le paradis

Anna Maria Simonetti

Description

reflexion sur un fait divers

Informations

• Publié par: annamaria
• Publié le: 16 avril 2012
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• Langue: Français

Extrait

Ça avait été terrible:le feu crachait de toute part. Les autres tout noir me voulaient vivant mais je les attendais et j'ai tiré sur eux,le bruit était fantastique et l'odeur de la poudre me prenais à la gorge. Ma dernière rafale tirée j'ai plus rien entendu ni senti et tout était noir. Ce n'ai pas normal ce vide total;ou sont-ils passés tous? Peut être que je suis mort!alors je vais vers le paradis d'Allah!Je suis un de ses meilleurs guerriers Il va m'accueillir parmi les siens. Sur terre ,le tumulte continuait ,les policiers criaient ,il est mort et tous cavalaient vers le corps inerte étendu à terre. D'autre s'occupaient avec les sauveteursde leurs camarades blessés .Les curieux essayaient de s'approcher mais étaient tenus à l'écart par le service d'ordre Les journalistes eux forçaient le passage ,chacun rêvant d'obtenir le premier les détails de l'opération?Depuis des heures ils espéraientêtre présent et pouvoir annoncer les premiers la capture ou la mort du forcené. Ne pouvait on pas le prendre vivant? Ne pouvait on pas l'empêcher de commettre ces meurtres ,il était surveillé !alors?Et le responsable des forces d'intervention de répéter sans cesse et à chacun qu'ils avaient essayés pendant presque deux jours de dialoguer avec lui pour qu'il se rende!puis il a refuse de parler et ils ont du rentrer dans l'appartement ,car il aurait pu être mort,s'être supprimé ,il y avait eu des coups de feu ,mais lorsqu'ils sont entrés loin d'être mort le forcené leur tira dessus. Ils ne pouvaient pas se laisser tuer. Le tueur était surveillé ,mais on ne peut pas mettre les gens en prison avant qu'ils ne commentent de crimes! Le temps passait mais les médias se déchainaient,a force de demander si on n'auraient pas pu faire comme ci ou comme ca ,plus personne ne comprenais rien ,mais chacun était bien rassuré que l'effroyable tueur soit hors d'état de nuire. Le pays était en période électorale ,la pire la Présidentielle,et les différends candidats se joignaient aux médias pour critiquer l'action du gouvernement sauf le Président bien sur ,qui lui était soulagé que l'enquête est aboutie si vite et que le tueur soit neutralisé .Sept meurtres en quelques jours,le pays commençait a trembler. Pendant ce temps ,loin du bruit et de toute agitation ,notre héros réfléchissait : il n'y a personne ici que ce calme angoissant ,voyons si je peux bouger,il se redresse et se lève ,je peux marcher alors je ne serais pas mort;pourtantj'ai senti la vie partir de mon corps aprèsce déchirement dans la poitrine et tous les autres ou sont-ils?Tournant sur lui mémé ,il scrute chaque partie du paysage. On dirait un désert,le sol est poudreux mais ce n'est pas du sable et il n'y a aucune couleur , tout est blanc ,gris clair comme lorsque le soleil est voilé,de quel coté puis avancé? Bon je bouge et je verrais bien ce que je trouve. Il avanceet marche pendant ce qui lui semble être des heures , rien ne change ; il devrait commencé à faire nuit ,pourtant la lumière est toujours la même ,continuons. Cette marche dura ce qui pour nous seraient des mois et des années. Le garçon ne ressentais ni douleur ni faim ,ni fatigue mais il commençait à s'inquiéter fortement ,c'est ça la vie éternelle ,je vais marcher vers nulle part sans jamais rencontrer personne , cette idée le rongeait ,pire que s'il ressentait la douleur de ses blessures . Sur terre ,comme aucune nouvelle tragédie n'avait frappée le monde ,les médias continuaient de présenter chaque pas de l'enquête comme une une nouvelle extraordinaire .On avait arrête le frère pour complicité ,n'était ce pasvouloir en faire un bouc émissaire? Certains y voyait l'ombre du racisme , ou du moins la stigmatisation d'une certaine partie de la population. En fait ,ce qui les arrêtait un peu c'est que les victimes pour la plupart étaient elles aussides citoyens issus de l'immigration! Chaque ancien responsable de la sécurité y allait aussi de son petit refrain , moi j'aurais fait comme ça et pas comme eux ; tout le monde semblait avoir oublié l'angoisse de toute la population juste quelques heures avant d'avoir neutralisé le tueur. Jamais en quette policière n'avait été si rapide grâce à la coordination de tous les services .Oui cet hommes était surveillé car il était parti dans ces pays ou l'on apprend a tuer au nom d'une doctrine qui se veut religieuse et n'est que terroriste. Pourquoi ne pas l'avoir arrêté à son retour?Peut être parce que dans une vraie démocratie on n'arrête pas les gens tant qu'ils n'ont rien fait! Notre tueur ,lui cherchait toujours quelque chose ou quelqu'un mais rien ,le néant:il n'y a personne mais ou suis je? Il se laissa tomber par terre mais ne ressenti aucune rudesse du sol et se mit à pleurer ;nulles larmes ne sortaient de ses yeux malgré ses sanglots .

Oh Dieu ou es-tu? Aurais je fais tout ça pour rien! Alors le paysage changea ,de gros nuages blancs se formèrent devant lui ,et devant ces nuages une énorme clarté et dans cette lumière éblouissante ,trois personnages impressionnants par leur taille apparurent:un vieillard magnifique ,aux cheveux et à la barbe de neige ,aux grands yeux plein de douceur et dont les traits ne semblaient en rien altérés par l'age. Non il était beau ,tout simplement .A sa droite un deuxième vieillard tout aussi beau ,mais sa peau était plus foncée et à sa gauche un troisième vieillard aussi beau que les premiers mais sa peau était cuivrée. Une voix ,comme sortie des trois à la fois ,très grave s'éleva :que veut tu? -Qui êtes vous? –tu viens de m'appeler , je suis Dieu . –J'ai appelle Dieu , le miens ! –Il n'y a qu'un Dieu , je suis là . –Mais , je veux parler à celui pour lequel j'ai tué ,en son nom! –Il n'y a pas de Dieu existant qui t'a dit de tuer ,j'ai donné la vie et elle m'appartient ,personne n'a le droit de la prendre ,même la tienne m'appartient . –Mais on m'a dit que pour mon Dieu je devais tuer les infidèles et qu'alors il m'accueillerais dans son paradis ! –Je viens de te dire que la vie est sacrée ,que même le pire des humains a droit au respect ,c'est le premier commandement de Dieu . –Tu n'es pas mon Dieu ! –Je suis Dieu le seul ,en moi ,il y a les ramifications des croyances différentes ,pour ceux qui vénèrent le prophète ;l'islam ,pour ceux qui n'ont pas reconnu mon fils;les juifs, pour ceux qui se reconnaissent dans bouddha ,pour ceux qui croient en la trinité et qui vénèrent mon fils,le crucifié qui a porté ma parole :Aimez vous les uns les autres mais je suis unique et multiple à la fois et le vrai commandement c'est l'Amour , tout le reste n'est qu'histoire d'hommes ,ceux qui veulent parler en son nom pour me prendre le pouvoir ,mais le pouvoir le Vrai n'appartient qu'a Dieu .Alors réponds moi que veut tu ? Le garçon ressenti un froidimmense lui serrer la poitrine ,tout se bousculait dans sa tête et il hurla comme hurle un bêteblessée . D'un seul coup le paysage redevint désert ,plus un bruit plus de clarté que cette lumière cotonneuse,et il pleura ,pleura jusqu'à ce que plus une larme ne sortit de ses yeux .Alors il reprit sa marche. Il erra des jours et des jours sans but et sans espoir. Âpres longtemps son esprit se réveilla et il pensa à sa vie sur terre. Il se revit ,enfant avec sa mère et ses frères ,il allait à l'école ,la maitresse celle qui lui avait appris à lire ,elle était jolie et si douce ,jamais elle ne le grondait ,mais lui expliquait pourquoi il ne fallait pas faire telle ou telle bêtise .Et puis ses camarades de classe ,ceux avec qui il se battais quand ils le traitait d'arabe et les autres ceux qui prenaient sa défense et ceux qui l'aimaient bien ..Puis l'adolescence et le collège ou l n'y avait plus de gentille maitresse , que des profs qui se moquaient pas mal de ses bêtises ; une heure de colle ,un envoi chez le proviseur , un avertissement aux parents .Ma mère a bien essayé une fois ou deux de se rendre aux convocation mais elle ne comprenait pas grand chose à leur discours et elle finit par ne plus y aller. Puis il a eu le conseiller d'orientation qui m'a bien convaincu qu'il valait mieux que j'entre en apprentissage et même si ça ne m'intéressait pas plus que çaje partais travailler ou apprendre un métier. Il y avaient aussi les autres qui n'allaient jamais a l'école ni au travail ,toujours bien habillé avec les marques les plus chères , ils me regardaient de haut et j'eus envie d'être comme eux .J'ai commence par des petits chapardages ,et puis des vols et là j'étais bien ,j'avais de l'argent ,les belles fringues eton me considéraient dans le quartier. Malheureusement je me suis fait prendre par les flics et j'ai connu la prison .La j'ai réfléchi et pensé a ma gentille maitresse ,j'avais fait les bêtises et j'avais été puni,si j'essayais de me rattraper en rentrant dans le rang ;alors j'ai voulu rentrer dans l'armée pour servir mon pays mais il ne m'ont pas pris a cause de la prison! J ai donc continué mes petits coups et j'ai pensé a ce que disaient des grands frères en prison ;servir mon Dieu et je suis allé apprendre a me battre ,j'étais doué , alors j'ai fait ma guerre … Mais Dieu ne voulait pas de ce combat ,alors tout le monde m'a menti ;à par ma maitresse et

pourquoi ma mère ne m'a pas empêche de dériver ,bien sur elle me disait de ne pas trop sortir ,d'aller a l'école mais des que je haussait le ton elle pleurait et se taisait .Puis lorsque je rapportait de l'argent elle était fière de moi et en profitait sans plus se poser de question .Et mon père ,parti de la maison puis du pays ,oh mon Dieu qu'ai je fais ! Dieu pardonne moi ,je t'en supplie pardonne moi!que puis je faire pour que tu me pardonne? Et Dieu réapparut : -Je te pardonnerais lorsque tous les humains que tu as fait souffrir t'auront pardonne . Dieu disparut mais le paysage avait encore changé , il était revenu sur terre ,devant cette école ou il avait tuer des enfants et revoyait cette petite fille blonde qu'il avait rattrapée pour l'achever alors qu'elle s'enfuyait ,on l'aurait cru sortie d'un dessin animé pour les petit ,si conforme à l'idée qu'on se fait d'une petite fille modèle et de l'innocence .Aussi tôt il vit une femme qui se tordait les mains et hurlait de terreur et de chagrin ,des hommes l'entouraient prêt à la soutenir tant elle paraissait devoir tomber. Ils lui parlaient et avaient tous les yeux rouges comme les enfants qui ont une grosse peine car ils n'acceptaient pas d'avoir du annoncer à cette femme qu'elle venait de perdre son mari et ses enfants abattus comme des bêtes enragées ,mais ils n'avaient rien fait ,ils étaient au mauvais moment ,au mauvais endroit:devant leur école ,ce lieu que tous les peuples veulent un endroit sacré .Puis il vit toutes les femmes souffrant de la violence et de la cruauté des hommes au nom de leur dieu ou leur besoin de puissance et surtout de leur bétise , car il vit aussi sa propre mère qui malgré tout le pleurait lui!Alors il compris que jamais on ne pourrait lui pardonner, que lui même pensait que ce serait injuste ,et il repartit errer pour l'éternité dans son désert blanc ou il n'y avait aucune vie .Il ignorait qu'avec le temps certain auraient réussi a pardonner pour ne pas offenser Dieu qui n'était qu'amour et que quelques hommes aiment plus qu'eux même .