Étudiants et pôles d enseignement  supérieur en Basse-Normandie.    Attirer les étudiants : un enjeu pour la  région
8 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Étudiants et pôles d'enseignement supérieur en Basse-Normandie. Attirer les étudiants : un enjeu pour la région

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
8 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Étudiants et pôles d'enseignement supérieur en Basse-Normandie Attirer les étudiants : un enjeu pour la région 39 000 étudiants en Basse-Nor- mandie en 2008 comme en En 2008, la Basse-Normandie compte Ces objectifs font partie des axes prio-1999. e 39 000 étudiants et se situe au 19 ritaires inscrits dans le Contrat de Plan rang des régions de France métropoli- Etat Région (CPER) 2007-2013. En ter- taine pour la part d’étudiants dans la mes financiers, l’enseignement supé- Une faible densité d’étudiants population (2,7 %). Ce classement est rieur et la recherche représentent la (2,7 % en Basse-Normandie, inchangé si on ne considère que la part première priorité retenue par l’État et contre 3,3 % en province)... des étudiants parmi les jeunes de 16 à la Région, avec 23 % des crédits du 29 ans (16,2 %). Ceux qui, parmi eux, CPER, devant l’accessibilité ferroviaire ont achevé leurs études, sont plus fai- et portuaire qui en mobilise 21 %. ... mais leur concentration dans blement diplômés qu’au plan national. Alors que la mise en place effective du ele pôle caennais en fait la 20 64,8 % d’entre-eux ont un diplôme in- Pôle Régional d’Enseignement Supé- aire urbaine la plus étudiante de férieur au bac ou sont non diplômés rieur (Pres) normand a été actée en métropole.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Étudiants et pôles d'enseignement
supérieur en Basse-Normandie
Attirer les étudiants :
un enjeu pour la région
39 000 étudiants en Basse-Nor-
mandie en 2008 comme en
En 2008, la Basse-Normandie compte Ces objectifs font partie des axes prio-1999.
e
39 000 étudiants et se situe au 19 ritaires inscrits dans le Contrat de Plan
rang des régions de France métropoli- Etat Région (CPER) 2007-2013. En ter-
taine pour la part d’étudiants dans la mes financiers, l’enseignement supé-
Une faible densité d’étudiants
population (2,7 %). Ce classement est rieur et la recherche représentent la
(2,7 % en Basse-Normandie,
inchangé si on ne considère que la part première priorité retenue par l’État et
contre 3,3 % en province)...
des étudiants parmi les jeunes de 16 à la Région, avec 23 % des crédits du
29 ans (16,2 %). Ceux qui, parmi eux, CPER, devant l’accessibilité ferroviaire
ont achevé leurs études, sont plus fai- et portuaire qui en mobilise 21 %.
... mais leur concentration dans blement diplômés qu’au plan national. Alors que la mise en place effective du
ele pôle caennais en fait la 20 64,8 % d’entre-eux ont un diplôme in- Pôle Régional d’Enseignement Supé-
aire urbaine la plus étudiante de férieur au bac ou sont non diplômés rieur (Pres) normand a été actée en
métropole. (contre 59,1 % en France métropoli- juillet 2011, l’enjeu est désormais de le
taine) et seuls 6,4 % possèdent un di- faire vivre et d’augmenter son rayon-
e eplôme de 2 ou 3 cycle (contre 10,8 % nement auprès des étudiants.
en France métropolitaine).Entre 2003 et 2008, les étu-
diants quittant la Basse-Nor-
Augmenter la part des jeunes diplômés Moins d’étudiants
mandie sont plus nombreux que de l’enseignement supérieur, favoriser
les arrivants. qu’ailleurs...l’égalité des chances, renforcer l’at-
tractivité de la région pour les jeu-
nes constituent donc pour les acteurs L’effectif des étudiants bas-normands
Lespartantsprivilégientd’abord publics en région des préoccupations n’a pas connu d’évolution sensible de-
les régions voisines, et notam- majeures, particulièrement sensibles à puis 1999, alors qu’il progresse de
ment la Bretagne et l'Île-de-France. l’heure où s’imposent les défis de la so- 8,4 % au plan national entre 1999 et
ciété de la connaissance et de l’innova- 2009, selon le Ministère de l’Enseigne-
tion. C’est la raison pour laquelle le ment Supérieur et de la Recherche
e Conseil Régional a souhaité se rappro- (MESR). La hausse du nombre d’étu-À partir du 3 cycle, l’attrait de
cher de l’Insee afin de disposer d’une diants dépasse 15 % dans cinq acadé-l’Île-de-France est prédomi-
analyse de la mobilité géographique mies et six autres affichent unenant.
des étudiants et de l’attractivité des croissance de leurs effectifs comprise
pôles d’enseignement supérieur au- entre 10 % et 15 %. Le dynamisme des
près des jeunes bas-normands. grandes régions étudiantes pose la
WWW.INSEE.FR/BASSE-NORMANDIEres, contre 20,7 % au plan national et en Basse-Normandie inférieur de plus
de 7 points à celui de la France métro19,5 % en province. Avec 2,7 étu- -
question de l’attractivité de l’enseigne- diants pour 100 habitants (contre 3,3 politaine. Polarisées par de grandes
ment supérieur dans les régions de di- pour 100 habitants en province), la métropoles, l’Île-de-France, Midi-Pyrénées,
Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais s’im-mension plus modestes. En nombre Basse-Normandie possède l’une des
d’étudiants au lieu d’étude, la densités étudiantes les plus faibles, posent aussi comme les grandes ré-
Basse-Normandie est comparable à la avec le Centre, la Picardie et la Bour- gions étudiantes.
gogne. Alors que les taux de scolarisa-Champagne-Ardenne, à l’Auvergne et
à la Bourgogne. La Bretagne et les tion des jeunes bas-normands sont ... et plus portés vers
Pays de la Loire se situent à une autre similaires à ceux de la France métropo-
des filières courteslitaine jusqu’à 18 ans et au-delà de 25échelle et en accueillent respective-
ment près de 110 000 et 115 000. En ans, ils s’en écartent très sensiblement Les étudiants poursuivant leurs études
Basse-Normandie, seuls 16,2 % des entre 20 et 24 ans. Le décrochage le
en Basse-Normandie semblent se por-
plus net concerne les jeunes de 21 à 22jeunes de 16 à 29 ans et titulaires du ter plus volontiers vers les filières cour-
bac poursuivent des études supérieu- ans, dont le taux de scolarisation est tes. Pendant l’année universitaire
2008-2009, 63,8 % des étudiants ins-
er
crits à l’université de Caen sont en 1
cycle (soit 2,2 points de plus qu’à l’uni-
versité de Rouen), 32,6 % en second
e
cycle et 3,6 % en 3 cycle. 12 % des
étudiants inscrits à l’université de Caen
sont inscrits en IUT, contre 9 % à l’uni-
versité de Rouen. La proportion d’étu-Les jeunes ruraux privilégient les filières technologiques courtes
diants s’engageant dans un cursus
d’études longues, c’est-à-dire poursui-De multiples facteurs sociologiques, culturels et économiques se conjuguent et
vant leurs études en ayant déjà eninfluencent les choix de cursus scolaires des jeunes. En Basse-Normandie, des
e epoche un diplôme de 2 et 3 cycle, outravaux récents mettent en relief une différence de comportement entre les
d’ingénieur, est très sensiblement infé-jeunes urbains et jeunes ruraux.
rieure en Basse-Normandie (16,6 %) à
Les suivis de cohorte réalisés par le Rectorat de Basse-Normandie révèlent que celle mesurée pour la France métropo-
47 % des jeunes lycéens ruraux poursuivent des études post-bac contre 60 % litaine (20,6 %). Ce constat est à relier
de leurs homologues urbains. La différence porte principalement sur l’accès à avec les formations professionnelles et
l’université (24 % contre 36 %) et aux classes préparatoires (1,9 % contre les formations sous contrat d’appren-
3,6 %). tissage, plus particulièrement dévelop-
pées en Basse-Normandie. La
Le Cereq constate que les aspirations des familles des jeunes éloignés de l’in-
proportion d’étudiants sortants de ces
fluence des grands pôles urbains seraient plus modestes. À résultats scolaires
filières et titulaires d’un bac technolo-
et origine sociale constante, les diplômes professionnels du secondaire jouis-
gique ou professionnel est supérieure
sent d’une confiance bien plus importante dans les territoires ruraux que dans
de 4 points en Basse-Normandie à la
les grandes villes. Les enquêtes menées par cet organisme montrent que la
moyenne de la France métropolitaine.
préférence pour les filières professionnelles courtes va de pair avec un taux
De plus, l’apprentissage au sortir du
moins élevé de poursuite d’étude post-bac chez les jeunes ruraux et qu’elle re-
collège demeure prédominant en
lève d’un “effet territoires ruraux” indépendant de leur morphologie sociale. Les
Basse-Normandie bien qu’il permette
étudiants originaires de zones rurales et titulaires d’un bac général envisagent
aujourd’hui de préparer des diplômes
moins souvent de s’engager dans des études longues que leurs homologues
post-bac : en Basse-Normandie, moins
des grandes villes. 47 % d’entre eux choisissent de se diriger vers les filières
de 15 % des apprentis préparent un di-
technologiques courtes contre 38 % des jeunes urbains.
plôme post-bac, contre 44 % en
Île-de-France.
WWW.INSEE.FR/BASSE-NORMANDIERépartition des étudiants selon le plus haut niveau de diplôme déjà obtenu
Basse-Normandie France métropolitaine
Niveau de diplôme des étudiants Effectif % Effectif %
17 960 46 45Bac général, brevet supérieur 1 009 400
Bac technologique ou professionnel 7 960 20 376 100 17
er 6 640 17 18Diplôme universitaire de 1 cycle 408 900
e e 6 460 17 21 de 2 ou 3 cycle 467 000
Ensemble 39 000 100 2 261 300 100
Source : Insee, recensement de la population 2008 - exploitation principale
tifs, ainsi que l’Alsace, bénéficiant de atteint 34 % en Basse-Normandie ceÀ la recherche e
sa position frontalière. Dans un grand qui la situe au 15 rang des

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents