L'année économique et sociale 2004 : Education

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Chapitre : Education - Filles, garçons, parcours et résultats scolaires

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Education
Filles, garçons, parcours et résultats scolaires …
Tous les niveaux de formation enregistrent des effectifs en croissance, à l'exception des collèges
qui accueillent actuellement des générations "plus creuses". Entre les filles et les garçons, les
parcours scolaires et les résultats diffèrent dès l'école primaire.
la rentrée 2004, en région Rhône-Alpes, les éco- nombreuses que celles qui sortent des écoles primairesA les, collèges et lycées sous tutelle du ministère vers le collège.
de l'Education nationale, secteurs public et privé,
accueillent 1 176 361 élèves dans les formations sous Après une hausse en 2002 et 2003, les effectifs du
er ndstatut scolaire du 1 et du 2 degré, soit 2 242 élèves de second degré (soit 532 130 élèves) diminuent à la rentrée
plus qu'en 2003 (+0,2 %). La région Rhône-Alpes 2004. Ce recul est imputable à la baisse de la démographie
représente plus de 10 % des effectifs scolaires nationaux. qui affecte le premier cycle, qui perd 3 607 élèves à la
Elle regroupe deux académies, celle de Grenoble et celle rentrée (-1,1 %). Cette diminution des effectifs touche les
de Lyon, d'égale importance en nombre d'élèves. deux académies de la région. Le second cycle est pour
Le secteur public regroupe plus de 80 % des élèves. sa part en légère hausse aussi bien dans la voie générale
et technologique que professionnelle.
Avec 644 230 élèves, les effectifs sont en hausse dans
le premier degré qui compte 4 767 élèves de plus qu'en
2003, soit une augmentation de 0,8 %. Cette évolution
est essentiellement liée à la démographie : les générations
ndZoom sur les effectifs scolaires du 2 degré en Rhône-Alpesqui entrent dans les écoles maternelles sont plus
Rentrées scolaires Evolution
1994 2003 2004 2004/2003
erHausse des effectifs dans le 1 degré, baisse dans le second (%)
er1 cycle 321 616 315 744 312 137 -1,14
er nd Les effectifs scolaires du 1 et du 2 degré nd2 cycle gén. & techno. 146 894 147 383 147 985 0,41
nd2 cycle prof. 63 579 62 460 62 869 0,65
Rentrées scolaires Evolution Enseignement spécial 9 607 9 069 9 140 0,78
1994 2003 2004 2004/2003 ndTotal 2 degré 541 696 534 656 532 131 -0,47
(%)
Champ : Ministère de l'Education nationale Source : rectorats des académies de Grenoble et Lyon
erTotal 1 degré Base Centrale de Pilotage du ministère - Direction de
l'Evaluation et de la ProspectiveGrenoble 316 300 318 047 321 291 1,02
Lyon 331 400 321 416 322 939 0,47
Rhône-Alpes 647 700 639 463 644 230 0,75
public (%) 84,4 84,7 84,9
Premier diplôme de l'enseignement supérieur, leFrance métro. (%) 9,9 10,2 10,2
baccalauréat a été délivré à 48 652 lauréats sur
ndTotal 2 degré l'ensemble de la région Rhône-Alpes à la session 2004.
Grenoble 266 818 269 963 269 032 -0,34 Le taux de réussite de 84,2 % est identique à celui
Lyon 274 878 264 693 263 099 -0,60
constaté à la session précédente mais supérieur de plusRhône-Alpes 541 696 534 656 532 131 -0,47
de 4 points à la moyenne France métropolitaine.public (%) 76,4 75,7 75,7
France métro. (%) 9,7 10,0 10,0
La région Rhône-Alpes accueille 230 800 étudiants en
Champ : Education nationale - statut scolaire Source : rectorats des académies de Grenoble et Lyon
er1 degré : estimations pour les rentrées 2003 Base Centrale de Pilotage du ministère - 2003-2004. La hausse du nombre d'étudiants observée
et 2004 au niveau régional et national Direction de l'Evaluation et de la Prospective
L’année économique et sociale 2004 - Dossier n° 149 31Education
depuis plusieurs années se confirme (+2,6 % par rapport qui correspondent à plus de 54 % des effectifs à ce niveau
à l'année universitaire précédente). Cette hausse est liée de formation, sont beaucoup plus nombreuses que les
à une augmentation des poursuites d'études au sein de garçons en séries littéraires (84 % des effectifs),
l'enseignement supérieur notamment universitaire. économiques & sociales (65 %), sciences et techniques
L'observation des seules formations post-baccalauréat, tertiaires (62 % de filles en STT) et en terminales
sections de techniciens supérieurs, classes préparatoires professionnelles dans le domaine des services (près
aux grandes écoles et instituts universitaires de de 71 %). A l'inverse, leur sous représentation est
technologie, montre une diminution du nombre d'étudiants particulièrement forte en séries scientifiques (55 % de
accueillis dans ces formations. garçons en S contre 46 % sur l'ensemble des terminales),
en sciences et techniques industrielles (93 % de garçons
Entre les filles et les garçons, les parcours au sein en STI) et en enseignement professionnel dans les
du système éducatif, les résultats aux examens, formations relevant des domaines de la production (plus
l'insertion, présentent des différences : de 88 %).
èmeAux évaluations nationales à l'entrée au CE2 et en 6 Avec un taux de réussite qui approche les 86 % toutes
(évaluations diagnostic et non bilan ), les écarts entre les séries confondues à la session 2004, les jeunes filles de
filles et les garçons existent dès le CE2 en français : les Rhône-Alpes obtiennent plus fréquemment le baccalauréat
résultats des filles sont supérieurs (+5 %) à ceux des que les jeunes rhônalpins (82,5 %).
garçons, la différence s'accentuant encore, mais très peu
èmeen 6 . En mathématiques, les écarts se creusent entre Les taux de poursuite d'études post-baccalauréat ne
le CE2, où les filles ont des résultats un peu moins bons, présentent pas de différences majeures par sexe. Le type
èmemais proches des garçons et la 6 , où les filles pourtant d'études choisies en revanche est différent : les filles entrent
moins en retard scolaire que les garçons, ont un score en proportion davantage à l'université hors IUT, surtout les
moyen inférieur de plus de 3 %. diplômées de l'enseignement général. Les bachelières de
l'enseignement technologique entrent plus fréquemment
L'observation de l'âge des élèves à l'entrée au collège (en que les garçons dans des écoles du secteur paramédical
ème6 ) fait apparaître que les collégiennes ayant au moins et social. Les IUT, les CPGE et dans une moindre mesure
un an d'avance sont en égale proportion avec les garçons les STS pour les lauréats du bac technologique,
(4 %), mais que cet équilibre n'existe plus pour les élèves correspondent davantage aux choix de poursuite d'études
en retard d'une année (18 % pour les filles et plus de 23 % des garçons que des filles.
pour les garçons) et ceux ayant deux ans et plus de retard
(respectivement 2,2 % et 3,6 %). L'analyse de l'âge en fin Le traitement de l'enquête insertion dans la vie active des
èmede collège (classe de 3 générale) ne montre pas élèves et des apprentis sortant d'une formation de second
d'accentuation des écarts. cycle de l'Education nationale fait apparaître des situations
d'emplois (CDD, CDI, intérim…) plus favorables aux garçons
Sur-représentées sur l'ensemble des terminales, les filles qu'aux filles pour les sortants de niveau CAP et BEP
(61 % des sortants et 43 % des sortantes) et pour les
sortants de niveau baccalauréat professionnel (75 % des
sortants et 59 % des sortantes). Sur le niveau du BTS,
Les effectifs de l'enseignement supérieur ces situations d'emplois sont en proportion comparables
entre filles et garçons (68 %). L'emploi aidé concerne
Evolution davantage les filles que les garçons, sauf au niveau duRentrées scolaires
2003/ BTS. Ainsi, huit mois après leur sortie, les filles sont en
1993 2002 2003 2002 proportion plus souvent en situation de chômage que les
garçons; les écarts sont plus importants aux niveaux 4 etTotal enseignement supérieur
Grenoble 79 772 84 888 85 973 1,28 5 de formation (CAP, BEP et Bac) qu'au niveau 3 (BTS).
Lyon 126 030 140 121 144 814 3,35
Rhône-Alpes 205 802 225 009 230 787 2,57
France métro. (%) 9,9 10,4 10,4
dont formations post-baccalauréat : CPGE & STS & IUT
Léon ThermidorGrenoble 19 169 20 717 20 200 -2,50
Lyon 22 533 24 128 23 505 -2,58 Rectorat de Grenoble
Rhône-Alpes 41 702 44 845 43 705 -2,54 Dominique Marion et Christel Ponsot,
France métro. (% 10,5 10,6 10,6 Rectorat de Lyon
Champ : tous ministères et toutes Source : rectorats des académies de Grenoble et Lyon
les formations du supérieur Base Centrale de Pilotage du ministè