption de la Fournaise. Les élèves étaient très motivés et posaient beaucoup
de questions sur le volcan. En musique on est arrivé à chanter le refrain et un couplet de la
chanson
« Mon île »
de Jacqueline Farreyrol. Pour la géographie et l’histoire, les élèves ont
fait des recherches dans des livres que j’avais ramenés de la Réunion.
Pour mon mémoire professionnel, je travaille en linguistique dans le milieu Réunionnais,
j’ai pu faire une brève comparaison en Inde avec la situation linguistique de la classe. J’avais
24 élèves, 3 d’entre eux n’avaient pas le tamoul comme langue maternelle mais le français (un
élève originaire de métropole), l’espagnol (une élève brésilienne) ou anglais (une indien qui
jusque là vivait aux USA). Les autres étaient tous originaires d’Inde mais de différentes
régions parfois. Ce qui m’a surpris c’est que tous les élèves étaient au minimum bilingue,
majoritairement trilingue, voir multilingue pour le ¼ d’entre eux. Je n’ai malheureusement
pas eu le temps de faire des recherches plus poussées sur leurs pratiques langagières.
Après cette brève présentation du côté professionnel du voyage, je vais donner quelques
éléments touristiques.
Point de vue touristique : les magasins en Inde
Lors de ce voyage, nous avons eu l’occasion de satisfaire la curiosité de chacun d’entre
nous : visite de temple, d’institut français, de villes, de musée, repas à de nombreux
restaurants, …. Pour ma part, ce que j’ai le plus apprécié ce fut de faire les magasins.
Plaisir futile, peut-être, mais enrichissant sur bien des points.
Premièrement cette activité m’a permis de faire d’énormes progrès en anglais (avec l’accent
indien). Le fait de discuter avec les vendeurs (euses) sur les articles m’a permis d’enrichir
mon vocabulaire de politesses, de tenues vestimentaires et de ses composants (différentes
parties des tenues), des couleurs, de l’orientation dans les magasins, des matières, des tissus,
de la provenance des articles, j’ajouterai même le vocabulaire géographique quand
j’expliquais d’où je venais. Du point de vue syntaxique, j’écoutais les commerçants me
donner des conseils, je devais expliquer mes préférences, on discutait des modalités de
paiements, des offres promotionnelles, … J’ai aussi révisé les nombres pour les prix et
l’argumentation pour les négociations.
Deuxièmement cette activité m’a permis de découvrir les milieux commerçants. A
Pondichéry, parmi les magasins que j’ai le plus fréquenté, les patrons étaient majoritairement
indiens ou Pondichériens (sur 6 magasins un patron chinois et un patron pakistanais) par
contre dans la ville de Mamallapuram, dans le quartier de pêcheurs que nous avons visité, les
commerçants étaient majoritairement pakistanais. Le personnel est, à Pondichéry, recruté dans
la population locale.
Enfin du point de vue strictement vestimentaire j’ai appris à aimer les saris et le panjabi. Je
connaissais ces tenues mais je les assimilais à une fonction religieuse. Depuis ce voyage, je
porte volontiers le panjabi mais la pose du sari reste trop compliquée pour moi.
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