Ils/ Elles soutiennent BDS
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Ils /elles soutiennent La campagne internationale « Boycott, Désinvestissement et Sanctions » contre Israël 1 1 - Arundhati Roy Arundhati Roy, née en 1961, est une écrivaine indienne, auteure du roman Le Dieu des Petits Riens, pour lequel elle a obtenu le Prix Booker. Arundhati Roy est aussi célèbre pour son activisme pacifiste. Son premier essai, intitulé The End of Imagination (La fin de l'imagination), était une réaction aux tests nucléaires indiens de Pokharan au Rajasthan. Suivront The Greater Common Good (Le plus grand bien commun), contre la politique des grands barrages menée par le gouvernement indien, et The Reincarnation of Rumpelstiltskin (La réincarnation de Rumpelstiltskin), qui analyse la privatisation des canaux de distribution de choses essentielles comme l'eau et l'électricité. Elle défend l'idée d'après-développement et a participé à sa conceptualisation, ainsi elle a participé à plusieurs forums sociaux, notamment celui de Mumbai (2004). En mars 2002, elle est condamnée par la Cour Suprême indienne pour avoir dénoncé la décision de justice autorisant la construction d'un barrage sur la Narmadâ, condamnation symbolique d'un jour de prison et de 2000 roupies (35 € au cours de février 2004). En 2004, Roy reçut le prix Sydney de la Paix pour son engagement dans des campagnes sociales et son appui au pacifisme. En 2005, elle participa au Tribunal Mondial sur l'Irak.

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Publié le 20 juillet 2014
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Langue Français

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Ils /elles soutiennent La campagne internationale « Boycott,Désinvestissement et Sanctions » contre Israël
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1 - Arundhati Roy Arundhati Roy, née en 1961, est une écrivaine indienne, auteure du roman Le Dieu des Petits Riens, pour lequel elle a obtenu le Prix Booker. Arundhati Roy est aussi célèbre pour son activisme pacifiste. Son premier essai, intitulé The End of Imagination (La fin de l'imagination), était une réaction aux tests nucléaires indiens de Pokharan au Rajasthan. Suivront The Greater Common Good (Le plus grand bien commun), contre la politique des grands barrages menée par le gouvernement indien, et The Reincarnation of Rumpelstiltskin (La réincarnation de Rumpelstiltskin), qui analyse la privatisation des canaux de distribution de choses essentielles comme l'eau et l'électricité. Elle défend l'idée d'après-développement et a participé à sa conceptualisation, ainsi elle a participé à plusieurs forums sociaux, notamment celui de Mumbai (2004). En mars 2002, elle est condamnée par la Cour Suprême indienne pour avoir dénoncé la décision de justice autorisant la construction d'un barrage sur la Narmadâ, condamnation symbolique d'un jour de prison et de 2000 roupies (35 € au cours de février 2004). En 2004, Roy reçut le prix Sydney de la Paix pour son engagement dans des campagnes sociales et son appui au pacifisme. En 2005, elle participa au Tribunal Mondial sur l'Irak. Plusieurs de ses écrits ont été publiés en français, en particulier Le Dieu des Petits Riens, Le Coût de la vie, Ben Laden secret de famille de l'Amérique et Écrivain-militant, une intégralité des essais et articles politiques écrits depuis 1998. Comme 79 autres intellectuels indiens, elle est signataire d’unappel daté de juin 2010qui déclare, en particulier : « Juste comme ce fut le cas de l’appel international contre l’Afrique du Sud pendant les années d’apartheid, nous sommes confiants que ce boycott sera efficace pour contribuer à la pression internationale sur Israël pour qu’il abandonne son oppression et l’expulsion de la population indigène, basée sur l’agression militaire, la discrimination légale, la persécution et l’étouffement économique ».
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2 - Desmond Tutu Archevêque Sud Africain émérite, Desmond Tutu est né en 1931. Il se forme à la théologie à partir de 1961, à l’université de Fort Hare en Afrique du Sud et en Angleterre. en 1961 Nommé doyen du diocèse de Johannesburg en 1975, il est le premier noir à occuper ce poste. Il devient évêque du Lesotho (1976-78), puis premier secrétaire général noir du Conseil œcuménique d'Afrique du Sud (1978-85). Après l'assassinat, en 1977, de Steve Biko, fondateur du Black Consciousness Movement (Mouvement de conscience noire) et l'un des organisateurs des manifestations de Soweto, Tutu fit le prêche lors de ses funérailles. Il rendit par la suite hommage à Biko et au Black Consciousness Movement, qui avait attiré l'attention sur la dimension performative dulangage et non simplement descriptive, conduisant ainsi les Noirs à se mésestimer eux-mêmes. Tutu participe aux réunions clandestines du Black Consciousness Movement. Tutu participe aussi au mouvement de Théologie noire et s'initie à la théologie de la libération venue d'Amérique latine. Durant toutes ces années, il n'a cessé de faire passer son message de paix et de non-violence au cours de sermons et de prédications qui rassemblent des foules immenses et qui furent des temps fort de la lutte pacifique menée contre les gouvernements afrikaners. Il dénonce aussi bien l'apartheid que les noirs qui réclament vengeance. Pour lui, la paix entre les peuples est la seule voie possible. C'est pour ce combat pacifiste contre le système de l'Apartheid, qu'il reçoit le 16 octobre 1984, le Prix Nobel de la paix Auréolé de sa nouvelle stature internationale, le 7 septembre 1986, il est nommé Archevêque du Cap, pour l'église anglicane d'Afrique du Sud, devenant le premier Noir à occuper cette fonction. Cette nomination n'est pas du goût de ses opposants. Il organise alors des protestations contre la ségrégation raciale et des campagnes de boycottage, dont celle du charbon d'Afrique du Sud. Il milite également pour des écoles communes, qui représentent pour lui une étape essentielle dans la réconciliation de l'Afrique du Sud. Il milite aussi contre la réglementation des déplacements des noirs, les « pass-laws ». Desmond Tutu devient en 1995 président de la Commission de la vérité et de la réconciliation créée par le président Nelson Mandela. Après trois ans d'enquêtes et des milliers d'auditions, il rend publiques les conclusions de la Commission en 1998. Ce dossier est aujourd'hui considéré comme l'une des pierres angulaires de la réconciliation sud-africaine. Depuis, Desmond Tutu a consacré une partie importante de ses activités à dénoncer les injustices dans le monde. Le site du Desmond Tutu Peace Center :http://www.tutu.org/. En avril 2010, Desmond Tutu a écrit dans unelettre à l’université de Berkeley: « Jeme suis rendu dans les territoires palestiniens occupés et j’ai vu une ségrégation raciale qui m’a rappelé avec force les conditions que nous avons connues en Afrique du Sud à l’époque du système raciste de l’Apartheid. J’ai été témoin de l’humiliation des hommes, femmes et enfants Palestiniens forcés d’attendre des heures en routine aux checkpoints militaires israéliens quand ils tentent de faire les déplacements les plus élémentaires pour voir des parents ou aller à l’école ou au collège, et cette humiliation est familière à moi et aux nombreux Sud Africains qui étaient parqués et régulièrement insultés par les forces de sécurité du gouvernement d’Apartheid. En Afrique du Sud, nous n’aurions pas gagné notre liberté et une paix juste sans l’aide des peuples du monde, qui par l’emploi de moyens non violents, tels les boycotts et les désinvestissements, ont encouragé leurs gouvernements et autres organismes à inverser un soutien au régime d’apartheid vieux de plusieurs décennies ».
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3 - Naomi Klein Naomi Klein, née le 5 mai 1970 à Montréal, est une journaliste canadienne, auteur, cinéaste et militante altermondialiste. Naomi Klein est devenue une représentante de l'altermondialisation grâce à son best-seller No Logo (2000), sorte de «bible »du mouvement anticapitaliste. Elle dénonce la réduction de l'espace public, social et citoyen au profit des multinationales au travers de la prolifération de leurs logos. Elle évoque l'exploitation de la misère que conduisent selon elle les multinationales envahissantes telles que McDonald's, Nike, Coca-Cola, Starbucks ou encore Wal-Mart. Elle a également écrit Fences and Windows (2002) ainsi que des articles pour différents journaux (The Nation, The Globe and Mail, Harper's Magazine, The Guardian Rolling Stone et In These Times), et participé (avec son mari, le journaliste de la télévision canadienne Avi Lewis) à la réalisation d'un film (The Take) sur le phénomène des entreprises autogérées par les salariés en Argentine. Le troisième livre de Naomi Klein, La stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre, commence par traiter des méthodes de chocs régressifs utilisant des chocs psychologiques amenant à une régression du sujet, via électrochocs, privations sensorielles et administration de drogues. Des recherches, subventionnées par la CIA, ont permis la rédaction du manuel de torture The Kubark CounterIntelligence Interrogation handbook de la CIA, décrivant différentes manières d'amener un prisonnier à régresser jusqu'à un état infantile, ce que Naomi Klein appelle un choc psychologique. Le livre dresse un parallèle entre ce choc et les chocs sociaux, économiques et politiques — désastres naturels, guerres, attaques terroristes, coup d’État, crises économiques — qui sont selon l'auteur délibérément utilisés pour permettre la mise en œuvre de réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal. Elle soutient que Milton Friedman appelait à l’utilisation de ces chocs pour permettre ces réformes. * No Logo : la tyrannie des marques (Actes Sud, 2001) * Mourir pour McDo en Irak: Colonisation américaine, résistance irakienne, co-écrit avec Jean Bricmont et Geoffrey Geuens (Aden, 2004) * Journal d'une combattante : Nouvelles du front de la mondialisation (Actes Sud, 2003) * La Stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre (Actes Sud, 2008) Cinéma : * 2004 : The Take co-réalisé avec Avi Lewis, * 2009: La Stratégie du choc (The Shock Doctrine) réalisé par Michael Winterbottom et Mat Whitecross Son site : www.naomiklein.org/ Naomi Klein est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. En janvier 2009, en plein cœur des massacres israéliens à Gaza, dans un texte réfutant les principales objections au boycott, elle écrivait : « Il est temps. Cela a trop duré. La meilleure stratégie pour faire cesser cette occupation de plus en plus sanglante est qu’Israël devienne la cible de ce type de mouvement mondial qui a fait mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud. »
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4 - Alice Walker L’écrivaine et une militante féministe américaine Alice Walker est née en 1944. Elle possède des origines afro-américaine, Cherokee, écossaise et irlandaise. Elle écrit des romans, des nouvelles, des essais et des poèmes. Ces écrits mettent en valeur la lutte des femmes de couleur contre le racisme, le sexisme et la violence répandus dans la société américaine. Elle se proclame ouvertement bisexuelle. Elle s'engage en politique en partie sous l'influence d'Howard Zinn qui a été l'un de ses professeurs au Collège Spelman. Elle a milité longtemps dans les années 1960 dans le mouvement pour les droits civiques, et elle continue à défendre l'égalité des droits pour tous. Elle s'illustre dans la défense de l'environnement, le féminisme, la protection des animaux et a fait campagne contre les mutilations génitales des femmes (voir excision et infibulation). Elle s'est aussi engagée pour la cause cubaine, notamment contre l'embargo, et s'est rendue à plusieurs reprises à Cuba. Plusieurs livres d’Alice Walker ont été traduits en français, notablement «La couleur pourpre, l’histoire d’une femme noire du sud étasunien» (Robert Laffont), et «Conjurer le silence – Rwanda – Congo – Israël-Palestine, une femme poète confrontée à l’innommable ». En juin 2010, dans un article publié parElectronic Intifadaintitulé « You will have no protection » (« Vous serez sans protection »), elle a écrit : « Aquoi cela ressemblerait-il, que serait-ce aujourd’hui, dans cette situation entre Palestine et Israël ? Cette « impasse » qui s’éternise depuis des décennies. Ce « conflit» ci aurait fini en une semaine si toute l’humanité avait agit en défense de la justice partout sur terre. C’est peut-être ce qu’on apprend! Cela ressemblerait à la petite fille de Rosa Parks, au petit fils de Martin Luther King. Ce serait comme ne dépenser notre argent que là où nous pouvons vivre nos vies dans la paix et la joie ; partageant librement ce que nous avons avec nos amis. Ce serait soutenir le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël pour terminer l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie, et par cet effort, de commencer à apaiser la douleur et traiter le chagrin d’un peuple maltraité depuis des générations. Cette action rappellerait aussi à Israël que nous l’avons vu s’égarer et que nous lui avons fait appel, souvent avec amour, et nous n’avons pas été entendus. En fait, nous ne l’avons atteint que pour rencontrer calomnie, insulte et, trop souvent, coups et blessures. Désengagez-vous, évitez, refusez de soutenir tout ce qui maltraite, dégrade et humilie l’humanité. Nous pouvons faire cela. Nous, le peuple, qui détient au final tout le pouvoir. Nous, le peuple, qui ne devons jamais oublier de croire que nous pouvons vaincre. Nous, le peuple. »
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5 - Eduardo Galeano Eduardo Hughes Galeano, écrivain et journaliste uruguayen, est né en 1940 à Montévidéo. À vingt ans, il devient chef de rédaction au grand hebdomadaire Marcha et, en 1964, directeur du journal Epocaà Montevideo. À la suite du coup d'État militaire de 1973, il est emprisonné avec des milliers d'autres opposants, puis s'exile en Argentine. Il fonde à Buenos Aires la revue Crisis qu'il dirige de 1973 à 1976. Après le coup d'Etat de mars 1976 en Argentine, Eduardo Galeano se voit obligé de s'exiler à nouveau, menacé de mort par des «escadrons de la mort». Il vit à Barcelone, avant de rejoindre l'Uruguay en 1985 au début de la transition démocratique. C’est un collaborateur régulier de magazines anglophones: The Progressive (E-U) et New Internationalist (R-U). Il est également publié dans Monthly Review et The Nation (E-U). Il a participé à des forums sociaux mondiaux de l'altermondialiste (2001… 2005), et fait partie des 19 personnalités qui ont proposé et signé le manifeste de Porto Alegre. Auteur de nombreux ouvrages, essais, chroniques historiques, romans, son livre le plus connu, Les veines ouvertes de l’Amérique latine (Pocket Terre humaine), et Sens dessus dessous : L'école du monde à l'envers (Homnisphères) sont disponibles en français. Il publie en français depuis 2001 sur lesite du RISAL, réseau international solidarité Amérique latine. Eduardo Galeano est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009. Dès 2006, Eduardo Galeano était signataire d’unelettre de soutien àl’appel au boycott académique et culturel d’Israël, qui déclarait notamment : « Ledéfi de l’apartheid a été mieux combattu. La réponse non-violente à l’apartheid a été une campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions qui a permis au régime de changer sans un terrible carnage. Maintenant, les enseignants, écrivains, cinéastes et ONG palestiniennes ont appelé à un boycott universitaire et culturel d’Israël comme autre moyen pour une paix juste. Cet appel a été signé internationalement par des universitaires de nombreux pays européens, des réalisateurs et des architectes, et par des dissidents Israéliens courageux. Il est maintenant temps que d’autre rejoignent la campagne; comme demandait Primo Lévi: Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? »
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6 - Yonatan Shapira Yonathan Shapira, capitaine des forces aériennes israéliennes, est un cofondateur de l’association “Combattants pour la paix” (Combatants for peace). ‘Combattants pour la paix’ est un groupe Israélo-palestinien d’anciens combattants. Shapira est connu pour avoir été le signataire instigateur d’une lettre d’anciens pilotes de l’IDF déclarant leur refus d’accomplir des ordres militaires à Gaza et en Cisjordanie. Shapira, dans le passé comme maintenant, déclare que ses actions sont motivées par l’amour de son pays. «J’aime ma nation et mon peuple. J’ai dit mon histoire au comité, que par la souffrance du côté israélien, j’ai découvert la souffrance du côté palestinien », a-t-il dit à Ynet. Relatant un interrogatoirepar le Shabak (service de police israélien) il a écrit : “Rona [une interrogatrice] m’a dit qu’elle savait que je suis actif dans le BDS et (que j’appelais au) boycott économique d’Israël, et elle voulait savoir ce que je fais d’autre dans ces activités. Je lui ai dit que tout (ce que je fais) est bien connu et publié sur Internet et les médias, que je n’avais rien à ajouter, et que je n’allais pas lui parler ».
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7 - Ofra Ben-Artzi Ofra Ben Artzi est la belle sœur de Sara Netanyahou, femme de Benjamin Netanyahou. C’est aussi une militante de la gauche radicale israélienne, arrêtée et menacée de procès pour son soutien aux Palestiniens expulsés de Jérusalem. Son fils Jonathan est un refuznik. A propos de la colonisation elle déclarait: « Il n’y a pas de mots pour décrire l’injustice et la folie de tout ceci, on marche vers l’abîme yeux grand ouverts. Si on n’est pas assez intelligents pour vivre ensemble, Arabes et Juifs, comme aux temps du mandat [britannique] où il y avait deux maires à Jérusalem, on ira vers le transfert [l’expulsion massive], et si ça ne suffit pas, qu’est-ce qu’on fait alors ? Construire des camps de concentration ? » Dès 2005, dans unelettre à JVP(Jewish Voices for Peace) elle écrivait: « Cher JVP : Je voulais seulement vous remercier et vous encourager pour votre initiative [de soutien au désinvestissement]. Dans les circonstances actuelles, il y a deux moyens de combattre l’occupation, même quand il y a quelques perspectives positives, ce ne sont que des mots et la réalité sur le terrain est terrible (Je le sais comme militante de Machsom Watch). Le moyen interne est le REFUS. Et le moyen externe est le désinvestissement et tôt ou tard le BOYCOTT. REFUS et DESINVESTISSEMENT sont les actions les plus patriotiques pour sauver Israël, et sont dans le meilleur intérêt des communautés juives autour du monde ». Meilleurs souhaits, Ofra Ben-Artzi
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8 - Lynn Gottlieb Le rabbin Lynn Gottlieb est une des premières femmes rabbins aux USA. Elle dirige leShomer Shalom Institute for Jewish NonviolenceNew de York. Exprimant son soutien à la décision de la coopérative d’Olympia (Etat de Washington, USA) de boycotter les produits israéliens, elle a écrit : “ Je veux expliquer les raisons personnelles de mon soutien à la décision de la Co-op de ne pas limiter son boycott à la Cisjordanie. Je crois qu’exprimer la position qu’il y a une ligne séparant les produits ‘faits en Cisjordanie’ de ceux ‘faits en Israël’ est difficilement tenable quand on regarde la question de manière approfondie ». En avril 2010, elle apporte son soutien à la motion du Sénat des étudiants de l’Université de Californie pour que l’Université désinvestisse de General Electric et de United Technologies en raison de leur soutien militaire à l’occupation des Territoires Palestiniens."Elle écrit notamment: “Au vu des preuves irréfutables du rapport Goldstone, de l’effondrement du dernier effort de ‘pourparlers’, du siège de Gaza, de l’appropriation en cours des terres de Cisjordanie et de l’expulsion forcée des Palestiniens de Jérusalem Est qui peut être considéré comme du ‘nettoyage ethnique’, je crois que nous sommes parvenus à une nouvelle situation dans la lutte pour une possible solution par deux Etats. Je crois que pour tous ceux d’entre nous qui avons un espoir dans un futur qui assemble la pleine humanité de deux peuples partageant la même terre, le temps est venu de commencer un mouvement mondial de boycott et de désinvestissement de toutes les institutions et corporations qui profitent de la violence de l’occupation illégale du peuple et des terres palestiniennes. Profiter des fruits de la violence n’est pas kasher. (…) Rabbin Lynn Gottlieb. »
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9 - Brant RosenBrant Rosen a été qualifié de «un des 25 plus grands rabbins prêcheurs des USA » Il dirige laJewish Reconstruction Congregationd’Evanston, Illinois. Sur son site, il a écrit : “Quoique, à un niveau viscéral, un mouvement comme le BDS pourrait avoir l’air d’un cas supplémentaire où le monde tombe sur les juifs et sur Israël, nous devons être ouverts à la possibilité qu’il soit plus justement décrit comme le produit d’un peuple plus faible, dépossédé et sans pouvoir faisant le nécessaire pour résister à l’oppression ».
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10 - Stéphane Hessel Né à Berlin en1917, Stéphane Hessel est d’abord connu comme résistant et déporté: prisonnier évadé en 1940, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint le Général de Gaulle à Londres en mai 1941, où il est affecté au BCRA. Fin mars 1944, il est envoyé en mission en France. Quelques mois plus tard, il est arrêté, puis déporté en Allemagne (train du 8 août) : d'abord à Buchenwald, d’où il échappe à la pendaison — en même temps que Forest Yeo-Thomas et Harry Peulevé — en échangeant son identité avec celle d'un prisonnier mort ; puis à Dora, où il échappe aussi à la pendaison. Enfin, lors de son transfert vers Bergen-Belsen, il parvient à sauter du train et à rejoindre les lignes américaines à Hanovre, d'où il est renvoyé à Paris. Il est ensuite connu comme corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Il devient ambassadeur de France à l’ONU, puis occupe divers postes de diplomate à Saigon, Alger, Genève et New York. Surtout il est connu pour avoir consacré sa vie entière à la défense des droits humains. Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité. » Depuis le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Ila présidé la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement. Le 15 juin 2010, Stéphane Hessela appelé à participer au mouvement deBoycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël. Il déclarait en particulier : « L'absenced'action significative de la part des gouvernements pour rendre Israël responsable devant le droit international laisse ouverte une voie pour les citoyens de conscience : celle de prendre eux-mêmes cette responsabilité, comme cela a été fait contre l'apartheid en Afrique du Sud. Les initiatives non-violentes menées par les citoyens, dont la Flottille et les multiples campagnes de boycott et de désinvestissement dans le monde entier sont des exemples, présentent la façon la plus prometteuse de surmonter l'échec des gouvernements du monde à résister à l'intransigeance et au comportement débridé d'Israël La Flottille de la Liberté rappelle le genre d'initiatives de solidarité de la société civile qui a mis fin aux lois de ségrégation aux États-Unis et à l'apartheid en Afrique du Sud, une analogie impossible à ignorer. Comme pour le régime d'apartheid en Afrique du Sud, la réaction d'Israël a été de qualifier cet acte non-violent de «provocation intentionnelle ».Comme dans le cas de l'Afrique du Sud, l'appel à la solidarité internationale, sous forme de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) provenait d'une écrasante majorité de syndicats et d’organisations de la société civile palestinienne en 2005, et est en train d’être adopté par des citoyens de conscience et des mouvements sociaux du monde entier. L'initiative BDS appelle à isoler efficacement Israël, ses institutions complices économiques, universitaires et culturelles, ainsi que les entreprises qui profitent de ses violations des droits de l'Homme et de ses politiques illégales, aussi longtemps que ces politiques continueront. ».
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