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2013 NOTES PEDAGOGIQUES Ce que doit savoir l’animateur Ces notes ont été prises durant les stages de formation de formateur et pendant les journées de formations dispensées depuis quelques années. vlorieux@gmail.com Hewlett-Packard 04/07/2013 NOTES PEDAGOGIQUES PREAMBULE La pédagogie est l'art d'éduquer dit-on (« Eduquons !, c’est une insulte ? »), elle rassemble les méthodes et les pratiques d'enseignement. Ces notes ont été prises au cours d’un séminaire de formation pédagogique organisé par la société INTRALUDE pour ses cadres. J'ai ajouté quelques points pour actualiser les propos. J'ai suivi un autre cours de formation de formateurs à Genève (ACT Formation) qui m'a donné un point de vue générale, mais peu éloigné de celui d'INTRALUDE. La pédagogie concernée est relative aux cours de techniques informatiques qui étaient diffusés par INTRALUDE auprès de ses clients. Avant et après INTRALUDE, j’ai animé un grand nombre de stages techniques, du plus simple au plus complexe (administration de système) ce qui m’a permis de mettre en œuvre les théories apprises. Ca marche ! Les moyens mis en œuvre pour le formateur et pour les apprenants ont évolués depuis les années 70.Le rétroprojecteur à fait place au micro ordinateur aidé d’un projecteur mufti-fonctions voir de la tablette numérique connectée ou d’un Smartphone. Mais quelque soit les moyens mis à disposition, l'animateur doit suivre des règles logiques simples, on ne se prend pas la tête !

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Publié le 06 janvier 2014
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Langue Français

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2013
NOTES PEDAGOGIQUES
Ce que doit savoir l’animateur
Ces notes ont été prises durant les stages de formation de formateur et pendant les
journées de formations dispensées depuis quelques années.
vlorieux@gmail.com
Hewlett-Packard
04/07/2013
NOTES PEDAGOGIQUES
PREAMBULE
La pédagogie est l'art d'éduquer dit-on (« Eduquons !, c’est une insulte ? »), elle rassemble les méthodes et les pratiques d'enseignement. Ces notes ont été prises au cours d’un séminaire de formation pédagogique organisé par la société INTRALUDE pour ses cadres. J'ai ajouté quelques points pour actualiser les propos. J'ai suivi un autre cours de formation de formateurs à Genève (ACT Formation) qui m'a donné un point de vue générale, mais peu éloigné de celui d'INTRALUDE. La pédagogie concernée est relative aux cours de techniques informatiques qui étaient diffusés par INTRALUDE auprès de ses clients. Avant et après INTRALUDE, j’ai animé un grand nombre de stages techniques, du plus simple au plus complexe (administration de système) ce qui m’a permis de mettre en œuvre les théories apprises. Ca marche ! Les moyens mis en œuvre pour le formateur et pour les apprenants ont évolués depuis les années 70.Le rétroprojecteur à fait place au micro ordinateur aidé d’un projecteur mufti-fonctions voir de la tablette numérique connectée ou d’un Smartphone. Mais quelque soit les moyens mis à disposition, l'animateur doit suivre des règles logiques simples, on ne se prend pas la tête ! Dans un premier temps, il doit ‘maîtriser1’ son sujet, puis, il doit utiliser au mieux l’environnement que le client lui fourni. On n’utilise pas les mêmes moyens dans une salle de cours ou dans un bureau d’administrateur de système2. Les participants doivent avoir bien assimilés la matière de la formation car, souvent, l’animateur est jugé par le client en voyant les résultats de la formation. La feuille de « satisfaction » en fin de stage est importante, c’est le reflet du comportement de l’animateur. J’ai terminé ma carrière dans le « back office » des banques ; en Suisse, au Luxembourg ou au Maghreb, et je vous assure que ces clients ne sont pas drôles (comme on dit : ils rient quand ils se brulent !). S’il y a un problème, il doit être résolu dans la soirée, l’animateur n’a pas de soucis de discipline à se faire car les participants sont disciplinés et bien conscients des enjeux de la formation. Bonne lecture et Bon courage à vous !
1La méconnaissance fait dire des bêtises
vianney.lorieux@sfr.fr
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SOMMAIRE
NOTES PEDAGOGIQUES
1. NOTIONS DE PEDAGOGIE DE BASE 1.1 LES TYPES D'ACQUISITION 1.1.1 Le Savoir 1.1.2 Le Savoir-faire 1.1.3 Le Savoir être 1.2 LES DEMARCHES ET LES METHODES PEDAGOOGQUES 1.2.1 Les démarches pédagogiques. 1.2.2 Les méthodes pédagogiques 1.3 REGLES DE BASES ET CHOIX PEDAGOGIQUE
1.3.1 Les spécificités de la pédagogie des adultes. 1.3.2 La structuration de la connaissance. Les représentations. 1.3.3 Les démarches de la mémorisation. Rôle de la répétition. 1.3.4 Les choix pédagogiques et la démarche de conception de la formation. 2. L'ATTITUDE PERSONNELLE DE L'ANIMATEUR
2.1. LA PRESENCE PHYSIQUE 2.1.1 La présentation vestimentaire 2.1.2 Le maintient conscient 2.1.3 Le tonus et la présence physique 2.2. LA DELIVRANCE D'UN MESSAGE 2.2.1 Provoquer l'attention 2.2.2 La voix - l'élocution 2.2.3 Le vocabulaire utilisé
3. LE COMPORTEMENT DEVANT LE GROUPE 3.1 POSITION PARTICULIÈRE DE L'ANIMATEUR 3.2 LE CONTRÔLE DE LA COMMUNICATION 3.2.1 Idées de base
3.2.2 L'animateur est à l'écoute du groupe 3.3 LE TRAITEMENT DES QUESTIONS 3.4 LES PERTURBATIONS
3.4.1 Perturbations externes du groupe 3.4.2 Perturbations internes du groupe
vianney.lorieux@sfr.fr
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4.L'UTILISATION DES OUTILS PÉDAGOGIQUES 4.1. TRANSPARENTS ET RETROPROJECTION 4.1.1 Caractéristiques principales 4.1.2 Règles d'utilisation 4.2 TABLEAU DE PAPIER - TABLEAU EFFACABLE 4.2.1 Caractéristiques principales 4.2.2 Règles d'utilisation 4.3 PROJECTEUR D'ÉCRAN 4.3.1 Caractéristiques principales 4.3.2 Règles d'utilisation 4.4 RÔLE DU SUPPORT DE COURS 4.4.1 Caractéristiques principales 4.4.2 Règles utilisation 4.5 LE MANUEL D'ANIMATION 4.5.1 Caractéristiques principales 4.5.2 Règles d’utilisation
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1. NOTIONS DE PEDAGOGIE DE BASE
1.1 LES TYPES D'ACQUISITION
NOTES PEDAGOGIQUES
1.1.1Le savoir C'est la connaissance d’un sujet. On peut distinguer trois niveaux de savoir: Niveau 1 : Compréhension Avoir acquis le vocabulaire et compris les notions qu'il sous-tend, c'est à dire être capable de le ré expliquer en reproduisant le modèle explicatif ayant permis l'enseignement. Niveau 2 : Extension
Etre de plus capable de généraliser ce savoir à des cas similaires. C'est l'adaptation Niveau 3: Assimilation Etre capable d'utiliser le savoir acquis dans d'autres contextes, en utilisant d’autres représentations ou analogies. 1.1.2 Le savoir-faire
C'est l'application d'un savoir à l'exécution d'un geste professionnel. Il peut s'agir:
1. d'un geste physique, 2. d'une démarche intellectuelle, 3. d'un mélange des deux Il existe deux stades d'acquisition d'un savoir-faire: Stade 1 : Acquisition Au premier stade de l'acquisition, le "geste" est exécuté correctement, mais pour se faire, le stagiaire est obligé d'avoir recours à sa mémoire consciente. Il doit réfléchir à la façon dont il doit le faire Stade 2 : Assimilation Au second stade, le "geste" est exécuté correctement également, mais l'apprenant agit de façon "réflexe": il est assimilé, et l'apprenant peut se concentrer sur le but à atteindre et non sur la façon d'y parvenir. 1.1.3Le Savoir être Il s'agit de l'acquisition de comportements nouveaux ou de la transformation d'anciens comportements. On peut distinguer trois phases dans l'acquisition d'un savoir-être :
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Phase 1 : Sensibilisation L'apprenant n'est pas conscient de carences de son propre comportement, ni même de comportements semblables observables chez d'autres. Cette phase consiste en cette prise de conscience. Phase 2 : Acquisition Lors. de cette seconde phase, les situations devant entraîner le comportement souhaité sont repérés et les réponses acquises. Phase 3 : Assimilation L'acquisition est totale lorsque le nouveau comportement s'intègre à la personnalité de l’apprenant.
1.2 LES DEMARCHES ET METHODES PEDAGOGIQUES
1.2.1Les démarches pédagogiques 1.2.1.1 Présentation et suivi d'un modèle Il s'agit de présenter à l'apprenant un modèle (de savoir ou de savoir-faire), avec comme objectif qu'il s'y conforme le plus exactement possible. La réussite est atteinte lorsque l'écart de ce que produit l'apprenant par rapport au modèle présenté est nul. C’est le cas le plus extrême de pédagogie directive. 1.2.1.2 Pédagogie de la découverte et appropriation Il s'agit, dans son principe de laisser l'apprenant "redécouvrir le monde" ou à tout le moins, guidé et aidé par l'animateur, en redécouvrir les parties sur lesquelles porte l'enseignement. Un dérivé de cette pédagogie consiste à initier l'apprenant. à partir des problèmes qui se posent à lui. On peut distinguer quatre phases dans ce processus: 1. l'expérience d'un obstacle, 2. la reconnaissance de l'inadéquation des schémas intellectuels disponibles, 3. élaboration de nouvelles voies, 4.leur mise à l'épreuve.
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1.2.2 Les méthodes pédagogiques 1.2.2.1 L'exposé C'est par lui que passe l'apport direct de contenu de l'animateur aux apprenants. Il peut être : 1. Préalable, les contenus étant découverts par les apprenants à cette occasion. 2.synthèse, les contenus étant alors renforcés et structurés.De 1.2.2.2 Les exercices de découverte Ce sont des exercices permettant d'introduire des concepts nouveaux. L'apprenant n'a pas dans son bagage de quoi résoudre les problèmes qu'il pose, sauf à créer lui-même de nouvelles façons de faire, Ils peuvent être utilisés: 1. soit, en pédagogie de la découverte, en laissant l'apprenant aller jusqu'au bout de la démarche. 2. soit, dans une pédagogie semi-directive, pour sensibiliser l'apprenant et lui faire rechercher des solutions, le rendant plus motivé pour adhérer ensuite à ce qui lui est apporté par l'animateur. 1.2.2.3 Les exercices d’entraînement Ce sont des exercices permettant de créer les réflexes de l'apprenant. Ces exercices relèvent tous de l’apprentissage (du "learning3") Ils ont essentiellement pour objet des acquisitions de savoir-faire. 1.2.2.4 La méthode de cas Le cas est un document (texte ou film) permettant de présenter un ou plusieurs problèmes en situation professionnelle. Il est destiné à être étudié et discuté par le groupe des apprenants, sous la conduite de l'animateur. C'est un élément important de la pédagogie active, une grande partie de l'acquisition venant du travail des participants eux-mêmes. L'animateur recentre les débats, évite que la réflexion ne se focalise trop sur des particularités du cas sans portée générale, et apporte lorsque le besoin s'en fait sentir des informations complémentaires au groupe, sous forme de mini-exposés. 1.2.2.5 Les jeux de rôles et simulationsAllant plus loin que la méthode des cas en matière de pédagogie active, les jeux de rôles permettent aux apprenants de se mettre en situation et d'agir, de créer des situations nouvelles à partir de la situation de
3Le Learning correspond à l’apprentissage, c’est la mode les mots anglo-saxons !
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départ qui leur est décrite. La composante comportementale dans ce type de méthode est évidemment très importante. Dans la simulation, la mise en situation est plus complète encore, les sous-groupes de stagiaires devant aller jusqu’à la résolution complète des problèmes qui se posent à eux et à la prise de décision. La combinaison de la simulation et du jeu de rôle permet d'allier les avantages des deux méthodes en éliminant la plus grande partie de leurs inconvénients (cf. la méthodeINTRALUDE4). 1.2.2.6 Les formations par l'apprentissage. ("Learning") Il s'agit de l'apprentissage par répétition jusqu'à l’obtention d'un réflexe, qui se déclenche sur signal et répond à la situation standard pour laquelle il a été construit. Il prend place une fois que le savoir a été acquis, dans l’acquisition du savoir-faire correspondant. 1.2.2.7 La formation "in situ" La formation "in situ" existe toujours, elle peut être utilisée de façon Consciente et volontaire, avec l'encadrement adéquat, pour atteindre : 1. les niveaux 2 et 3 du savoir 2. le stade 2 du savoir-faire 3. phase 3 du savoir-être. C'est, en pédagogie des adultes, quasiment le seul moyen d'atteindre ces divers points, ne serait-ce que du fait de la brièveté de la formation "spécialisée".
1.2.2.8 La formation « en ligne " (E.A.O) Ce type de formation est un ‘gouffre’ en terme de préparation. On compte en générale 5 semaines de travail pour une séance de 30 minutes en supposant que l’animateur possède le langage auteur. La collaboration avec une équipe informatique est indispensable comme chezRenaultou àAutoformation, à Toulouse, cela nécessite un ordinateur et un langage auteur complexe (PLATO5,OPEde Jussieu). Pour un QCM, on peu utilise le langage JavaScript6ou Java7ce qui inclus une collaboration avec une équipe informatique. Aborder un langage auteur demande de connaître une notion d’algorithmique élémentaire.
4INTRALUDE était une société de formation INFORMATIQUE et GESTION 5PLATO est le langage auteur de CDC 6JavaScript est un langage simple pour un poste connecté à Internet 7Java est un langage à la mode, il est même dans les lecteurs de DVD ou de BluRay
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NOTES PEDAGOGIQUES
On peut faire référence à : 1. Un automate des questions-réponses sous forme de graphes. 2. De bien connaître un langage auteur quel qu’il soit (PLATO,
CAN8 ou autre83. D’appliquer toutes les règles que nous abordons pour la présentation des éléments et l’automate des unités pédagogiques.
1.3 REGLES DE BASE ET CHOIX PEDAGOGIQUE
1.3.1 Les spécificités de la pédagogie des adultes Caractères généraux de la mentalité des adultes Par adulte, on entend les hommes et femmes entrés dans la vie professionnelle, assumant des rôles sociaux actifs et des responsabilités familiales, s'étant pris en charge dans l'organisation de leur vie et de leur insertion sociale. Par rapport à l'enfant qui découvre le monde, et à l’adolescent (un étudiant est à ce titre assimilable à un adolescent) qui reconstruit le monde selon sa fantaisie et ses rêves, l'adulte a le souci de vivre dans ce monde en traçant sa route personnelle après avoir découvert "qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, n'importe comment et à n'importe quel moment"(Gaston Berger) .A ce réalisme et à ce sens de la relativité s'ajoutent des caractères de plus en plus marqués avec l'âge. 1. La curiosité universelle, celle de l'enfance s'estompe 2. L'impression de possibilités infinies, celle de l'adolescence s'éteint.
3. La mémoire immédiate, qui culmine au sortir de l'adolescence, baisse et compense ses pertes par une plus grande capacité
d'organisation de l'acquis... 4. Les rôles sociaux marquent la personnalité et, sous certains aspects, la déforment et risquent même de l'étouffer... 5. Les motivations (les besoins, les sentiments, les aspirations, les attentes) changent... 6.La plasticité duMoi,ses pouvoirs d'adaptation quasi illimités, se rétrécissent, et, à la place, un certain équilibre défensif s'installe...
8Il existe une norme française établit par une commission don t j’étais le secrétaire
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L'échec des méthodes scolaires Cet échec est constaté. Pourquoi?
NOTES PEDAGOGIQUES
Force et stabilité de l'image de la classe traditionnelle:  Un maître compétent expose ce qu'il sait à ses élèves qui sont là pour "apprendre", c'est à dire mémoriser des connaissances ou des gestes techniques dont le maître donne le modèle. L'utilité est "de culture générale" ou associée à une activité sociale future qui reste nécessairement dans le vague et sans rapport avec une réalité quelconque vécue par les élèves. D'où : 1. généralité et abstraction des connaissances, 2. leur automatisation et leur cloisonnement, 3. L'accent mis sur la "gymnastique mentale" plus que sur la résolution réelle des problèmes de l'existence. Et dans la conduite de l'enseignement Centrage sur le travail individuel de l'élève Le groupe en tant que tel est dissocié (ne serait-ce que par la disposition des tables). La discipline consiste à éliminer tout ce qui pourrait distraire la relation maître-élève; Le maître a les pleins pouvoirs dans sa classe ( Seul maitre après Dieu). Il incarne le modèle à suivre (normalement).
La formation des adultes ne peut se faire par le système scolaire et universitaire traditionnels9:
1. Résistances au "retour à l'école". 2. Sentiment que les connaissances de type scolaire ne servent à rien(ou presque) dans la vie professionnelle. Cette croyance est souvent partagée, mais stupide. Impossibilité de dissocier théorie et comportement pratique en situation professionnelle. Principes de la pédagogie des adultes La pédagogie des adultes doit s'appuyer sur le réel, c'est à dire le contexte socioprofessionnel ou ils évoluent et les responsabilités qu'ils y exercent. Elle doit s'appuyer sur : 1. L'analyse du contexte professionnel des populations à former. Ces
populations seront divisées en ensembles homogènes10. 2. La définition précise des objectifs généraux de la formation. Ces
9C’est ce que j’ai retenu des réunions et forums divers et variés 10Les participants doivent avoir un niveau équivalent si c’est possible
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objectifs sont généralement distincts des souhaits formulés par ceux qui demandent la formation, et qui s'expriment trop souvent en termes de solutions, catalogues de formation, contenus, etc. 3. L'organisation méthodique de l'itinéraire vers le but. Il faut aller au plus vite et le plus efficacement possible vers ce but en utilisant les moyens pédagogiques adaptés. D'où la construction du "scénario pédagogique”. La restriction a ses limites au delà desquelles la formation n’est plus possible pour atteindre le but fixé. 4. La responsabilité personnelle du stagiaire à toutes les étapes de sa propre formation: 5. Positionnement et repositionnement. du but, au début et tout au long de la formation avec les stagiaires. 6. Participation la plus active possible. 7. Auto-évaluation des résultats acquis, en regardant davantage l'écart à l'objectif final poursuivi que le chemin parcouru.
1.3.2 La structuration des connaissances - Les représentations
Toute connaissance humaine repose sur un ou plusieurs systèmes de représentations. Ces représentations sont : 1.Verbales, c'est à dire utilisant un vocabulaire précis, souvent pris dans un sens particulier. 2.Graphiquesgraphiques, schémas, symboles utilisés, couleurs se, les fixant dans la mémoire. 3.Les sons, les imagesou photographies, les vidéos 4.Les odeurs ou le goût(utilisés dans des formations spécifiques; œnologie, parfumerie, cuisine, etc...) Toute acquisition sera transmise ou construite au travers d'un ou plusieurs de ces systèmes de représentation. Pour cela, il est fondamental lors d'une formation, de : 1. Vérifier que le système de représentations que l'on utilise est pertinent et n'induit pas des idées fausses dans l'esprit des apprenants. Connaître les systèmes de représentations des apprenants, pour pouvoir partir d'eux pour construire une séquence aboutissant aux représentations souhaitées. 2. Concevoir la progression en graduant les difficultés pour passer d'une représentation à une autre. Le passage doit être cohérent. Si des représentations intermédiaires partielles doivent être introduites, il faudra prendre soin que l'apprenant les restitue bien comme telles.
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