À propos de cette édition électronique ...................................34
Cette saynète fut jouée du 15 septembre au 15 octobre 1911 au music-hall « La Cigale », alors en vogue. Elle était précédée dune revue de Wilned,Elle la le sourire, qui faisait référence aux mésaventures survenues à la fin août àLa Joconde, volée au Louvre. La presse de lépoque fut chaleureuse à légard dUne aven-ture dArsène Lupin.Excelsior Maurice de M. Lacte « écrit : Leblanc est fort pittoresque, et la nouvelle et fantastique his-toire de collier quil nous conte ne tardera pas à devenir popu-laire. » Même enthousiasme dansComdia, ou dansLe Gau-loisqui écrit dAndré Brulé, interprète de Lupin : « Cest, une joie et un régal de le voir interpréter ce petit drame, agrémenté dune note amoureuse au final. » EtLe Figaro: « Tout le monde voudra voir André Brulé en cambrioleur revêtu dune blouse, la tignasse ébouriffée, le visage adorné dune barbe rouge et in-culte. » Le chroniqueur duJournalamusantest également élo-gieux pour le « sketch » de « M. Maurice Leblanc, le délicieux écrivain policier ».Le Journaldu 18 septembre nous renseigne sur les comédiens : « M. André Brulé a été applaudi, acclamé et rappelé avec enthousiasme ; Marthe Derminy lui donnait la ré-plique, elle a été parfaite, ainsi que ses camarades Paul Clerc et » Carlus.