L officiel Studyrama des métiers de la Santé et du Social 2015
94 pages
Français

L'officiel Studyrama des métiers de la Santé et du Social 2015

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Description

Vous faites partie de ces jeunes qui ont pour vocation d’aider les autres, au sens large du terme ? Tout d’abord bravo pour votre engagement et vos convictions. Ensuite, pour vous aider à savoir quelle sera la formation qui vous permettra de réaliser vos projets, nous espérons que ce guide vous sera plus qu’utile. Outre les études et le marché de l’emploi, il revient également sur de nombreux métiers pour lesquels des professionnels aguerris témoignent. Des éléments qui pourraient faire pencher la balance dans votre prise de décision.
Je vous invite également à venir découvrir d’autres fiches métiers et l’actualité des établissements formant à la santé et au social sur www.studyrama.com

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Publié le 28 novembre 2014
Nombre de lectures 74
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 25 Mo

Extrait

des métiers de la Santé
L’officiel
e 12 édition
et du Social
+ TÉMOIGNAGES 50 FICHES MÉTIERS
L’annuaire exhaustif des FORMATIONS
P
STAGES PREPARATOIRES AU CONCOURS DE MEDECINE DÈS LA TERMINALE.
Entretien avecMr Guy MAAREK Directeur duCentre EPSILON
A QUI S’ADRESSENT CES STAGES ? A tous les élèves de terminale qui souhaitent poursuivre leurs études en médecine après le baccalauréat.
QUEL EST LEUR INTÉRÊT ? Le concours devient de plus en plus sélectif. La PAES a encore accentué l’écart entre le lycée et la faculté et aujourd’hui un étudiant doit être efficace dès le 1er jour.
COMMENT SONTILS ORGANISÉS ? L’encadrement se fait sous la forme de3 stages indépendants et complémentairesde 21 heures, pendant les vacances de Noël, Février et Pâques. Les matières enseignées sont la physique, la chimie et les biostatistiques.
ESTCE COMPATIBLE AVEC LA TERMINALE ? Les stages sont assurés par nos professeurs qui maitrisent parfaitement les programmes et ont toujours à l’esprit le double objectif des élèves : Bac et préparation PAES. Il ne faut pas perturber les élèves avec des notions totalement nouvelles. On s’appuie sur le programmede Terminaleet on l’approfondit dans l’esprit Médecine: Synthèse des cours, nombreux QCM, méthodologie de travail.
Renseignements et inscription : Voir site www.centreepsilon.comNombre de places limité 9 Rue du Château d’Eau  75010 Paris
PRÉFACE
« Notresystème sanitaire et sociala besoin d’unenouvelle générationde professionnels »
aire le choix des secteurs de la santé ou du social, c’est s’ouvrir à une mul-titude de métiers.En fonction des aspirations de chacun(e), il existe nombre F de parcours académiques et de filières de formation, courtes ou longues, qui ouvrent de nombreuses portes. Le travail dans ces secteurs prend différentes formes ;à l’hôpital public ou dans une clinique, dans un cabinet de ville ou dans une maison de santé, dans le secteur médico-social ou sanitaire, en équipe ou en indépendant, les jeunes auront le choix entre plusieurs manières de travailler. De même, la formation tout au long de la vie professionnelle permet de changer de métier et offre une cer-taine liberté de carrière. Évoluer et progresser, au fil de son appétence et au fur et à mesure que l’on acquiert de nouvelles compétences, ce sont des opportunités uniques qu’offrent les métiers des secteurs de la santé et du social.
S’orienter dans cette voie, c’est d’abord choisir de se tourner vers les autres.Tous ces métiers ont pour trait d’union d’offrir un contact direct avec les Français. Soigner un malade, aider une personne âgée, accompagner une famille, ce sont autant d’actions utiles à la société. Le goût de l’autre, la solida-rité, ce sont des valeurs collectives qui donnent du sens à un projet professionnel. Cette vocation pro-fondément humaine, c’est la première richesse que partagent ces professionnels, et c’est ce qui attire chaque année de très nombreux jeunes.
Les secteurs de la santé et du social offrent des carrières d’avenir.Grâce aux progrès de la médecine, l’espérance de vie des Français augmente. Dans 45 ans, une personne sur trois aura plus de 60 ans. C’est une chance autant qu’un défi qui rend nécessaire la formation de nombreux professionnels et la transformation profonde de notre système sanitaire et social. La prise en charge évolue et de nouveaux métiers naissent.
Pour garder sa force et son excellence,notre système sanitaire et social a besoin d’une nouvelle géné-ration de professionnelsqui perpétuent l’esprit de solidarité et prennent part à l’évolution des méthodes de travail.L
MARISOL TOURAINE Ministre des Affaires Sociales et de la Santé
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MÉtudes d’Odontologie : 6 à 9 ans d’études
établissements formant à la santé et au social sur www.studyrama.com.
Julie Mleczko- Rédactrice en Chef
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CARRIÈRES MÉDICALES
éléments qui pourraient faire pencher la balance dans votre prise de décision.
Je vous invite également à venir découvrir d’autres fiches métiers et l’actualité des
MLes formations paramédicales en questions-réponses
MÉtudes de kiné : passer par une prépa ou par une PACES ?
DirectionDirecteur de la publication : Jean-Cyrille Boutmy Directeur des médias : Nicolas Fellus-Vannier
RédactionRédactrice en chef : Julie Mleczko Rédactrice en chef déléguée : Aziza Sellam Secrétaire de rédaction : Aurélie Arrijuria Ont collaboré à ce numéro : Karine Darmon, Hélène Dorey, Julie Mleczko, Aziza Sellam, Rachida Soussi, Antoine Teillet
Perspectives emploii
Formations médicalesi
ment et vos convictions. Ensuite, pour vous aider à savoir quelle sera la formation
34/38, rue Camille Pelletan 92309 Levallois-Perret cedex Tél. : 01 41 06 59 00 Fax : 01 41 06 59 09 www.studyrama.com e-mail : info@studyrama.com SAS au capital de 2 734 555 €
MFilière paramédicale : le choix du BTS
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FabricationChef de fabrication : Gaëlle Lemarchand Assistantes de fabrication : Aude Gourdon, Laura Scott, Angélique Rouxel, Anne-Claude Vilo Exécution graphique : Laëtitia Danthez, Alexandre de Gassowski, Emmanuel Regard
MMédecine et pharmacie : comment s’inscrire ?
Imprimé par : BOCCIA – Dépôt légal à parution
Crédits photo : Fotolia - iStock.
PublicitéDirecteur commercial groupe : Franck Terrier Directeurs de clientèle Grands Comptes : Anne Gaillard, Agnès Jouvin-Boulard, Mélanie Menerath
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MÉtiopathie, une approche « systémique » du corps humain
Édito Vous faites partie de ces jeunes qui ont pour vocation d’aider les autres, au sens large du terme ? Tout d’abord bravo pour votre engage-
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MOstéopathie : comment bien choisir son école ?
MSanté : des postes à pourvoir partout en France
MTout savoir sur la PACES
MÉtudes de médecine : patience et motivation
ML’accès aux études de médecine se diversifie
ELes écoles qui innovent
MLes réorientations possibles après la PACES
MLes études d’infirmier(ère) trois années pour des débouchés assurés
MDevenir pharmacien : formation et débouchés
MCursus de sage-femme : vers un métier hors du commun
qui vous permettra de réaliser vos projets, nous espérons que ce guide vous sera
de nombreux métiers pour lesquels des professionnels aguerris témoignent. Des
plus qu’utile. Outre les études et le marché de l’emploi, il revient également sur
MLes prépas, peut-on s’en passer ?
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SOMMAIRE
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Les métiers de la santéi
SOMMAIRE
MPROFESSIONS MÉDICALES : SOLIDE VOCATION EXIGÉEMédecin, Pharmacien, Chirurgien-dentiste, Gynécologue, Pédiatre, Anesthésiste-réanimateur, Cardiologue, Sage-femme
MPROFESSIONS DE SOINS : AU CENTRE DE LA CHAÎNE DE SANTÉAide-soignant(e), Infirmier(ère), Agent de service mortuaire, Puériculteur(rice), Auxiliaire de puériculture, Vétérinaire
MOSTÉOPATHIE : UN MÉTIER QUI GAGNE DU TERRAIN
MCHIROPRACTEURS, DES PROFESSIONNELS AUX MAINS D’OR…
MPROFESSIONS DE RÉÉDUCATION : SOIGNER LES HANDICAPS, ACCOMPAGNER LES PATIENTSMasseur-kinésithérapeute, Ergothérapeute, Orthoptiste, Diététicien(ne), Opticien-lunetier, Psychomotricien, Orthophoniste, Pédicure-podologue
MPROFESSIONS D’APPAREILLAGE : REDONNER DE L’AUTONOMIE AU PATIENTAudioprothésiste, Orthopédiste-orthésiste, Podo-orthésiste, Orthoprothésiste, Prothésiste dentaire, Oculariste, Épithésiste
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MPROFESSIONS MÉDICO-TECHNIQUES : SECONDAIRES MAIS PRIMORDIALES !71 Ambulancier, Brancardier, Manipulateur en électroradiologie, Préparateur en pharmacie, Technicien d’analyses biomédicales, Assistant(e) dentaire
CARRIÈRES SOCIALES
Perspectives emploii
MLe social, un secteur d’avenir
Formations du sociali
MTravail social : solides formations indispensables
MTout savoir sur le BTS économie sociale et familial
MLes formations universitaires dans le domaine social
Les métiers du sociali
MLES MÉTIERS DU CONSEILAssistant(e) de service social, Conseiller en économie sociale et familiale (CESF), Délégué à la tutelle
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MLES MÉTIERS DE MISSIONS ÉDUCATIVES86 Éducateur de jeunes enfants (EJE), Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation, Éducateur spécialisé, Éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), Aide médico- psychologique (AMP), Moniteur-éducateur
MLES MÉTIERS DE L’AIDE À DOMICILEAuxiliaire de vie sociale, Technicien(ne) de l’intervention sociale et familiale (TISF)
MINDEX DES ANNONCEURS
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SANTÉ
MSanté : des métiers d’une rigueur sans faille
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Longues et éprouvantes, les études de santé promettent pourtant d’être passionnantes à qui saura faire preuve de motivation mais aussi et sur-tout d’organisation. Car ne vous y trompez pas, ces parcours ne permettent aucune improvisation. Persévérance, patience, méthode, tels sont les meilleurs moyens d’arriver à ses fins dans ces cursus. Mais le jeu en vaut la chandelle. Car la récompense consiste en des carrières très valorisantes sur le plan personnel. Rejoindre les professions de santé n’est jamais un choix anodin. Qu’il s’agisse de s’engager dans un secteur hautement technique et scientifique ou de se mettre au service de son prochain. Que l’on se situe administratives mais tout aussi essen-tielles au bon fonctionnement de l’univers médical.
Formations : ETout savoir sur la PACES EMédecine et pharmacie : comment s’inscrire ? EÉtudes de médecine : patience et motivation EDevenir pharmacien : formation et débouchés EÉtudes d’Odontologie : 6 à 9 ans d’études ECursus de sage-femme : vers un métier hors du commun ELes études d’infirmier(ère) trois années pour des débouchés assurés EOstéopathie : comment bien choisir son école ? ELes prépas, peut-on s’en passer ? ELes formations paramédicales en questions-réponses EÉtiopathie, une approche « systémique » du corps humain EÉtudes de kiné : passer par une prépa ou par une PACES ? EFilière paramédicale : le choix du BTS EL’accès aux études de médecine se diversifie ELes réorientations possibles après la PACES ELes écoles qui innovent
Les métiers de la santé : EMédecin, pharmacien, dentiste : métiers de passion EProfessions de soins : au centre de la chaîne de santé EOstéopathie : un métier qui gagne du terrain EChiropracteurs, des professionnels aux mains d’or… EProfessions de rééducation : soigner les handicaps, accompagner les patients EProfessions d’appareillage : redonner de l’autonomie au patient EProfessions médico-techniques : secondaires mais primordiales !
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PERSPECTIVES EMPLOI
LPARRACHIDA SOUSSI
Santé : des postes à pourvoir partout en France
tMédecins, infirmiers, aides-soignants, biologistes, psychomotriciens… les demandes sont nombreuses chaqueannée, alors que les candidats manquent à l’appel… Focus sur un secteur qui recrute de nombreux jeunes diplômés.
e secteur de la santé affiche chaque année de belles pers-L pectives d’emploi. Avec l’allon-gement de la durée de vie, les postes disponibles seront de plus en plus nombreux. En 2035, le nombre de per-sonnes âgées de plus de 80 ans devrait atteindre 6,1 millions, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. L’accroissement des demandes de soins, les avancées technologiques, la pénurie de talents… seront autant de facteurs qui favorise-ront l’emploi des professionnels de la santé dans les années à venir.
Des jeunes médecins recherchés partout
Pour autant, tous les besoins ne sont pas couverts chaque année, notam-ment en raison des nombreux départs
en retraite. Les médecins manquent toujours à l’appel dans les hôpitaux, les cliniques, les cabinets médicaux mais également dans les domaines de la médecine du travail et sco-laire. De nombreuses villes de France peinent à trouver des professionnels de santé. Une pénurie liée au manque d’attractivité de certaines d’entre elles au profit des grandes agglomé-rations. L’enquête « Besoins en main-d’œuvre » (BMO) recensait 4 235 pro-jets de recrutement de médecins en 2014 dont plus de deux-tiers jugés difficiles. À l’image des médecins, des pénuries d’infirmiers sont obser-vées partout en France. En cause : des conditions de travail difficiles, des salaires pas très attractifs, une pyramide des âges vieillissante et un numerus claususpermettant pas ne encore de combler tous les départs
en retraite et les ouvertures de poste. Les centres hospitaliers, cliniques, centres de soins, maisons de retraite et organismes de services à la per-sonne recherchent ainsi en nombre des infirmiers diplômés d’État.«sont éga-Des infirmiers du tr av ail lement recherchés, observe Jean-Philippe de la Tour du Pin, direc-teur senior division Santé au sein de Page Personnel, cabinet d’intérim et recrutement spécialisés.Dans la petite enfance, on recrute notamment des infirmiers puériculteurs.»
Un panel de métiers
Plus précisément, l’enquête BMO éva-luait ainsi à 17 083 l’effectif d’infir-miers, cadres infirmiers et puéricul-trices à recruter en 2014. En raison du vieillissement de la population, les besoins en personnel soignant et médico-social sont importants, dans les structures publiques comme privées ; 40 094 aides-soignants étaient recher-chés, et notamment dans les établisse-ments d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Par ailleurs, 5 675 professionnels paramédicaux (mas-seurs-kinésithérapeutes…) manquaientégalement à l’appel. Les besoins se font sentir également du côté des pharmaciens (2 087 projets de recrutement), des dentistes (730) et des vétérinaires (836). On recensait égale-ment 1 499 projets de recrutement deA
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« SE SENTIR UTILE AU QUOTIDIEN »
Karina, 24 ans, est infirmière diplô-mée d’État depuis juin 2014
« Infirmier est un métier passionnant qui mélange la technique, l’éducation, la prévention et le relationnel. J’accom-pagne les patients dans leur maladie et mon but est d’améliorer leur quotidien. Un infirmier connaît son patient de A à Z, il est le lien entre les différents acteurs de santé (médecins, aides-soignants, administration) et la famille. J’aime ce travail d’équipe, et me sentir utile au quotidien. Cependant, il faut s’accrocher car les situations sont parfois difficiles. Pour comprendre le patient et lui donner les meilleurs soins, il ne faut pas tomber dans l’affect. Il faut donc être solide phy-siquement et psychologiquement. Mais les environnements de travail peuvent être variés : soins palliatifs, chirurgie, psychiatrie… Et cela me plaît beaucoup. »
psychologues, psychothérapeutes, et 361 embauches de sages-femmes. Autre filière qui manque de mains, la psy-chomotricité. En effet, les psychomotri-ciens sont de plus en plus recherchés par
PERSPECTIVES EMPLOI
les établissements de soins. Ophtalmologues, ostéopathes, diététi-ciens, nutritionnistes… les opportunités sont multiples dans le secteur. Contraire-ment aux médecins et infirmiers, les offres d’emploi ne sont pas toujours excéden-taires dans ces professions. Dans les laboratoires d’analyses, les besoins en techniciens de laboratoire (BTS d’Analyses biologiques) et d’infirmiers(ères) préleveurs(ses) sont constants. Du côté de l’administration, et notamment dans l’en-cadrement, les directeurs de structures médico-sociales telles que les maisons de retraite sont aussi recherchés.
L’hospitalisation à domicile : une manne d’emplois
Dans l’industrie pharmaceutique, on recherche des assistants affaires régle-mentaires mais aussi des pharmaciens chargés affaires réglementaires. Infir-miers-conseil, techniciens d’installa-tion sont également attendus. «Avec le développement du maintien à domicile
« DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS ATTENDENT LES JEUNES DIPLÔMÉS »
3 questions à… Jean-Philippe de la Tour du Pin, directeur senior division Santé au sein de Page Personnel, cabinet d’intérim et recrutement spécialisés.
Pourquoi le médical est-il un secteur porteur ? En dehors des postes traditionnels en manque de personnel, de nouvelles opportunités se créent pour les jeunes diplômés. Les services à la personne et l’hospitalisation à domicile sont notamment des filières en pleine croissance qui proposent des perspectives de carrière intéressantes. Et avec l’utilisation grandissante des objets connectés, on devrait faire appel à de plus en plus de techniciens (installation, maintenance) tandis que de nouveaux métiers liés à l’analyse de données, par exemple, pourraient voir le jour.
Quels sont les salaires proposés dans le secteur ? Un infirmier gagne entre 23 000 et 26 000 € bruts par an en début de carrière. Le salaire de l’infir-mier-conseil ou de l’infirmier du travail oscille entre 28 000 et 34 000 €, mais ces postes sont géné-ralement accessibles après quelques années d’expérience. Un technicien d’installation peut espérer entre 18 000 et 22 000 € bruts.
Un conseil avant de se lancer dans une carrière médicale ? Les métiers du soin ne sont pas faciles, les jeunes aspirants seront confrontés aux douleurs, à la fin de vie ; il est donc primordial d’aimer l’humain et d’avoir le sens du contact pour travailler et s’épanouir dans ce secteur.
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des patients, on observe, par ailleurs, une hausse des recrutements d’infirmiers-conseil dans les laboratoires pharma-ceutiques mais aussi dans les sociétés commercialisant des services ou produits médicaux/paramédicaux afin de mieux accompagner les patients à domicile, indique Jean-Philippe de la Tour du Pin. On recherche également de plus en plus de techniciens d’installation de matériel médi-cal (chez les patients).» Selon le cabinet Robert Walters, les structures de biotechnologie sont en pleine croissance (notamment à Lyon et Paris). Par conséquent, «ces struc-tures doivent faire face à la nécessité de s’entourer de compétences provenant de l’extérieur (business development, direc-tion qualité).»
Des postes à tous niveaux
Si les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes (horaires décalés, stress, salaires parfois peu compétitifs, conditions de travail difficiles, etc.), les perspectives d’évolution sont très inté-ressantes. Pour cause : la santé est un secteur dynamique qui bouge au quo-tidien. Médicaments génériques, vente encadrée de médicaments sur Internet, réglementation, découvertes médicales, biotechnologies… la demande en nou-velles compétences ne cesse d’aug-menter. Et les jeunes diplômés peuvent être rassurés, le secteur recrute à tous les niveaux : du CAP au bac+10. À noter que les professions de santé ne peuvent être exercées que par les titulaires d’un diplôme d’État ou d’un certificat obli-gatoire. Les conditions d’exercice d’un métier sont également protégées par la loi, et les praticiens soumis à un code de déontologie.L
RENDEZ-VOUS
sur studyrama.com, rubrique Santé pour retrouver plus d’infos sur le secteur médical et paramédical.
FORMATIONS MÉDICALES
LPARANTOINE TEILLET
Tout savoirsur la PACES
tralasspaperleabedsidnsnepeliitstebudérarpunredsruoc,étnasPuo PACES, ou Première année commune aux études de santé. Les étudiants pourront ensuite entrer en médecine, odontologie, pharmacie ou maïeu-tique (sage-femme).
ntrée en vigueur en septembre 2010, la PACES avait alors pour annEée commune l’ensemble des étu-but de regrouper en une première diants se destinant aux études de santé. L’autre mesure phare de la réforme a visé à favoriser la réorientation à l’issue du premier semestre ou de la première année de parcours. Elle a commencé à être appliquée à la rentrée 2011-2012. Objectif: réduire l’important taux d’échec pour lequel la première année des études de santé est particulièrement connue. En effet, seulement 20 % des étudiants par-viennent à franchir ce cap difficile.
Le tronc commun, puis une première spécialisation
La PACES comprend un enseignement commun aux quatre filières que sont la médecine, la pharmacie, la maïeutique et l’odontologie, mais aussi des ensei-gnements spécifiques pour chacune de ces spécialités. Après une première par-
tie d’année faite d’un tronc commun, les étudiants pourront suivre des enseigne-ments de spécialité, et donc s’inscrire aux concours correspondants. En d’autres termes, chacun a la possibilité, s’il le sou-haite, de s’inscrire aux quatre concours de médecine, pharma, maïeutique et odontologie. Dans les faits, les étudiants choisissent de passer un voire, dans 40 % des cas, deux concours. Il est aussi pos-sible de capitaliser un certain nombre de crédits ECTS et, grâce à ces équiva-lences, de bifurquer en cas de besoin vers d’autres filières.
Une sélection à chaque fin de semestre
Une première sélection est effectuée en er fin de 1 semestre. En principe, les 15 % d’étudiants les moins bien classés alors seront encouragés à se réorienter vers d’autres cursus. Ceux dont les résultats sont très insuffisants se verront ainsi pro-e poser de suivre, dès le 2 semestre, des cours de remise à niveau en faculté de sciences et en IUT durant 12 à 18 mois. Une
réorientation qui leur permet de valider re e leur 1 année et d’accéder à une 2 année re de licence sans perdre leur 1 année. Les étudiants admis devront, eux, détermi-ner les cours suivis au second semestre. Puis viendra le second groupe d’épreuves qui se conclut également par une sélection draconienne puisque seulement 10 à 20 % des candidats selon les universités se ver-e ront proposer l’entrée en 2 année.
Les étudiants classés au-delà de 2,5 à 3 fois lenumerus claususne pourront pas redoubler. En 2014, le numerus clausus concernant les études de médecine était fixé à environ 7 500 places. Sauf déro-gations assez exceptionnelles, un seul redoublement est autorisé. Les voies possibles en cas de réorientation sont variées : fac de psychologie, droit, STAPS, maths, mais aussi certains DUT ou encore les écoles d’ingénieurs. Des retours en PACES seront possibles pour ces étu-diants après avoir validé 60 crédits ECTS dans leur autre filière.
Les études médicales sans passer par la PACES
En parallèle à ce parcours, certaines autres voies ont été mises en place à cette rentrée pour permettre à des étu-diants qui n’auraient pas fait de PACES de rejoindre par la suite un cursus médical. Ainsi Paris 5, Paris 7, Paris 13 et Saint-Étienne ont-elles instauré des licences de sciences ou de biologie complétées de modules de santé. Rouen a, pour sa part, mis en route une licence consacrée à la santé alors que Strasbourg proposera plus de places en pharmacie. L’université d’Angers lancera pour sa part à la rentrée 2015 un parcours « pluri-santé » per-mettant ensuite d’intégrer un parcours de médecine, pharma, sage-femme ou odontologie.L
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