Evolution de l emploi salarié bas-normand entre les 1er janvier 2002 et 2003
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Evolution de l'emploi salarié bas-normand entre les 1er janvier 2002 et 2003

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Après avoir baissé en 2001, l'emploi salarié a progressé de 0,5 % en 2002. Le chômage a augmenté de 3,6 %. Il aurait fallu une progression deux fois plus forte de l'emploi en 2002 pour maîtriser cette hausse du chômage. La dégradation de la situation dans l'industrie se poursuit. Ce secteur a perdu 1 700 emplois permanents en 2002, et plus de 2 000 emplois en comptant les intérimaires. Les services marchands subissent les conséquences des difficultés dans l'industrie. Les services aux entreprises réduisent les emplois les plus qualifiés, dans les activités de conseil et d'assistance, et augmentent l'emploi le moins qualifié, dans les services opérationnels par exemple. L'offre d'emplois de courte durée a augmenté mais l'offre d'emplois stables reste atone.

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Extrait

Évolution de l’emploi salarié bas-normand er entre les 1 janvier 2002 et 2003
LE RECUL DE L’INDUSTRIE PÈSE DÉSORMAIS SUR LES SERVICES
près avoir très légèrement bais sé en 2001, les effectifs salariés raleAnti en 2002. Leur faible augmenta ont retrouvé une croissance au tion (+ 0,5 %) ne correspond qu’à 2 300 postes de travail supplémentai res, pour un total de 498 000 salariés. Le secteur marchand non agricole reste mal en point : il perd près de 700 em plois ( 0,2 %) en BasseNormandie alors qu’il en crée en France (+ 0,5 %). Très affectée par des restructurations en chaîne en 2001, l’industrie basnormande a encore perdu 1 700 emplois permanents en 2002, et même plus de 2 000 emplois en comptant les intérimaires. Le recul est moins important qu’en 2001, mais il se poursuit dans la plupart des sec
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teurs, y compris les secteurs phares de l’industrie régionale, l’industrie agroalimentaire faisant exception. Très lié à la conjoncture industrielle, l’emploi intérimaire a lui aussi encore reculé en 2002, surtout en fin d’année. Dans la plupart des branches indus trielles, le recul de l’emploi intérimaire est encore plus accentué que les baisses d’effectifs permanents.
C’est la consommation des ménages qui a soutenu la croissance en 2002. C’est donc dans les branches les plus liées à cette consommation que l’em ploi s’est le mieux comporté. Ainsi, comme les années passées, les effectifs ont crû dans la construction et le com
n° 123 - juillet 2003
% Après avoir baissé en 2001, l’emploi salarié a progressé de 0,5 % en 2002. Le chômage a aug-menté de 3,6 %. Il aurait fallu une progression deux fois plus forte de l’emploi en 2002 pour maîtriser cette hausse du chômage.
% La dégradation de la situation dans l’industrie se poursuit. Ce sec-teur a perdu 1 700 emploisperma-nentsen 2002, et plusde 2 000 emploisen comptant lesintérimaires.
% Les services marchands su-bissent les conséquences des diffi-cultésdansl’industrie. Lesservices aux entreprises réduisent les em-ploislesplusqualifiés, danslesacti -vités de conseil et d’assistance, et augmentent l’emploi le moinsquali -fié, danslesservicesopérationnels par exemple.
% L’offre d’emploisde courte durée a augmenté maisl’offre d’em -plois stables reste atone.
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 123
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