RAPPORT DE STAGE
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RAPPORT DE STAGE BURUNDI- ÉTÉ 2008 Présenté à L'Agence consultative en éthique de la coopération internationale (ACECI) Par Geneviève Laroche Québec 2 février 2009
  • responsabilité des acteurs envers la population rurale du burundi
  • disparition progressive de l'éleusine des champs cultivés
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RAPPORT DE STAGE

BURUNDI- ÉTÉ 2008










Présenté à
L’Agence consultative en éthique de la coopération internationale
(ACECI)

Par
Geneviève Laroche


Québec
2 février 2009
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... iii
INTRODUCTION ......... 4
1. Le mandat .................................................................................................................. 5
2. La place de l’agriculture dans la vie sociale et économique du Burundi ................ 6
2.1. Une pratique chargée d’histoire 7
2.2. Des coutumes bien liées ........................................................................................... 8
2.3. Une activité génératrice de revenus .......................................... 9
2.4. Pertinence de l’approche éthique dans le domaine agroalimentaire burundais ........... 10
3. Les acteurs du monde agricole .................................................. 10
3.1. Les acteurs gouvernementaux ................................................... 11
3.2. Les instituts de recherche et d’enseignement ............................ 16
3.3. Les organisations internationales .............. 20
3.4. Les ONGs et organisations nationales et locales ....................... 26
3.5. Les bailleurs de fonds ............................................................................................... 31
4. Nature des interactions ............................. 34
4.1. Acteurs/population ................................... 34
4.2. Acteurs/acteurs ......................................................................... 37
5. État de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire... 39
5.1. La production agricole .............................................................................................. 40
5.2. L’accessibilité à la nourriture.................... 44
5.3. La conservation et la transformation ......................................... 46
5.4. Le cadre législatif ..... 47
6. Responsabilité des acteurs envers la population ...................................................... 49
6.1. Responsabilité des bailleurs de fonds ........................................ 49
6.2. Responsabilité des acteurs gouvernementaux ............................ 51
6.3. Responsabilité des organisations non-gouvernementales........................................... 52
6.4. Responsabilité des instituts de recherche et d’enseignement ..... 53
7. Recommandations aux acteurs ................................................. 54
CONCLUSION ............................................................................. 56
BIBLIOGRAPHIE ........................................ 57
ANNEXES ..................................................................................... 60


ii

Remerciements

À l’ACECI, et plus particulièrement
à Ginette et Yvan sans qui ce stage n’aurait pu avoir lieu;

À ATI et à tous ses membres,
sans qui je n’aurais pu me rendre aussi loin

À mes parents et à mon frère,
pour leur soutien et leur amour inconditionnel

À Françoise,
pour la patience et le temps donné
à me faire aimer la langue de chez-vous

À KABURAHE Antoine,
pour l’accueil et la disponibilité

À Machance,
avec qui j’ai parcouru les rues de Bujumbura

À tous les organismes rencontrés;
à tous ces gens qui m’ont donné de leur temps
et m’ont expliqué les rudiments de leur métier
et exprimé leur amour de l’agriculture
et des paysans burundais, et en particulier à SIMBASIZE Léonard;

À Diomède le poète,
qui a gravé son cœur de Burundais dans le mien,
et qui m’a tant fait aimer ce pays.
iii
INTRODUCTION

Le Burundi est un minuscule pays d’Afrique de l’Est où vivent près de 8 millions de personnes.
Longtemps divisé par la guerre, le pays est en période post-conflit et cherche à retrouver la
prospérité qu’il avait réussit à atteindre au début des années 1980. Parmi les nombreuses actions
posées par le gouvernement et les différentes organisations locales, nationales et internationales
présentes sur le terrain, plusieurs touchent directement ou indirectement au secteur agricole.
Ainsi, entre aide humanitaire d’urgence, projets de développement transitoires et appui aux
associations locales pour renforcer leurs capacités, il n’est pas toujours évident de comprendre
dans quelle mesure toutes ces actions menées répondent vraiment aux besoins réels des
populations rurales du Burundi, et quels sont leurs impacts sur le milieu agricole.
C’est dans le but de clarifier un peu la situation et de prendre le pouls de la réalité vécue sur le
terrain que l’ACECI, en collaboration avec AgroalimenTerre International, a mis sur pied un
stage d’une durée de trois mois au Burundi. Ce stage pavait la voie en étant la toute première
expérience de l’ACECI en matière d’études de terrain portant sur les questions éthiques de la
coopération internationale.
Le présent rapport se veut un retour sur les expériences retenues de l’été et un résumé des acquis
et des observations qui furent effectuées au cours de ces trois mois passés à voyager entre
Bujumbura, Kirundo et Gitega. Il se veut aussi et surtout le fruit d’une réflexion qui s’est
prolongée plusieurs mois après le retour, et qui a permis de remettre bien des pièces de casse-tête
en place. Ainsi, il sera fait mention du mandat qui a été confié à la stagiaire, de l’importance de
l’agriculture au Burundi, des rôles joués par les différents acteurs dans ce domaine et de leurs
relations entre eux, de l’état de la situation agricole et alimentaire actuelle et finalement de la
responsabilité des acteurs envers la population rurale du Burundi. Au final, quelques
recommandations seront faites aux principaux acteurs, et ce dans l’unique but de les aider à
tendre, toujours, vers une plus grande éthique de travail et un plus grand souci des populations.

4
1. Le mandat
La stagiaire est partie du Québec avec un mandat clair, qui avait préalablement fait l’objet de
discussions entre les parties concernées (l’ACECI et elle-même) et qui avait été mis par écrit
dans un document qui fut signé par les parties avant le départ. Ainsi, les objectifs du stage
étaient bien connus, et la stagiaire, quoique peu expérimentée dans le domaine de l’éthique et de
la responsabilité sociale des organisations, et ne connaissant ni le contexte agricole ni le contexte
social burundais, se sentait pleinement en mesure de les remplir. Les deux parties étaient
néanmoins conscientes que les contraintes du terrain allaient certainement rendre la tâche ardue,
voire impossible à remplir en entier.
L’ACECI et la stagiaire avaient ainsi fixé cinq objectifs :
1- Effectuer une enquête socio-économique dans un ou des villages pour répertorier les actions
antérieures des organismes nationaux ou internationaux et en faire ressortir les bons coups et
les échecs;
2- Analyser la responsabilité sociale des acteurs impliqués dans le secteur agroalimentaire et
dans la lutte contre la faim et la pauvreté au Burundi;
3- Repérer les mécanismes de coopération entre les services publics et les instances
internationales ainsi que l’implication de la société civile
4- Connaître les forces et les faiblesses de la population burundaise ainsi que son potentiel pour
ensuite faire l’analyse de leur responsabilité avec un regard éthique
5- Développer des aptitudes afin d’accompagner ceux qui feront un stage similaire après elle.
À ces cinq objectifs s’ajoutaient les objectifs définis par la stagiaire et l’organisme partenaire de
l’ACECI pour ce stage, AgroalimenTerre International (ATI), puisque l’ACECI adhérait aussi à
1ces objectifs. Par contre, ceux-ci ayant fait l’objet d’un autre rapport , ils ne seront pas traités ici.



1 Voir le rapport de stage rédigé pour le compte d’AgroalimenTerre International en décembre 2008 par la stagiaire.
5
2. La place de l’agriculture dans la vie sociale et économique du Burundi
L’agriculture au Burundi occupe une place plus que prépondérante, et ce tant dans la vie sociale
qu’économique du pays. Outre les cultures vivrières traditionnelles (manioc, patate douce,
pommes de terre, bananes, haricots, légumes divers, céréales) retrouvées sur les parcelles
exploit

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