Formation bachelor : le palmarès 2016 Nouveaux programmes, augmentation des effectifs : l’offre de formations bac+3 des écoles de commerce se développe, répondant aux besoins de management intermédiaire des entreprises. Quelles écoles tirent leur épingle du jeu ? Comment, en tant que candidat, faire le bon choix ? Réponses avec notre palmarès de 39 formations de haut niveau.
Nouveaux programmes, augmentation des effectifs : l’offre de formations bac+3 des écoles de commerce se développe, répondant aux besoins de management intermédiaire des entreprises. Quelles écoles tirent leur épingle du jeu ? Comment, en tant que candidat, faire le bon choix ? Réponses avec notre palmarès de 39 formations de haut niveau.
Dans l’ADN des bachelors Page D
Des profils appréciés des entreprises Page E
Trois étudiants expliquent leur parcours Pages FG
Les spécialisations qui montent Pages HI
B ANTPALMARÈS ÉTUDI Bachelors : une forte concurrence lus que jamais, les grandesLes grandes écoles comme Toulouseforcée et un cursus totalementcomme l’Idrac, l’Ipag Business écoles se positionnent sur leSchool ou l’ICD InternationalBusiness School, ICN Business en anglais.« Même nos équipes neEN QUELQUES MOTS.Accessible dès après niveau bachelor. Cette édi-School, Kedge Business School,Business School. Autant d’écolessont pas françaises », soulignele bac, le bachelor est une filière en trois P tion 2016 du palmarèsEM Normandie ou encore Rennesportées par une stratégie ambitieuseGuillaume Finck, responsable duans proposée par de grandes écoles de témoigne de l’implicationSchool of Business bénéficient d’unen matière de reconnaissanceBBA PSB.qui explique d’ailleurscommerce ce sans cesse plus forte des meilleursenvironnement très favorable pouracadémique.Ce palmarès, comme tous les clas-des frais de scolarité annuels autour de établissements. Dans le top 10, cedévelopper les filières au niveauDes acteurs importants occupentsements, ne constitue qu’un éclai-6 000/8 000€. L’objectif est de former sont bel et bien des institutions bachelor. Outre l’enseignement,également une place significative, àrage sur les formations proposées. Ildes cadres intermédiaires sur la base reconnues à bac+5 qui placent leursl’international et la puissance d’unsavoir les EGC (École de gestion etvous revient d’aller voir sur place etd’un enseignement concret et des expé formations en trois ans au sommet.réseau de partenaires constituent desde commerce). À leurs côtés, desde vous renseigner sur les filièresriences de terrain (stages ou alternance) Seul PPA (Pôle Paris Alternance)écoles de niche comme PSB atouts indéniables. vous intéressent. Rien de mieux(Paris qui et des interventions de professionnels en s’immisce dans la course, notam-Les faits notables se situent dansen effet que de se faire une idée parSchool of Business) jouent la carte activité. Il s’agit donc de diplômés ment en raison d’une professionna- leur sillage avec la montée en puis-de l’hyper spécialisation avec unesoi-même.rapidement opérationnels. lisation extrêmement poussée.sance d’écoles indépendantesdimension internationale très ren-. . G A
1 1 3 3 3 6 7 8 9 9 9 9 13 13 13 13 17
17 17 20 20 20 23 23 23
23 23 23 29 29 31 32 32 34 34 34 37 38 39
ÉCOLES Bachelor TBS (Toulouse Business School) Kedge Bachelor Bachelor Grenoble École de management Bachelor ICN Sup Est Bachelor of International Business Montpellier Bachelor ESC Rennes Bachelor Affaires internationales EM Strasbourg École Atlantique de Commerce Bachelor en Management International EM Normandie BBA NEOMA Business School Inseec Bachelor PPA (Pôle Paris Alternance) Bachelor Idrac Bachelor International Business Ipag Bachelor Tourisme management Troyes BBA PSB (Paris School of Business) ICD International Business School – Bachelors Bachelor marketing & business Dijon – Lyon ESGCI Bachelor Business La Rochelle Bachelor Novancia Business School IPAC Bachelor Factory Ascencia Business School Bachelor ESC Pau Bachelor Management and IT de Télécom École de Management Bachelor Management tourisme La Rochelle ESG Finance ISEFAC Bachelor Luxe Design Bachelor in International Management Clermont ISEFAC Bachelor Évènementiel Bachelor ISTEC ISEFAC Bachelor Sport Event Sport Management School Bachelor en développement commercial ESCEM Bachelor en management ESCEM EGC Martinique ESCEN EGC Midi Pyrennées EGC CharlevilleMézières
Douze critères ont été retenus.En cas d’égalité,les écoles sont classées par ordre alphabétique. METHODOLOGIE Label :deux points par label aux détenteurs du visaCorps professoral :nombre de professeurs dédiésRéseau :nombre d’entreprises présentes au forum du ministère et du label RNCP.* au programme.(Note sur 4)de l’école.(Note sur 4) Développement :évolution du nombre d’étudiantsTemps passé à l’étranger :période moyenne horsInsertion :placement à trois mois après l’obten et des budgets des programmes entre 2013 de France.(Note sur 4)tion du diplôme.(Note sur 4) et 2016.(Note sur 4) Réseau international :nombre d’accords avec desProjet pédagogique :le dernier critère a été noté Attractivité :pourcentage d’intégrés par rapport aupartenaires académiques étrangers actifs(Note sur 4)selon l’avis de la rédaction du « Parisien Etudiant » nombre de canditats propres à l’école.(Note sur 4)sur la qualité du travail des écoles dans le domaine Stages :temps moyen passé en stage.(Note sur 4). des projets pédagogiques.(Note sur 4) Sélectivité :pourcentage de mentions bien et très Apprentissage :nombre d’alternants dans le bien au bac.(Note sur 4) programme.(Note sur 4)
*Répertoire national des certifications professionnelles
Les nouveaux programmes Plusieurs bachelors, trop récents, n’ont pas encore diplômé leurs premières promotions.Voici quatre formations offrant plusieurs spécialisations aux étudiants.
EIML Paris (École internationale de marketing du luxe).Cet établisse-ment, membre du réseau GES (Grandes écoles spécialisées) pro-pose quatre bachelors : Marketing du luxe, Luxe, merchandising et design, Luxury marketing et Luxury retail. La pédagogie est organisée autour de projets propo-sés par des entreprises partenaires et permettant aux étudiants de se constituer un portfolio de réalisa-AL tions. Des rencontres avec des professionnels et créateurs sont organisées, notamment lors des conférences et des nombreuses visites de boutiques. À noter : l’EIML Paris et l’ISC Paris lancent des doubles diplômes en marketing du luxe dans le cadre d’un partena-riat. L’ISC Paris propose ainsi dès la rentrée prochaine aux étudiants de l’EIML Paris d’obtenir un double diplôme en cycle master.
ESCE.Cette grande école, membre du groupe Laureate International Universities, est spécialisée dans l’international. Elle fut l’une des
premières à se tourner vers l’exportation et les échanges commerciaux m o n d i a u x . L’ E S C E propose un programme en trois ans avec des cours fondamentaux de marke-ting, d’économie, de ges-tion, de culture générale, de droit et de management. Les étudiants auront le choix entre quatre spé-cialisations (Commerce international, Communication et marketing digital, Management des ressources humaines et Gestion-Administration).
ISC Paris.L’ISC Paris est histori-quement réputé avec son pro-gramme Grande école qui recrute sur classes préparatoires et diplôme au niveau master. Orienté vers le domaine des affaires, le bachelor in business propose une formation plutôt généraliste tout en offrant en dernière année plusieurs spécialisa-tions : Business, International busi-ness, Web-marketing et e-business,
FOCUS Quels concours pour quels bachelors ? La sélection d’entrée repose sur les concours, qui peuvent être indépendants ou communs. Par exemple, plusieurs ESC (Écoles supérieures de commerce), dont celles d’Amiens et de Pau, définissent leurs propres conditions d’accès. Mais il est également possible d’opter pour un concours organisé par des regroupements d’écoles. L’intérêt pour les candidats ? Postuler à l’ensemble des écoles participantes en une seule fois,et donc augmenter ses chances de réussite. Trois concours communs sont proposés actuellement : Atout +3 Huit écoles membres de la CGE (Conférence des grandes écoles) sont membres de ce dispositif : École atlantique de commerce, EM Normandie, EM Strasbourg Business School, ESC Dijon Bourgogne, Grenoble École de management,Sup de Co La Rochelle,Novancia Business School Paris et Télécom École de management. Plus de 1 200 places sont proposées aux postulants via la procédure APB (Admission postbac,jusqu’au 20 mars à 18h). www.concoursatoutplus3.com Bachelor EGC Le réseau EGC, composé de 23 établissements disséminés en France, offre 900 places. Lors de son inscription surAPB,le candidat choisit le nombre d’écoles du réseau auxquelles il souhaite concourir (jusqu’au 20 mars à 18h). www.bacheloregc.fr Ecricome Trois écoles proposent plus de 800 places via la procédure APB (jusqu’au 20 mars à 18h) sur leurs 10 campus : ICN Business School (Metz, Nancy), Kedge Business School (Avignon, Bastia, Bayonne, Bordeaux,Marseille,Toulon),Neoma Business School (Reims,Rouen). www.ecricome.org
BON À SAVOIR Les labels de qualité Dans l’offre foisonnante de bachelors, plusieurs labels permettent de garantir la qualité des programmes. ■Le visa de l’État : il est obtenu grâce à la validation,par le ministère de l’enseignement supérieur,du contenu de la formation. Les niveaux d’insertion professionnelle et le corps professoral sont des critères essentiels de l’attribution du visa. ■L’inscription au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) : elle garantit la dimension professionnalisante du programme, en revanche la qualité académique n’est pas prise en compte. D’autresélémentspeuventaiderl’étudiantàfairesonchoix, en optant pour des écoles bénéficiant de recon naissances nationales et internationales : l’appartenance de l’établissement à la CGE (Conférence des grandes écoles),donc reconnu par l’État et de haut niveau d’exigence académique ; ou encore les labels internationaux délivrés aux écoles, comme les européens EPAS (EFMD Programme Accreditation System) et EQUIS (European Quality Improvement System) et l’américain AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business).
Sup de Luxe.Ce programme de bachelor est conçu pour répondre aux besoins des marques en profils commerciaux. Il est proposé par l’Institut supérieur du marketing du luxe (Groupe EDC), très réputé dans le secteur avec des cursus de MBA. En complément d’un enseignement académique, le cursus donne la priorité à une transmission des savoir-être et savoir-faire, à la culture artistique, aux arts de vivre, aux techniques comportementales, à l’ouverture multiculturelle... G.A.
D IANTDÉCRYPTAGE ÉTUD Pourquoi opter pour un bachelor ? Après avoir privilégié les formations de master, de niveau bac+5, les écoles de commerce proposent de plus en plus de diplômes bac+3. Leurs principaux atouts ? La forte professionnalisation, grâce à de multiples expériences de terrain, et l’ouverture internationale.
m e r s i o n e n e n t r e p r i s e . L a professionnalisation poursuit sa montée en puissance, avec un stage de six mois en fin d’études ou u n p a r c o u r s e n a l t e r n a n c e en dernière année.« Le programme des bachelors est aussi profession-nalisant que celui des masters,estime Claire Souvigné, directrice de l’INSEEC Bachelor.Il prépare les jeunes à un métier en trois ans. » Former des cadres intermédiaires Le commerce ou le marketing nécessitent en effet des profils bachelor, pour des fonctions moins
élevées que celles accessibles via un master. Comme l’explique Arnaud Poitou, responsable du groupe de travail “formations courtes” à la Conférence des grandes écoles (CGE),« le premier objectif de ces programmes est de répondre aux besoins de cadres intermédiaires des entreprises, que l’enseignement supérieur ne réus-sit pas encore à combler ». La CGE réfléchit également à la formule des bachelors en quatre ans, encore peu répandue dans les écoles françaises(lire page I). « Ces formations, en langue anglaise, permettraient d’attirer les meilleurs profils internationaux », indique Arnaud Poitou.
Cap sur l’étranger La dimension internationale est également très marquée dans les bachelors en trois ans. De nom-breux programmes font de cette dimension une priorité, comme le bachelor International business de PPA (Pôle Paris Alternance), anglophone à plus de 80 % durant la troisième année, ou l’Internatio-nal bachelor programme in
management de Rennes School of Business, qui prévoit un semestre d’études à l’étranger.« Les étu-diants passent six mois dans nos universités partenaires et effec-tuent un stage de même durée hors de nos frontières »,illustre pour sa part Jérôme Caby, directeur de l’ESCE, une école orientée depuis ses origines sur le commerce international. La pédagogie privilégie, dès la première année, une interaction étroite avec le monde économique
Cette immersion apporte aux étu-diants l’ouverture sur le monde indis-pensable à leur future carrière. Ce qui ne signifie pas nécessairement une vie professionnelle à l’étranger, mais avant tout une compréhension de l’environnement économique globa-lisé, essentielle à de nombreuses entreprises basées en France.
Les programmes de bachelor mettent aussi l’accent sur l’accom-pagnement vers l’insertion profes-sionnelle.« C’est un élément que nous avons beaucoup renforcé, expose Khaireddine Mouakhar, directeur du bachelor Management international de l’EM Normandie. Le parcours carrière les aide dans la rédaction du CV et des lettres de motivation, la maîtrise de leur iden-tité numérique sur les réseaux sociaux, etc. » En dehors de l’ancienneté de l’école et de la force du réseau d’anciens, ou des labels qui reconnaissent la qua-lité des programmes(voir l’encadré “Bon à savoir” page C), Guy Gascoin, directeur de l’EAC (École atlantique de commerce), identifie ces mêmes critères qui doivent gui-der le choix des candidats : « La proximité avec les entreprises, l’ouverture internationale et l’accompagnement dans la construc-tion du projet professionnel ».
F ÉTUDIATNTÉMOIGNAGES Trois ans pour se révéler Ils ont à peine 20 ans et peuvent déjà faire valoir un CV marqué par les expériences professionnelles ou une période d’études à l’étranger. Justine, Maryline et Damien terminent actuellement leur formation en bachelor : un choix qu’aucun d’eux ne regrette, et qui leur a donné envie de renforcer leurs compétences par une poursuite d’études en master.
JUSTINE LORENTZ,ÉTUDIANTE DU BACHELOR AFFAIRES INTERNATIONALES DE L’EM STRASBOURG BUSINESS SCHOOL
« Je souhaitais partir rapidement à l’étranger et avoir des expériences de terrain »
Inscription sur www.admission-postbac.fr
MARS 2016
www.esc-rennes.fr
ntrer dans le vif du sujet : c’est ce qui a poussé Justine Lorentz à opter tentEée par une classe préparatoire,pour une formation en trois ans à forte connota-tion internationale.« Je n’étais pas confirme la jeune fille, bientôt diplômée du bachelor Affaires internationales de l’EM Strasbourg Business School.Je souhaitais partir rapidement à l’étranger et avoir des expériences profes-sionnelles. » Dès la première année, un séjour de trois mois dans le centre de langues de l’université d’Édimbourg, en Écosse, lui a permis de renforcer son niveau d’anglais. Mais la véri-table immersion a eu lieu en troi-sième année, que la jeune étudiante a entièrement passée dans une uni-v e r s i t é p a r t e n a i r e d e l ’ E M Strasbourg Business School, celle de Portsmouth (Angleterre).« Une période très enrichissante », estime la jeune fille, qui a découvert un autre modèle pédagogique, moins tourné sur les travaux de groupe et
davantage orienté sur la rédaction d’essais thématiques. Une immersion concrète en entreprise Damien Guillebaud, pour sa part, a privilégié un bachelor pour décou-vrir des métiers en lien avec son intérêt pour les nouvelles technolo-gies et l’innovation.« Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre,pré-cise l’étudiant en dernière année à
En juin prochain les trois étudiants seront diplômés, dotés d’un premier bagage professionnel
Télécom École de management, dans la filière digital marketing et communication management.J’ai particulièrement apprécié les nom-breuses interventions de profession-nels, qui partagent leur expérience du terrain, et l’évolution des conte-nus de cours, des fondamentaux aux mises en application – par exemple la comptabilité utilisée en contrôle de gestion. » À la différence de Justine et Damien, Maryline Vallas avait un objectif très précis lorsqu’elle a rejoint, directe-ment en troisième année, le bachelor Responsable marketing et dévelop-pement commercial de l’Idrac Business School.« Le BTS
Technico-commercial que j’ai suivi n’apporte pas l’expérience de terrain suffisante pour trouver un poste de commercial itinérant. J’ai été séduite par le programme de ce bachelor, que je pouvais suivre en alternance. »L’étudiante est recru-tée par un grossiste alimentaire et peut ainsi développer, grâce au rythme d’une semaine de cours et de deux semaines en entreprise, son portefeuille client,« qui nécessite beaucoup de prospection ».
Des stages progressifs et responsabilisants C’est essentiellement par le biais des stages que Justine Lorentz développe ses compétences professionnelles. En première année, elle a occupé la fonction d’employée commerciale en grande distribution.« Cette expérience de trois mois a été mon premier contact avec le monde de l’entreprise. Elle m’a surtout permis de découvrir un secteur d’activité qui m’intéresse beaucoup, au point d’orienter mes stages suivants sur les produits de grande consommation. » En 2015, alors qu’elle aurait pu être diplômée, Justine choisit de poursuivre avec une année option-nelle, très professionnalisante avec ses deux stages de six mois. Actuellement, elle débute un stage chez Ferrero, une entreprise agroali-mentaire, en tant qu’assistante chef de produit.« En six mois, j’ai le >>> temps d’approfondir mes
MARYLINE VALLAS,ÉTUDIANTE DU BACHELOR RESPONSABLE MARKETING ET DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL DE L’IDRAC BUSINESS SCHOOL « J’ai été séduite par le programme du bachelor, que je pouvais suivre en alternance »
ADMISSIONS: Terminales S, ES, STI2D et L (Spé Maths) Pour candidater : icd-ecoles.com
. . G M
• Une approche transversale
MARS 2016
• 4 ans d’études
• 20 mois d’expériences professionnelles
INTERNATIONAL Une année dans une université étrangère Plusieurs écoles offrent la possibilité de passer la dernière des trois années de formation chez l’un de leurs partenaires : un établissement d’enseignement supé rieur situé en Europe ou sur un autre conti nent.C’est le cas du bachelor in business de l’ISC Paris, qu’a choisi Hombeline Singel. La jeune fille finit actuel lement ses études au Griffith College de Dublin, la plus grande univer sité privée d’Irlande, et obtiendra également le diplôme de bachelor de cet établissement.« Partir un an à l’étranger était l’une de mes princi pales motivations,explique la jeune étudiante.J’ai toujours été attirée par les langues étrangères et par la culture anglophone. » Les deux premières années ont permis de préparer progressivement cette expatriation temporaire, avec notamment 70 % de cours en an glais et des enseignants de différentes nationalités, ainsi que des cours sur le management interculturel ou sur les différences géographiques dans la manière de faire du business. Le choix du Griffith College, entre plusieurs destinations possibles, s’est fait sur plusieurs critères : «Mon intérêt pour l’Irlande et le niveau académique élevé ». En début d’année, alors que le programme de bachelor reste généra liste, Hombeline Singel a pu sélectionner plusieurs cours en finance parmi ceux proposés. Et l’intégration à son nouvel environnement n’a pas posé de problème.« La ville est très étudiante, je côtoie de nom breux jeunes de plusieurs nationalités, allemande, chinoise, brésilienne… ». Une fois diplômée, la jeune fille n’envisage pas obligatoirement une carrière entièrement internationale.« J’aimerais vivre quelque temps à l’étranger,nuancetelle,et le double diplôme de l’ISC Paris et du Griffith College autorise plusieurs options professionnelles. »
>>>connaissances et gagner pro-gressivement en autonomie. » De son côté, Damien Guillebaud effectue son stage de fin d’études dans une agence de communication, où il gère les réseaux sociaux de l’entreprise mais aussi ceux des clients.« L’agence a moins de dix salariés, nous sommes une petite équipe. Cette proximité me permet de participer à la vie de l’entreprise, les réunions avec les clients, les séances de réflexion sur les projets, etc. »Après les premières semaines d’adaptation, il s’attend à prendre plus de responsabilités et à se posi-tionner sur des missions évolutives.
La tentation du bac+5 En juin prochain les trois étudiants seront diplômés, dotés d’un premier
bagage professionnel. Pourtant tous envisagent de poursuivre leurs études en programme de master. « J’apprécie beaucoup l’entreprise dans laquelle j’effectue mon alter-nance, le métier de commercial, le secteur d’activité,justifie Maryline Vallas.Mais un master orienté sur la vente et le développement commer-cial me permettrait d’avoir une fonction avec davantage de respon-sabilités. »Pour Justine Lorentz,« l’objectif est d’approfondir les connaissances et d’envisager une spécialisation », tandis que Damien Guillebaud met en avant l’importance d’enrichir encore le CV :« Je suis encore très jeune, j’ai le temps de travailler, autant poursuivre sur ma lancée… » . . G M
DAMIEN GUILLEBAUD,ÉTUDIANT DU BACHELOR TÉLÉCOM ÉCOLE DE MANAGEMENT
Devenez les Managers des ventes technologiques de demain
»
QUIZZ DE RÉVISIONS DES EXAMENS :BAC, BTS, BREVET, CONCOURS… TESTEZ VOS CONNAISSANCES AVEC NOS QUIZ, RÉALISÉS EN PARTENARIAT AVEC NOMAD EDUCATION : WWW.LEPARISIEN.FR/REVISIONS
• 1 semestre à l’international
• 1 programme conjoint école de commerce / école d’ingénieurs
« J’apprécie l’évolution des contenus de cours, des fondamentaux aux mises en application »