Le Parisien Etudiant - Bachelor - Mars 2016
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Formation bachelor : le palmarès 2016 Nouveaux programmes, augmentation des effectifs : l’offre de formations bac+3 des écoles de commerce se développe, répondant aux besoins de management intermédiaire des entreprises. Quelles écoles tirent leur épingle du jeu ? Comment, en tant que candidat, faire le bon choix ? Réponses avec notre palmarès de 39 formations de haut niveau.

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Publié le 08 mars 2016
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Langue Français
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Formationbachelor:lepalmarès2016
Nouveaux programmes, augmentation des effectifs : l’offre de formations bac+3 des écoles de commerce se développe, répondant aux besoins de management intermédiaire des entreprises. Quelles écoles tirent leur épingle du jeu ? Comment, en tant que candidat, faire le bon choix ? Réponses avec notre palmarès de 39 formations de haut niveau.
Dans l’ADN des bachelors Page D
Des profils appréciés des entreprises Page E
Trois étudiants expliquent leur parcours Pages FG
Les spécialisations qui montent Pages HI
B ANTPALMARÈS ÉTUDI Bachelors : une forte concurrence lus que jamais, les grandesLes grandes écoles comme Toulouseforcée et un cursus totalementcomme l’Idrac, l’Ipag Business écoles se positionnent sur leSchool ou l’ICD InternationalBusiness School, ICN Business en anglais.« Même nos équipes neEN QUELQUES MOTS.Accessible dès après niveau bachelor. Cette édi-School, Kedge Business School,Business School. Autant d’écolessont pas françaises », soulignele bac, le bachelor est une filière en trois P tion 2016 du palmarèsEM Normandie ou encore Rennesportées par une stratégie ambitieuseGuillaume Finck, responsable duans proposée par de grandes écoles de témoigne de l’implicationSchool of Business bénéficient d’unen matière de reconnaissanceBBA PSB.qui explique d’ailleurscommerce ce sans cesse plus forte des meilleursenvironnement très favorable pouracadémique.Ce palmarès, comme tous les clas-des frais de scolarité annuels autour de établissements. Dans le top 10, cedévelopper les filières au niveauDes acteurs importants occupentsements, ne constitue qu’un éclai-6 000/8 000. L’objectif est de former sont bel et bien des institutions bachelor. Outre l’enseignement,également une place significative, àrage sur les formations proposées. Ildes cadres intermédiaires sur la base reconnues à bac+5 qui placent leursl’international et la puissance d’unsavoir les EGC (École de gestion etvous revient d’aller voir sur place etd’un enseignement concret et des expé formations en trois ans au sommet.réseau de partenaires constituent desde commerce). À leurs côtés, desde vous renseigner sur les filièresriences de terrain (stages ou alternance) Seul PPA (Pôle Paris Alternance)écoles de niche comme PSB atouts indéniables. vous intéressent. Rien de mieux(Paris qui et des interventions de professionnels en s’immisce dans la course, notam-Les faits notables se situent dansen effet que de se faire une idée parSchool of Business) jouent la carte activité. Il s’agit donc de diplômés ment en raison d’une professionna- leur sillage avec la montée en puis-de l’hyper spécialisation avec unesoi-même.rapidement opérationnels. lisation extrêmement poussée.sance d’écoles indépendantesdimension internationale très ren-. . G A
1 1 3 3 3 6 7 8 9 9 9 9 13 13 13 13 17
17 17 20 20 20 23 23 23
23 23 23 29 29 31 32 32 34 34 34 37 38 39
ÉCOLES Bachelor TBS (Toulouse Business School) Kedge Bachelor Bachelor Grenoble École de management Bachelor ICN Sup Est Bachelor of International Business Montpellier Bachelor ESC Rennes Bachelor Affaires internationales EM Strasbourg École Atlantique de Commerce Bachelor en Management International EM Normandie BBA NEOMA Business School Inseec Bachelor PPA (Pôle Paris Alternance) Bachelor Idrac Bachelor International Business Ipag Bachelor Tourisme management Troyes BBA PSB (Paris School of Business) ICD International Business School – Bachelors Bachelor marketing & business Dijon – Lyon ESGCI Bachelor Business La Rochelle Bachelor Novancia Business School IPAC Bachelor Factory Ascencia Business School Bachelor ESC Pau Bachelor Management and IT de Télécom École de Management Bachelor Management tourisme La Rochelle ESG Finance ISEFAC Bachelor Luxe Design Bachelor in International Management Clermont ISEFAC Bachelor Évènementiel Bachelor ISTEC ISEFAC Bachelor Sport Event Sport Management School Bachelor en développement commercial ESCEM Bachelor en management ESCEM EGC Martinique ESCEN EGC Midi Pyrennées EGC CharlevilleMézières
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Palmarès 2016 des programmes bachelor Corps Temps à Développement Attractivité Sélectivité Accords Stages professoral l'étranger 3 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 4 4 3 4 3 3 4 4 4 4 3 2 3 4 4 4 4 4 2 4 4 4 4 4 3 3 4 4 3 4 4 3 3 4 3 4 3 3 4 4 4 3 3 4 4 2 1 3 2 4 4 4 3 1 4 3 4 4 3 4 4 4 3 2 3 3 4 2 2 2 3 4 4 4 3 3 3 3 4 3 3 3 2 3 3 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 3 3 2 3 4 2 4
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Douze critères ont été retenus.En cas d’égalité,les écoles sont classées par ordre alphabétique. METHODOLOGIE Label :deux points par label aux détenteurs du visaCorps professoral :nombre de professeurs dédiésRéseau :nombre d’entreprises présentes au forum du ministère et du label RNCP.* au programme.(Note sur 4)de l’école.(Note sur 4) Développement :évolution du nombre d’étudiantsTemps passé à l’étranger :période moyenne horsInsertion :placement à trois mois après l’obten et des budgets des programmes entre 2013 de France.(Note sur 4)tion du diplôme.(Note sur 4) et 2016.(Note sur 4) Réseau international :nombre d’accords avec desProjet pédagogique :le dernier critère a été noté Attractivité :pourcentage d’intégrés par rapport aupartenaires académiques étrangers actifs(Note sur 4)selon l’avis de la rédaction du « Parisien Etudiant » nombre de canditats propres à l’école.(Note sur 4)sur la qualité du travail des écoles dans le domaine Stages :temps moyen passé en stage.(Note sur 4). des projets pédagogiques.(Note sur 4) Sélectivité :pourcentage de mentions bien et très Apprentissage :nombre d’alternants dans le bien au bac.(Note sur 4) programme.(Note sur 4)
*Répertoire national des certifications professionnelles
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Apprentissage
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Réseau Entreprises 4 4 4 4 4 2 4 4 3 4 4 4 4 4 3 4 4
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Projet Insertion pédagogique 4 4 4 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 4 3 4 4 3 4 4 4 3 4 3 3 3 4 4 4 4 3 4 4 4
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TOTAL 47 47 44 44 44 43 42 41 40
40 40 40 39 39 39 39 38
38 38 37 37 37 36 36 36
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FORMATIONS, SOIRÉES, OFFRES DE STAGES... TOUTE L’ACTU ÉTUDIANTE SUR WWW.LEPARISIEN.FR/ETUDIANT
Supplément réalisé pour le Parisien et Aujourd’hui en France par le service des suppléments.Éditeur : Christine GoguetRédacteur en chef des suppléments : JeanLouis PicotFabrication : Amandine CharbonnelRédaction/coordination : GA NEWSCréation : Bruno BayolÉditeur web : Gabriel Jaquemet Photo de une : ©Getty ImagePhotos pages intérieures : D.R. sauf mentions obligatoiresRégie publi citaire : team media  Contacts : Philippe Fromantin et Muriel Petit  Tél. : 01 40 10 53 04.
Les nouveaux programmes Plusieurs bachelors, trop récents, n’ont pas encore diplômé leurs premières promotions.Voici quatre formations offrant plusieurs spécialisations aux étudiants.
EIML Paris (École internationale de marketing du luxe).Cet établisse-ment, membre du réseau GES (Grandes écoles spécialisées) pro-pose quatre bachelors : Marketing du luxe, Luxe, merchandising et design, Luxury marketing et Luxury retail. La pédagogie est organisée autour de projets propo-sés par des entreprises partenaires et permettant aux étudiants de se constituer un portfolio de réalisa-AL tions. Des rencontres avec des professionnels et créateurs sont organisées, notamment lors des conférences et des nombreuses visites de boutiques. À noter : l’EIML Paris et l’ISC Paris lancent des doubles diplômes en marketing du luxe dans le cadre d’un partena-riat. L’ISC Paris propose ainsi dès la rentrée prochaine aux étudiants de l’EIML Paris d’obtenir un double diplôme en cycle master.
ESCE.Cette grande école, membre du groupe Laureate International Universities, est spécialisée dans l’international. Elle fut l’une des
premières à se tourner vers l’exportation et les échanges commerciaux m o n d i a u x . L’ E S C E propose un programme en trois ans avec des cours fondamentaux de marke-ting, d’économie, de ges-tion, de culture générale, de droit et de management. Les étudiants auront le choix entre quatre spé-cialisations (Commerce international, Communication et marketing digital, Management des ressources humaines et Gestion-Administration).
ISC Paris.L’ISC Paris est histori-quement réputé avec son pro-gramme Grande école qui recrute sur classes préparatoires et diplôme au niveau master. Orienté vers le domaine des affaires, le bachelor in business propose une formation plutôt généraliste tout en offrant en dernière année plusieurs spécialisa-tions : Business, International busi-ness, Web-marketing et e-business,
FOCUS Quels concours pour quels bachelors ? La sélection d’entrée repose sur les concours, qui peuvent être indépendants ou communs. Par exemple, plusieurs ESC (Écoles supérieures de commerce), dont celles d’Amiens et de Pau, définissent leurs propres conditions d’accès. Mais il est également possible d’opter pour un concours organisé par des regroupements d’écoles. L’intérêt pour les candidats ? Postuler à l’ensemble des écoles participantes en une seule fois,et donc augmenter ses chances de réussite. Trois concours communs sont proposés actuellement : Atout +3 Huit écoles membres de la CGE (Conférence des grandes écoles) sont membres de ce dispositif : École atlantique de commerce, EM Normandie, EM Strasbourg Business School, ESC Dijon Bourgogne, Grenoble École de management,Sup de Co La Rochelle,Novancia Business School Paris et Télécom École de management. Plus de 1 200 places sont proposées aux postulants via la procédure APB (Admission postbac,jusqu’au 20 mars à 18h). www.concoursatoutplus3.com Bachelor EGC Le réseau EGC, composé de 23 établissements disséminés en France, offre 900 places. Lors de son inscription surAPB,le candidat choisit le nombre d’écoles du réseau auxquelles il souhaite concourir (jusqu’au 20 mars à 18h). www.bacheloregc.fr Ecricome Trois écoles proposent plus de 800 places via la procédure APB (jusqu’au 20 mars à 18h) sur leurs 10 campus : ICN Business School (Metz, Nancy), Kedge Business School (Avignon, Bastia, Bayonne, Bordeaux,Marseille,Toulon),Neoma Business School (Reims,Rouen). www.ecricome.org
BON À SAVOIR Les labels de qualité Dans l’offre foisonnante de bachelors, plusieurs labels permettent de garantir la qualité des programmes. Le visa de l’État : il est obtenu grâce à la validation,par le ministère de l’enseignement supérieur,du contenu de la formation. Les niveaux d’insertion professionnelle et le corps professoral sont des critères essentiels de l’attribution du visa. L’inscription au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) : elle garantit la dimension professionnalisante du programme, en revanche la qualité académique n’est pas prise en compte. D’autresélémentspeuventaiderl’étudiantàfairesonchoix, en optant pour des écoles bénéficiant de recon naissances nationales et internationales : l’appartenance de l’établissement à la CGE (Conférence des grandes écoles),donc reconnu par l’État et de haut niveau d’exigence académique ; ou encore les labels internationaux délivrés aux écoles, comme les européens EPAS (EFMD Programme Accreditation System) et EQUIS (European Quality Improvement System) et l’américain AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business).
© IDRAC Management du luxe, Finance, Communication et Comptabilité. Un parcours full english est possible dans la spécialisation International business avec des ère cours en anglais dès la 1 année.
Sup de Luxe.Ce programme de bachelor est conçu pour répondre aux besoins des marques en profils commerciaux. Il est proposé par l’Institut supérieur du marketing du luxe (Groupe EDC), très réputé dans le secteur avec des cursus de MBA. En complément d’un enseignement académique, le cursus donne la priorité à une transmission des savoir-être et savoir-faire, à la culture artistique, aux arts de vivre, aux techniques comportementales, à l’ouverture multiculturelle... G.A.
EN PRATIQUE
C ÉTUDIANT
AVIS D’EXPERT ©DR « Il n’est plus possible d’envisager une carrière uniquement en France » Retour sur le Bachelor of International Business Administration (BIBA) de Montpellier Business School, qui se veut ouvert à l’international. Cyrille Mandou Directeur du BIBA de Pourquoi axer votre bachelor sur la Montpellier Business Schooldimension internationale ? Nous avons pour objectif de former des cadres intermédiaires opérationnels à l’international. Dans un monde globalisé, les meilleures opportunités se trouvent à l’étranger et il n’est plus pos sible d’envisager une carrière uniquement en France. Les diplômés doivent donc être ouverts sur la planète. Cette approche correspond à une réalité économique et à la demande des entreprises, qui recherchent des cadres intermédiaires à l’international. Notre orientation apporte ainsi aux étudiants une maîtrise du business english, mais aussi une bonne lecture des marchés mondiaux. Comment développezvous cette ouverture sur le monde dans votre bachelor ? Le programme offre la possibilité de réaliser la moitié du cursus à l’étran ger. De même, dès la première année, nous mettons l’accent sur les compétences linguistiques et managériales des étudiants, par l’appren tissage obligatoire de deux langues et la volonté de donner une dimension internationale à chacun de nos cours. Études et/ou stages à l’étranger, cursus en anglais : les missions et la pratique de la langue sont valorisées. De plus, sur un campus où 30 % des étudiants sont étrangers, nous favo risons aussi un environnement et un brassage international. Le bachelor peut mener directement vers le marché du travail. Qu’apporte cette internationalisation lors de l’entrée dans le monde professionnel ? Quasiment la moitié de nos étudiants diplômés trouvent un premier travail à l’étranger, avec des niveaux de rémunération plus conséquents qu’en France. Cela vient aussi du fait que leur double diplôme, obtenu chez l’une de nos universités étrangères partenaires, est lisible au niveau international, du fait de nos accréditations (dont celle de l’AACSB – Association to Advance Collegiate Schools of Business, ndlr). PROPOS RECUEILLIS PAR NATHAN GALLO
BACHELOR ADMISSION BAC/+1/+2 1Programme-6Spécialisations
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D IANTDÉCRYPTAGE ÉTUD Pourquoi opter pour un bachelor ? Après avoir privilégié les formations de master, de niveau bac+5, les écoles de commerce proposent de plus en plus de diplômes bac+3. Leurs principaux atouts ? La forte professionnalisation, grâce à de multiples expériences de terrain, et l’ouverture internationale.
© Inseec éminaires de découverte des métiers et des secteurs d’activité, stages, missions S professionnelles pour les entreprises… La pédagogie de l’Ipac Bachelor Factory privilé-gie, dès la première année, une interaction étroite avec le monde économique. Un positionnement qui n’est pas l’exception mais bel et bien la règle. Le Bachelor INSEEC propose ainsi de multiples stages tout au long du parcours, avec en première a n n é e u n m o i s d é d i é à l a découverte de la relation commer-ciale puis deux à quatre mois d’im-
MARS 2016
m e r s i o n e n e n t r e p r i s e . L a professionnalisation poursuit sa montée en puissance, avec un stage de six mois en fin d’études ou u n p a r c o u r s e n a l t e r n a n c e en dernière année.« Le programme des bachelors est aussi profession-nalisant que celui des masters,estime Claire Souvigné, directrice de l’INSEEC Bachelor.Il prépare les jeunes à un métier en trois ans. » Former des cadres intermédiaires Le commerce ou le marketing nécessitent en effet des profils bachelor, pour des fonctions moins
élevées que celles accessibles via un master. Comme l’explique Arnaud Poitou, responsable du groupe de travail “formations courtes” à la Conférence des grandes écoles (CGE),« le premier objectif de ces programmes est de répondre aux besoins de cadres intermédiaires des entreprises, que l’enseignement supérieur ne réus-sit pas encore à combler ». La CGE réfléchit également à la formule des bachelors en quatre ans, encore peu répandue dans les écoles françaises(lire page I). « Ces formations, en langue anglaise, permettraient d’attirer les meilleurs profils internationaux », indique Arnaud Poitou.
Cap sur l’étranger La dimension internationale est également très marquée dans les bachelors en trois ans. De nom-breux programmes font de cette dimension une priorité, comme le bachelor International business de PPA (Pôle Paris Alternance), anglophone à plus de 80 % durant la troisième année, ou l’Internatio-nal bachelor programme in
management de Rennes School of Business, qui prévoit un semestre d’études à l’étranger.« Les étu-diants passent six mois dans nos universités partenaires et effec-tuent un stage de même durée hors de nos frontières »,illustre pour sa part Jérôme Caby, directeur de l’ESCE, une école orientée depuis ses origines sur le commerce international. La pédagogie privilégie, dès la première année, une interaction étroite avec le monde économique
Cette immersion apporte aux étu-diants l’ouverture sur le monde indis-pensable à leur future carrière. Ce qui ne signifie pas nécessairement une vie professionnelle à l’étranger, mais avant tout une compréhension de l’environnement économique globa-lisé, essentielle à de nombreuses entreprises basées en France.
Les programmes de bachelor mettent aussi l’accent sur l’accom-pagnement vers l’insertion profes-sionnelle.« C’est un élément que nous avons beaucoup renforcé, expose Khaireddine Mouakhar, directeur du bachelor Management international de l’EM Normandie. Le parcours carrière les aide dans la rédaction du CV et des lettres de motivation, la maîtrise de leur iden-tité numérique sur les réseaux sociaux, etc. » En dehors de l’ancienneté de l’école et de la force du réseau d’anciens, ou des labels qui reconnaissent la qua-lité des programmes(voir l’encadré “Bon à savoir” page C), Guy Gascoin, directeur de l’EAC (École atlantique de commerce), identifie ces mêmes critères qui doivent gui-der le choix des candidats : « La proximité avec les entreprises, l’ouverture internationale et l’accompagnement dans la construc-tion du projet professionnel ».
GILLES MARCHAND
INTERVIEW ©DR « Un bachelor hybride, entre business et technique » L’ICD International Business School et l’école d’ingénieurs EPF ont mis en place le bachelor Tech sales management, associant business et ingénierie. Tawhid Chtioui, directeur de l’ICD International Business School, nous explique les Tawhid Chtiouispécificités de ce cursus en quatre ans. Directeur de l’ICD International Pourquoi avoir développé ce bachelor hybride Business School avec une école d’ingénieurs ? Nous faisons le constat d’un besoin, sur le marché du travail, de manage ment commercial de produits complexes. Notre programme propose ainsi une hybridation entre compétences techniques et commerciales dès le dé but de notre formation. Notre rôle est de répondre aux besoins économiques des startups et PME dans leur développement et leur quête de marchés à l’étranger dans des domaines comme l’informatique, l’équipement scienti fique et industriel ou la santé, qui nécessitent une expertise technique forte. Qu’apporte cette hybridation aux étudiants ? Tout d’abord des compétences techniques et technologiques adaptées au business development. Mais en plus des cours de commerce et de marke ting, ce bachelor vise à apporter des compétences professionnelles et personnelles aux élèves, afin de leur donner une dimension internationale et leur permettre de comprendre les enjeux de l’économie internationale, la communication, la négociation, etc. Pourquoi mettre en place ce bachelor sur quatre ans ? Afin que les élèves acquièrent cette double compétence technique et de commerce international. Entre le semestre à l’étranger en deuxième année, leur spécialisation dans un secteur particulier en troisième année et l’alternance en fin de cursus, il est indispensable de construire cette formation sur quatre ans. Un bachelor en quatre ans estil un plus sur le marché du travail ? Ce sont des bachelors aux objectifs différents : les bachelors en trois ans amènent les élèves vers des fonctions plus opérationnelles. Notre programme en quatre ans permet d’apporter une dimension plus managériale et straté gique, tout en gardant la perspective internationale propre aux bachelors. PROPOSRECUEILLISPARN.G.
EMPLOI E ÉTUDIANT Une insertion au top Armés d’un solide bagage théorique et professionnel, les diplômés de bachelor entrent facilement dans la vie active. Un constat qui confirme l’adéquation entre le contenu de la formation et les besoins de l’entreprise. ffres de stage ou de contratégalement des changements dans250 aujourd’hui. Plus de 95 % d’alternance, mises en situa-l’insertion professionnelle des diplô-des diplômés sont en poste six mois après tion (par exemple études més. C’est le cas du bachelordu cursus, sur des métiers variés :la fin O de marché), animation de Management du tourisme de Laassistant chef de produit, responsable conférences métiers, inter-Business School of Tourism :Rochelle d’accueil, mais aussi toutes les fonctions ventions de professionnels en activité,créé en 2004, il devait en prioritéde la communication, du marke-support participation au forum emploi ou auxrépondre aux besoins du bassin dépar-ting ou des ressources humaines »,déve-comités de pilotage qui font évoluertemental de Charente-Maritime.loppe Dominique Réau. les programmes… L’implication des« C’est en fait une minorité d’étudiants entreprises dans les formations dequi s’intègrent localement,indiqueDe la startup au grand groupe bachelor est aussi forte que multiple.Dominique Réau, directrice des étudesDu grand groupe à la PME, tous types © EM Strasbourg Logiquement, les compétences etet responsable des relations entreprisesd’entreprises s’intéressent aux profils savoir-faire des diplômés seront d’au-de l’école.D’autres régions, commede bachelor.« Les principaux acteurs tant plus en phase avec les attentes dudu secteur sont les essentiels recru-FOCUS monde économique : des cadres inter-Des taux d’emploi teurs, comme les parcs d’attraction ou médiaires, opérationnels et évolutifs.supérieurs à 90 %les grandes chaînes d’hôtels,indique Des profils autonomes et polyvalents « Ils sont préparés à la vie profession-Dominique Réau.Mais des petites six mois après Depuis plusieurs années, la société Script&Go offre une expérience pro nelle, savent travailler en équipe etagences, dans l’événementiel par le diplôme fessionnelle à des étudiants de l’International bachelor programm in comprendre les enjeux d’un mondeexemple, sont également très deman-management (IBPM) de l’ESC Rennes Business School, sous forme de globalisé », estime Nancy Locatelli,deuses. » stages de longue durée ou d’alternance.« Il s’agit de profils intéres directrice adjointe du bachelor inl’Île-de-France, les attirent pour trou-Du côté du bachelor in International sants, des têtes bien faites avec un vrai potentiel d’évolution,estime International business de Grenoblever un emploi. »Avec 1,3 millionbusiness de Grenoble École de mana-Benoît Jeannin, PDG de la PME spécialisée dans la conception de École de management. d’emplois générés par le tourisme en gement, la plupart des diplômés s’in-logiciels sur tablettes tactiles.J’attends d’eux de la polyvalence, de France en 2011 (données Insee 2015),sèrent – en grande majorité à l’étran-l’autonomie et de l’initiative. »Un recrutement local, nationalpossibilités de carrière sont nom-les dans des petites entreprises et desger – et mondialbreuses et diversifiées. Mais le terrainstart-up. Un premier pas avant d’autres Un étudiant s’est par exemple vu confier la responsabilité d’identifier Les entreprises ne s’y trompent pas :de jeu des diplômés s’étend au-delà deaventures professionnelles ?« J’ai été les marchés potentiels d’une innovation pédagogique, à l’internatio six mois après leur diplôme, 100 %nos frontières.très surprise de constater que desnal notamment.« Je suis souvent surpris par la qualité du travail des des diplômés sont en poste.« Surtout,« 40 % des diplômés trouvent leuranciens intègrent ensuite de grandes étudiants de l’IBPM », indique Benoît Jeannin, qui n’hésite pas à les design a également séduit le secteur,p huit sur dix occupent un emploi enemploi à l’étranger », confirmesociétés de premier plan, sur des fonc-embaucher, une fois diplômés, sur des fonctions commerciale et phase avec leur parcours d’études,Dominique Réau. Alors que le nombretions managériales élevées »,Actuellement, trois d’entre eux contribuent ainsi au dévemarketing. par exemple le secteur bancaire pourd’étudiants dans ces programmes atémoigne Nancy Locatelli. loppement de l’entreprise. ceux qui ont suivi la spécialisationconnu une explosion ces dernières. . G M comptabilité et finance. »Lancée il yannées, intéressés par l’offre croissante a cinq ans, la spécialisation mode etde spécialisations (management de tises ronov l’hébergement, animation événemen-de grandes marques de luxe recrutanttielle, etc.), l’insertion professionnelle ces profils issus d’une formation à lane pose aucun problème.« Les effectifs fois généraliste et pointue.de troisième année sont passés, en dix L’évolution d’un programme entraîneans, d’une trentaine par an à environ oreprene ZOOM i MONTPELLIER BUtSINESS SCHOOL Travailler ou poursuivre ses études ?atouts L A G R A N D E ÉCO L E D E M A N AG EM EN T D U SU D D E L’EU RO PE 70% DES ÉTUDIANTS RECRUTÉS AVANT L’OBTENTION DE LEUR DIPLÔME ©EM Normandie  Maryvonne Desdoits – À vue d’œil TRIPLE ACCRÉDITATION AACSB, EFMDEPAS, AMBA LE PROGRAMME BACHELOR OF INTERNATIONAL BUSINESS ADMINISTRATION (BIBA)c’est : Si la formation de bachelor vise clairement l’entrée directe sur le marché de l’em ploi, la majorité des diplômés optent pour une poursuite d’études en master sansVALIDATION D’UN TRIPLE DIPLÔME60 UNIVERSITÉS PARTENAIRES ÉTRANGÈRES réparties sur + de 20 pays passer par la case « insertion professionnelle ».Parmi les écoles participant au N°1 DES BACHELORS palmarès du Parisien, le taux moyen s’élève à 59 %. Un chiffre qui masque uneen Management International Français(Le Moci2016) OUVERT EN ALTERNANCE EN DERNIÈRE ANNÉE : grande diversité de situations. Ainsi, seuls 5 % des diplômés du bachelor desecteurs Aaires Internationales, Tourisme N°1 DES BACHELORSau Palmarès des meilleurs Paris School of Business sont concernés, tandis qu’à l’autre extrémité neufBachelors français (Orientations Magazine 2015)ou Ressources Humaines étudiants sur dix de l’ESC Clermont choisissent de renforcer leur parcours académique. « Le modèle des études supérieures en cinq ans reste dominant en France, notamment pour les formations des écoles de commerce,analyse Nancy Loca telli, directrice adjointe du bachelor in International business de Grenoble École de management.De plus, les diplômés sont jeunes, ils ont généralement 20ansetnesesententpastoujoursassezaffûtéspourchercherunemploi.»MONTPELLIER BUSINESS SCHOOL Un autre facteur est l’attrait pour des fonctions managériales plus élevées, LA RÉGION 2300 Avenue des Moulins - 34185 Montpellier Cedex 4 correspondant aux formations bac+5. Tél : +33 (0)4 67 10 25 00 www.montpellier-bs.comAV EC LE SOUTIEN DE
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F ÉTUDIATNTÉMOIGNAGES Trois ans pour se révéler Ils ont à peine 20 ans et peuvent déjà faire valoir un CV marqué par les expériences professionnelles ou une période d’études à l’étranger. Justine, Maryline et Damien terminent actuellement leur formation en bachelor : un choix qu’aucun d’eux ne regrette, et qui leur a donné envie de renforcer leurs compétences par une poursuite d’études en master.
©DR
JUSTINE LORENTZ,ÉTUDIANTE DU BACHELOR AFFAIRES INTERNATIONALES DE L’EM STRASBOURG BUSINESS SCHOOL
« Je souhaitais partir rapidement à l’étranger et avoir des expériences de terrain »
Inscription sur www.admission-postbac.fr
MARS 2016
www.esc-rennes.fr
ntrer dans le vif du sujet : c’est ce qui a poussé Justine Lorentz à opter tentEée par une classe préparatoire,pour une formation en trois ans à forte connota-tion internationale.« Je n’étais pas confirme la jeune fille, bientôt diplômée du bachelor Affaires internationales de l’EM Strasbourg Business School.Je souhaitais partir rapidement à l’étranger et avoir des expériences profes-sionnelles. » Dès la première année, un séjour de trois mois dans le centre de langues de l’université d’Édimbourg, en Écosse, lui a permis de renforcer son niveau d’anglais. Mais la véri-table immersion a eu lieu en troi-sième année, que la jeune étudiante a entièrement passée dans une uni-v e r s i t é p a r t e n a i r e d e l ’ E M Strasbourg Business School, celle de Portsmouth (Angleterre).« Une période très enrichissante », estime la jeune fille, qui a découvert un autre modèle pédagogique, moins tourné sur les travaux de groupe et
davantage orienté sur la rédaction d’essais thématiques. Une immersion concrète en entreprise Damien Guillebaud, pour sa part, a privilégié un bachelor pour décou-vrir des métiers en lien avec son intérêt pour les nouvelles technolo-gies et l’innovation.« Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre,pré-cise l’étudiant en dernière année à
En juin prochain les trois étudiants seront diplômés, dotés d’un premier bagage professionnel
Télécom École de management, dans la filière digital marketing et communication management.J’ai particulièrement apprécié les nom-breuses interventions de profession-nels, qui partagent leur expérience du terrain, et l’évolution des conte-nus de cours, des fondamentaux aux mises en application – par exemple la comptabilité utilisée en contrôle de gestion. » À la différence de Justine et Damien, Maryline Vallas avait un objectif très précis lorsqu’elle a rejoint, directe-ment en troisième année, le bachelor Responsable marketing et dévelop-pement commercial de l’Idrac Business School.« Le BTS
Technico-commercial que j’ai suivi n’apporte pas l’expérience de terrain suffisante pour trouver un poste de commercial itinérant. J’ai été séduite par le programme de ce bachelor, que je pouvais suivre en alternance. »L’étudiante est recru-tée par un grossiste alimentaire et peut ainsi développer, grâce au rythme d’une semaine de cours et de deux semaines en entreprise, son portefeuille client,« qui nécessite beaucoup de prospection ».
Des stages progressifs et responsabilisants C’est essentiellement par le biais des stages que Justine Lorentz développe ses compétences professionnelles. En première année, elle a occupé la fonction d’employée commerciale en grande distribution.« Cette expérience de trois mois a été mon premier contact avec le monde de l’entreprise. Elle m’a surtout permis de découvrir un secteur d’activité qui m’intéresse beaucoup, au point d’orienter mes stages suivants sur les produits de grande consommation. » En 2015, alors qu’elle aurait pu être diplômée, Justine choisit de poursuivre avec une année option-nelle, très professionnalisante avec ses deux stages de six mois. Actuellement, elle débute un stage chez Ferrero, une entreprise agroali-mentaire, en tant qu’assistante chef de produit.« En six mois, j’ai le >>> temps d’approfondir mes
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MARYLINE VALLAS,ÉTUDIANTE DU BACHELOR RESPONSABLE MARKETING ET DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DE L’IDRAC BUSINESS SCHOOL « J’ai été séduite par le programme du bachelor, que je pouvais suivre en alternance »
ADMISSIONS: Terminales S, ES, STI2D et L (Spé Maths) Pour candidater : icd-ecoles.com
. . G M
• Une approche transversale
MARS 2016
• 4 ans d’études
• 20 mois d’expériences professionnelles
INTERNATIONAL Une année dans une université étrangère Plusieurs écoles offrent la possibilité de passer la dernière des trois années de formation chez l’un de leurs partenaires : un établissement d’enseignement supé rieur situé en Europe ou sur un autre conti nent.C’est le cas du bachelor in business de l’ISC Paris, qu’a choisi Hombeline Singel. La jeune fille finit actuel lement ses études au Griffith College de Dublin, la plus grande univer sité privée d’Irlande, et obtiendra également le diplôme de bachelor de cet établissement.« Partir un an à l’étranger était l’une de mes princi pales motivations,explique la jeune étudiante.J’ai toujours été attirée par les langues étrangères et par la culture anglophone. » Les deux premières années ont permis de préparer progressivement cette expatriation temporaire, avec notamment 70 % de cours en an glais et des enseignants de différentes nationalités, ainsi que des cours sur le management interculturel ou sur les différences géographiques dans la manière de faire du business. Le choix du Griffith College, entre plusieurs destinations possibles, s’est fait sur plusieurs critères : «Mon intérêt pour l’Irlande et le niveau académique élevé ». En début d’année, alors que le programme de bachelor reste généra liste, Hombeline Singel a pu sélectionner plusieurs cours en finance parmi ceux proposés. Et l’intégration à son nouvel environnement n’a pas posé de problème.« La ville est très étudiante, je côtoie de nom breux jeunes de plusieurs nationalités, allemande, chinoise, brésilienne… ». Une fois diplômée, la jeune fille n’envisage pas obligatoirement une carrière entièrement internationale.« J’aimerais vivre quelque temps à l’étranger,nuancetelle,et le double diplôme de l’ISC Paris et du Griffith College autorise plusieurs options professionnelles. »
>>>connaissances et gagner pro-gressivement en autonomie. » De son côté, Damien Guillebaud effectue son stage de fin d’études dans une agence de communication, où il gère les réseaux sociaux de l’entreprise mais aussi ceux des clients.« L’agence a moins de dix salariés, nous sommes une petite équipe. Cette proximité me permet de participer à la vie de l’entreprise, les réunions avec les clients, les séances de réflexion sur les projets, etc. »Après les premières semaines d’adaptation, il s’attend à prendre plus de responsabilités et à se posi-tionner sur des missions évolutives.
La tentation du bac+5 En juin prochain les trois étudiants seront diplômés, dotés d’un premier
bagage professionnel. Pourtant tous envisagent de poursuivre leurs études en programme de master. « J’apprécie beaucoup l’entreprise dans laquelle j’effectue mon alter-nance, le métier de commercial, le secteur d’activité,justifie Maryline Vallas.Mais un master orienté sur la vente et le développement commer-cial me permettrait d’avoir une fonction avec davantage de respon-sabilités. »Pour Justine Lorentz,« l’objectif est d’approfondir les connaissances et d’envisager une spécialisation », tandis que Damien Guillebaud met en avant l’importance d’enrichir encore le CV :« Je suis encore très jeune, j’ai le temps de travailler, autant poursuivre sur ma lancée… » . . G M
DAMIEN GUILLEBAUD,ÉTUDIANT DU BACHELOR TÉLÉCOM ÉCOLE DE MANAGEMENT
TÉMOIGNAGES
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G ÉTUDIANT
Bachelor « TECH SALES MANAGEMENT
Devenez les Managers des ventes technologiques de demain
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• 1 semestre à l’international
• 1 programme conjoint école de commerce / école d’ingénieurs
« J’apprécie l’évolution des contenus de cours, des fondamentaux aux mises en application »
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