“Agissons au quotidien pour les droits des filles dans le monde !”
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  • redaction - matière potentielle : la convention interna - tionale des droits de l' enfant
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1 “Agissons au quotidien pour les droits des filles dans le monde !” Dossier De presse septembre 2011
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Extrait

Dossier De presse septembre 2011
“Agissons au quotidien pour les droits des filles dans le monde !”
Des millions de filles dans le monde sont victimes de discriminations. Près de 50 % des victimes d’agressions sexuelles sont des mineures (1) de moins de 15 ans ; 96 millions de jeunes femmes âgées de 15 et (2) 24 ans ne savent ni lire ni écrire, contre 57 millions de garçons ; 14 millions de filles âgées de 15 à 19 ans accouchent chaque année dans (3) le monde entier . Premières victimes des violences physiques et psy-chiques, les filles et les femmes sont les dernières à avoir accès aux soins et à l’éducation.
Le non-respect quotidien des droits des filles et des femmes n’est pas sans remettre en question l’atteinte, en 2015, des Objectifs du Millénaire pour le Développement définis par l’ONU. Comme l’attestent de nombreuses études, notamment de la Banque Mondiale, la situation dramatique des filles et des femmes ne pénalise pas seulement les premières concernées : elle influe directement sur le développement économique et social des communau-tés et du pays tout entier.
La protection des filles contre toutes les formes de violence est une condition nécessaire pour qu’elles puissent, en grandissant dans un environnement sain et sûr, développer leur potentiel et contribuer à la performance économique de leur pays.
Pour assurer le respect des droits des filles et aider les populations les plus démunies à sortir de la pauvreté, PLAN, organisation internatio-nale de développement centrée sur l’enfant, s’efforce de fédérer toutes les parties-prenantes, de la société civile aux autorités politiques, du niveau local au niveau international, à travers sa campagne Because I am a Girl et ses projets sur le terrain.
Investir dans les capacités des filles et des jeunes femmes aujourd’hui, c’est participer demain à la réduction de la pauvreté dans le monde.
Parce que les filles ont des droits et parce qu’elles sont la clé pour lutter contre la pauvreté nous devons tous nous mobiliser, chacun à notre échelle, pour améliorer leur situation.
« Il nous reste encore un long chemin à par-courir pour intégrer les jeunes filles et donner du pouvoir aux femmes, pour promouvoir le développement durable et protéger les plus vulnérables » ban Ki-moon, sEcRÉTàIRE GÉNÉRàl dE l’onU
Plan et la défense des droits des filles
Là luTTE cONTRE lES dIScRIMINàTIONS fàITES àuX fillES Alors que les femmes et les filles représentent plus de 50 % de la population mondiale, un statut de seconde classe leur est réservé dans beaucoup de sociétés. Elles se heurtent à une discrimination accrue en matière de santé, d’éducation et de droits économiques.
Mariages et grossesses précoces, exploitation économique, abus sexuels, absence de soins, la vie de millions de jeunes filles - qu’elles naissent en Asie, Afrique ou Amérique Latine - est marquée par les privations et l’exploitation.
s’àPPuyàNT SuR PRèS dE 75 àNS d’EXPÉRIENcE dàNS lE dOMàINE du dÉVElOPPEMENT, pLan REcONNàIT lES dIScRIMINàTIONS dONT lES fillES SONT VIcTIMES cOMME uN fREIN SIGNIficàTIf àu dÉVElOPPEMENT.Or les rapports des institutions internationales le montrent, si l’on investit dans le potentiel des jeunes filles, on brise le cycle intergénérationnel de la pauvreté et l’on parvient à une meilleure répartition des revenus.
Un investissement dans le potentiel des filles permet de sortir de la pauvreté. Une année d’éducation supplémentaire au-delà de la moyenne accroît les salaires futurs des filles de 10-20 % (contre seulement (4) 5 à 15 % pour les garçons) .
L’expérience montre par exemple que l’allongement de la scolarité des femmes coïncide avec l’adoption de méthodes agricoles plus productives et avec une diminution de 43% de la malnutrition (Banque Mondiale). Il y a par ailleurs une corrélation saisissante entre le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et le degré d’instruction atteint par la mère : en Afrique, les enfants dont les mères ont fréquenté l’école primaire durant 5 ans ont 40% de chances en plus de vivre au-delà de 5 ans (Summers 1994).
DONNER àuX fillES lES MOyENS dE dÉVElOPPER lEuR POTENTIEl, c’EST dONc INVESTIR SuR l’àVENIR ET PàRTIcIPER àu dÉVElOPPEMENT ÉcONOMIQuE ET SOcIàl dE lEuR fàMIllE, dE lEuR cOMMuNàuTÉ ET du PàyS TOuT ENTIER.
UNE EXPERTISE TERRàIN REcONNuE promoUvoir L’égaLité De « genre » Dans Les projets
pLan S’àTTàchE À fàIRE RESPEcTER lES dROITS dES fillES cOMME cEuX dES GàRçONS. pOuR cElà, pLan INTèGRE dàNS SES PROGRàMMES uNE dIMENSION dE GENRE, QuI VISE À PROMOuVOIR l’ÉGàlITÉ fillES-GàR-çONS. pàRMI cES PROGRàMMES, 179 SONT PluS SPÉcIfiQuEMENT dÉdIÉS àuX fillES ET À l’àMÉlIORàTION dE lEuRS cONdITIONS dE VIE.
pROJET dE PROMOTION dE l’ENREGISTREMENT dES NàISSàNcES ET dE luTTE cONTRE l’àVORTEMENT SÉlEcTIf EN iNdE En Inde, les filles ne sont pas désirées : elles sont considérées comme un fardeau et, lorsquel’échographie révèle un fœtus de sexe féminin, beaucoup de familles préfèrent recourir à l’avorte-ment. Dans l’Etat du Bihar, on compte 933 filles pour 1 000 garçons ; un programme de sensibilisa-tion, d’information, d’éducation et de communication a été impulsé par l’ONG indienne Rashtriya Vikas Evam Samaj kalyan parishad (RAVISKALP) et ses partenaires et a été en majorité financé par PLAN afin de développer une prise de conscience chez les communautés. Deux caravanes comportant desmessages de prévention sur l’avortement sélectif ont circulé et ont été à l’origine de la déclaration de nombreuses naissances, permettant ainsi de suivre le taux de répartition entre les sexes.DES ÉcOlES ONT ÉTÉ MOBIlISÉES ET dE NOMBREuX ENfàNTS ONT PàRTIcIPÉ àuX RàSSEMBlEMENTS cONTREl’àVORTEMENT SÉlEcTIf. UNE SENSIBIlISàTION àuX PROBlèMES lIÉS À là RÉVÉlàTION du SEXE du fœTuS à
(1) rapport ONU sur les Femmes (2010) ; (2) (UNFPA, State of the world population, 2003) ; (3) (UNFPA, State of World Population, 2005) ; (4)Psacharopoulos, George et Harry Anthony Patrinos. 2002. “Returns to Investment in Education: A Further Update.” Banque mondiale Policy Research Working Paper 2881. Washington, D.C
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ÉGàlEMENT Eu lIEu àuPRèS du PERSONNEl MÉdIcàl. CE PROJET dE NEuf MOIS à PERMIS l’ENREGISTREMENT dE PluS dE 179 622 NOuVEàuX NÉS dàNS lES dISTRIcTS PIlOTES dE vàIShàlI, nàlàNdà, gàyà, sàRàN ET màdhEPuRà.Les 93 unités administratives ayant bénéficié du projet sont désormais toutes dotées d’un système d’enregistrement des naissances. Ce système est très utile pour suivre le taux de répartition entre les sexes et ainsi lutter plus efficacement contre le foeticide feminin.
pROJET « tu ES dàNS TON dROIT ! DIS NON À là VIOlENcE SEXuEllE » EN COlOMBIE En Colombie, 84% des victimes de violences sexuelles sont des filles, dont une grande majorité âgée de moins de 14 ans. Ces violences sexuelles ont souvent lieu dans le cadre familial. Dans la ville de Sincelejo (département de Sucre), le taux de violences sexuelles est particulièrement élevé (62 pour 100 000 contre 48 pour 100 000 au niveau national) et les services de prise en charge des enfants victimes peu coordonnés.DEPuIS 2010, pLan, EN PàRTENàRIàT àVEc lE FONdS dES nàTIONS UNIES POuR là pOPulà-TION, lES INSTITuTIONS cOlOMBIENNES chàRGÉES dE là PROTEcTION ET dE là SàNTÉ ET 12 ÉTàBlISSEMENTS ScOlàIRES dE là VIllE, y dISPENSE uNE fORMàTION POuR 450 ENfàNTS dE 10 À 19 àNS, uNE cENTàINE dE PàRENTS, 25 fONcTIONNàIRES d’INSTITuTIONS PuBlIQuES EN chàRGE dE là PROTEcTION ET dE là SàNTÉ dES ENfàNTS ET uNE cINQuàNTàINE d’ENSEIGNàNTS àfiN dE RENfORcER lEuRS càPàcITÉS À PRÉVENIR ET PRENdRE EN chàRGE lES VIOlENcES SEXuEllES.Grâce à la mise en place de clubs d’élèves dans les établissements et la mobilisation de jeunes, les communautés sont sensibilisées à la problématique des violences sexuelles.
pROJET dE luTTE cONTRE lES MuTIlàTIONS GÉNITàlES fÉMININES àu màlI Chaque année, 3 millions de filles subissent des mutilations génitales dans le monde. En Afrique de l’Ouest, cette pratique fait partie des traditions héritées des ancêtres, notamment au Mali, où on estime que 91,6% des femmes entre 15 et 49 ans sont excisées. Bien que les mères se souviennent de la souf-france provoquée par leur propre excision et des problèmes de santé qui y sont liés, elles tiennent à ce que leur fille soit excisée, souvent plus par contrainte sociale que par respect de la tradition. Dans la com-mune de Benko, au Mali (où aucune loi n’interdit l’excision), on estimait que 90% des femmes et filles avaient été excisées et que 91% des mères avaient toujours l’intention de faire exciser leur fille.DES fEMMES ET JEuNES fillES dE 12 VIllàGES dE bENkO ONT PàRTIcIPÉ À l’INITIàTIVE dE pLan dE SENSIBIlISàTION SuR lES dàNGERS dE l’EXcISION ET ONT cONTRIBuÉ À OuVRIR lE dIàlOGuE SuR cETTE PRàTIQuE.eNTRE 2007 ET 2011, ON dÉNOMBRE àINSI ENVIRON 200 fEMMES ET 1 500 fillES àyàNT PRIS PàRT àuX àcTIONS dE SENSIBIlISà-TION SuR lES dàNGERS dE l’EXcISION.Celle-ci a été abolie dans ces 12 villages et n’est plus perçue comme une tradition culturelle mais comme une violation des droits de l’enfant.
pROJET d’àPPuI À là ScOlàRISàTION dES fillES du QuàRTIER dE là bRIQuETERIE À YàOuNdÉ, CàMEROuN Au Cameroun, 35% des filles n’achèvent pas leurs études primaires, contre 22% des garçons. Dans le quartier de la Briqueterie à Yaoundé les filles sont les plus touchées par la non-scolarisation : 37%seulement d’entre elles vont à l’école.C’EST dàNS cE cONTEXTE QuE pLan à PROPOSÉ uNE SENSIBIlISàTION SuR l’IMPORTàNcE dE là ScOlàRISàTION dES fillES àuPRèS dES cOMMuNàuTÉS, MÉdIàS ET ÉcOlES, EN PàR-TENàRIàT àVEc l’ong càMEROuNàISE aSSOcIàTION dES FEMMES hàOuSSàS POuR lE DÉVElOPPEMENT (aFHaDev), lES àuTORITÉS lOcàlES ET lE GOuVERNEMENT càMEROuNàIS.CE PROJET, QuI SE dÉROulERà SuR uNE PÉRIOdE dE TROIS àNS (dE NOVEMBRE 2010 À dÉcEMBRE 2013), cONcERNERà dIREcTEMENT 3 500 fillES dE 6 À 13 àNS : 300 d’ENTRE EllES BÉNÉficIERONT dE BOuRSES ScOlàIRES ET 600 POuRRONT PROfiTER d’uN SOuTIEN ScOlàIRE.Des activités permettant aux filles de prendre confiance en elles seront également mises en œuvre, comme la participation à des débats ou à des activités extrascolaires. Une réhabilitation des écoles pour de meilleures conditions d’apprentissage et d’hygiène est prévue, ainsi qu’une formation des enseignants pour un encadrement de qualité des filles. Enfin, un soutien de 450 actes de naissance, indispensables pour passer les examens, sera apporté aux écoles.
Destination inDe : Donner aCCÈs á L’empLoi á 1600 FiLLes D’Un qUartier DésHérité De new DeLHi ( inDe) :L’Inde est un pays jeune, 60% de ses habitants ont moins de 25 ans. Alors que sa démographie devrait consti-tuer un atout majeur, les jeunes affrontent le monde du travail sans être suffisamment qua-lifiés. Dans leur recherche d’emploi, les filles sont confrontées à des défis supplémentaires.
La réponse De pLan :Au Sud de Delhi, le programme baptisé « Saksham » (en hindi : renforcé dans ses capacités) accompagne des jeunes dans leur formation profes-sionnelle et dans l’accès à un emploi décent. Cinq centres de formation professionnelle ont donc été mis en place dans 5 quartiers et ce, au plus près des communautés pour les rendre accessibles aux filles. En effet, les chefs de famille se montrent souvent réservés lorsqu’ils voient leur fille s’éloigner du foyer. Un travail de sensibilisation a également été mené auprès des communautés sur l’importance de l’autonomie économique des filles.
ContenU DU programme et résULtats :En partenariat avec une agence de formation professionnelle indienne, 474 jeunes de 18 à 25 ans ont déjà suivi des formations adap-tées aux besoins du marché local (relations clients, vente et accueil, hôtellerie et restauration...). Ces modules de formation ont été enrichis par un enseignement en anglais, en informatique et en« compétences de vie ». Parmi les 179 jeunes déjà employés, 40% sont des filles. Ces der-nières échappent ainsi aux emplois domestiques qui leur sont habituellement réservés.
suNITà, 21 àNS, à REçu uNE fORMàTION EN RElàTIONS clIENTS ET VENTE dE 3 MOIS. auJOuRd’huI, EllE TRàVàIllE dàNS uN GRàNd cENTRE cOMMERcIàl. « jE VOulàIS GàGNER EN cOMPÉTENcES PROfESSIONNEllES ET àuGMENTER MES REVENuS. aPRèS SEulEMENT dEuX MOIS, MON SuPÉRIEuR M’à dÉJÀ OffERT uNE PROMOTION. « sàkShàM » à NON SEulEMENT OffERT dE MEIllEuRES cONdITIONS dE VIE À Mà fàMIllE ET À MOI-MêME, MàIS M’à SuRTOuT PERMIS d’àVOIR cONfiàNcE EN MOI.»
suR lE TERRàIN, pLan àPPORTE NON SEulEMENT uN SOuTIEN dIREcT àuX fillES VIcTIMES, MàIS TRà-VàIllE àuSSI SuR lES càuSES dE là dIScRIMINàTION dE GENRE ET lES MOyENS dE là PRÉVENIR. CE TyPE dE dIScRIMINàTION SE RÉVèlE d’àuTàNT PluS dIfficIlE À cOMBàTTRE Qu’Il EST àNcRÉ dàNS lES SyS-TèMES dE VàlEuR, là culTuRE ET lES TRàdITIONS.
Dans beaucoup de pays où PLAN travaille sur les projets d’éducation des filles, les parents ne soutiennent pas la scolarité de leurs filles, parfois dès le niveau primaire. Les obstacles que ces femmes de demain rencontrent sont liés au statut supérieur des garçons dans la hiérarchie familiale, les pratiques tradi-tionnelles des mariages précoces et un système éducatif qui souvent ne les accueille plus quand elles sont mariées et ont des enfants. Offrir des bourses scolaires aux filles est utile mais cela ne mène pas à des changements pérennes dans leurs vies si l’on ne modifie pas les comportements et les croyances.
Changer la perception du rôle des filles dans le monde et ce, de manière durable, nécessite donc un travail de longue haleine et réclame le concours de tous, des familles, des communautés, des gouver-nements, des structures religieuses et de la société civile.
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Des rapports D’experts sUr La sitUation Des FiLLes
pLan PuBlIE chàQuE àNNÉE dEPuIS 2007 uN RàPPORT dONNàNT uNE VISION chIffRÉE ET dÉTàIllÉE SuR là SITuàTION dES fillES dàNS lE MONdE.
Les rapports se fondent notamment sur des informations provenant d’une étude de cohorte, mise en place en 2006, pour suivre la vie de 135 filles en provenance de 9 pays différents (Bénin, Brésil,Cambodge, Ouganda, Philippines, République Dominicaine, Salvador, Togo et Vietnam), jusqu’à leurneuvième anniversaire. Ils comprennent des recommandations d’actions et indiquent aux législateurs et aux planificateurs ce qui peut provoquer une réelle différence dans la vie des filles dans le monde entier.
Là cONdITION dES fillES dàNS lE MONdE (2007) :État des lieux de la discrimination de genre exer-cée dans différents domaines : économie, éducation, protection et santé.
Là SITuàTION dES fillES EN TEMPS dE GuERRE (2008) :Rapport sur la situation des filles se trouvant dans des zones marquées par les conflits.
Là PlàcE dES fillES dàNS l’ÉcONOMIE MONdIàlE (2009) :Étude du rôle primordial joué par les filles et les jeunes femmes dans l’économie mondiale et mise en relief du manque de perspectives qui s’offrent à elles.
LES fillES àu cœuR dES NOuVEllES TEchNOlOGIES ET dE l’uRBàNISàTION, ENTRE RISQuES ET OPPORTuNITÉS (2010) :Analyse de l’impact de ces profondes mutations, non sans danger car peu réglementées, sur la vie des adolescentes.
gENRE ET MàSculINITÉ (2011) :En 2011, ce 5ème rapport pose la question « Qu’en est-il des garçons ? ». En effet, les garçons aussi sont victimes de la pauvreté, de la discrimination et du manque d’opportunités dans bien des pays. Mais surtout, ils sont essentiels à la lutte contre les discriminations de genre. Les pères, les conjoints, les frères et les petits amis ont tous un rôle à jouer et le rapport de cette année montre comment et pourquoi les hommes et les garçonspeuvent et doivent apporter leur contribution à la création d’une société plus égalitaire.
Là càMPàGNE bEcàuSE i àM à gIRl : MOBIlISER lE PluS GRàNd NOMBRE POuR là càuSE dES fillES
DEPuIS 2007, pLan à làNcÉ uNE càMPàGNE INTERNàTIONàlE QuI VISE À luTTER cONTRE lES INÉGàlITÉS fàITES àuX fillES dàNS lE MONdE. L’OBJEcTIf dE cETTE càMPàGNE bEcàuSE i àM à gIRl EST d’INTERPEllER là SOcIÉTÉ cIVIlE, lES dÉcIdEuRS INSTITuTIONNElS ET lES POuVOIRS ÉcONOMIQuES SuR cETTE càuSE.
DES INTERVENTIONS dE PlàIdOyER àuPRèS dES POuVOIRS PuBlIcSdoivent permettre d’intégrer davan-tage les droits des filles dans les politiques nationales de coopération et dans l’attribution des subven-tions publiques. En Angleterre, PLAN mène par exemple un plaidoyer auprès de son Gouvernement et des parlementaires sur la question des mariages précoces. PLAN mène égalementdES àcTIONS dE cOMMuNIcàTION dESTINÉES À SENSIBIlISER lE GRàNd PuBlIc àuTOuR d’ÉVÉNEMENTS fORTS (cONcERTS, EXPOSITIONS), dE MOBIlISàTION dES RÉSEàuX SOcIàuX ET dE càMPàGNES dE MOBIlISàTION.En Hollande, un grand concert réunit chaque année plus de 10 000 personnes et des artistes prestigieux mobilisés pour l’occasion. En Allemagne, une exposition itinérante « Because We are Girls » a déjà été vue par plus de 165 000 visiteurs et au Canada, la campagne cible les jeunes, à travers des outils de communications modernes et impliquant, comme des pétitions en ligne, des blogs et une forte présence sur les réseaux sociaux Suite au sommet du G8 au Canada en 2010, le gouvernement canadien a décidé de porter auprès de l’Assemblée Générale des Nations Unies une résolution visant à déclarer le 22 septembre, jour-née internationale des droits des filles.
mobiLisation De La soCiété CiviLe
suR lES RÉSEàuX SOcIàuX eN 2010, plàN FRàNcE à SENSIBIlISÉ lE GRàNd PuBlIc SuR là SITuàTION dES fillES dàNS lE MONdE àVEc là RÉàlISàTION d’uNE VIdÉO VIRàlE « màRIÉ À 12 àNS ». CE filM QuI dÉNONçàIT lES MàRIàGES PRÉcOcES à PERMIS dE MOBIlISER PluS dE 20 000 fàNS SuR là PàGE FàcEBOOk dE plàN FRàNcE ET à ÉTÉ Vu 650 000 fOIS SuR YOu tuBE.
En 2011, Plan France souhaite donner au grand public la possibilité de s’impliquer concrètement en lançant le 22 septembre prochain une campagne de mobilisation sur Facebook intitulée « Agissons ensemble tous les jours pour défendre les droits des filles ».
Campagne FaCebooK « agir ensembLe toUs Les joUrs poUr DéFenDre Les Droits Des FiLLes »
Les fans qui souhaitent participer se rendent sur la page www.facebook.com/pageplanfrance. Un calendrier de mobilisation permettra à chacun de choisir un jour et une action à mener en faveur des filles (par exemple signer la pétition en faveur de la journée internationale des filles, parrainer une fille, faire un don au fonds de soutien aux droits des filles, relayer l’infor-mation auprès de ses proches…).
L’objectif est que chacun relaie ensuite son engagement auprès de sa communauté Facebook et parle de la campagne à ses amis.
Cette opération est menée en partenariat avec le Journal des Femmes qui soutient l’action de PLAN en faveur des droits des filles grâce à la mobilisation de ses lectrices.
En savoir plus sur le site www.droitsdesfilles.fr
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eN PàRRàINàNT uNE fillE
eTRE PàRRàIN chEz plàN FRàNcE, c’EST REJOINdRE lES 40 000 àuTRES PERSONNES QuI cONTRIBuENT PàR lEuR GÉNÉROSITÉ À àMÉlIORER là SITuàTION dES cOMMuNàuTÉS ET cEllE dES ENfàNTS.
En septembre, Plan France lance dans la presse sa campagne « Parrainez une fille ». Parrainer une fille c’est investir durablement dans son avenir en luifournissant les moyens de sortir de la pauvreté et d’améliorer ses conditions de vie. Choisir de par-rainer une fille, c’est aussi lui donner une recon-naissance au sein de sa communauté et sensibiliser son entourage sur l’importance de faire respecter ses droits.
« Si je n’avais pas été parrainée, je n’au-rais sans doute jamais mis les pieds dans une salle de classe. J’aurais été domes-tique et certainement mariée très jeune ».
skyàMkààlI, 16 àNS, nÉPàl
Madee, Exploitée à 5 ans Parrainée à 6 ans Première de sa classe à 9 ans
Parrainez une fille, investissez dans son avenir.
www.planfrance.org
« Grâce à ma filleule, j’ai été le témoin privilégié des actions de PLAN sur le terrain. À travers ses yeux, j’ai réalisé que cette approche spécifique peut apporter une vraie autonomie aux enfants et à leur famille ».
màRIE gIllàIN, àcTRIcE ET MàRRàINE dE iN, 15 àNS, àu vIETNàM
eN fàISàNT uN dON plàN FRàNcE MET EN OEuVRE dES PROJETS SPÉcIfiQuES fillES (luTTE cONTRE lES VIOlENcE SEXuEllES fàITES àuX fIllES EN COlOMBIE, PROMOTION dE l’ÉducàTION dES fIllES àu CàMBOdGE..). Pour les financer, un Fonds a été créé depuis 2007 dédié aux actions de soutien en faveur des filles.Il permet de financer sur plusieurs années des programmes centrés sur la lutte contre les différentes formes de discriminations dont sont victimes les jeunes filles dans le monde et sur la promotion de leurs droits.
Un pLaiDoYer aUprÈs Des DéCiDeUrs (onU, goUvernements, parLementaires, …)
plàN FRàNcE PàRTIcIPE dEPuIS PluSIEuRS àNNÉES àuX TRàVàuX dE là COMMISSION GENRE dE là cOà-lITION d’ong COORdINàTION sud POuR uNE MEIllEuRE PRISE EN cOMPTE du GENRE ET dES BESOINS SPÉcIfiQuES dES fillES dàNS là POlITIQuE dE cOOPÉRàTION fRàNçàISE.
Chaque année depuis 2009, PLAN remet officiellement son rapport sur la situation des filles dans le monde aux parlementaires français, en particulier aux membres des délégations aux droits des femmes. A cette occasion, nous invitons nos partenaires de terrain à témoigner de leur expérience. En 2009, ce fut la jeune présidente du parlement des enfants du Mali. Cette année, ce sont Gee-tika Jaswal, coordinatrice, au sein de Plan Inde, d’un projet de formation professionnelle et d’accès à l’emploi pour les jeunes et Neelima Singh, 21 ans jeune indienne bénéficiaire de ce programme à New Delhi, qui rencontreront des élus de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
En mai 2011, Plan France a participé au Sommet mondial des parlementaires du G8/G20 à Paris. Au cours de ce sommet, la représentante de 14 ans du Parlement National des enfants du Mali est inter-venue au nom de PLAN* pour parler de la situation des droits des enfants dans son pays.
En août 2011, Plan France a écrit au Ministre chargé de la coopération, Henri de Raincourt et au repré-sentant permanent de la France auprès de l’ONU pour que le 22 septembre soit adoptée comme la journée internationale en faveur des droits des filles. La société civile est également invitée à soute-nir cette initiative à travers une pétition, en ligne sur notre site internet.
 *Au Mali , PLAN soutient et aide le Parlement national des enfants dans la défense et la promotion des droits des enfants dans ce pays
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Les missions de Plan en bref
aMÉlIORER lES cONdITIONS dE VIE dES ENfàNTS ET dE lEuRS cOMMuNàuTÉS dàNS lE RESPEcT dE lEuRS dROITS
nOTRE àPPROchE du dÉVElOPPEMENT : IMPlIQuER lES ENfàNTS dàNS là dÉfENSE dE lEuRS dROITS
150 millions d’enfants de 5 à 14 ans travaillent dans le monde, 101 millions d’enfants ne vont pas à l’école primaire et 1 milliard d’enfants sont privés d’un ou plusieurs services essentiels à leur survie et à leur développement*. Un enfant jouit pourtant de droits inaliénables, droits qui sont inscrits dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et ratifiée par 192 pays.ChEz pLan, lES ENfàNTS ET lES àdOlEScENTS, EN TàNT QuE dÉTENTEuRS dE dROITS, PàRTIcIPENT àcTIVEMENT àVEc lEuR cOMMu-NàuTÉ À l’ÉlàBORàTION dES PROJETS ET PROPOSENT dES SOluTIONS.PLAN travaille également étroitement avec l’ensemble des acteurs (parents, ONG locales, autorités politiques et religieuses) pour s’assurer que les droits de l’enfant sont inscrits et garantis dans les politiques nationales.
nOS MISSIONS ET chàMPS d’INTERVENTION
pLan INTERVIENT dàNS 50 PàyS EN dÉVElOPPEMENT d’afRIQuE, d’aMÉRIQuE làTINE ET d’aSIE GRâcE À l’àPPuI dE 20 PàyS dONàTEuRS.
pLan S’ENGàGE àu QuOTIdIEN À :
50 PàyS dE PROGRàMME 1 300 000 ENfàNTS PàRRàINÉS
20 PàyS dONàTEuRS
Promouvoir les droits de l’enfant par un travail de sensibilisation auprès des enfants, des familles, des autorités locales et nationales ;
Accompagner techniquement les équipes terrain pour mettre en œuvre des projets de développementdans les domaines de l’éducation, la santé, la protection et la survie de l’enfant, l’environnement et la sécu-rité économique ;
Rechercher des financements publics et privés pour les projets et rendre compte de leur bonne utilisation (transparence financière) ;
Renforcer les liens entre les peuples de culture et de pays différents grâce au parrainage.
* Rapport 2009 UNICEF situation des enfants dans le monde
exempLes D’aCtions De DéveLoppementt
L’éDUCation :Dans certains villages du sud du Ghana se rendre à l’école est impossible pour les jeunes enfants car elle se situe souvent à plus de 15km du lieu d’ha-bitation.pLan à fOuRNI àVEc l’àIdE dE l’ENTRE-PRISE dE TÉlÉcOMMuNIcàTION ZàIN dES TRIcyclES PERMETTàNT dE TRàNSPORTER lES ENfàNTS À l’ÉcOlE.pOuR lES ENfàNTS QuI uTIlISENT cES TRIcyclES, l’àS-SIduITÉ EST REMONTÉE À 98 %.Ce projet a aussi permis de créer des emplois pérennes pour les chauffeurs de tricycles. Ces derniers ont été formés par PLAN à la protection de l’enfant ainsi qu’aux règles de conduite en sécurité.
La proteCtion :Au Guatemala où 7 enfants sur 10 sont maltraités,PLAN a soutenu une « ligne de la tendresse » mise en place par un groupe de grands-mères.CETTE lIGNE OffRE là POSSIBIlITÉ àuX ENfàNTS dE dEMàNdER dE l’àIdE dàNS dES càS d’àBuS, dE VIOlENcE Ou ENcORE dE MàlTRàITàNcE.En plus de pouvoir parler à ces grand-mères réconfortantes, les enfants sont encou-ragés dans les démarches à suivre comme se rendre à l’hôpital ou encore appeler les autorités locales.
La séCUrité éConomiqUe par La miCroFinanCe :Au Cambodge seulement 23 % des personnes qui vivent à la campagne ont accès à des institutions financières pour leurs demandes de prêts. La plu-part se tourne donc vers des prêteurs, qui deman-dent un taux d’intérêt très élevé. Les villageois se retrouvent alors très endettés et ne peuvent plus rembourser. Afin de mettre fin à cette spirale du surendettement,pLan à ENcOuRàGÉ SES INSTITu-TIONS PàRTENàIRES À ÉTENdRE lEuR SERVIcE dE MIcRO fiNàNcE àuX fàMIllES lES PluS PàuVRES.En parte-nariat avec l’organisme de microcrédit Visionfund-Cambodge,pLan à PERMIS À 3470 PERSONNES dE BÉNÉficIER d’uN MIcROcRÉdIT POuR dÉMàRRER lEuR àcTIVITÉ ÉcONOMIQuE.
a PROPOS dE pLan
Plan est la 5e ONG mondiale de développement. Elle a participé à la rédaction de la Convention Interna-tionale des Droits de l’enfant de 1989. PLAN est expert consultatif auprès de l’UNICEF et du Conseil économique et social des Nations Unies.
CHiFFres CLés 2010:
367 millions d’euros investis dans des projets de développement
28,1 millions d’enfants bénéfi-ciaires au sein de 37 931 communautés locales dans 50 pays du Sud
1,3 millions d’enfants parrainés dans le monde
5000 projets de développement
Après avoir soutenu, en mars 2011, la campagne Because I am a Girl, Le Jour-nal des Femmes devient en juillet 2011 un partenaire privilégié de Plan France pour la promotion et la défense des droits des filles. Le magazine féminin s’engage sur le long terme à promouvoir l’action de PLAN en faveur des droits des filles. Le 22 septembre 2011, la page d’accueil du Journal des Femmes sera entièrement habillée aux couleurs de Because I am a Girl afin de contribuer à lancer notre campagne sur les réseaux sociaux.
Le Journal des Femmes est le premier magazine féminin du web. Il propose depuis 2003 des contenus originaux et exclusifs, réalisés par une rédaction multimédia de 20 rédactrices spécialistes Mode, Beauté, Santé, Famille, Cuisine…
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CONTàcTS PRESSE :
sOPhIE ChàMàRd- 01 44 89 90 92 sophie.chamard@plan-international.org
vàlÉRIE HuET-01 42 12 81 92 vhuet@proteines.fr
pIERRE LE tEXIER-01 42 12 76 61 pletexier@proteines.fr
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